ablation par radiofrequence

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Le choix thérapeutique
Marie, Marlène, Mathilde, Marie-Sindy, Eric
• La notion de libre choix thérapeutique
suppose que les patients aient reçu toutes
les informations concernant l'efficacité et
les effets secondaires d'un traitement
donné.
SOMMAIRE
• Cathétérisme et coronarographie
• Ablation par radiofréquence
• Pontage aorto coronaire
• Angioplastie coronaire
• Prothèses valvulaires cardiaques
• Transplantation cardiaque
CATHETERISME ET CORONAROGRAPHIE
•Cette méthode date de plus d'un siècle et a été
introduite par Jean-Baptiste Chauveau.
•En 1929, Werner Forssman pratique sur luimême le premier cathétérisme cardiaque humain
à travers une veine périphérique.
• Le cathétérisme cardiaque et la
coronarographie sont des méthodes d’examen
destinées à mesurer les pressions à l’intérieur
du cœur, le débit du cœur et à visualiser les
cavités cardiaques et les artères coronaires.
• Ce sont des examens de pratique
courante, d’une grande importance, qui
permettent au cardiologue de choisir un
traitement approprié.
Déroulement de l’examen
• Patient en décubitus dorsal
• Anesthésie locale sous cutané au niveau du point
de ponction (xylocaïne)
• Artères le plus souvent utilisés: radiales et
fémorales
• Ponction de l’artère, mise en place d’un désilet.
• Introduction des sondes de mesure.
Etapes de la ponction
CORONAROGRAPHIE
• L'artériographie coronaire consiste à injecter dans
chacune des deux artères, un produit opaque aux
rayons X de façon à déceler les rétrécissements
provoqués par les plaques athéroscléreuses déposées
dans les vaisseaux.
Risques et surveillances
• Allergies à l’iode
• Complications au point de ponction
• Complications cardiaques et vasculaires
• Patient a jeun 1 heure après
• Surveillance des constantes
• Surveillances du point de ponction: pansement
compressif mis en place
ABLATION PAR RADIOFREQUENCE
• Introduction de sondes dans le cœur sous contrôle
radiographique
• Échauffement localisé au point de contact = tir
qui provoque des troubles du rythme cardiaque et
rétablit un rythme normal
• Utiliser pour le traitement de certaines arythmies
et flutters
But : allégement voir suppression des traitements
médicamenteux
Introduction d'un cathéter
entravant le cercle arythmique
entre oreillette et ventricule
de sorte a faire cesser le
cercle vicieux et rétablir un
rythme normal
Pré opératoire :
• Feuille de consentement éclairé
• Dépilation et asepsie du point de
ponction (souvent fémoral)
• A jeun
• Prémédication
Post opératoire :
• 24h en soins intensifs
• Éviter de plier la jambe
• Pansement compressif au pli de l'aine
• Surveillance des constantes et du
pansement
• Traitement anticoagulant pendant 1mois
• Prévenir les complications : hématome,
douleurs thoraciques transitoires...
L'intervention :
• Anesthésie locale
• Patient en décubitus dorsal
• Durée : environ 90 min
PONTAGE AORTO-CORONAIRE
• Traitement des lésions coronaires
athéroscléreuses responsable d'angor et d'infarctus
du myocarde
But : apporter au muscle cardiaque un flux sanguin
satisfaisant donc diminuer le risque d'angor
Le pontage aorto-coronaire consiste :
• Soit en l'implantation d'une veine entre l'aorte et
la partie du vaisseau située en aval des lésions. Ce
conduit veineux est prélevé habituellement au
niveau de la jambe.
• Soit la mise en place et la suture d'une artère
accessoire, l'artère mammaire interne, sur la partie
de l'interventriculaire antérieure ou de la coronaire
droite, située en aval des lésions.
L'athérosclérose est contournée mais ne disparait pas !!
Pré opératoire :
• Feuille de consentement
éclairé
• Dépilation et asepsie du
champ opératoire
(torse + jambe)
• A jeun
• Prémédication
Post opératoire :
• 24 à 72h en soins intensifs
• Surveillance des constantes
et des drains thoraciques
• Sortie selon la condition
cardiaque
L'intervention :
• Anesthésie générale
• Voie d'abord : sternotomie
• 1 ou 2 drains thoraciques
• Durée : 3 à 6h
Education - conseils :
• Kinésithérapie
• Reprise de l’activité physique progressive.
• Endolorissement dû à l'incision chirurgicale
• Cicatrisation des plaies entre 4 et 5 semaines
• Alimentation pauvre en sel, graisses saturées et
sucre + réduction d'une obésité éventuelle
• Arrêt du tabac
• Visites fréquentes chez le cardiologue.
L’ ANGIOPLASTIE CORONAIRE
• Utilisée depuis 1977, l’angioplastie
coronaire ou dilatation transluminale est
une méthode permettant de rétablir un
flux normal dans les artères coronaires
rétrécies par des lésions athéroscléreuses.
Quelles pathologies ?
• Syndrome coronarien aigue sévère
• Angine de poitrine
• L’athéroslérose coronaire
• Rétrécissement du calibre des artères
Déroulement de l’intervention
• Le sujet est allongé sur une table
d’opération radiologique. L’
électrocardiogramme est enregistré en
permanence.
• Poignet ou aine désinfecté
• Réalisation de l’anesthésie locale
(xylocaine)
• Ponction de l’artère fémorale ou
radiale pour mettre en place une valve
hémostatique (désilet) qui
permettra l’introduction de la sonde
d’angioplastie.
• La sonde est un tube métallique
opaque aux rayons X, ce qui permet de
porter le matériel jusqu’à l’entrée de
l’artère coronaire et de repérer la
sténose.
Les stents
• Si la paroi se déchire, le chirurgien insert une endoprothèse
coronaire (gaine métallique).
• L’endoprothèse (stent) permet d’améliorer le résultat de la
dilatation au ballon et de prévenir la resténose (resserrement
de l’artère au site dilaté).
• Récemment,
les stents
coronariens
«actifs»
constituent
un progrès
thérapeutique
majeur car ils
diminuent le
risque de
resténose
postangioplastie.
Surveillance post-opératoire
• Surveillance en salle de réveil pendant une heure
• Retrait de la valve hémostatique 6 à 24 h après (car
doses importantes d’ATC, et en prévention d’une
réocclusion).
• Surveillance de la PA, du pansement compressif
(artère radiale ou fémorale)
• Prise de sang : créatinémie, enzymes cardiaques,
ECG.
• Toute gêne dans la poitrine ou douleur doit être
signalée immédiatement ( => ECG, appel médecin)
• Lever autorisé 4 heures après .
LES PROTHESES VALVULAIRES CARDIAQUES
• Valvule: Replis de parois interne du cœur
destinés à éviter un reflux ou une
circulation à contre courant, en se
ferment périodiquement.
• Valve: Chacune des parties d’une valvule
Valvule pulmonaire
Valvule aortique
Valvule mitrale
Valvule tricuspide
Coupe transverse laissant apparaître les quatre
appareils valvulaires.
Les valvulopathies:
• Rétrécissement
aortique
• Insuffisance aortique
• Insuffisance mitrale
• Rétrécissement mitral
Deux origines:
• Congénitales
• Acquises
• Les maladies des valves du Cœur gauche (aortique
et mitrale) sont beaucoup plus fréquentes que
celles du Cœur droit (tricuspide et pulmonaire).
LES PROTHESES MECANIQUES
Prothèse à bille
Prothèse à disque
Prothèse à ailettes
LES BIOPROTHESES
BioProthèse de
Valvule tricuspide
vue du dessus
Armature
biodégradable en
forme de valve
cardiaque que
coloniseront des
cellules souches
fœtales.
Complication grave
• Endocardite infectieuse: greffe d’une
colonie bactérienne sur la prothèse.
LA TRANSPLANTATION CARDIAQUE
• La 1ère transplantation fut réalisée au Cap en Afrique du
Sud le 3 décembre 1967 par le Dr. Christiaan Barnard
(photo). Il est suivi par Norman Shumway aux États-Unis
quelques mois plus tard.
• Les années 70: 2 Progrès: préservation des cœurs par le
froid et la biopsie endomyocardique.
• Les années 80: apparition de la ciclosporine, puissant
immuno-suppresseur.
• La greffe cardiaque, ou transplantation
cardiaque, est une intervention
chirurgicale consistant à remplacer un
cœur malade par un cœur sain, prélevé
sur un donneur.
Pré-greffe
• Inscription sur la liste d’attente de l’Agence de la
Biomédecine.
• Une greffe ne se programme pas du jour au
lendemain mais avant la défaillance cardiaque.
• Le patient doit être joignable à tous moments, et
pouvoir être présent dans le service dans les
trois heures qui suivent l’appel.
Greffe
• Deux interventions en simultanées si possible :
prélèvement sur le donneur et remplacement du
cœur malade sur le receveur.
Déroulement de l’intervention
• La quasi intégralité du cœur du receveur est ôtée après mise en
place d'une circulation de suppléance (circulation extracorporelle) : seul le toit de l'oreillette gauche est conservé, avec
ses 4 veines pulmonaires. Le cœur du donneur est ensuite mis
en place et suturé aux autres gros vaisseaux (aorte, artère
pulmonaire, veines caves supérieure et inférieure), ainsi qu'au
toit de l'oreillette gauche.
• Le greffon doit pouvoir récupérer sa vitalité et
s’adapter à la circulation sanguine du receveur 
administration de « toniques »
• Attention aux crises de « rejet » : Rejet = une
infiltration de lymphocytes dans le myocarde, et
présence de micro thrombus dans les capillaires.
• Examen principal pour dépister le rejet: la biopsie.
• Le rejet : destruction du cœur
• A la sortie de l’hôpital : surveillance régulière
instaurée et des conseils sont donnés.
• La transplantation cardiaque ne peut se faire
que grâce au don d’organe.
• Faire savoir son choix à ses proches, ou mieux,
se procurer une carte de donneur d’organe.
L’ avenir: Le cœur artificiel
• le prototype français
CARMAT développé
par Alain Carpentier
Conclusion
• Avec près de 180 000 décès par an, les maladies
cardiovasculaires sont la 1ère cause de mortalité
en France.
• Les progrès de la chirurgie cardiaque ont permis
de limiter les risques d‘infarctus ainsi que ses
complications.
• La mortalité diminue et la qualité de vie des
patients s’améliore grâce à ces progrès.
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Sources:
Brochures de la fédération française de cardiologie
Wikipédia
angiocardio.com
Mémo Infirmier: Cardiologie
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