La COP21 et l’enjeu économique
Moins d'énergies fossiles, plus de renouvelables, la transition en marche à la
COP21… La baisse très importante des coûts des énergies renouvelables porte
cette transition énergétique. Pour le solaire, ils ont chuté de 80% ces cinq dernières
années.
Dix milliards de dollars pour les énergies vertes en Afrique, une alliance dans
la géothermie: responsables politiques et entreprises affichent à la COP21
leur volonté d'accélérer la transition énergétique, malgré les réticences de
certains pays très dépendants des sources fossiles. Une initiative sur ce
continent prévoit aussi de déployer 300 gigawatts de nouvelles capacités de
production d'électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030, contre un
parc électrique total actuel de 150 gigawatts.
Le secteur de l'énergie est responsable des deux tiers des émissions de gaz à
effet de serre de la planète, notamment du fait de l'exploitation massive des
énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon). 36 pays et 23 institutions ont
annoncé la création d'une Alliance mondiale de la géothermie dans le but de
multiplier par six la capacité de production et de tripler la production de
chaleur d'ici 2030 !
"La transition énergétique est centrale" pour limiter le réchauffement
climatique, a affirmé lundi au Bourget près de Paris Rachel Kyte, vice-
présidente de la Banque mondiale, en lançant une journée de conférences
dédiée à l'énergie.
Déjà la semaine dernière, le Premier ministre indien Narendra Modi avait
lancé une Alliance internationale pour le solaire de 121 pays richement dotés
en ensoleillement.
L'ONU estime qu'il faudra globalement mobiliser 45,4 milliards d'euros (49,4
milliards de dollars) pour faire en sorte que l'ensemble de la population
mondiale ait accès à l'électricité.
Aux côtés des pays, des villes se sont engagées dans une mutation de leur
modèle énergétique. Un millier de maires se sont engagés samedi à Paris à
oeuvrer pour un objectif de 100% d'énergies renouvelables dans leurs villes,
d'ici 2050.