emile durkheim

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Emile Durkheim
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Emile Durkheim (1857-1917): est considéré comme le fondateur de la sociologie
moderne pour avoir réussi à associer la théorie et la recherche empirique.
• Son oeuvre est ordonnée autour d'un triple projet.
• 1) Il désire fonder une science nouvelle, la sociologie,
science des faits sociaux et de leurs lois.
• 2) En second lieu, il faut lui donner une méthode qui lui
soit propre.
• 3) Il a aussi pour ambition d'élaborer les règles d'une
morale collective s'appuyant sur des valeurs fondées
rationnellement.
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Il voulait fonder la sociologie, sciences des faits sociaux et de leur loi qui doit
avoir une méthode propre et montrer comment l’appliquer. Sa sociologie est
inséparable du projet de réforme sociale.
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Son projet
• Ainsi le projet de Durkheim réside dans sa volonté de
résoudre de façon scientifique et positive “la
question sociale”.
• Pour lui c’est un problème de consensus social liée
au développement de l’individualisme et à la
“montée des égoïsmes”, ceci dans un contexte
d’industrialisation.
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Faits sociaux
• Il définit les faits sociaux comme “toute
manières de faire[…] susceptibles d’exercer
une contrainte sur l’individu” et choisit ainsi
d’étudier le suicide, la famille, le mariage, le
crime, ou encore la religion.
• « Il faut traiter les faits sociaux comme des
choses » :
• …nous devons être face à la société comme
le physicien observant un phénomène
inconnu.
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Les faits sociaux
• L’ambition de É. Durkheim aura été de convaincre
que les faits sociaux existent, qu’ils consistent en
« manières d’agir, de penser et de sentir » qui
s’imposent à l’individu, et qui ne sont réductibles
ni à des faits de nature ni à une collection de faits
individuels.
• Ces faits relèvent d’une discipline nouvelle, la
sociologie, qui doit enquêter et non se limiter à
spéculer, et chercher à expliquer les faits sociaux
par d’autres faits sociaux.
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Les faits sociaux
• Derrière la définition du fait social nous retrouvons la
conception durkheimienne de la sociologie
• 1) l’individu nait de la société…
• 2) la conscience collective, l’ensemble des croyances
et des sentiments communs à la moyenne des
membres d’une société” forme un système déterminé
qui a sa vie propre.
• 3) expliquer un phénomène social, c’est en rechercher
la cause efficiente.
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Holisme
• La première définition historique du holisme est : « la tendance
dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à
la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice ».
• Holisme sociologique : Le holisme appliqué aux
systèmes humains, par essence complexes, consiste à
expliquer les faits sociaux par d’autres faits sociaux,
dont les individus ne sont que des vecteurs passifs.
• Les comportements individuels sont socialement
déterminés : la société exerce une contrainte (pouvoir
de coercition) sur l’individu qui intériorise (ou
« naturalise ») les principales règles et les respecte.
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holisme
• Durkheim, dans son ouvrage Les règles de la méthode
sociologique, expliqua que "La cause déterminante d'un fait
social doit être recherchée par rapport aux faits sociaux
antérieurs et non parmi les états de conscience individuelle".
En sociologie, les analyses holistes voient dans la société
des contraintes qui assujettissent les individus.
• Selon Durkheim toujours, les actes individuels ne
peuvent être expliqués que si on étudie la société et les
normes sociales qu'elle impose à ses membres.
• Par l'éducation qu'il reçoit, l'individu intériorise des
comportements, des façons de penser et de sentir, en
somme toute une culture qui permettra d'expliquer ses
agissements ou ses croyances. Les goûts et toutes les
autres pratiques sociales se construisent socialement.
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holisme
L'expression consacrée est :
• « Le tout est plus que la somme de ses parties. »
• Prédominance du tout sur les parties. Interpretation de
nature globalisante. Importance des “effets de système”
ou des “déterminations structurelles”.
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Division sociale du travail
• De la division sociale du travail : Il aborde dans cet ouvrage les fondements de la
solidarité sociale en les insérant dans une fresque allant des sociétés
traditionnelles à solidarité mécanique (conscience collective forte et droit
répressif dominant) à la société moderne à solidarité organique (conscience
collective affaiblie : les rôles sont complémentaires et non plus identiques ; et
droit restitutif).
• Il est nécessaire que la division du travail produise de la solidarité, sinon, il y
a un état d'anomie. Or combattre cette tendance naturelle qui résulte de
l'individualisation est le grand combat de Durkheim. Pour ce faire, il est
nécessaire de mettre en place un système de valeur rigoureux (une morale laïque
et républicaine), une socialisation collective renforcée (éducation scolaire,
groupements intermédiaires) pour pallier l'insuffisance ou à l'inadaptation des
instances traditionnelles, et des structures professionnelles fortement intégratrices
pour encadrer les individus.
• Le moteur du changement social est l'augmentation du volume et de la
densité (matérielle ou morale) des sociétés.
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La Société
• La société forme une entité qui dépasse et englobe
l’individu. Le fait d’arriver à l’heure ne résulte par d’un
choix personnel mais de l’acquisition d’une éducation,
intégration des normes.
• Selon Durkheim : il faut expliquer le social par le social ;
Les faits sociaux sont radicalement distincts des faits
individuels qui les constituent. L’association des individus
engendre une réalité nouvelle dans la nature de cette
réalité qu’il faut trouver la cause des faits.
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Solidarité(s)
• Solidarité mécanique (ou par similitude: exemple du
clan ou de la tribu) et solidarité organique (principe
de différenciation dans les sociétés occidentales).
• Dans la solidarité mécanique le droit est répressif.
• Dans la solidarité organique le droit est restitutif.
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Solidarité(s)
• Il diagnostique le passage de la solidarité mécanique
(fondée, comme dans les sociétés traditionnelles, sur la
similitude et la proximité des individus) en solidarité
organique (fondée sur la complémentarité des individus
résultant de la division du travail engendrée par
l’industrialisation)…
• Il cherchait une manière de renouveler ce que l’on
appellerait aujourd’hui le « lien social », afin d’éviter les
situations d’anomie, c’est-à-dire celles où les aspirations
individuelles ne sont plus régulées par les normes sociales.
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anomie
• Absences de normes.
• Lorsque la division du travail (au lieu de produire
normalement de la solidarité), génère un déficit du lien
social, il y a anomie.
• L’anomie désigne une situation sociale pathologique
marquée par un affaiblissement des repères, un état
de dérèglement social.
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méthode
• Ses meilleurs outils sont la statistique et le
comparatisme.
• En 1897, il publie Le Suicide : cet acte que tout le
monde croit personnel, É. Durkheim montre qu’il
varie en fonction de l’intégration de l’individu
dans la vie sociale…
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Le suicide, psychologie ou sociologie?
• La famille, la religion et la société politique sont
autant de groupes sociaux qui définissent l’identité
des individus,
• et qu’à chaque fois que ces groupes sont trop
affaiblis, l’individu y perd ses repères.
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Suicide
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L’éducation morale
• L’éducation a une fonction sociale fondamentale: donner les idées qui nous
guident dans l’existence au monde. Le but premier de l’éducation est de relier
l’enfant à sa société.
• Le travail du Durkheim
• est d’une part théorique: définir l’éducation par rapport à la morale;
• d’autre part pratique: orienter la pédagogie moderne.
• Quant à la morale ce n’est pas seulement un ensemble de règles de conduites
impératives. Elle est aussi la conscience du sens de sa conduite, le désir
d’accomplir ce qu’on croit être le Bien.
• Il veut imposer le souci de l’autonomie de l’enfant dans la formation de la
conscience morale. Enseigner le morale ce n’est pas ni prêcher, ni l’inculquer,
c’est l’expliquer.
• Quant au contenu de la pédagogie moderne il définit les principes:
• L’idée de justice et l’idéal démocratique
• L’idée de solidarité et l’idéal d’humanité pacifique
• L’idée de vérité et l’idéal scientifique.
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Les formes élémentaires de la vie religieuse
• Il définit la religion : "un système de croyances solidaires et de pratiques
relatives aux choses sacrées (...) qui unissent en une même communauté
morale, appelé Église, ceux qui y adhèrent".
• Pour lui, l'origine de la religion, c'est la société elle-même. Le sacré incarné
dans la réalité sociale est définit comme une mana, une force anonyme.
• …Morale et religion étaient indissociables avant que la morale ne s'autonomise
et ne se laïcise.
• C'est l'école qui doit enseigner la morale aux enfants et les transformer en êtres
sociaux.
• En ce sens, le maître est une sorte de prêtre.
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A lire pour la sociologie durkheimienne
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Pour avoir tous les textes de Durkheim en format pdf
http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/durkheim.html
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