La prescription

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La prescription
médicale
La pharmacovigilance
Elisabeth Eccher
DU 2007
La prescription
• Les personnes habilitées à prescrire :
– Les médecins
– Les directeurs de laboratoires d’analyses de biologie
médicale (dans les limites prévues à l’article L761)
– Les chirurgiens dentistes pour l’usage de l’art
dentaire,
– Les docteurs vétérinaires pour la médecine
vétérinaire,
– Les sages femmes(dans les limites de la liste
mentionnée à l’article L 370)
Réglementation de la prescription
médicale
La prescription médicale doit être :
Écrite, datée et signée, elle doit
comporter :
•
l’identification de l’établissement,
de l’unité de soin,
•
l’identification du prescripteur, sa
fonction,
•
l’identification précise du patient :
nom, sexe et age
• Éventuellement:
– Le poids
– La surface corporelle en fonction de la
prescription,
• L’identification du ou des
médicaments
• La posologie et le mode
d’administration
• La durée du traitement pour chaque
médicament prescrit
• Éventuellement le nombre de
renouvellements de la prescription
• Signature du médecin
Classification des médicaments
• Les médicaments sont classés en quatre
catégories
• liste I : médicaments dangereux, à nocivité
élevée, toxiques
– Substances actives à très faibles doses et
appelées substances vénéneuses . Risques
d’accidents thérapeutiques fréquents,nécessite
une surveillance médicale(ex : antiinflammatoires non stéroïdiens).
• liste II : médicaments dangereux, de
moindre toxicité,
– Renferme des produits dangereux .Médicaments
qui pourraient donner lieux à des incidents
thérapeutiques(ex : les diurétiques de l’anse)
• Médicaments stupéfiants,
– Substances qui provoquent : euphorie et
pharmacodépendance ( morphiniques )
• Hors liste.
– Médicaments non inscrits sur une liste :
possibilité de délivrance sans
ordonnance.
L’infirmier et la prescription
• L’infirmier doit connaître :
• Les voies d’administration
• Les posologies
• Les contres indications
• Les effets secondaires éventuels
• Si l’infirmier à un doute
La prescription par téléphone
• Écrire la prescription sur le cahier
infirmier ( même si le médecin se
rétracte secondairement )
• Écrire ce qui a été pratiqué au
patient.
Utilisation d’un protocole
• Celui ci doit être :
• Daté
• Signé
• L’équipe doit en être informée
• Il devra être réactualisé
régulièrement
La mise sur le marché des médicaments
• Pour être commercialisé un
médicament doit posséder une A.M.M
: autorisation de mise sur le marché.
• Obtention d’une AMM en France:
– Ministère de la santé ( commission
d’AMM )
– Agence du médicament.
• AMM Européenne : Conseil de
l’ Europe.
A.M.M
• L’AMM est obtenue pour :
• Un médicament
• Utilisé dans une (des)
indication(s) précise(s).
• Parfois prescription restreinte:
• Médicament réservé à l’usage
hospitalier,
• Médicament à surveillance
particulière
• Médicament à prescription initiale
ATU
• Autorisation Temporaire d’Utilisation
(avant AMM)
• Autorisation permettant l’utilisation à des fins
thérapeutiques de médicaments sans
AMM.Sous l’autorisation de l’agence et
délivrance dans les pharmacies hospitalières.
• ATU dite de cohorte : donnée à un laboratoire
pour 1 an.
• ATU nominative accordée à un médecin pour
répondre à un besoin thérapeutique d’un
patient pour la durée du traitement. ²
Pharmacovigilance
•Fait partie des vigilances
sanitaires,c’est une gestion des
risques
•Mise en place : recommandations
de l’OMS 1973
•Définition officielle (OMS)
•Toute activité tendant à obtenir des indications sur les
liens de causalité probable entre médicaments et
réactions adverses sur une population.
Pharmacovigilance
Surveillance du risque d’effet
indésirable,laquelle comporte en
particulier l’identification,l’évaluation
et la prévention du risque résultant de
l’utilisation des produits à finalité
sanitaire à usage humain.
Pharmacovigilance
• Cela implique :
• les médicaments avec AMM déjà
délivrés.
• Les médicaments bénéficiant d’une
ATU
Pharmacovigilance
• La pharmacovigilance s’implique
fortement dans la gestion de :
– la iatrogénie médicamenteuse:
• Risques médicamenteux dans le cadre de
l’utilisation normale du médicament.
• Risques médicamenteux dans le cadre du
mésusage ou de l’abus de médicament.
Pharmacovigilance
– L’effet indésirable
• Réaction nocive et non voulue à un médicament ,
se produisant aux posologies normalement
utilisées chez l’homme pour :
–
–
–
–
–
–
–
La prophylaxie
Le diagnostic
Le traitement d’une maladie
La restauration
La correction
La modification d’une fonction physiologique
Résultant d’un mésusage du médicament ou produit.
(art. R. 5121-153 du code de la santé publique.)
Pharmacovigilance
– Effet indésirable grave
– Effet indésirable létal,ou susceptible de mettre la vie
en danger,ou entraînant une invalidité ou une
incapacité importante ou durable,ou provoquant ou
prolongeant une hospitalisation,ou se manifestant par
une anomalie ou une malformation congénitale.
(Art.R . 5121-153 du code de la santé publique)
Pharmacovigilance
– Peut également être considéré comme
grave tout effet indésirable jugé dans le
cadre de cette définition réglementaire.
– Toute manifestation clinique grave
résultant d’un surdosage accidentel ou
volontaire doit faire l’objet d’une
déclaration au titre des effets
indésirables graves.
Objectifs
- Collecter les informations sur les
médicaments et les effets
secondaires (Fiche d’alerte)
- Analyser ces informations
(imputabilité)
- Établir la fréquence des effets
- Informer les différents
professionnels de la santé
Les obligations de signalement
• Tout médecin, chirurgien dentiste ou
sage-femme ayant constaté un effet
indésirable grave ou inattendu
susceptible d’être dû à un
médicament qu’il l’ait ou non
prescrit, doit en faire la déclaration
immédiate au centre régional de
pharmacovigilance
Les obligations de signalement
• Tout pharmacien et tout membre
d’une profession de santé ayant fait
la même constatation peut
également informer le centre
régional.
Rôle des professionnels de santé
• 1. Notifier au centre de pharmacovigilance
du lieu d’exercice du praticien déclarant,le
plus rapidement possible:
• Toutes présomptions d’effets
indésirables graves ou inattendus, en
rapport avec l’utilisation d’un plusieurs
médicaments,
• Toute observation d ’effet indésirable
lié à un mésurage,
Rôle des professionnels de santé :
• Tout autre effet qu’il juge pertinent de
déclarer.
2. Répondre aux demandes du centre de
pharmacovigilance en complétant la
déclaration initiale si nécessaire.
3. Informer les patients des déclarations
les concernant.
4. Conserver les documents concernant
l’effet indésirable présumé afin de
compléter les informations transmises.
Organisation
• Centres régionaux de pharmacovigilance
• Plusieurs hôpitaux y sont rattachés
• Commission nationale de
pharmacovigilance
• Coordination des vigilances
- Centralise les alertes
- Donne un avis
- Transmet les résultats au ministère de la
santé
Organisation
• Les laboratoires pharmaceutiques
possèdent un réseau parallèle de
vigilance sur leur produit.
Fonctionnement du système national de pharmacovigilance
Professionnels de la santé
Laboratoires pharmaceutiques
Centres Régionaux de
pharmacovigilance
Fiche de déclaration
Enquête
Comité technique
Commission nationale de
pharmacovigilance
Avis
Ministère chargé de la santé
Décision
Information
Imputabilité
• Critères chronologiques : délai,
réadministration, arrêt du traitement.
• Sémiologie : (signe clinique de la
maladie), cause non
médicamenteuses (absente ou
plausible).
Imputabilité
• Score d’imputabilité :
• 0 EXCLUE
• 1 DOUTEUX
• 2 PLAUSIBLE
• 3 VRAISEMBLABLE
• 4 TRES VRAISEMBLABLE
FIN
• Bonne soirée sans migraine
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