État du Monde, État d'Être
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consacrés à la publicité, malgré le lavage de cerveau infligé à la population, le laboratoire Merck
n’a pas réussi à imposer son vaccin Gardasil® à toutes les filles de 9 à 26 ans, loin de là. Il en a
été de même au Canada et en Europe où ce vaccin, critiqué de toutes parts et qui a subi des
moratoires dans de très nombreux pays, est bien moins porteur de bénéfices que ne
l’espéraient les laboratoires. Il fallait donc le rentabiliser à tout prix.
C’est ainsi qu’au lieu d’utiliser des arguments scientifiques irrecevables, ou une publicité
éhontée qui a choqué praticiens et patients, le laboratoire a trouvé un moyen plus subtil, mais
peut-être plus efficace : convaincre les spectateurs de cinéma. Aussi, le laboratoire a-t-il
lancé une grande campagne publicitaire durant tout le mois de juin 2008, dans 26
cinémas à travers les États-Unis. Elle a débuté avec le film Sex and the city, que tout le
monde avait pu voir à la télévision en série, mais qui arrivait alors sur le grand écran. Avant
d’avoir le droit de regarder le film, les spectateurs étaient forcés de subir une avalanche
d’informations biaisées. La campagne s’adressait aux femmes de 19 à 26 ans, mais Merck
espérait toucher aussi un public plus jeune et, préparant l’avenir, il n’a pas caché qu’il
comptait également tester son vaccin sur les garçons et les jeunes hommes qui peuvent être
porteur du virus HPV. Ainsi, le vaccinGardasil® a pu se vendre au cinéma comme les sodas et
les pop-corn. Ensuite, de la même manière, on a distribué aux candidates au
vaccin des bons d’achats pour des vêtements et autres avantages en nature.
Il en a été de même au Royaume-Uni où, le 16 février 2010, le Mail on line nous apprenait que
les filles âgées de 16 à 18 ans empocheraient un bon de 45 livres si elles acceptaient de
recevoir les trois injections du vaccin, le consentement des parents n’étant pas
nécessaire.
Le même scandale a touché la Belgique. (Voir à ce sujet les articles d’Initiative Citoyenne).
En France, nous n’en sommes pas encore là, mais nos moyens publicitaires sont tout aussi
contestables. Ainsi, en automne 2008, alors que l’Institut Pasteur était à l’honneur, on pouvait
entendre sur toutes les ondes que leur dernière « découverte » était le « vaccin contre le cancer
du col de l'utérus », ce qui est un énorme mensonge car, outre le fait que l’Institut Pasteur
n’est pas le découvreur du vaccin mais seulement son distributeur, il n’existe aucun
vaccin contre les cancers. Mais cette annonce très racoleuse fut répétée tout au long de cette
journée, et elle l’est encore par certains, ce qui prouve que les laboratoires ont bien raison de
mentir puisque tout le monde les croit.
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