A l’inverse du « Coup de foudre » un
autre exemple d’ « affinité élective » est
donné par Francesco Alberoni :
« Dans le film La Leçon de piano de
Jane Campion, Georges Baines est
fasciné par Ada en train de jouer du
piano : par son corps, par son visage et
par le moyen par lequel elle s’exprime : la
musique. Un art inconnu qui lui révèle
son âme et l’âme d’Ada. Georges désire
Ada dans son intégralité corps et esprit.
En effet, la musique est son esprit. Pour
Ada il est le premier homme qui ne sépare
pas son corps de sa musique, qui fonde
ensemble sexualité et art. Cela éveille
l’érotisme d’Ada, le fait surgir et en
même temps lui redonne l’usage de la
parole. »