L` angioplastie coronaire

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Les traitements thérapeutiques
Ablation par radiofréquence
C’est une méthode de traitement des troubles du rythme cardiaque (tachycardie,
bradycardie…).
Le but est d’introduire un cathéter dans le système vasculaire par voie percutanée
afin de créer un échauffement localisé au point de contact contre l’extrémité du
conducteur et le tissus cardiaque.
Ces lésions de brûlure vont entraîner la disparition définitive du trouble du rythme.
Prothèses valvulaires
Quand elles sont altérées et compromettent le fonctionnement du cœur, les valvules
cardiaques peuvent être remplacées :
- par des prothèses mécaniques à matériaux inertes
- par des bioprothèses à matériaux biologiques.
Les prothèses valvulaires sont posées en cas de cardiopathies entravant la vie
courante.
Le remplacement valvulaire peut être également indiqué alors que le patient est peu
géné, quand le muscle cardiaque apparaît déjà altéré aux examens complémentaires.
L’ angioplastie coronaire
Les artères coronaires
L’apport sanguin du cœur est fourni par les artères qui forment une couronne autour
de celui-ci et s’appellent les artères coronaires.
2 artères coronaires :
- l’artère coronaire gauche : un tronc commun qui ce subdivise en deux artères
majeures (artère interventriculaire et artère circonflexe). Cette artère coronaire
envoie essentiellement du sang à la face antérieur et latérale gauche du cœur.
- l’artère coronaire droite : contourne le bord droit du cœur et arrive à la face
inférieur du viscère. Elle est essentiellement nutritive pour la face latérale droite et
la face inférieure du cœur.
* L’angioplastie est une méthode permettant de rétablir un flux normal dans les
artères coronaires rétrécies par des lésions athéroscléreuses.
Athérosclérose coronaire
Elle se caractérise par un dépôt de graisse et de fibres scléreuses à l’intérieur de la
lumière de toutes les artères de l’organisme. Les artères sont de petit calibre. Elles
sont alors plus exposées à cette obstruction.
L’athérosclérose est donc un rétrécissement du calibre des artères, ce qui gène
l’apport de sang et donc l’oxygène au niveau du muscle cardiaque. Cette
perturbation peut être à l’origine de douleurs thoraciques (angine de poitrine, angor)
et en cas d’occlusion totale, d’un infarctus du myocarde.
L’IDM est une nécrose du muscle cardiaque suite à un arrêt brutal de la circulation
du sang dans une partie du cœur.
L’angioplastie rétablit le flux en élargissant le diamètre de l’artère à l’endroit du
rétrécissement.
Cette examen nécessite une artère périphérique : artère fémorale, radiale et parfois
humérale.
On effectue une anesthésie locale et l’artère périphérique est ponctionnée pour la
mise en place d’un introducteur (désilet) qui permettra l’introduction du matériel
d’angioplastie dans l’artère.
Mise en place du matériel d’angioplastie :
- une sonde d’angioplastie est montée jusqu’à l’origine de l’artère coronaire qui
doit être traitée. Il s’agit d’un tube en plastique opaque au rayon X qui va
permettre de porter le matériel d’angioplastie jusqu’à l’entrée de l’artère
coronaire (sonde porteuse).
- Un guide métallique et introduit dans la sonde porteuse et est poussé jusqu’à
l’entré de l’artère coronaire. Le médecin fait franchir la zone rétrécie qui doit
être dilatée en observant toujours par radiologie permanente.
Angioplastie :
- un ballonnet est glissé sur le guide jusqu’au contact du rétrécissement.
- La partie externe du ballonnet est connectée à un inflateur qui permet de
gonfler le ballon à l’aide du produit opaque aux rayons X.
- Quand le rétrécissement persiste ou quand il existe un déchirement important
de la paroi de l’artère coronaire, on utilise une endoprothèse coronaire (stent)
pour recoller la zone de dissection et faire disparaître le rétrécissement.
- Ensuite le ballonnet est retiré ainsi que la sonde porteuse et le guide
métallique si l’angioplastie est satisfaisante.
- Un pansement compressif est réalisé au niveau du point de ponction artériel
pour éviter l’hémorragie.
Endoprothèses (stent)
C’est un tuteur métallique déployé au niveau du rétrécissement des artères
coronaires. Il permet d’améliorer le résultat immédiat de la dilatation au ballon et
de prévenir le phénomène de resténose (resserrement dans l’artère au niveau du site
dilaté).
Stents actifs (depuis avril 2008)
Il s’agit de stent enduit d’un gel contenant des médicaments qui seront libérés
progressivement après l’angioplastie. Ils ont une action d'anti-aggrégants
plaquettaires.
Les plus utilisés sont le Paclitaxel et le Sirolimus.
Le pontage
Le pontage aorto-coronaire constitue un traitement chirurgical des lésions
coronaires athéroscléreuses responsables d’angine de poitrine (angor) ou d’infarctus
du myocarde.
C’est une intervention chirurgicale qui consiste :
- soit en l’implantation d’une veine entre l’aorte et la partie du vaisseau située
en aval des lésions. Ce conduit veineux est prélevé habituellement au niveau
de la jambe et contourne le rétrécissement athéroscléreux.
- Soit la mise en place et la suture d’une artère accessoire (artère mammaire
interne) sur la partie de l’interventriculaire antérieure ou de la coronaire droite.
Les incisions utilisées pour atteindre le cœur sont faites le long de la partie médiane
de la face antérieur du thorax à travers le sternum et une ou plusieurs incisions au
niveau des jambes pour retirer les veines dont on se servira pour le pontage.
La transplantation cardiaque
Les maladies des valves cardiaques, les anomalies congénitales du cœur, les
atteintes des artères coronaires, peuvent toutes, êtres traitées efficacement par des
interventions appropriées. Mais lorsque le myocarde est atteint et à perdu sa force
de contraction, il n’est d’autre solution que de remplacer le cœur malade par un
cœur sain : c’est le but de la greffe ou transplantation cardiaque. C’est une
intervention complexe mais néanmoins courante pratiquée dans plus de vingt
centres chirurgicaux en France. Ses résultats sont en constante amélioration grâce
aux progrès des techniques chirurgicales et à une plus grande efficacité du
traitement anti-rejet.
Les suites de la transplantation
- Les crises de rejet : L’organisme se comporte envers le greffon cardiaque
comme envers tout corps étranger : il tente de le détruire et de le rejeter. Le
système immunitaire du receveur déclenche une « réaction de refus » de
l’organe greffé dont les cellules ne sont pas compatibles. Le rejet se produit
par crises, avec des dates préférentielles : le huitième jour, la fin du premier
mois, et d’une façon plus variable, pendant la première année.
La détection du rejet demande des examens répétés : cliniques,
électrocardiographiques, échographiques, biologiques et sanguins.
La biopsie périodiquement effectuée permet de dépister les crises de rejet
- Le traitement immunodépresseur :
Il comprend la cortisone (antiinflammatoire), L’imurel qui fait baisser le taux de globules blancs et la
ciclosporine qui agit sur les lymphocytes T (GB)
- Eviter les infections : L’emploi d’un traitement immunodépresseur affaiblit
les défenses de l’organisme, il est nécessaire de respecter de strictes
consignes d’isolements pendant environ trois semaines, et de rechercher le
possibilité de foyer infectieux.
- Sortie de l’hôpital : Un examen complet est réalisé une fois pas semaine
pendant les quatre premiers mois, une fois tous les quinze jours pendant la
première année et une fois par mois les années suivantes.
- Conseils aux futurs transplantés : Cette personne doit s’attendre à être appelé
à tout moment et doit se rendre dans le service dans les trois heures suivant
l’appel.
Traitement médicamenteux :
Antiagrégant plaquettaire :
Indications : après angioplastie avec mise en place d’un stent pour éviter
l’agrégation de plaquettes sur le stent et donc la récidive d’athérosclérose.
Anticoagulant :
Indications : prothèses valvulaires, phlébites.
AVK : traitement anticoagulant au long cours pour empêcher la formation de caillot
(récidive d’IDM, phlébite, athérosclérose) et éviter son déplacement dans les
vaisseaux (embolie).
Les AVK nécessite une éducation particulière liée à la prise et à l’alimentation.
Bêtabloquant : Permettent de diminuer la fréquence cardiaque, de diminuer la force
de contraction du cœur.
Indications : insuffisance cardiaque, angor, IDM, HTA
L’insuffisance cardiaque : état au cours duquel le cœur est incapable d’assurer à
l’effort et/ou au repos un débit suffisant pour satisfaire les besoins métaboliques de
l’organisme.
Statines : hypocholestérolémiant donc diminue le cholestérol qui est un des
principaux facteurs de l’athérosclérose et de l’IDM.
IEC : régule la PA
Indications : dysfonction ventriculaire gauche, HTA, insuffisance cardiaque.
Diurétique : élimine la surcharge hydrosodée qui provoque l’OAP (œdème aigu
pulmonaire)
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