identité 2016

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Identité
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Identité
• L’identité est «ce en quoi l’individu se reconnait et est reconnu par
les autres». Un sens perçu donné par chaque acteur au sujet de luimême ou d’autres acteurs ».
• C’est le résultat des divers processus de socialisation. L’identité se
construit durant le processus de socialisation, dans et par
interaction.
•
C’est l’ensemble des référents matériels (passeport), sociaux
(travailleur) et subjectifs (amateur de golf) par lesquels un acteur
social se définit. (p.53 du recueil)
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Identité
Dans cette perspective, l’identité est toujours en
transformation, puisque les contextes de référence
(contexte biologique, psychologique, matériel, culturel,
politique…) qui fournissent les significations sont en
évolution du fait même des interactions.
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Identité sociale
• Identité sociale : les appartenances dans le
système social (genre, génération, classe, nation)
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Identité culturelle - objectivistes
• OBJECTIVISTES, de prendre des critères
objectives comme leur base : racine, langue,
culture, psychologie collective, localité…
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Identité culturelle - Subjectivistes
• SUBJECTIVISTES : Un sentiment d’appartenance,
identification à une collectivité plus ou moins imaginaire.
• Par contre la construction identitaire n’est pas illusion car elle
a doté d’une efficacité sociale, produit des effets sociaux.
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Identité culturelle - Identité relationnelle
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Identité culturelle - Identité relationnelle
• En citant Frederick Barth ( 1969) nous comprenons l’identité
comme manifestation relationnelle.. C’est-à-dire nous
situons le phénomène identitaire dans l’ordre des relations
entre les groupes sociaux.
• Ainsi pour définir l’identité d’un groupe, nous allons essayer
de repérer parmi les traits ceux qui sont utilisés par les
membres d’un groupe pour affirmer et maintenir une
distinction culturelle.
• L’identification peut fonctionner comme affirmation ou
comme assignation identitaire. L’identité est toujours un
compromis, une négociation pourrait-on dire, entre un autoidentité définie par soi et une hétéro-identité, ou exoidentité définie par les autres.
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Identité négative
• Identité négative : identité refoulé, stratégie de ne pas
montrer les éléments apparents de la différence.
• Comme l’Etat fait « l’identité nationale » seule identité
légitime. Les revendications identitaires sont des réactions
contre « la centralisation », « la bureaucratisation ». Les
groupes identitaires essayent de rendre positif de l’hétéroidentité qui est négative.
• Le premier étape : révolte contre l’exclusion
• Deuxième étape : de faire accepter un sens autonome (les
afro-américains), Blacks Muslims.
• Le sentiment de subir une injustice commune accéléré
l’appartenance à une identité et de renfermer dans une
identité ethno-culturel peut nuire l’identité sociale même
l’individualité.
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Identité multidimensionnelle
• Identité multidimensionnelle : l’adhésion de
l’individu. Pas une identité duale. Comme des
poupée « matroushka ».
• Stratégie identitaire : pour aboutir à un but. Il s’agit
« occulter » (emblème de stigmate),
variation/déplacement.
• Les groupes qui sont proches culturellement parlant
peuvent être opposés. Selon Barth l’ethnicité est le
produit du processus d’identification. Ce qui explique
l’ethnicité n’est pas le contenu de l’identité culturelle
mais les mécanismes de relations (la culture est utilisé
dans le cadre d’une approche stratégique et sélective…)
•
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Identité individuelle
• L’identité de chacun se construit à partir de
l’ensemble des composantes de sa réalité : sa
famille, sa culture, la communauté, son école, son
environnement professionnel, ses pairs. L’identité
représente la construction d’un « je ». Elle
renvoie le sujet à ce qu’il a d’unique, à l’intérieur
des valeurs partagées d’une communauté.
• Pour Morin : « L’identité constitue une sorte de
bouclage indissoluble entre similitude et
différence » (Morin, 1980, p. 271).
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Identité individuelle
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identité individuelle - socialisation
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identité collective – identité individuelle
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Stratégies identitaires I
• Isabelle Taboada-Léonetti (1990, p. 49) commence par donner quelques
précisions quant à la notion de stratégie avant d'en venir plus
précisément à la notion de stratégies identitaires:
• « La notion de stratégie, qu'elle soit comprise comme "un ensemble de
dispositions prises des acteurs pur atteindre un but donné" (Larousse),
ou, par référence à la théorie des jeux en mathématiques, comme "un
ensemble de décisions prises en fonction d'hypothèses faites sur les
comportements des partenaires" (définition qui a l'avantage d'introduire
l'idée d'interaction), suggère, dès lors qu'on applique aux phénomènes
sociaux ou psychologiques, l'existence d'une certaine liberté d'action des
acteurs sur de possibles déterminismes sociaux ou existentiels. Quant à
la notion de stratégie identitaire, elle postule indiscutablement que les
acteurs sont capables d'agir sur leur propre définition de soi.
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Stratégies identitaires II
• Cette conception est une conséquence logique de la définition
de l'identité comme résultats d'une interaction et non comme
une définition substantiviste. Mais l'hypothèse stratégique va
plus loin en ce qu'elle suppose que la production de l'identité
n'est plus un simple jeu de reflets, ou le résultat de réponses
plus ou moins mécanistes à des assignations identitaires
effectuées par autrui, mais qu'il entre une part importante de
choix et donc d'indétermination quant aux formes des
processus stratégiques.
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Stratégies identitaires III
Ainsi, « Les stratégies identitaires apparaissent comme le résultat de l’élaboration
individuelle et collective et elles apparaissent dans les ajustements opérés en
fonction de la variation des situations et des finalités exprimées par les acteurs.
Trois éléments sont nécessaires les acteurs, la situation dans laquelle ils sont
impliqués et les finalités poursuivies par les acteurs » (Camilleri, 1990, p. 49).
• Parmi les types de stratégies identitaires, Camilleri a étudié :
1) la stratégie d’assimilation : elle a pour objectif de ressembler le plus possible aux
nationaux. Elle peut provoquer le conformisme culturel, la perte de l’identité, des
changements dans le physique (coiffure, vêtements, etc.). Poussée à son extrême,
elle peut provoquer une rupture avec les liens familiaux et la communauté
d’appartenance
2) la stratégie de revalorisation de la singularité : elle a pour objectif, à l’inverse de
la précédente, de conserver les liens et la culture d’origine en la préservant. Cette
réaction tend parfois à l’idéalisation de son propre groupe ;
–39 les stratégies intermédiaires entre les deux précédentes consistent à rechercher
des similitudes mais sans renoncer à sa propre différence.
•
Source: MARTI Pilar, “Identité et stratégies identitaires” EMPAN , 2008/3 - N° 71, pages 56 à 59
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