Santé publique et consommation de
produits de santé chez les jeunes
Isaac Nahon-Serfaty, Ph.D.
Professeur adjoint / Assistant Professor
Luc Bonneville, Ph.D.
Professeur agrégé / Associate Professor
Quelques constats préliminaires…
Les jeunes passent beaucoup de temps
devant les médias. Certaines sources
avancent même le chiffre de 25 heures
par semaine
Ainsi, les jeunes sont dexcellentes
cibles pour les publicitaires, bien que
toute forme de publicité sadressant
directement aux jeunes de moins de 13
ans soit interdite (article 248 de la Loi
sur la protection du consommateur).
48 %des enfants Canadiens de 15
ans possèdent leur propre téléviseur et
35 %ont leur propre magnétoscope
(Place aux jeunes dans les médias,
Fédération canadienne des
enseignantes et des enseignants, 2003,
cité Réseau Éducation - Médias)
Les jeunes sont exposés à des
centaines de publicités à
chaque semaine
Comme l’explique Laperrière qui reprend Rouchié et al. (2000), les stratégies
publicitaires se structurent autour de quatre grandes approches. La
publicité
q«qui est démonstrative (elle nous informe et démontre ses avantages
lorsqu’elle tente de nous convaincre). »
q«qui fait appel à des désirs inconscients, c’est-à-dire qu’elle exploite ce
qui serait nécessaire à notre bonheur. »
q«qui est intégrative puisqu’elle joue sur l’importance d’appartenir à un
groupe. Elle est au fait des nouveautés sociales, allant même jusqu’à les
créer. Consommer devient alors une représentation sociale. »
q«qui est spectaculaire. Tout en se détachant du produit qu’elle vante,
elle devient spectacle ».
N’oublions pas que la publicité vise à « faire-
savoir []et []faire-croire / faire-vouloir
[]pour faire-faire (Everaert-Desmedt, 1984, p. 138).
Les questions que nous posons…
Quels sont, par exemple, les présupposés et les
sous-entendus, qui sont présents dans le discours
des pharmaceutiques ? Quelle(s) forme(s) prend
(prennent) les implicites ?
Quelles émotions tente-t-on de créer (sachant que
celles-ci jouent un rôle central dans la persuasion
publicitaire [Muchielli, 2005, p. 49]) ?
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