Problèmes didactiques posés par cet énoncé
Dans la formule P(|Fn–p|< ) > 1–, il y a deux sortes de probabilités:
-pqui est introduite àpartir d’un modèle d’urne par la définition «classique ».
- P qui traduit un risque (celui de se tromper en disant que pest dans l’intervalle de
confiance). Cette probabilitén’est pas de même nature que la probabilité « objective »
p. relève-t-elle aussi d’une approche fréquentiste ?
- Combien faut-il faire d’expériences réellement pour garantir cette mesure ?
- Comment faire fonctionner cette définition fréquentiste dans un problème ?
- La définition de Renyi repose sur l’énoncéde Bernoulli qui sera ensuite démontré
comme théorème. Cercle vicieux ?
La définition «fréquentiste »confond deux domaines qu’il faut pourtant bien séparer :
- le domaine de la réalitéoùl’on observe les fréquences Fnde réalisations d’un
événement au cours de nrépétitions d’une même expérience aléatoire,
- le domaine théorique (mathématique) oùles objets sont définis abstraitement.
Renyi explique: La «définition»de la probabilitécomme valeur autour de laquelle
oscille la fréquence relative n'est pas une définition mathématique mais une
description du substrat concret du concept de probabilité.
Alors, quelle est la « définition mathématique » ?