Petite Histoire de la psychiatrie…

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Petite Histoire de
la psychiatrie…
• Dans l’antiquité, les troubles psychiques ne
sont pas pris en compte.
• C’est la pensée religieuse qui régit tout. Les
troubles mentaux sont considérés, à cette
époque comme des manifestations du divin.
• Au moyen âge, les personnes présentant des
troubles mentaux sont soumises à l’exorcisme,
accusées de sorcellerie, brûlées sur un bûcher,
cachées par leurs familles (honteuses de ce
qu’elles pensent être une sanction divine).
• Mais elles ne sont aucunement soignées.
L’asile
• A la Renaissance, des médecins s’insurgent
contre la pratique du bûcher pour les fous et
parlent enfin de traitement et de guérison.
• Les malades sont ostracisés, isolés, confinés
dans des lieux clos.
• A la Révolution, les prisons qui les
accueillaient sont remplacées par des « asiles
d’aliénés » que les médecins souhaitent
changer en lieu de guérison.
Loi sur les aliénés
• Une loi sur les aliénés a alors été édictée,
ceux-ci pouvant être enfermés par lettre de
cachet royale, le plus souvent à la demande
des familles.
• L’assistance aux aliénés relevait plus de la
charité que du médical.
Naissance de la psychiatrie
• A la fin du 18e siècle, la notion de soins fait
son apparition sous l’impulsion de Necker
dans les asiles d’aliénés.
• La psychiatrie est née et a remplacé petit à
petit la médecine aliéniste.
Statut de sujet
• Philippe Pinel, médecin à la Salpêtrière, et son
assistant Jean-Baptiste Pussin retirent les
chaînes aux malades mentaux et élaborent
une classification des maladies mentales selon
les signes cliniques. Ils font accéder le « fou »
au statut de sujet.
• Possibilité de dispenser un traitement sur
une cause psychique de la maladie mentale.
L’organogénèse
• Juste après Pinel est apparu un fort courant
dont l’objectif était de rechercher la cause des
maladies mentales dans les lésions du
cerveau : L’organogénèse.
• Mettant en place un certain nombre de
thérapeutiques biologiques :
• Certaines ont été abandonnées à cause de
leur danger et de leur inefficacité (lobotomie,
cure d’insuline pour traiter la schizophrénie).
• D’autres perdurent encore de nos jours (la
sismothérapie).
L’inconscient
• C’est l’échec de cette tentative (organogénèse)
qui va pousser Sigmund Freud à la découverte
de l’inconscient.
• Après avoir exploré les vertus thérapeutiques
de l’hypnose et peu satisfait des résultats, il
prend le parti de se mettre à l’ écoute des
patients, de les faire/laisser parler librement
des maux qui les agitent. La psychanalyse est
née en 1895.
Différents courants
• En 1920 apparaît le modèle comportemental
se basant sur les travaux de Ivan Pavlov avec
les animaux . Ils ont révélé l’importance des
conditionnements dans le comportement
humain.
• En 1940 arrivée du courant humaniste
dénonçant les pratiques déshumanisantes
perpétrées dans les asiles.
Carl Rogers
• En 1960, Carl Rogers crée l’approche centrée
sur la personne, l’idée de l’auto-organisation
pour un mieux être en associant la relation du
thérapeute faisant son possible pour faciliter
ce processus.
• La relation d’aide découle des travaux de Carl
Rogers, elle est définie comme une thérapie
non directive.
• Il énonce les principes de l’empathie, la
congruence et la considération positive.
Retour dans la cité
• Dans les années 1950, découverte d’une
molécule chimique (la chlorpromazine) ayant
des effets antipsychotiques.
• Naissance et développement des
thérapeutiques biochimiques associées à
l’émergence des neurosciences qui a conduit à
la diminution des symptômes psychiques.
• Dans les années 1960, les patients ont pu
sortir de l’hôpital pour retourner vivre dans
la cité, début du travail de secteur.
L’antipsychiatrie
• Apparition du courant antipsychiatrique qui a
favorisé l’essor des thérapies familiales, ainsi
que le développement de théories
sociogénétiques concernant les troubles
mentaux.
• Ce courant a donné naissance au modèle
systémique (Ecole de Palo-Alto) . Il s’agit de
comprendre le système de relations.
Nouvelles théories
• Depuis plus de 30 ans, on voit émerger de
nouvelles théories, de nouvelles visions
étiologiques des troubles psychiques et de la
manière de les traiter.
• Le modèle cognitif : comportement acquis
selon des habitudes de pensée.
• Le courant cognitivo-comportementaliste :
rapprochement du modèle comportemental
et du modèle cognitiviste, entre
conditionnement et modèle de pensée.
La recherche
• Aujourd’hui, la recherche sur les origines des
troubles psychiques a considérablement
avancé grâce au progrès :
• Des neurosciences
• De la psychopharmacologie
• De l’imagerie cérébrale
Les possibles
• La psychiatrie reste toujours partagée entre
des courants médicaux organicistes et d’autres
qui relèvent de la psychologie dynamique
individuelle et sociale.
• Les modèles humanistes et systémiques
occupent désormais une place importante
avec les neurosciences et autres, même si les
théories psychanalytiques ont un impact
majeur sur la psychiatrie.
Les méthodes
• Les méthodes sont variées et volontairement
sans définition réelle, ouvertes sur l’évolution
de la psychologie et refusant de se figer dans
une obédience.
• Mais elles se regroupent toutes autour de
l’idée que la personne possède en elle les
moyens pour traiter les dysfonctionnements
dont elle souffre afin de souligner sa liberté.
Exemples
• l’approche centrée sur la personne (Carl
Rogers)
• la Gestalt-thérapie (Fristz Perls)
• l’hypnose ericksonienne (Milton Erickson)
• Programmation neuro-linguistique ou PNL
(Richard Bandler et John Grinder)
• L’analyse transactionnelle (Eric berne)
• Le psychodrame (Moreno)
• Etc.
Passer par le corps
• l’analyse bioénergétique (potentiel
énergétique)
• la thérapie primale (cri primal)
• la sophrologie (mi-chemin entre le Yoga et
l’hypnose)
• etc.
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