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LES
POLITIQUES
ENERGETIQUES
…
1
KUZNETS AVAIT TORD

L’économiste américain pensait que la
croissance économique contribuait à
augmenter les inégalités sociales et les
dégâts écologiques dans un premier
temps, mais qu’ensuite elle créait les
conditions d’un progrès social et
environnemental continu. Erreur !
2
Chap 1 : Les
énergies, de quoi
parlons nous ?
L’importance énergétique
dans la combinaison
productive
3
On parle d’une énergie finale

Ce sont celles qui sont utilisées à la satisfaction
des besoins de l’homme.
4
Les pays développés et industrialisés sont les plus importants consommateurs d'énergie et en partie les plus gros producteurs :
consomme, en moyenne, treize fois moins d'énergie qu'un Européen, vingt-six fois moins qu'un
Américain.
Un habitant du continent africain
5
Les énergies primaires et énergies
secondaires
Energie primaire

Toute la consommation d’énergie aux fins de satisfaire les divers
besoins de l’homme est issue de formes d’énergies dites primaires
qui sont soit épuisables (énergies fossiles comme le charbon, le
pétrole, le gaz naturel, mais aussi l’uranium), soit
renouvelables (énergies hydraulique, éolienne, géothermique et
solaire, y compris la biomasse qui est une concentration d’énergie
solaire en carbone dans un végétal)
6
Le bilan de la situation énergétique mondiale est difficile à réaliser du fait de la grande diversité des énergies mais aussi des multiples
politiques énergétiques nationales.
Depuis le début de l'activité humaine, la production et la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter. Ce sont les énergies fossiles,
combustibles qui ont connu depuis la révolution industrielle les plus fortes croissances. Elles correspondent selon les données de l'Agence
internationale de l'énergie à 86% de la consommation d'énergie en 2002. Les énergies renouvelables et/ou non polluantes connaissant un
développement récent et encore limité, 1% pour l'énergie solaire, éolienne, 2% pour l'hydraulique, 11% pour la bio masse.
7
Du primaire au secondaire
Energie secondaire
 Ces énergies primaires sont transformées en énergies
secondaires : produits pétroliers raffinés dont les
carburants automobiles, électricité… Cette
transformation d’une énergie en une autre se fait
toujours -c’est une loi fondamentale de la physique- avec
une perte d’énergie, si bien que la transformation d’une
énergie primaire en énergie secondaire « consomme de
l’énergie primaire ».
 Le ratio entre l’énergie secondaire produite et l’énergie
primaire utilisée s’appelle le « rendement » de l’unité de
transformation d’énergie. Par exemple, le rendement
d’une centrale électrique qui fabrique de l’électricité en
brûlant du gaz et du charbon est de 30 à 50%.
8
De l’importance énergétique dans
nos sociétés…
L’énergie est indispensable à la plupart des activités humaines. Elle est
utilisée sous trois différentes formes finales : la chaleur (pour l’industrie et le
chauffage des locaux), la force motrice fixe (l’électricité pour l’éclairage, le
froid, l’électroménager, les moteurs et certains procédés industriels), la
force motrice mobile (pour les transports).

Plusieurs sources énergétiques peuvent être utilisées :
les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon),
l’énergie nucléaire
les énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydraulique, géothermique,
biomasse).
Elles présentent des caractéristiques propres qui les rendent plus ou moins
aptes à remplir les différents services qu’on attend de l’énergie.
 Par exemple, si le pétrole fournit aisément de la chaleur de l’électricité et du
carburant, il n’en est pas de même pour le charbon qui ne fournit pas
aisément de carburant. De même dans l’état actuel des techniques le
nucléaire, l’éolien ou le photovoltaïque ne fournissent que des
services électriques…

9
Chap 2 : Le manteau de CO2 tout
autour de la terre et…
Aujourd'hui, les scientifiques s'accordent sur un réchauffement
climatique ( plus ou moins important) de notre planète, depuis 150
ans les données scientifiques le confirment.
L'émission de Gaz à effet de serre (GES) notamment de CO2 ( Le CO2 est
responsable de 55 % de l'effet de serre non naturel, provenant des activités humaines.)
est une des principales causes du réchauffement climatique .Ce sont
les activités humaines et notamment la production et la
consommation d'énergie combustibles qui sont responsables de ces
émissions croissantes de manière forte depuis la révolution
industrielle, celle-ci ayant crée une production artificielle de gaz, d’ici
l’an 2100 la température de la terre pourrait augmenter de 3 à 7 °C
sinon davantage car plus de GES signifie plus de chaleur
conservée. Il y a donc atteinte à l’environnement.
10
11
…Catastrophes naturelles
Le réchauffement climatique peut susciter
des aléas climatiques conduisant à des
destructions massives et coûteuses :
 1 les ouragans
 2 les inondations
 3 les Raz de marée
 4 sécheresse
 5 Incendies de forêt
 6 Risques sanitaires

12
Fonte de la calotte glacière
13
Chap 3 : Une étendue de problèmes
•Quel état des lieux des situations énergétiques mondiales peut on dresser ? réserves / consommation /
production?
• En quoi l'énergie est elle un réel enjeu géopolitique au XXIème siècle ?
• Quelles politiques énergétiques pour demain ?
14
Que faire ?
Atténuer ou s'adapter au réchauffement climatique nécessite une mise en place à différentes
échelles mondiales, régionales et nationales, locales:

de réelles politiques énergétiques visant à réduire les émissions de GES

à améliorer l'efficacité énergétique,

à trouver de nouvelles sources d'énergie

à changer les comportements culturels dans une logique de développement durable.
Reste une idée celle de la décroissance soit réduire le poids des activités nuisibles à
l’environnement et réorienter l’économie vers la qualité plutôt que viser
quantité tout en partageant autrement les gains de productivité et réduire le
temps de travail mais celle-ci trébuche sur DEUX questions :


Q1 :Celle du Pt qui donne des marges de manœuvre par rapport aux limites physiques de
la planète
Q2 :Celle de la nature du régime politique qu’il faudrait mettre en place pour instaurer des
changements de comportement radicaux.
Cette réflexion sur les politiques énergétiques s'accompagnent de plusieurs questions, lesquelles ?
15
Les innovations sont-elles une
solution ?
Quelles innovations ?
1Celles qui réduisent les émissions de CO2
2Celles qui développent de nouvelles énergies
renouvelables ( géothermies, éolien, biomasse…)
3Celles qui incitent aux économies d’énergie au
niveau du logement
4Celles qui développent les biocarburants,
nouvelles source d’énergie (biodiesel à base d’huile palme, bioethanol

avec la canne à sucre brésilienne …)
16
Ce sont des innovations qui utilisent des
flux inépuisables d’énergie d’origine
naturelle : soleil, vent, eau, croissance
végétale …
 Exemple : l’énergie des mers et océans

17
Des exemples

Fours économes en émission
de carbone en Guinée

Valorisation des gaz de décharge
au Mexique
18
Attention


Ces pistes prometteuses, voire
parfois quelque peu idylliques,
ne doivent pas masquer la
grande dépendance du monde
envers les énergies fossiles.
Les efforts des pays
industrialisés pour tenter de
réduire leur consommation de
gaz, de pétrole et de charbon,
risquent d’être plus que
contrebalancés par la montée
en puissance des pays
émergents.
19
Chap 4:Le risque
climatique est une
réalité externe pour le
monde entier
20
Le climat est devenu une ressource
publique qui appartient à tous
Externalités négatives

Le climat est un bien public global il s’agit d’une
ressource, bien ou service bénéficiant à tous, dont
l’exploitation ou la préservation peuvent justifier une
action collective immédiate ce que les anglo saxon
appellent le GPC, global public good.
21
Mais c’est un problème politique
et économique.
22
La situation
Les agents à l’origine de ces pollutions ne
sont pas sanctionnés et ne sont donc pas
incités à les réduire.
 Dans ce cas on dit que le marché est
DEFAILLANT en matière d’allocation des
ressources.

23
Solutions ?
Solution 1:
Collectiviser la
ressource commune
sous la tutelle de
l’Etat.

Solution 2 :
Attribuer des droits de
propriété pour gérer
des ressources
communes sans
intervention de l’Etat.

24
Pour la revue : Sciences, que sera
Diapo à lire
le climat demain ?

A terme, (d’ici 3000), si toutes les ressources fossiles sont brûlées (pétrole,
gaz et charbon), dans la seconde partie du millénaire, les concentrations en
CO2 dans l’atmosphère atteindraient 1200 à 4000 ppm au lieu de 380 ppm
actuellement, la température augmenterait de 4°C à 9°C et le niveau de la
mer pourrait s’élever de 3 à 8 mètres... car les réserves en pétrole, en gaz
et, surtout, en charbon sont considérables, si on les exploite à tout prix,
contrairement à ce que certains avancent pour justifier l’inaction. Ces
prévisions sont néanmoins à prendre avec précaution. En particulier, elles
ne tiennent pas compte d’instabilités majeures comme l’effet dramatique
que pourrait avoir le dégagement du méthane piégé dans le pergisol

Dans tous les cas, ces prévisions dépassent largement la variabilité
climatique des derniers 10 000 ans (1°C à 2°C).

La seule solution pour éviter un changement climatique majeur à long terme
est d’imposer des réductions drastiques d’émission de CO2 dans les 50 à
100 ans à venir, et cela quelles que soient les solutions retenues.
25
Problème
CONCILIER
Lutte contre le réchauffement climatique
Satisfaction des besoins mondiaux en énergie
26
La demande


la demande mondiale d’énergie va s’accroître de 60 %.
Environ 85 % de cette augmentation concerneront des
combustibles fossiles qui sont à l’origine d’émissions de
carbone – le charbon, le pétrole et le gaz naturel – et les
deux tiers de la nouvelle demande émaneront des pays
en développement, en particulier de la Chine et de
l’Inde.
Les approvisionnements énergétiques alors nécessaires
nécessiteront un investissement mondial de l’ordre de 16
000 milliards de dollars.
27
L’offre
Diversifier les sources du côté de l'offre
car 40% de l’offre énergétique mondiale
reste le pétrole.
 Solutions qui doivent être pérennes,
fiables et compétitives fondées sur des
énergies complémentaires : éolien,
bioénergie, solaire, hydogène
 Décarboner l’offre

28
Les acteurs sont au nombre de
TROIS
Les Etats
 Les entreprises
 Les citoyens

29
Les Etats verdissent….


Les Etats édictent unilatéralement des normes à
respecter par exemple les normes thermiques
des appartements ou des véhicules. C ’est la
contrainte.
Les Etats mettent en place des tarifications de la
pollution, une fiscalisation de la pollution par des
taxes écologiques appelées éco-taxes ( taxe
carbone ) agissant sur le prix des produits
source de pollution ( bonus-malus ). C’est
l’incitation.
30
Et les entreprises virent au vert

les entreprises sont et seront de plus en plus mises face à leurs
responsabilités dans ce domaine. D'abord par les citoyens et les
consommateurs, représentés ou non par des associations et
organisations non gouvernementales : la force de la société civile
peut être considérable, note Jean-Pierre Favennec, directeur du
Centre économie et gestion de l'IFP. Le boycott peut mettre une
pression très forte sur l'entreprise.
31
Tandis que les citoyens micro
agissent

Les gestes quotidiens contribuent à l’émission de gaz à effet de
serre (GES) et ont des conséquences sur le climat.
Des solutions simples existent pour vous permettre de dépenser
moins d’énergie tout en renforçant votre sécurité. Avant le
départ, pensez à vérifier l’état de vos pneus, car rouler sous
gonflé, c’est dangereux et gourmand en énergie : un sousgonflage de 0,5 bar, c’est 2,4 % de consommation
supplémentaire et 58 kg de CO2 en plus chaque année. Autre
conseil, évitez au maximum les charges inutiles, c’est bon pour
votre porte-monnaie ! Par exemple, pensez à enlever votre
galerie ou coffre de toit après utilisation, car 100 kg de plus,
c’est 5 % de consommation de carburant supplémentaire.
32
Tout n’est pas négatif avec le
réchauffement climatique…
La fonte des glaces donne accès à de
nouvelles routes maritimes et à de
nouvelles ressources sous marines de
pétrole ou de matières premières et cela
sans risque de conflits.
 De nouvelles sources d’énergies
renouvelables sont apparues.

33
OME

Pensons à une organisation mondiale de
l’environnement l’OME………..
34
Chap 5
Les problèmatiques
35
Face aux problèmes démographiques, aux diverses
pollutions, à la rareté des ressources, une lente et longue prise
de conscience au sujet de Gaïa

Hier
1827 Joseph Fourier annonce le
réchauffement de la planète
1875 Invention du mot « biosphère » par
le suisse Ed.Suess (1831-1914)
1883 Signature à Paris d’un accord sur la
protection des phoques dans la mer
de Behring située entre l’Asie du NordEst et l’Amérique du Nord
1960-1970 les sentiments écologiques
opposent croissance économique et
préservation de la nature
1972 Conférence des Nations Unies sur
l’environnement à Stockholm, la notion
« éco-développement » est née
1987 Lancement du concept de
développement durable par Gro
Harlem Bruntland Premier ministre de
Norvège

Aujourd’hui
1990-2000 la décennie verte
1992 Sommet planète terre de Rio de
Janeiro regroupant 179 pays sur les
changements climatiques, sommet qui
posa le principe d’une responsabilité
commune mais différenciée.
1997 Protocole de Kyôto (signé en 1997)
et ratifié en 2005( entré en application
).
2009 Sommet de Copenhague définissant
comme objectif de limiter la hausse de
la température à 2°c
2012 Fin du protocole de Kyôto
36
Le forum "Efficacité énergétique" mis en
place par le Conseil Mondial pour l'Energie
a pour but de faire partager au niveau
mondial les différentes politiques
énergétiques et leur efficacité.
37
38
Les différences de consommation d'énergie primaire sont elles aussi révélatrices du fossé entre Pays développés et en
développement. Un Américain consomme aujourd'hui 2 fois plus d'énergie qu'un européen et 7 fois plus qu'un africain
d'Afrique subsaharienne ou encore 5 fois plus que la moyenne mondiale.
39
L'énergie est au cœur des relations Nord / Sud faisant réapparaître cette division du monde en pays développés au Nord et pays en
développement au Sud.
Y a -t -il un lien entre PIB et consommation énergétique ?
Lorsque l'on compare la carte du PIB et la carte des émissions de Co2.Il semble qu'il existe une corélation très forte entre le PIB et la
consommation d'énergie responsable principales des émissions de CO2.
En effet, les espaces aux plus forts PIB par habitants sont les plus émetteurs de CO2, et l'inverse se vérifie même si on peut noter des
exceptions comme l'Arabie Saoudite ( une seule partie de la population profite de la mane pétrolière).
40
COMPARAISON

Il n’y aucun raison pour qu’un Indien doive
restreindre ses émissions de CO2 dans
l’atmosphère à une tonne par an afin de
permettre à un américain de continuer à
en rejeter vingt fois plus.
41
c) Quelles politiques d' efficacité énergétique ?
1. Le rôle des prix finaux
Le prix final est une condition essentielle de l'efficacité énergétique pour agir sur les consommateurs même si cette question peut parfois heurter l'opinion publique. Les
prix des carburants sont un bon indicateur aujourd'hui, dans l'Union européenne ou au Japon forts importateurs de pétrole les prix sont très élevé par rapport au reste du
monde du fait d'une lourde taxation : 1.1$ contre 0.4 $ dans les autres pays. Les prix de l’électricité sont relativement bas dans le monde et baisse sauf dans des pays qui
ont volontairement opté pour des coûts forts pour réduire la consommation comme les Pays Bas ou le Danemark.
2. Des institutions énergétiques
Aujourd'hui dans de nombreux pays des agences d'efficacité énergétique souvent couplées avec des programmes de réductions des GES tentent de mettre en place des
programmes d‘efficacité énergétique voire dans certains pays une loi d'efficacité énergétique. Souvent étatiques, ces acteurs coordonnent les politiques énergétiques. Les
fonds proviennent parfois comme en Norvège d'un impôt sur l'énergie.
3. des labels et des normes: instruments réglementaires
Les labels et les normes sur les appareils électroménagers contribue à l'amélioration de l'efficacité énergétique notamment dans les pays développés, la culture du label
étant peu présente dans les pays en développement.
On distingue des normes d’émission( SO2 ), des normes de procédé ( station dépuration ), des normes de qualité( taux de dioxyde et de monoxyde de carbone des
véhicules automobiles), des normes de produits ( taux de phosphates dans les lessives )
4. des fonds innovants pour l'efficacité énergétique
Pour mettre en place des projets de maîtrise de l'énergie, il est nécessaire d'obtenir des fonds publics mais de plus en plus privé tel cette expérience menée en
Thaïlande.5. Des accords volontaires / négociés :
Ces accords ont pour but d'apporter une réponse dans le domaine de l'efficacité énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique. On distingue 3 types
d'accords : des accords unilatéraux aits par les industriels, des accords négociés avec l'Etat et des programmes volontaires développés par les autorités publiques. Le Défi
de l'effet de Serre en Australie, le benchmark aux Pays Bas, le plan d'action volontaire sur l'environnement Keidanren au Japon marque la variété des accords. Mais
l'évaluation de ces accords montrent qu'ils contribuent de manière limitée à l'efficacité énergétique.
5.Des centres locaux d'information
Un élément essentiel de l‘efficacité énergétique est l'information des consommateurs pour changer les comportement socio-culturels. Ainsi, une approche récente est
d'installer des centres locaux d'information comme les 156 centres de l'ADEME pour conseillers les usagers sur les installations électriques par exemple.
6. Des paquets de mesures d'efficacité énergétiques
Il s'agit pour les politiques de mettre en place des mesures incitant à l'efficacité énergétique. Ainsi au Danemark, les taxes vertes propose aux industriels qui mette en
place une plan d'énergie des dégrèvements d'impôts. Si l'objectif n'est pas atteint ils doivent rembourser. En Finlande, le système du push - pull ( pousser - tirer) est mis
en place dans le bâtiment visant à améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments par des audits et des subventions, en Suède c’est la mise en place , dès 1991, d’une taxe
carbone qui porte sur la consommation d’énergie: principe du pollueur –payeur
.
7.Des nouvelles politiques d'offre
Face à l'épuisement des ressources fossiles mais aussi à la limitation nécessaire de l'émission des GES, il est nécessaire de développer de nouvelles énergies non
polluantes, faibles émettrices de CO2. Le nucléaire est aujourd'hui une des offres les plus sérieuses qui semble se relancer un peu partout dans la monde même là où elle
a été abandonnée depuis les années 1980 comme aux Etats Unis ou en Allemagne. Le projet de fusion thermonucléaire est aussi un élément montrant la volonté
42
internationale de trouver dans les prochaines années une source d'énergie capable de remplacer le pétrole et de préserver l'environnement
C comme carbone


Les limites sur les émissions de gaz à effet de serre (GES, en
anglais GHG) posées par le Protocole de Kyoto sont un moyen
d’assigner une valeur monétaire à l’atmosphère terrestre
partagée. Les nations qui ont le plus contribué au réchauffement
global en ont en général le plus directement profité. Elles en ont
retiré un important bénéfice commercial, atteignant ainsi des
niveaux de vie élevés, alors qu'elles n’ont pas été
proportionnellement tenus responsables des dommages causés
par leurs émissions. Les effets négatifs des changements
climatiques seront ressentis, en revanche, partout sur la terre.
De plus, les conséquences de ces changements devraient être
plus graves pour les nations les moins avancées qui n’ont
généré que très peu d’émissions.
Le Protocole de Kyoto, pose une limite aux grandes économies
mondiales sur le rejet total des émissions (nommé unités
d’émission). Les pays industrialisés ont des objectifs
obligatoires d’émissions qu’ils doivent respecter. Mais on
peut s’attendre à ce que certains fassent mieux que prévu,
en allant en deçà des limites qui leur sont assignées.
Le Protocole permet aux pays ayant épargné des unités
d’émissions (nommées émissions permises mais non utilisées)
de vendre cet excès aux pays ayant dépassé leurs objectifs
d’émissions..
43
Que faut-il attendre des innovations
technologiques ?
Énergies renouvelables
Produire à partir de sources renouvelables
des carburants, des intermédiaires
chimiques et de l'énergie
Production éco-responsable
Produire de l'énergie en réduisant l'impact
sur l'environnement
Transports innovants
Développer des transports économes et à
faible impact environnemental
Procédés éco-efficients
Produire à partir de ressources fossiles des
carburants et intermédiaires chimiques à
faible impact environnemental
Ressources durables
Proposer des technologies respectueuses de
l'environnement et repousser les limites
actuelles des réserves d'hydrocarbures
44
Les civilisations meurent en se
suicidant.

« Quand une
civilisation arrive à
relever des défis,
elle croît. Sinon elle
décline. Les
civilisations
meurent par suicide,
non par meurtre. »
Arnold Joseph
Toynbee
45


Comment faire pour susciter l’adhésion des consommateurs à des mots
d’ordre tels que : abolition de l’automobile, de la télévision, des téléphones
portables, adoption d’un régime quasi végétarien? Instaurer ( mais,
demandait Staline, avec combien de divisions? )une dictature verte pour
imposer ce que les démocraties sont impuissantes à mettre en œuvre…….
Et puis le « plus jamais ça de 1918 » n’a pas empéché 1939, ni Auschwitz,
ni le Rwanda, ni la Syrie, ni……..
46
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