les choix therapeutiques

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LES CHOIX
THERAPEUTIQUES
SOMMAIRE
Angioplastie coronaire
 Ablation par radiofréquence
 Pontage aorto-coronaire
 Prothèses valvulaires cardiaques
 Vous et votre traitement anticoagulant
 Transplantation cardiaque
 Cathétérisme et coronarographie

ANGIOPLASTIE CORONAIRE



L’angioplastie transluminale coronaire est une méthode
permettant de rétablir un flux normal dans les artères
coronaires rétrécies par des lésions athéroscléreuses
Il existe 2 artères coronaires :
~> 1 G : comprend un tronc commun, puis se subdivise
en 2 artères majeures (l’artère circonflexe et l’artère
interventriculaire antérieur), l’artère coronaire G envoie
du sang à la face antérieur et latéral G du cœur
~> 1 D : contourne le bord D du cœur et arrive à la face
inférieur du viscère, l’artère coronaire D est
essentiellement destinée à nourrir la face latéral D et la
face intérieur du cœur
Ces artères coronaires sont de petits calibres et ils se
ramifient à la surface du coeur

Pour rétablir le flux sanguin dans les
artères coronaires et l’apport de sang au
niveau du muscle cardiaque, il existe 2
méthodes courantes :
~> Le pontage aorto-coronaire
~> L’angioplastie transluminale coronaire
par voie percutanée (rétablit le flux en
élargissant le diamètre de l’artère à
l’endroit du rétrécissement)
Préparation à l’angioplastie coronaire



Prise de sang indispensable avant la réalisation
de l’angioplastie, l’objectif est de déterminer :
~> Le groupe sanguin
~> La fonction rénale (dosage créatinine)
~> L’hémostase sanguine (TP et numération
plaquettaire)
En cas d’allergie à l’iode connue, un traitement
anti-allergique à base de corticoïde et d’antihistaminique est débuté la veille de l’examen car
le produit opaque aux rayons X contient de
l’iode
Une perfusion est mise en place quelques
heures avant le début de l’examen afin
d’hydrater le corps pour favoriser l’élimination
des produits iodés utilisés pour l’examen
Déroulement de l’angioplastie coronaire

1ère étape
~> Examen qui nécessite un libre accès à l’artère périphérique
~> L’aine ou le poignet sont désinfectés et une anesthésie
locale est effectuée
~> L’artère fémorale ou radiale et ponctionnée pour la mise en
place d’un introducteur qui permettra d’introduire librement le
matériel de l’angioplastie dans l’artère. Cet introducteur est
connecté à un capteur de pression qui permet le contrôle
permanent de la pression artérielle
~> Lorsque la voie radiale est utilisée, des médicaments visant
à dilater l’artère sont administrés de façon à prévenir le spasme
du vaisseau. L’intérêt de cette voie d’abord est de permettre un
lever précoce après l’examen et surtout d’éviter les hématomes
que l’on peut observer à l’aine
2ème étape
~> Une sonde est montée jusqu’à l’origine de
l’artère coronaire qui doit être traitée
~> Un guide métallique est introduit dans la
sonde porteuse et est poussée jusqu’à l’entrée
de l’artère coronaire
 3ème étape
~> Un ballonnet est glissé sur le guide jusqu’au
contact du rétrécissement
~> La partie externe du ballonnet est connecté
à un inflateur. Ce dernier permet de gonfler le
ballon le ballon à l’aide du produit opaque aux
rayons X


4ème étape
~> Le ballonnet est retiré
~> Le guide et la sonde porteuse sont retirés
~> L’introducteur qui a permis d’introduire le
matériel de l’angioplastie est retiré
immédiatement en salle de
~> Point de compression au point de ponction
Surveillance après l’angioplastie





Pendant toute la durée de l’examen, ECG en
permanence ainsi que la pression artérielle
Après avoir quitté la salle de cathétérisme, une
surveillance d’environ 1H sera effectuée en salle de
réveil
Surveillance jusqu’au lendemain matin :
~> Prise de tension
~> Vérification pansement compressif
~> Prise de sang pour surveiller la fonction rénale
~> ECG
Lever autorisé 4H après l’angioplastie lorsqu’elle est
effectuée en radiale
En cas de passage par voie fémorale, ne pas plier et
surtout il ne faut pas que le patient se lève avant le
lendemain matin
ABLATION PAR
RADIOFREQUENCE

Indication :
~> Suppression de certaines tachycardies par
courant de radio fréquence (ultrasons)
~> Utilisable dans le cadre de flutters, certaines
fibrillations atriales, tachycardies jonctionnelle…

Contre-indications :
~> Etats septique
~> Trouble de l’hémostase non contrôlés
Feuille de consentement éclairé

Oui, en expliquant au patient les risques
principaux de l’examen avec leur
fréquence, le déroulement de l’examen,
ainsi que les bénéfices attendus
Déroulement de l’examen





Patient en décubitus dorsal, à jeun
Anesthésie locale au point de ponction veineux
(habituellement fémoral)
Mise en place d’un désilet par lequel des sondes vont
être passées pour enregistrer l’activité électrique du
cœur et réaliser des tests de stimulation
On repère la zone intra cardiaque responsable du
trouble du rythme, puis cette zone est détruite par les
ultrasons
Il s’applique par l’intermédiaire d’un cathéter, détermine
un échauffement localisé au point de contact entre
l’extrémité du conducteur et le tissu concerné. Cet
échauffement provoque localement une lésion de brûlure
et évolue vers une cicatrice fibreuse bien limitée
Préparation du patient
Remise de la feuille de consentement, qui
est à récupérer après signature
 Rasage et asepsie des sites de ponction
prévus (Bétadine)

Principaux risques

Locales :
~> Hématomes au point de ponction
~> Fistule artérioveineuse

Générales :
~> Accidents vasculaires
~> Perforation cardiaque
~> Tamponnade
~> Thrombose veineuse
Surveillances post-examen



Initialement en salle de réveil, puis en chambre
Générales :
~> Fréquence cardiaque
~> Fréquence respiratoire
~> Scope, ECG
~> Pression artérielle
Locale :
~> Point de ponction :
- Propreté
- Saignements
- Suppuration
PONTAGE AORTO-CORONAIRE

Le pontage aorto-coronaire constitue
un traitement chirurgical des lésions
coronaires athéroscléreuses responsables
d’angine de poitrine ou d’infarctus du
myocarde
Qu’est ce qu’une lésions
athéroscléreuse coronaire ?



Les artères coronaires sont les 2 artères qui
entourent le cœur et fournissent du sang au
muscle cardiaque. Ces 2 artères naissent de la
partie initiale de l’aorte
L’athérosclérose est caractérisée par un dépôt de
graisse et de fibre à l’intérieur de ces artères
aboutissant à un rétrécissement voir à une
obstruction complète du calibre du tuyau
L’obstruction d’une artère coronaire réduit le flux
sanguin atteignant le muscle cardiaque. Lorsque
le flux sanguin est réduit, il peut en résulter des
douleurs d’angine de poitrine ou même d’infarctus
du myocarde.
Schéma : Obstruction d’une artère
Le pontage aorto-coronaire
Intervention chirurgicale qui consiste :
 Soit en l’implantation d’une veine (prélevée le
plus souvent au niveau de la jambe) entre l’aorte
et la partie du vaisseau situé en aval des lésions
 Soit en la mise en place et en la suture d’une
artère accessoire, l’artère mammaire interne, sur
la partie de l’interventriculaire antétieur ou de la
coronaire droite, située en aval des lésions
Schéma : Anatomie du coeur

Le but du pontage est d’apporter de
nouveau au muscle cardiaque un flux
sanguin satisfaisant. Si le flux sanguin
redevient satisfaisant, cela signifie la
disparition ou la diminution de l’angine de
poitrine
L’opération
Durée : 3 à 6H
 Les patients sont soignés pendant 24 à
72H dans une unité de soins intensifs

Les incisions



Les incisions utilisées pour atteindre le cœur
sont faites le long de la partie médiane de la
face antérieure du thorax à travers le sternum
Il y a également une ou plusieurs incisions au
niveau des jambes pour retirer les veines dont
on se servira pour le pontage
Il peut y avoir un ou plusieurs drains dans le
thorax pour drainer les fluides qui
s’accumuleraient anormalement durant et après
l’opération
Après l’opération

Au soins intensif :
~> Le patient à l’aide du kinésithérapeute
réalise des exercices de respiration
profonde et de toux (récupération rapide)
~> Le patient peut s’asseoir ou marcher
dans sa chambre
~> Le degré d’activité est revu en fonction
de l’état du patient
La surveillance médicale
3 périodes :
 1 à 2 mois après l’intervention chirurgicale, le chirurgien
procédera à une nouvelle visite afin de vérifier la qualité des
cicatrices et de faire le point pour déceler des anomalies
cardiaques précoses
 Le reste de la surveillance médicale sera effectuée par le
médecin traitant et le cardiologue du patient
 Après l’intervention chirurgical il y a souvent un bilan de
prescrit qui peut comporter une épreuve d’effort et
éventuellement une coronarographie pour vérifier la
perméabilité du ou des pontages coronaires et la qualité du
résultat de la revascularisation obtenue
La vie après un pontage
Réalisation du pontage pour :
 Rendre une vie plus normale au patient
 Supprimer les douleurs
 Eviter des accidents plus sévères
 Prolonger la durée de la vie


Le pontage aorto-coronaire a contourné une lésion
athéroscléreuse mais n’a pas supprimé la cause de la
maladie !
Important :
~> Eviter que la maladie ne se reproduise ou ne s’accélère
~> Faire disparaître les facteurs de risque
- Arrêt définitif du tabac
- Contrôle de la tension artérielle
- Contrôle du cholestérol, triglycérides
- Attention au régime alimentaire (hyposodé)
PROTHESE VALVULAIRES
CARDIAQUES

Quand elles sont altérées et
compromettent le fonctionnement du
cœur, les valvules cardiaques peuvent
être remplacées :
~> Soit par des prothèses mécaniques à
matériaux inertes
~> Soit par des bioprothèses à matériaux
biologiques
Indications

Les prothèses valvulaires sont posées en
cas de cardiopathies entravant la vie
courante :
~> Essoufflement aux efforts modérés
~> Crises d’étouffement nocturnes
~> Douleurs thoraciques ou syncopes
dans le cas du rétrécissement aortique
Le remplacement valvulaire peut
intéresser l’orifice aortique, l’orifice mitral
 La sévérité de l’atteinte peut être
quantifiée par l’échographie, les examens
doppler, l’exploration hémodynamique et
angiographique
 Il est possible de remplacer 2 voir 3
valvules cardiaques

Choix de la prothèse valvulaire



Le choix de la valve tient compte avant tout aux possibilités
et au risque d’un traitement anticoagulant au long cours par
AVK
Les prothèses mécaniques ont pour avantage leur solidité
mais elles ont l’inconvénient de nécessité un traitement
anticoagulant permanent. La prothèse mécanique est
également préférée quand on veut éviter une deuxième
intervention cardiaque ultérieur
Les bioprothèses ont le grand avantage de ne pas
nécessiter de traitement anticoagulant au long cours en
l’absence d’arythmie cardiaque complète. Mais elles
présentent un risque de détérioration au bout d’une dizaine
d’années, nécessitant alors une réinsertion. Les
bioprothèses sont choisies chez les sujets les plus âgés,
chez les femmes désirant des grossesses et en cas de
contre-indication d’un traitement anticoagulant. Elles sont
contre-indiquée chez les enfants et avant 25 ans en raison
du risque calcique
Intervention
Ouverture du thorax
 Un circuit de circulation extra-corporelle
permet l’ouverture du cœur à l’origine de
l’aorte et la fixation de la valve
 La valvule malade est excisée et
remplacée par la prothèse mécanique ou
par la bioprothèse

Suites opératoires
Séjour en unité de soins intensifs durant
48H
 Le patient quitte le service de chirurgie au
bout de 10 jours et retourne en médecine
cardiologique, où l’on vérifie le bon
fonctionnement de la prothèse
 3 à 4 semaines de rééducation qui
facilitent la réinsertion sociale

Surveillance du patient porteur
d’une prothèse valvulaire
La réapparition au bout de quelques mois
ou de quelques années d’un
essoufflement, de douleurs thoraciques,
ou d’autres manifestations anormales doit
faire évoquer un mauvais fonctionnement
de la prothèse
 Contrôle du traitement par AVK

Vous et votre traitement anticoagulant



Hémostase = Phénomène physiologique
permettant de limiter la perte sanguine en cas
de blessure. Réaction localisée faisant intervenir
la paroi vasculaire, les plaquettes et des
protéines circulantes ou facteurs de coagulation.
Permet d’éviter la formation de thrombose
veineuse
Toute lésion de la paroi entraine une activation
des plaquettes
Une activation de la protéine de la coagulation
se traduit par une série de réaction enzymatique
qui entraine la formation de la thrombine
(enzyme dont la principale cible est la
fibrinogène, entraine la coagulation du sang)
Coagulation = Formation d’un réseau de
fibrine résultant de l’action sur le
fibrinogène circulant de la thrombine
 Le phénomène de coagulation est
essentiel pour colmater une brèche
vasculaire, son intégrité est vitale
 La formation de thrombine est un
phénomène explosif, localisé.
 L’excès d’enzyme formé est rapidement
éliminé de la circulation

Il existe un contrôle de la réaction qui protège
le système vasculaire de la formation de
thrombose.
 2 types de mécanismes :
~> Les inhibiteurs de la coagulation
(antithrombine III)
~> Le système fibrinolytique qui solubilise les
dépôts fibrineux et les caillots

Les objectifs du traitement :
- Traitement curatif : Fluidification du sang
- Traitement préventif : Prévention de la
formation ou de l’extension d’un thrombus
 Les différentes familles :
- Héparine standard non fractionné
~> HEPARINE
- Héparine de bas poids moléculaire
~> FRAXIPARINE
~> LOVENOX
- AVK
~> SINTRON
~> PREVISCAN
~> COUMADINE

Modes d’administration :



Héparine standard non fractionnées
~> Héparine (IV)
~> Calciparine (s/c)
~> Action rapide à effet immédiat
HBPM
~> s/c exclusivement
~> Délai d’action supérieur à l’héparine et durée
d’action de 8H à 12H
AVK
~> per os
~> Délai d’action de 48H à 78H => Décalage entre
prise et effet
Surveillance du traitement



Lors de l’administration
~> L’IDE applique et respecte la PM
Vérification de la prescription
~> Si besoin l’IDE doit demander toute information
supplémentaire au médecin
Vérification de l’absence de CI
~> Allergie connue aux AINS
~> Ulcère gastro-duodénal
~> Grossesse
~> Interaction médicamenteuse avec l’aspirine
(potentialisation des propriétés anticoagulantes)

Dépister les effets secondaires
~> Risque hémorragique
~> Surveillance des paramètres vitaux et
des signes de saignements (épistaxis,
gingivorragie, hématome au point
d’injection, hématémèse, méléna,
hématurie..)
~> Héparine standard = Risque de
thrombopénie(surveillance NFS,
plaquettes)
~> AVK = Troubles digestifs, réaction
allergique (rare mais gr ave)
Les conseils aux patients

Conseils
~> Respecter la prescription
~> Respecter la posologie
~> Respecter les prises
~> Respecter la durée
~> Eviter l’automédication
TRANSPLANTATION CARDIAQUE



Lorsque le muscle est atteint et a perdu définitivement
sa force de contraction, il faut remplacer le cœur
malade par un cœur sain = Greffe
Opération complexe, pratiquée dans plus de 20
centres chirurgicaux en France
Résultats en constantes amélioration grâce :
~> Aux progrès des techniques chirurgicales
~> Efficacité du traitement anti-rejet
~> Surveillance médicale et biologique des greffes
~> Sélection des receveurs
~> Organisation rationnelle du prélèvement des
greffons pour leur implantation
Programmation de la greffe
L’indication d’une greffe doit être
programmée avant que la défaillance
cardiaque n’entraîne d’autres organes
vitaux
 L’indication d’une greffe peu être posée de
1 mois à un an avant la réalisation
effective de l’intervention. Elle peut être
aussi programmée en urgence chez un
malade en attente dont l’état s’est
soudainement aggravé

Conseils aux futurs transplantés
Une personne en attente de
transplantation doit s’attendre à être
appelée à tout moment.
 Lorsque l’appel à lieu, la personne doit
pouvoir se rendre au service de chirurgie
cardiovasculaire dans les 3 heures.

Les suites de la transplantations
Le greffon doit récupérer sa vitalité et
s’adapter à la circulation du receveur.
 Pendant les premières heures et les
premiers jours administration de «
toniques » aidera le cœur à retrouver
rapidement toutes ses possibilités

Les crises de « rejet »
L’organisme se comporte envers le greffon
cardiaque comme il le fait envers tout corps
étranger => Destruction + Rejet
 Le système immunitaire du receveur déclenche
une « réaction de refus » de l’organe greffé dont
les cellules ne sont pas compatibles
 Le rejet se produit par « crises », avec des dates
préférentielles :
- Le 8ème jour
- A la fin du 1er mois
- Généralement durant la 1ère année
 Ultérieurement les crises semblent diminuer
d’intensité et de fréquence, comme si une
certaine tolérance s’installe entre le greffon et
son hôte

Dépister le rejet



La détection du rejet demande des examens
répétés :
~> Clinique
~> ECG
~> Biologiques
~> Sanguins
C’est principalement le prélèvement périodique
d’un fragment de tissu du cœur transplanté qui
permet de dépister précocement la réaction de
rejet = Biopsie
Le tissu ainsi prélevé et analysé peut révéler :
~> Une infiltration de lymphocytes dans le muscle
cardiaque (petits GB)
~> La présence de microthrombus dans les
capillaires (petits caillots)
Le traitement immunodépresseur

Pour lutter contre le phénomène de rejet, il
est nécessaire de mettre en œuvre un
traitement dit « immunodépresseur »
combinant plusieurs médicaments antirejet :
~> La cortisone : Anti-inflammatoire
~> L’imurel : Diminution des GB
~> La ciclosporine (médicament majeur du
traitement)
Surveiller les effets secondaires des
immunodépresseurs



Les corticoïdes ont tendance à empêcher
l’élimination du sel, donc de l’eau => Mise en
place d’un régime sans sel (surtout pendant le
traitement anti-rejet où la dose de corticoïde est
augmentée)
Les corticoïdes peuvent accentuer une
décalcification surtout au niveau de la colonne
vertébrale (douleurs dorsales et lombaires
Les corticoïdes augmentent l’appétit et
perturbent le transformation harmonieuse des
graisses absorbées
Éviter les infections
L’emploi d’un traitement
immunodépresseur affaiblit la défense de
l’organisme contre les infections.
 Il est nécessaire de respecter des
consignes strictes d’isolement pendant 3
semaines et de rechercher la possibilité
de foyers infectieux

A la sortie de l’hôpital

Une surveillance régulière est instauré,
par la transmission immédiate de tout fait
inhabituel au centre de transplantation et
par un examen complet 1 fois par semaine
pendant les 4 premiers mois, ensuite 1
fois tous les 15 jours pendant la première
année et 1 fois toutes les 3 semaines ou
tous les mois les années suivantes
Après la transplantation

Les règles à respecter
~> Suivre le traitement
~> Ne pas fumer
~> Pas d’automédication (tout
médicament même anodin peut interférer
sur les résultats des examens et sur les
symptômes ressentis
~> Activité physique (marche, bicyclette,
natation, gymnastique..)
CATHETERISME CARDIAQUE,
ARTERIOGRAPHIE ET
VENTRICULAIRE

Indication :
~> Cathétérisme cardiaque : mesure des
pressions et des débits cardiaques dans le
cadre de bilans de certaines valvulopathies
(sténose aortique) ou maladies congénitales
(communications inter auriculaire) bilan prégreffe cardiaque
~> Artériographie : visualisation du réseau
artériel par opacification (injection d’iode)
~> Ventriculographie : calcul de la fraction
d’éjection ventriculaire G par angiographie

CI :
~> Allergie à l’iode
~> Insuffisance rénale

Feuille de consentement éclairé :
Oui, expliquant au patient les risques
principaux de l’examen avec leur fréquence,
le déroulement de l’examen, ainsi que les
bénéfices attendus

Déroulement de l’examen :
~> Patient en décubitus dorsal, à jeun, en salle de
cathétérisme cardiaque, dans des conditions strictes
d’asepsie
~> Anesthésie locale sous cutané au niveau du point de
ponction artériel
~> Artères le plus souvent utilisées : radiales et
fémorales
~> Ponction de l’artère, mise en place d’un désilet par
lequel les guides et les sondes seront introduit
~> Opacification des artères par un produit de contraste
iodé en absence de CI
~> Cathétérisme : les sondes en place permettent de
mesurer les pressions intracardiaques et éventuellement
après un test pharmacologiques (bilan pré-greffe

Préparation du patient :
~> Remise de feuille de consentement éclairé
et du carnet de la société française de
cardiologie expliquant l’examen
~> Rassurer le patient
~> Recherche d’éventuelle CI
~> Préparation locale : rasage et désinfection
cutané (Bétadine) des sites de ponction prévus

Principaux risques :
- Allergie à l’iode : urticaire, œdème de
Quincke, choc anaphylactique
- Complications au point de ponction :
ecchymose, hématome, fistule
artérioveineuse, faux anévrisme,
saignement extrême, infection
Complications cardiaques et vasculaires :
dlr thoracique lors de l’examen ou au
décours, palpitations, décès, AVC, IDM

Surveillance post-examen :
- Le patient doit rester à jeun environ 1H après
l’examen
- Surveillance initiale en salle de réveil
- Surveillance générale : constantes (FC et FR,
PA, recherche de symptômes, dlr thoracique,
palpitation, malaise, dyspnée)
- Surveillance locale : pont de ponction
(saignement, gonflement local, hématome,
présence des pouls en aval du point de
ponction, dlr locale
- Compression : l’artère ponctionnée est ensuite
comprimée par le médecin. Un pst compressif
est ensuite mis en place avec l’IDE (surveiller
l’absence de dlr ou d’ischémie)
CORONAROGRAPHIE

Indication :
Elle permet la visualisation des artères
coronaires, à visé diagnostique et/ou
thérapeutique (dilatation et stent d’une
sténose ou occlusion)

En urgence :
~> Phase aiguë d’IDM (syndrome
coronaire aigu avec sus-décalage de ST),
à visé diagnostique et thérapeutique
~> Angor instable (syndrome coronaire
aigu sans sus-décalage de ST) réfractaire
au traitement médical. En semi-urgence :
angor instable (syndrome coronaire aigu
sans sus-décalage de ST) après
stabilisation par traitement médical

Sans urgence :
~> Bilan pré-op des valvulopathies chez
les patients de plus de 40 ans ou ayant
des facteurs de risque cardio-vasculaires
~> Angor stable avec ischémie
documentée par un test non invasif (test
d’effort)

CI :
~> Allergie à l’iode
~> Insuffisance rénale

Feuille de consentement éclairé :
Oui, en expliquant aux patients les risques
principaux de l’examen avec leur
fréquence, le déroulement de l’examen,
ainsi que les bénéfices attendus

Déroulement de l’examen :
~> Patient en décubitus dorsal, à jeun, en salle de
cathétérisme cardiaque, dans les conditions strictes
de l’asepsie
~> Anesthésie locale sous cutané au niveau du
point artériel (xylocaïne)
~> Artères les plus souvent utilisés : radial et
fémoral
~> Ponction de l’artère, mise en place d’un désilet
par lequel les guides et sondes seront introduits
~> Opacification des artères coronaires par un
produit de contraste iodé en absence de CI
~> Si besoin : angioplastie coronaire (dilatation
d’une sténose ou occlusion artérielle par ballonnet
avec mise en place d’une endo-prothèse(stent))

Préparation du patient (IDE, AS) :
~> Remise de feuille de consentement
éclairé et du carnet de la société française
de cardiologie expliquant l’examen
~> Rassurer le patient
~> Rechercher d’éventuelles CI
~> Préparation locale : dépilation et
désinfection cutané (Bétadine) des sites
de ponction prévus

Principaux risques :
~> Allergies à l’iode : urticaire, œdème de
Quincke, choc anaphylactique
~> Complications au point de ponction :
hématomes, fistule artérioveineuse,
saignement externe, infection
~> Complications cardiaque et vasculaire :
dlr thoracique lors de l’examen ou au
décours, palpitations, dissection coronaire
Surveillance post-examen par l’IDE




Le patient doit rester à jeun 1H après l’examen
Surveillance initial en salle de réveil
Surveillance générale :
~> Constantes : FC, FR, PA
~> Recherche de symptômes : dlr thoracique,
palpitations, malaise, dyspnée
Surveillance locale :
~> Point de ponction : saignement, gonflement
local (hématome), présence de pouls en aval du
point de ponction, dlr local ou en aval
~> Compression : l’artère ponctionné est ensuite
comprimé par le médecin. Un pst compressif est
mis en place avec l’IDE qui surveillera l’absence
de dlr, d’ischémie et de saignement
Bibliographie



Fascicules :
~> L’angioplastie coronaire (FFC)
~> L’ablation par radiofréquence (FFC)
~> Le pontage aorto-coronaire (FFC)
~> Les prothèses valvulaires (FFC)
~> La transplantation cardiaque (FFC)
~> Le cathétérisme et la coronarographie (FFC)
Cardiologie, édition Masson
Cours IFSI sur les anticoagulants
Merci de votre
attention
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