IRC

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Insuffisance rénale chronique
Dr Fanny Buron
19 03 2010
Définitions
Définitions
 Débit de filtration glomérulaire (DFG) : indicateur de la fonction
rénale
 Insuffisance rénale chronique : diminution permanente du DFG.
Elle est secondaire à une maladie rénale chronique
 Maladie rénale chronique (K/DOQI, AJKD, 2002) :
- Anomalies du structure ou de fonction du rein depuis plus de
3 mois :
• anomalies histologiques
• et/ou marqueurs d’atteinte rénale : anomalies sanguines,
urinaires ou anomalies à l’imagerie
- et/ou DFG < 60 mL/min/1,73m2 depuis plus de 3 mois
Définitions
 Marqueurs d’atteinte rénale
ANAES / Service des recommandations et références professionnelles / Septembre 2002
+ anomalies ioniques sanguines (tubulopathies)
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
1. Mesure du DFG
2. Estimation du DFG
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
1. Mesure du DFG
 Clairance (C) d’une substance : volume virtuel de plasma
totalement épuré de cette substance par unité de temps.
C = U x V / P (V, débit urinaire)
 Pour une substance librement filtrée par le glomérule, ni
sécrétée, ni réabsorbée par le tubule, sans élimination extrarénale, la clairance rénale = le DFG
 Mesure du DFG
- Clairance urinaire ou plasmatique d’un marqueur : inuline,
iohexol ou radio-isotopes (99mTc-DTPA, 51Cr-EDTA, 125Iiothalamate)
- Limites : complexité, disponibilité, coût
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
2. Estimation du DFG
 Créatinine : mauvais marqueur
- catabolisme de la créatine du muscle squelettique
- dépend de la masse musculaire (âge, sexe, IMC) et des apports
alimentaires
- sécrétion tubulaire (10 à 20 %) inhibée par cimétidine et
triméthoprine
- élimination extra rénale minime
- relation non linéaire créatinine / DFG
- techniques de dosage non standardisées
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
2. Estimation du DFG
Relation entre créatininémie et DFG
mesuré chez 171 patients ayant une
néphropathie.
La ligne horizontale en pointillé
représente la limite supérieure de
la créatininémie normale (14 mg/l)
d’après les normes du laboratoire.
Le DFG peut être estimé pour un sujet
de 40 ans à 120 ± 15 ml/min/1,73
m2 .
ANAES / Service des recommandations et références professionnelles /
Septembre 2002
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
2. Estimation du DFG
 Clairance de la créatinine
- recueil des urines de 24h
- surestimation du DFG (sécrétion tubulaire de créatinine)

-
Cystatine C
polypeptide endogène dont la production est constante
librement filtré par le glomérule
ne dépend pas de la masse musculaire
varie avec les dysthyroïdies et les fortes doses de corticoïdes
techniques de dosage couteuses et non standardisées
Evaluation du débit de filtration glomérulaire
2. Estimation du DFG
 Formule de Cockcroft and Gault
(140 – âge (années) x poids (kg) x k )/ créatinine (μmol/L)
k (sexe) = 1,23 chez l’homme; 1,04 chez la femme
- estimation de la clairance de la créatinine
- limites : âges extrêmes, obésité, dénutrition
- performance améliorée par la normalisation à la surface
corporelle
 Equation MDRD
186 x (créatinine (μmol/L) x 0,0113)-1,154 x âge (années)-0,203 x
0,742 si femme x 1,212 si sujet noir
- 175 à la place de 186 si créatininémie standardisée IDMS
- indexée sur la surface corporelle (mL/min/1,73m2)
- formule recommandée
Epidémiologie
Epidémiologie
 Incidence de l’IRT en 2008 en France
- 147 par million d’habitants
• 9300 patients ont débuté la dialyse (dont 12 % en DP)
• 300 patients ont eu une greffe préemptive (3 %)
- Relative stabilité de l’incidence globale depuis 2003
Epidémiologie
Evolution de l’incidence standardisée de l’IRT traitée par tranche d’âge dans les 9
régions ayant contribué au registre.
REIN, rapport annuel 2008
Epidémiologie
 Incidence de l’IRT traitée en 2008 en France
- 147 par million d’habitants
• 9300 patients ont débuté la dialyse (dont 12 % en DP)
• 300 patients ont eu une greffe préemptive (3 %)
- Relative stabilité de l’incidence globale depuis 2003
 Prévalence de l’IRT traitée en 2008 en France
- 1057 par million d’habitants
• 577 pmh en dialyse : 37 000 patients (7,5 % en DP)
• 483 pmh transplantés : 31 000 patients (7% d. vivant)
- + 4 % par an depuis 2003
Epidémiologie
Evolution de la prévalence globale standardisée de l’IRT traitée par dialyse ou greffe
dans les 9 régions ayant contribué au registre.
REIN, rapport annuel 2008
Epidémiologie
 Répartition selon l’âge
- 1 patient sur 2 a plus de 70 ans au démarrage du
traitement par dialyse ou greffe préemptive
- 60 % des patients dialysés ont plus de 65 ans
- l’âge médian des sujets greffés est de 54 ans
 Répartition selon le sexe
- 62 % des patients qui arrivent en IRT sont des hommes
- 1,6 fois plus d’homme parmi les patients dialysés et greffés
Epidémiologie
Incidence standardisée de l’insuffisance rénale terminale par âge et par sexe
pour l’ensemble des 20 régions.
REIN, rapport annuel 2008
Epidémiologie
 Maladie rénale initiale
Distribution des cas incidents selon la maladie rénale initiale et le sexe.
REIN, rapport annuel 2008
Diagnostic
Diagnostic
1. Diagnostic de maladie rénale chronique
2. Diagnostic de chronicité
3. Diagnostic étiologique
4. Classification en 5 stades
Diagnostic
1.Diagnostic de maladie rénale chronique
 Cf définition
 Bilan minimum :
- Contrôle de la créatinine
- Recherche de protéinurie
- Analyse du sédiment urinaire (hématurie, leucocyturie)
- Morphologie : échographie rénale et voies urinaires
Diagnostic
2. Diagnostic de chronicité
 Maladie rénale chronique : > 3 mois
 Arguments anamnestiques :
- créatinine, protéinurie, hématurie antérieures
- atcd diabète, HTA, IU récidivantes, uropathie malformative,
maladie athéromateuse
- prise chronique de médicaments néphrotoxiques
 Arguments biologiques :
- anémie
- hypocalcémie (sf myelome, métastase osseuse)
 Arguments morphologiques : diminution de la taille des reins
< 10 cm à l’échographie (sf diabète, amylose, polykystose)
Diagnostic
3. Diagnostic étiologique
 D’autant plus difficile que la maladie rénale est évoluée
 Même démarche que pour l’IRA :
- obstacle
- glomérulaire
- tubulo-interstitielle
- vasculaire
- héréditaire
 PBR
Diagnostic
3. Diagnostic étiologique
Bilan étiologique de l’IRC
ANAES / Service des recommandations et références professionnelles / Septembre 2002
Diagnostic
3. Diagnostic étiologique
Orientation diagnostique devant une IRC
ANAES / Service des recommandations et références professionnelles / Septembre 2002
Diagnostic
4. Classification en cinq stades
Classification en cinq stades de la maladie rénale chronique
K/DOQI, AJKD, 2002
Diagnostic
4. Classification en cinq stades
* Includes actions from preceding stages
Conduite à tenir en fonction du stade de maladie rénale chronique
K/DOQI, AJKD, 2002
Prise en charge des MRC
Prise en charge des MRC
1. Traitement étiologique
2. Facteurs de progression
Substances néphrotoxiques
3. Facteurs de risque cardiovasculaires
4. Complications de l’IRC
5. Préparation au traitement de suppléance
Préservation du capital veineux
Vaccination contre l’hépatite B
2. PEC des facteurs de progression :
Tension artérielle et protéinurie
 Cibles :
- TA < 130/80 (avec TAS ≥ 110)
- Protéinurie < 500 mg/24h (ou 500 mg/g de créatininurie)
 Diététique :
- Restriction sodée : 6 g NaCl par 24h
suivi sur la natriurèse des 24h en période stable
NaU / 17  consommation de sel en g par 24h
- ± Restriction protidique : 0,8 à 1 g/kg/j si DFG < 60
ml/min/1,73m2 avec un apport calorique suffisant 30 à 35
kcal/kg/j
UréeU / 5  consommation de protéines en g par 24h
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
 Baisse de la TA et de la protéinurie
 Indication en l’absence d’HTA si protéinurie > 0,5g/j
 ARA2 si diabétique de type 2 ou intolérance aux IEC
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
glomérule
artériole afférente
PIG
artériole efférente
protéinurie
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
-
glomérule
AT2
vasodilatation
artériole afférente
PIG
artériole efférente
protéinurie
IEC
ARA2
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
AINS
-
-
glomérule
PGE2
AT2
vasoconstriction
artériole afférente
vasodilatation
PIG
artériole efférente
hypovolémie
protéinurie
Insuffisance rénale fonctionnelle
IEC
ARA2
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
 Règles de prescription :
- Débuter à petite dose et augmenter par paliers de 4 semaines
jusqu’à atteinte des cibles
- Contrôle créatinine et kaliémie 1 à 2 semaines après chaque
changement de posologie
- Si augmentation de la créatinine > 30 % :
• Arrêt des temporaire IEC/ARA2
• Réintroduction progressive en l’absence de sténose d’artère rénale
- Si hyperkaliémie > 6 mmol/L :
• Arrêt des temporaire IEC/ARA2
2. PEC des facteurs de progression :
Prescription des IEC et ARA2
 Recommandations pour éviter les épisodes d’IRA
- Education du patient à l’arrêt des IEC, ARA2 et diurétiques en
cas d’hypoperfusion rénale (déshydratation, chirurgie)
- Attention aux autres médicaments modifiant
l’hémodynamique rénale (AINS, anticalcineurines)
2. PEC des facteurs de progression :
Stratégie thérapeutique
Anaes/Service des
recommandations
professionnelles/Sept
embre 2004
2. PEC des facteurs de progression :
Prévention des épisodes d’IRA
 Deshydratation extracellulaire
 Obstacle
 Médicaments à effets hémodynamiques :
AINS, IEC, ARA2, anticalcineurines
 Produits toxiques :
- Produits de contraste iodés
- Médicaments néphrotoxiques
2. PEC des facteurs de progression :
IRC et médicaments
 Adaptation des doses des médicaments à élimination rénale
 Eviction des médicaments néphrotoxiques
2. PEC des facteurs de progression :
IRC et médicaments
Effets indésirables rénaux des médicaments
3. PEC des facteurs de risque
cardiovasculaires
 Très haut risque cardiovasculaire des patients IRC
 Prise en charge des FDR CV +++ :
- HTA
- dyslipidémies
- diabète
- tabac
- obésité
- sédentarité
4. Conséquences de l’IRC
 Altération de la filtration glomérulaire
 Accumulation des déchets azotés et de toxines urémiques
 Altération des fonctions tubulaires
 Altération de l’équilibre hydroélectrolytique et acide base
 Altération des fonctions endocrines rénales
 Diminution de la production d’EPO
 Diminution de la production de vitamine D active
4. PEC des complications de l’IRC
 Les complications cliniques et biologiques de l’IRC
apparaissent progressivement en fonction du stade de l’IRC :
DFG
complications
< 60 ml/min/1,73m2
HTA
Métabolisme phosphocalcique
Anémie
Hyperuricémie
< 30 ml/min/1,73m2
Nycturie
< 15 ml/min/1,73m2
Troubles hydroélectrolytiques et acide base
Dénutrition
AEG, nausées, crampes nocturnes
< 10 ml/min/1,73m2
Encéphalopathie, polynévrite
Péricardite
4. PEC des complications de l’IRC
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Cardiovasculaires
Métabolisme phosphocalcique et osseux
Hématologiques
Nutritionnelles
Métaboliques et endocriniennes
Hydroélectrolytiques
Autres
- Neurologiques
- Cutanés
- Digestifs
- Psychologiques
4. PEC des complications de l’IRC
1. Cardiovasculaires
 Athérosclérose
- Première cause de mortalité chez l’IRC (>50% des décès)
- PEC des fdr CV classiques
- PEC des fdr CV associés chez le patient IRC :
• troubles de métabolisme P/Ca (médiacalcose)
• hyperhomocystéinémie
• anémie
• insulinorésistance
• toxines urémiques
4. PEC des complications de l’IRC
1. Cardiovasculaires
 HTA
- Précoce
- Néphropathies glomérulaires, vasculaires et PK
- Volodépendante : régime pauvre en sel et diurétiques
 Atteinte cardiaque
- HVG +++ (HTA, anémie et hypervolémie)
- Cardiopathie multifactorielle (calcifications, ischémie,
toxines urémiques)
- Péricardite urémique (rare et tardive)
4. PEC des complications de l’IRC
2. Métabolisme phosphocalcique et osseux
 Physiologie
- PTH : ↗ Ca (os, rein, intestin) ↘ P (rein)
principalement régulée par la calcémie
- 1,25OHvitD : ↗ Ca (intestin, os, rein) ↗ P (intestin)
 IRC :
↘ 1,25OHvitD
↘ Ca
IRC
↗P
premier signe : ↗ PTH
↗ PTH
4. PEC des complications de l’IRC
2. Métabolisme phosphocalcique et osseux
 Ostéodystrophie rénale
- Os adynamique / ostéomalacie
• vitD basse, PTH freinée
• Déminéralisation, stries de Looser-Milkman
- Ostéite fibreuse
• PTH élevée
• Résorption des extrémités osseuses
 Objectifs
- Calcémie normale
- Phosphorémie < 1,5 mmol/L
- PTH < 3N
4. PEC des complications de l’IRC
2. Métabolisme phosphocalcique et osseux
Ostéite fibreuse : résorption des
houppes phalangiennes
4. PEC des complications de l’IRC
2. Métabolisme phosphocalcique et osseux
 Prise en charge
- Correction carence en vitamine D
- Alimentation restreinte en phosphore (hypoprotidique)
- Carbonate de calcium (max 1,5g /jour)
au cours du repas : chélate le phosphore
en dehors de repas : augmente la calcémie
-
Chélateurs non calcique du phosphore (dialyse)
Vitamine D active (en l’absence d’hyperphosphorémie)
Calcimimétiques (dialyse)
Parathyroïdectomie
4. PEC des complications de l’IRC
3. Hématologiques
 Anémie normochrome normocytaire arégénérative
- Défaut de synthèse rénale d’EPO
- Asthénie, angor fonctionnel, dyspnée, HVG
- Objectif Hb entre 11 et 12 g/dL
- Correction d’une carence martiale (ferritinémie > 200µg/L)
- EPO recombinante SC (ou IV en dialyse) : 3 injections par
semaine à 1 injection par 15 jours
- Eviter +++ les transfusions si transplantation envisagée
(dosage des anticorps anti-HLA)
4. PEC des complications de l’IRC
3. Hématologiques
 Troubles de l’hémostase primaire :
- Tendance hémorragique (digestif, règles, ecchymoses)
- TS allongé (défaut d’aggrégation plaquettaire et baisse de
l’hématocrite)
- Bilan de coagulation normal
 Déficit immunitaire
- Mixte, humoral et cellulaire
- Moindre réponse aux vaccinations (VHB précoce++)
- Susceptibilité aux infections
4. PEC des complications de l’IRC
4. Nutritionnelles
 Dénutrition protéino-énergétique
- Anorexie, acidose (catabolisme protéique), insulinorésistance
- Suivi des paramètres nutritionnels biologiques :
albumine, préalbumine  prédicteurs de mortalité
- Prise en charge diététique +++
• apports caloriques 35 kcal/kg/j
• correction de l’acidose
• indication à débuter l’EER en cas d’échec
4. PEC des complications de l’IRC
5. Métaboliques et endocriniennes
 Hyperuricémie
- Très fréquente, asymptomatique dans 75% des cas
- Crises de goutte : traitement par colchimax 1 cp et 5 jours
max, prévention secondaire par allopurinol
 Hyperlipidémie
- Triglycérides et cholestérol
- Régime hypolipémiant et statines
4. PEC des complications de l’IRC
5. Métaboliques et endocriniennes
 Hormones sexuelles
- Homme : fertilité diminuée, impuissance (50%)
corriger l’anémie, sildafénil
- Femme : fertilité diminuée, troubles du cycle
Contraception : progestatifs, DIU
Désir de grossesse : risque maternel et fœtal : planification
et suivi multidisciplinaire
4. PEC des complications de l’IRC
6. Troubles hydroélectrolytiques
 Eau et sodium
- Diminution de la capacité d’adaptation des reins au bilan
hydrosodé (déplétion ou surcharge)
- Polyurie : mécanisme osmotique (urée) et insipide (baisse
sensibilité à l’ADH), nycturie
- Sel : 6 g/j
- Eau : libre sauf IRC terminale
4. PEC des complications de l’IRC
6. Troubles hydroélectrolytiques
 Potassium
- Hyperkaliémie tardive
- Limiter les aliments riches en potassium
- Éviter les médicaments hyperkaliémiants (AINS, diurétiques
épargneurs de potassium, sauf IEC/ARA2)
- Corriger l’acidose métabolique
- Résine échangeuse d’ion (Kayexalate)
4. PEC des complications de l’IRC
6. Troubles hydroélectrolytiques
 Acidose métabolique
- Défaut d’élimination de la charge acide : TA modérément
augmenté
- Conséquences :
• aggravation des lésions osseuse
• augmentation du catabolisme protéique (dénutrition)
• hyperkaliémie
- Prise en charge :
• objectif bicarbonates > 22mmol/L
• bicarbonate de sodium (gélules de 1 g) ou eau de Vichy
Célestins (500 ml = 2 g)
4. PEC des complications de l’IRC
7. Autres
 Digestives : nausées, vomissements en cas d’intoxication
urémique importante
 Neurologiques :
- Crampes : corriger l’état d’hydratation, la dyskaliémie,
l’hypocalcémie, l’hypomagnésémie
- Polynévrite, encéphalopathie urémiques
 Cutanées : prurit fréquent : émollients
 Psychologiques
Prise en charge diététique
 A adapter au patient et au stade d’IRC
 Apports protidiques
 Apports caloriques






Boissons
Sel
Potassium
Calcium
Phosphore
Acide urique
Préparation au traitement de suppléance
Préparation au traitement de suppléance
 Information du patient +++
 Prise en charge 100%
 Eventuel reclassement professionnel
 Préservation du réseau veineux (bras non dominant)
 Vaccination contre l’hépatite B (IRC stade 3)
 Suivi clinique et biologique régulier pour anticiper le traitement
du suppléance et éviter le début de l’EER en urgence
Suivi biologique de l’IRC
 Ionogramme sanguin, urée, créatinine, bicarbonates, acide
urique
 Ca, P, PTH, vit D
 NFS, férritine
 Glycémie, EAL
 Albumine, préalbumine
 Ac anti HBs
 Ionogramme urinaire et protéinurie des 24h
Traitement de suppléance
Traitement de suppléance
1. Transplantation rénale
2. Hémodialyse
3. Dialyse péritonéale
Traitement de suppléance :
1. Transplantation rénale
 Meilleure espérance de vie et qualité de vie
 Moindre coût après la première année
 A envisager au stade 4 de l’IRC
 Cf cours transplantation
Traitement de suppléance :
2. Hémodialyse
 Généralités
- > 90 % des patients dialysés
- Coût : 25 à 50 000 euros par an par patient
 Principes
- Abord vasculaire : FAV, cathéter
- Circulation extracorporelle, anticoagulation
- Dialyseur : membrane
- Générateur d’hémodialyse
- Traitement de l’eau : eau ultrapure
Hémodialyse : cathéters
•
•
Non tunnellisé type Shaldon
Tunnellisé type Ash-plit ou Canaud
Hémodialyse : cathéters
Hémodialyse : FAV
Hémodialyse : FAV
Hémodialyse : CEC
Traitement de suppléance :
2. Hémodialyse
 Echanges
- Diffusifs : gradient de concentration, petites molécules
- Convectifs : gradient de pression, ultrafiltration et moyennes
molécules dissoutes
 En pratique
- 3 séances hebdomadaires de 4 à 5 heures
- Contrôle des volumes liquidiens (poids sec)
- Equilibre hydroélectrolytique
- Molécules à élimination urinaire
Hémodialyse : les échanges
Traitement de suppléance :
3. Dialyse péritonéale
 Généralités
- Traitement à domicile
- Mieux tolérée sur le plan hémodynamique
 Principes
- Cathéter de dialyse péritonéale
- Poches de dialysat
- DP continue ambulatoire
- DP automatisée
Dialyse péritonéale : les échanges
DIFFUSION
petites et moyennes molécules
(urée, créat, Na, P, K, Ca....)
 EPURER
OSMOSE
pour les échanges liquidiens
+ CONVECTION
 ULTRAFILTRATION
Dialyse péritonéale : DPCA
 Les échanges sont réalisés manuellement par le patient sur la
base de 4 échanges par jour
Dialyse péritonéale : DPCA
8h
12h
16h
Cycles de jour




20h
8h
Cycle de nuit
4 à 5 échanges par jour
Volume 1,5 à 2 L
3 échanges de 4h : épuration petites et moyennes molécules
1 échange de stase longue : ultrafiltration et épuration des
moyennes et grosses molécules
Dialyse péritonéale : DPA
 Les échanges sont réalisés automatiquement par la machine la
nuit
Dialyse péritonéale : DPA
DPIN
DP Intermittente
Nocturne
ventre vide le jour
Cycles de nuit
DPCC
DP Continue
Cyclique
ventre plein le jour
DPF
DP
Fluctuante
ventre plein le jour
Cycles de nuit
Cycles de nuit fluctuants
Dialyse péritonéale : DPA
DPCO
DP Continue
Optimisée
DPFO
DP
Fluctuante
Optimisée
ventre plein le jour
Cycles de nuit
ventre plein le jour
Cycles de nuit fluctuants
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