Presentation - AQuaREL Santé

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Réunion
départementale
Mayenne
VENDREDI 2 OCTOBRE 2015
À 9H30
CH LAVAL
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Sommaire
1- Tour de table entre participants
2- Actualités du réseau
3- Focus sur la gestion des décès en EHPAD
2- Le projet en Mayenne
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2- Les actualités du réseau
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A- Certification v2014
Le séminaire
• 90 participants
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B- Préparons la SSP
• Les thèmes étudiés :
la coordination des soins et notamment la sécurité des patients aux points
de transition de leurs parcours de soins.
• Les sous-thèmes :
la lettre de liaison
la conciliation médicamenteuse
l’identito-vigilance.
• Que préparez-vous dans vos établissements ?
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B- Préparons la SSP
• Les outils proposés par AQuaREL Santé :
Les vidéos du projet de la Sarthe
Le guide de recensement des actions SSP
La BD Gestion des risques (en cours)
• Invitation aux adhérents pour assister aux manifestations du
CHU : chambre des erreurs, vidéos quiz…
• Possibilité de création : affiches, flyers, outils pour la SSP
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B- Préparons la SSP
La HAS, DGOS et CISS lance un concours d’affiche :
• un message unique : « un mot, une image »
• portant sur la sécurité aux points de transition du parcours de soins des patients.
• Inscription avant le 15 octobre 2015, minuit
• Remise de prix au ministère des affaires sociales le 23 novembre
• Le jury sélectionnera les affiches sur la base des critères suivants :
– la conformité de l’affiche au thème de l’opération 2015 « sécurité des patients aux points de
transition de leurs parcours de soins », porteuse d’un message unique, clair et efficace (« un mot,
une image »)
– l’originalité de l’affiche, sans reprise ou simple copie de documents ayant déjà illustré le sujet
– la qualité graphique de l’affiche ainsi que l’esthétique générale du document présenté
– la qualité pédagogique du message et son efficacité au regard du thème choisi
– la lisibilité, la simplicité et la clarté du message par rapport au thème choisi.
C- Les formations 2016
• Catalogue diffusé sur le site internet
• Catalogue papier en cours d’impression
• Zoom sur les nouvelles formations :
 Analyse de processus
 Intégrer le Document Unique des Risques Professionnels
(DUERP) dans une démarche globale d’amélioration de la
gestion des risques
 SECIMED Handicap
Source image : www.efpnl.fr
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Approche processus
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D- Tableau de bord ANAP
• 9 septembre 2015 sur le déploiement du TDB
Rappels :
3 types d’indicateurs :
1- Indicateurs du compte administratif
2- Indicateurs Flash (qualité/risque/évaluation)
3- Indicateur TDB ANAP (Prestations de soins et
d’accompagnement/RH et matérielles/ finances/
objectifs)
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D- Tableau de bord ANAP
• Expérimentation depuis 2009 au niveau régional
• Etendu au niveau national en 2016
Décalage exceptionnel de la campagne :
• 2 nov 2015-1 dec 2015 : plateforme pour la collecte
régionale ouverte
• Mai 2016 : collecte des indicateurs au niveau national
Formations techniques :
• 12 octobre : Laval
• 13 octobre : Le Mans
• 7,8 octobre : Roche-sur-Yon
• 13,14,15,16 octobre : Nantes
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E- Projet en Sarthe
Vidéos, enquêtes et jeu des 7 erreurs sur les thèmes :
• Directives anticipées
• Accès au dossier du patient
• Personnes de confiance
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F- Bientraitance
•
Promotion de la Bientraitance :
Mise en ligne d’un guide d’utilisation et d’outils sur la bientraitance
(charte, grille d’évaluation de la bientraitance, grille d’auto-contrôle,
tableau de bord) en 2012
• Evaluation de ces outils : 2015 => site HAS
• La suite du projet
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G- Processus de prise en charge médicamenteuse
en EHPAD sans PUI
un document simplifié et ludique à destination des
professionnels décrivant les principales étapes du
processus (où, quoi, qui).
un document détaillé destiné aux personnes en charge
du management de la prise en charge médicamenteuse,
décrivant les étapes du processus et permettant
l’identification des principaux risques ainsi que des
actions d’amélioration à mettre en place
une fiche d’accompagnement permettant aux EHPAD de
s’approprier les documents proposés.
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H- CARIHOS 2 : intégration des nouveaux risques
• Possibilité d’ajouter des évènements redoutés propre à
l’établissement.
▫ L’intégration de nouveaux éléments par un établissement ne vient
pas modifier la liste d’évènements réalisée par AQuaREL Santé.
▫ L’établissement est responsable des situations qu’il ajoute
• A partir de janvier 2016 : possibilité de réaliser le
Document
Unique
d’Evaluation
des
Risques
Professionnels (DUER).
AGEVAL teste actuellement le module DUER sur sa plateforme.
I- Calendrier réunions 2016
Propositions :
-
Vendredi 29 janvier
Vendredi 25 mars
Vendredi 27 mai
Vendredi 1 juillet
Vendredi 23 septembre
Vendredi 25 novembre
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3- Focus sur la gestion des décès
en EHPAD
La réglementation/bonnes pratiques :
•
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
Code de la santé publique (art. 11110-11 à art.1111-13)
Code général des collectivités territoriales
Code civil (article 720 sur le règlement de la succession)
Code la santé publique (article R1112-7 sur la conservation du
dossier médical)
Code de l’action sociale et des familles
Loi du 15 novembre 2007 sur la liberté des funérailles
Arrêté du 20/07/1998 sur la mise en bière immédiate
Décret n°2011-21 du 28 janvier 2011 relatif aux opérations
funéraires
Recommandations relatives à la prise en charge de la personne
décédée en établissement de santé – CCLIN Paris-Nord / ARIH –
décembre 2001.
Bonnes pratiques professionnels de l’ANESM – 2012
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Constat du décès et délivrance du certificat de décès :
 Acte médical
 médecin traitant de garde si WE, jours fériés
Remarque 1 : en cas de mort violente (décès accidentel, suicide) : avertir le
chef de l’établissement (d’astreinte) qui contactera le commissariat de
police ou la gendarmerie.
Remarque 2 : Si la personne porte un pacemaker, le signaler au médecin
pour l’ablation. Elle est réalisée par le médecin ou le thanatopracteur.
Déclaration de décès :
 à la mairie du lieu de décès (l'établissement peut éventuellement se
charger de la déclaration de décès.)
 dans les 24 heures de la constatation du décès, hors week-ends et jours
fériés.
 Une amende peut être à payer en cas de non-respect de ce délai.
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Pièces à fournir à la mairie si l’établissement se
charge de faire la déclaration :
• une pièce prouvant son identité,
• le certificat de décès délivré par le médecin, le
commissariat de police ou la gendarmerie,
• toute autre pièce concernant le défunt : livret de
famille, carte d'identité, acte de naissance ou de
mariage, passeport, etc.
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Informations à la famille
• Prévenir la famille de jour. Si de nuit, respecter le choix
de la famille à être appelé ou non.
• Si directives anticipées renseignée, les respecter :
▫ Annonce du décès : Qui appeler ? Quand appeler si décès la nuit ?
▫ Livret de famille ou acte de naissance (à apporter de préférence)
▫ Choix de soins de thanatopraxie (les soignants se doivent de conserver
leur neutralité)
▫ Choix des vêtements, bijoux et rites
▫ Transport du corps : Vers établissement funéraire ou domicile ? Par quel
transporteur agréé ?
▫ ...
Si non, demander à la famille
• Si aucune consigne (habillage, bijoux, funérarium...)
n’avait été donnée pour le décès, questionner la famille. 25
Informations
• Information à l’accueil dès l’ouverture
• Information au personnel et direction le matin
si décès la nuit
• Information aux résidents (48h après) : pas
obligatoire, selon le souhait du résident et/ou
famille
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Préparation du corps avant transport
• Identifier le corps à l’aide d’un bracelet d’identification
(avec les nom et prénom du défunt , la date et l’heure du
décès)
• Prendre connaissance des rites funéraires mentionnés par
le défunt ou ses proches.
• Retirer le matériel de soins infirmiers : oxygène, sonde
vésicale, cathéter et perfuseur s’il y a lieu.
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Préparation du corps avant transport
• Si la personne décédée reste dans l’établissement jusqu’à
l’inhumation (chambre funéraire ou chambre du résident) :
effectuer la toilette mortuaire selon le protocole défini, sauf
s’il est prévu des soins de conservation.
• Faire l’inventaire des effets personnels du défunt à l’aide de
l’imprimé « Inventaire des objets personnels », il doit être
contresigné par deux personnes.
• En cas de soins de conservation, c’est le personnel des
pompes funèbres qui se charge de la préparation et de
l’habillage du défunt.
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Préparation du corps avant transport
Si le corps part au funérarium :
• ne pas faire la toilette.
• Préparer le sac contenant ses affaires personnelles pour le
remettre aux pompes funèbres.
• Veiller à ce que la famille prévienne l’entreprise des pompes
funèbres choisie par la famille.
• Laisser aux proches un moment de recueillement auprès du
défunt. Se tenir disponible pour leur apporter un soutien
selon le besoin (ou sollicitation de la psychologue de
l’établissement).
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Transport de la personne décédée :
…avant mise en bière :
- Achevé dans les 24 H du décès ou dans le 48H si des
soins de conservation ont été réalisés
- IDE ou administrateur de garde remet à l’entreprise
de pompes funèbres choisie par la famille :
1- le certificat médical de décès (3 feuillets)
2- copie du livret de famille (si demandé par l’entreprise
des pompes funèbres)
Remarque : depuis la loi 2011, la demande de transport avant mise en
bière n’est plus obligatoire
Remarque 2 : exception dans le cas de certaines infections transmissibles.
Pour un transport en vue de rechercher la cause du décès pour raison
scientifique, le délai sera étendu à 72 heures.
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Transport de la personne décédée:
…après mise en bière :
• s’assurer que l’entreprise funéraire fasse appel à un
agent de la mairie pour autoriser la fermeture du
cercueil.
• En cas de transport du corps dans une autre
commune, une déclaration de transport est faite
auprès du maire de la commune où a eu lieu la
fermeture du cercueil.
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Cas particulier du suicide
• Téléphoner immédiatement à la direction (ou
administrateur de garde)
• Ne pas toucher au corps du défunt
• Prévenir le médecin traitant ou le médecin de garde
• La direction prévient la famille
• Relever l’identité des témoins
• Demander au médecin d’établir un rapport sur :
▫ l’état de santé antérieure du défunt
▫ les consignes de surveillance qui avaient été données, le
cas échéant, par le psychiatre
▫ les circonstances du suicide
• Remettre ces éléments à la direction afin qu’elle établisse
un rapport à l’autorité de tutelle.
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Cas particulier : décès mort violente
• Dans les cas où le médecin constate des signes
ou indices de mort violente ou suspecte d’un
résident :
▫ Le médecin informe aussitôt la direction
▫ La direction devra alors saisir le Procureur de la
République des faits constatés.
• L’inhumation ne pourra avoir lieu qu’après
qu’un officier de police, assisté d’un médecin,
aura dressé un procès verbal de l’état du cadavre
et des circonstances de la mort.
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Les étapes d’élaboration d’un protocole
Outil Mobiqual – Les soins palliatifs
1. État des lieux.
2. Mise en place de conditions favorables.
3. Définition de l’objectif du protocole au sein du
service.
4. Élaboration de la procédure.
5. Rédaction de la procédure.
6. Diffusion et validation.
7. Formation et information du personnel soignant.
8. Évaluation du protocole.
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Création d’outils pour la prise en
charge d’une personne décédée en
EHPAD?
- Film sur les bonnes pratiques de prise en charge d’un décès d’un résident en
EHPAD
- Grille d’auto contrôle sur la gestion des décès (je sais faire…. Je ne sais pas
faire… la nuit)
- Erreurs glissées dans un scénario : serez-vous les reconnaître?
- Livrable avec les messages clés
- Outils d’autoévaluation sur la gestion des décès en EHPAD (pour
l’établissement)
- Questions réponses : ex. : peut-on effectuer la toilette mortuaire avant le
passage du médecin
- Processus de prise en charge d’une personne décédée en EHPAD
3- Projet en Mayenne
Création d’un livret afin de sensibiliser les professionnels aux différents retours
d’expérience existants :
•
•
•
•
•
ANALYSE DE CAUSES
REMED
ANALYSE DE SCENARIOS
CREX
… AUTRES ?
3- Projet en Mayenne
RMM : REVUE DE MORBI-MORTALITE (d’après http://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/201302/revue_mortalite_et_de_morbidite_rmm_fiche_technique_2013_01_31.pdf)
- une analyse collective, rétrospective et systémique de cas marqués par la
survenue d’un décès, d’une complication, ou d’un événement qui aurait pu
causer un dommage à un patient.
- a pour objectif la mise en œuvre d’actions d’amélioration de la prise en
charge des patients et de la sécurité des soins.
- Axé sanitaire : faite en réunion d’équipe
- Fonctionnement des RMM est périodiquement évalués
Méthode :
Analyse de causes (d’après l’ANESM) :
• L’analyse d’un événement indésirable consistera donc à identifier :
▫
▫
▫
▫
▫
▫
▫
le problème en tant que tel
les défaillances actives ou erreurs survenues
les facteurs personnels qui ont facilité ces défaillances actives
les facteurs structurels qui ont facilité ces défaillances actives
les facteurs circonstanciels qui ont facilité la survenue de l’événement
les mécanismes en place pour prévenir ce type d’événement
les faiblesses de ces mécanismes
• collecte des données, sous forme d’un entretien collectif d’environ 90 minutes
avec les acteurs concernés
• conduit par un enquêteur (différent des personnes impliquées) dans les 8
semaines après la survenue de l’événement
• préservant la confidentialité
• une fiche synthétique, la « Fiche de Retour d’Incident », sera remplie afin de
permettre le partage des enseignements avec les personnes susceptibles d’être
confrontées à une situation similaire.
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CREX : COMITE DE RETOUR D’EXPERIENCE (d’après http://www.hassante.fr/portail/jcms/c_1600749/fr/references-le-crex-methode-de-dpc)
- initialement développé en aviation civile,
- méthode de gestion de la sécurité des soins pouvant être destinée à un service
médical, à une équipe de soins,
- groupe de professionnels qui se réunit chaque mois pour analyser
rétrospectivement les événements indésirables (EI) liés aux soins détectés et
signalés en vue de les gérer,
-
une analyse systémique en est faite donnant lieu à un rapport présenté en
réunion : un pilote est désigné pour investiguer l’EI et le rapporte au groupe
- Le CREX est une instance de décision et de pilotage : des actions
d’améliorations sont envisagées, planifiées et mises en œuvre par les équipes.
CREX : COMITE DE RETOUR D’EXPERIENCE (d’après http://www.hassante.fr/portail/jcms/c_1600749/fr/references-le-crex-methode-de-dpc)
Méthode :
Analyse de scénarios
Définition
• Partir d’un EIG ou d’un presque accident réel
• Survenu dans un autre établissement sur un thème connu et
vraisemblable dans l’activité des participants
• Cas ayant fait l’objet d’une analyse des causes profondes
• Se demander collectivement quelles pourraient être les causes de cet
EIG
• Travailler par similitude
Intérêt :
• Court : disponibilité de l’équipe sur maximum une heure
• Déculpabilisant : « ça s’est passé ailleurs »
• Pluriprofessionnel:
▫ Sensibilisation et prise de conscience collective
▫ Consensus autour des actions correctives
• Concret et utile: les actions sont simples et peuvent être engagées
immédiatement
• Sensibilisation à la déclaration et à l’analyse des EIG
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REMED (d’après la HAS : http://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/201110/guide_outil_securisation_autoevaluation_administration_medicaments_p
artie3_boite_a_outils.pdf)
- développée par la Société Française de Pharmacie Clinique (SFPC)
- cible les EI liés aux EM et leurs conséquences éventuelles auprès des patients et
des professionnels de santé
- une méthode systémique d’évaluation multidisciplinaire des pratiques
professionnelles avec une approche par problème,
Méthode : Conduire la revue en 18 questions
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