LE CANCER DE L`UTERUS QUE DIRE DU DIAGNOSTIC ET DU

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LE CANCER DE L’UTERUS
QUE DIRE DU DIAGNOSTIC ET DU TRAITEMENT DU CANCER DU CORPS DE L’UTERUS ?
Le diagnostic est confirmé à l'aide d'un prélèvement tissulaire (curetage) pratiqué au cours d'un examen . Le
traitement est chirurgical hystérectomie totale élargie et radiothérapie.
Mais insistons sur le cancer du col de l’utérus très médiatisé car depuis la mise au point d’une vaccination,
sa prévention existe. Développé par Merck et Sanofi-Pasteur-MSD, un vaccin (Gardasil®) offre désormais une
protection contre le cancer du col de l’utérus.
QUELS SONT LES SYMPTOMES DU CANCER DU COL DE L’UTERUS ?
Ils sont pauvres : saignements provoqués aux rapports sexuels, douleurs ou rien.
Son diagnostic passe par le dépistage par frottis et son traitement est chirurgical laser ou hystérectomie
élargie en fonction du stade de la maladie.
Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer des femmes de moins de 44 ans après le cancer du sein en
termes de fréquence et de mortalité et touche 500 000 femmes chaque année dans le monde avec 258 000 décès
dont 1 000 en France.
QUELLES SONT SES CAUSES ?
La chasse aux papillomavirus
Différents types de virus, de la famille des Papilloma Virus Humains (PVH ou HPV), sont à l’origine du
cancer du col de l’utérus. Le frottis cervical permet de dépister ces infections sexuellement transmissibles qui
dans la plupart des cas restent latentes ou sont bénignes. Mais ces infections peuvent également évoluer en
lésions précancéreuses, puis si elles ne sont pas traitées, en cancer du col de l’utérus. Les papillomavirus présents
dans 80 % des cas n’ont pas tous le même pouvoir cancérigène. Le plus nocif est sans conteste celui de type 16
(HPV-16), impliqué dans 50 à 60 % des cancers du col. Vient en seconde position, le HPV-18 qui serait
responsable de 10 % des cancers du col. Mais le risque de cancer chez les femmes non infectées est quasi-nul.
Seul bémol à la stratégie dépistage par frottis, elle implique un très grand nombre d’examens qui ne bénéficient
qu’à une minorité. En effet, un maximum de 3 % des femmes porteuses de papillomavirus développera un
cancer. Ainsi la mise au point d’un vaccin efficace pourra demain déboucher sur une autre stratégie de
prévention
Le 20 septembre 2006, le vaccin (Gardasil®)a obtenu son autorisation de mise sur la marché américain (délivrée
par la Food and Drug Administration) et européen (délivrée par l’Agence européenne du médicament - EMEA).
Tout comme le vaccin contre l’hépatite B prévient indirectement le cancer du foie, Gardésil° est le second vaccin
anti-cancer mis sur le marché. Mais attention, Gardésil° ne protège pas les femmes déjà infectées lors de la
vaccination.
Gardasil° est le premier vaccin pour la prévention des dysplasies de haut grade du col de l’utérus (CIN2 /3) et
des verrues génitales externes (condylomes acuminés ou crêtes de coq) dus aux papillomavirus humains (HPV)
de types 6,11,16 et 18.
L’HAS ( Haute Autorité de Santé) www.has-santé.fr recommande :
De vacciner les jeunes filles de 14 ans avant le début de leur vie sexuelle pour les protéger avant
qu’elles ne soient exposées au risque de l’infection HPV. Son autorisation européenne prévoit une
administration possible dès l’âge de 9 ans. Les garçons pourraient également être vaccinés car bien que
ne souffrant pas directement de cette infection, ils servent souvent de "réservoir" et peuvent la
transmettre.
De vacciner en rattrapage les jeunes filles et femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de
rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de la vie sexuelle, proposition à faire
à l’occasion d’une primo-prescription de contraception, d’un recours à une pilule du lendemain ou pour
tout autre motif.
De dépister le cancer du col de l’utérus par frottis .Toutes les femmes de 25 à 65 ans qui ont une
activité sexuelle doivent avoir un frottis tous les 3 ans et ce, après 2 frottis normaux réalisés à 1 an
d’intervalle.
D’utiliser le préservatif pour se prémunir d’autres virus à transmission sexuelle
De créer un centre national de référence consacré aux papillomavirus pour évaluer la nécessité ou non
de rappels .La durée de protection vaccinale n’est pas connue au-delà de 5 ans et 30% environ des
cancers du col sont liés à des HPV oncogènes autres que ceux du vaccin.
Le vaccin Gardasil est remboursé à 65% par la Sécurité Sociale.
Le prix de Gardasil® est de 406.77 Euros soit 135,59 € la dose de 0.5 ml administrée à 0, 2 et 6 mois.
Trois doses sont nécessaires à la vaccination complète et doivent être administrées en moins d’1 an.
La nécessité d’une dose de rappel n’a pas été établie. Le vaccin doit être administré par voie intramusculaire dans le deltoïde ou la région antérolatérale supérieure de la cuisse.
Aucun effet indésirable n’a été identifié durant le développement clinique de Gardésil° .
Alors votons pour Gardésil° après une campagne de presse éclairée !
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