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Manifestations
toxiques et effets
indésirables des ARV
Exposé et discussion
Ministre de la Santé Publique et de
la Population
1
Objectifs
• Décrire les manifestations toxiques
des ARV
• Prévenir certaines manifestations
toxiques
• Revoir les médicaments
antirétroviraux et leurs effets
secondaires.
• Prendre en charge les réactions toxi–
médicamenteuses
2
Manifestations toxiques:
définition
C’est un ensemble d’anomalies
cliniques, biologiques ou métaboliques
lié à la prise d’antirétroviraux
ou d’autres médicaments.
3
Base biologique de certaines
manifestations toxiques
• Altération du fonctionnement au
niveau des mitochondries (centrale
énergétique de la cellule)
• Altération au niveau du métabolisme
glucidique et lipidique
• Réaction d’hypersensibilité
• Myélotoxicité
4
Antirétroviraux disponibles en
Haïti (en bleu)
Inhibiteurs de
transcriptase inverse
INTI
Abacavir (ABC)
Didanosine (ddI)
Emtricitabine
(FTC)
Lamiduvine
(3TC)
Stavudine (d4T)
Zalcitabine (ddC)
Zidovudine
(ZDV, AZT)
INtTI
Funarate
de
Ténofovir
Disoproxil
(TDF)
INNTI
Delaviridine
(DLV)
Efavirenz
(EFZ)
Névirapine
(NVP)
Inhibiteurs
de
protéase
(IP)
Amprenavir (APV)
Atazanavir (ATZ)
Darunavir (DRV)
Fosamprenavir
(f-APV)
Indinavir (IDV)
Lopinavir/
Ritonavir(LPV/r)
Nelfinavir (NFV)
Ritonavir (RTV)
Saquinavir (SQV)
Tipranavir (TPV)
Inhibiteurs
de fusion
(IF)
Enfurtivide
(EFV ou
T-20 )
5
Classification des
manifestations toxiques et
effets secondaires
• Atteintes viscérales
• Atteintes hématologiques
• Troubles neurologiques et
musculaires
• Atteintes cutanées
• Anomalies métaboliques
• Anomalies osseuses
6
Atteintes viscérales
• Pancréatite
• Atteintes néphro-urologiques
• Troubles de la fonction hépatique
7
Pancréatite
Points de discussion:
1. Quelles sont les causes nonmédicamenteuses?
2. Quelles sont les causes
médicamenteuses?
3. Quels sont les signes et
symptômes?
8
Pancréatite: causes
• Causes non-médicamenteuses
 Usage excessif d’alcool
 Hypertriglycéridémie
 Pathologies opportunistes
• Causes médicamenteuses
 Non-ARV: Pentamidine, Sulfamides,
Cyclines, Corticoïdes, Paracétamol,
Opiacés
 ARV: Didanosine (ddI), Stavudine (d4T),
Zalcitabine (ddC)
9
Pancréatite: conduite à tenir
• Surveillance
 Surveillance étroite en cas d’utilisation des 3
« d » (ddI, d4T, ddC)
 Amylasémie ou, de préférence, lipasémie tous
les 3 ou 4 mois si symptômes persistants
• En cas de pancréatite clinique et élévation
franche de la lipasémie:
 Soins de support: hospitalisation; hydratation;
réintroduire l’alimentation dans la mesure du
possible
 Arrêter tous les ARV jusqu’à la résolution des
symptômes
 Arrêt définitif des INTI « dangereux » (les 3
« d »: ddI, d4T, ddC)
10
Atteintes néphro-urologiques
Points de discussion:
1. Quelles sont les causes nonmédicamenteuses?
2. Quelles sont les causes
médicamenteuses?
3. Quels sont les signes et
symptômes?
11
Atteintes néphro-urologiques:
causes
• Causes non-médicamenteuses




Déshydratation
Glomérulonéphrite
Obstruction urinaire
Lithiase urinaire
• Causes médicamenteuses
 Sulfadiazine, Cotrimoxazole
 Indinavir (IDV)
12
Atteintes néphro-urologiques:
conduite à tenir
Indinavir (IDV)
• Type: L’insuffisance rénale obstructive ou
la lithiase urinaire, sont dues à la
cristallisation de l’IDV monohydrate dans
les urines alcalines
• Prévention: boire 2L d’eau ou plus par jour
• Surveillance:
 Analyses de la créatinine sérique et des urines
tous les 3 à 6 mois
 Augmenter les boissons
 Acidifier les urines (Vitamine C)
• Que faire?
 Si le fonctionnement rénal ne se normalise pas,
remplacer l’IDV par un autre ARV
13
Troubles de la fonction
hépatique
Points de discussion:
1. Quelles sont les causes non
médicamenteuses?
2. Quelles sont les causes
médicamenteuses?
3. Quels sont les signes et
symptômes?
14
Troubles de la fonction
hépatique : causes
• Causes non médicamenteuses
 Usage excessif d’alcool
 Hépatites B ou C
• Causes médicamenteuses
 Clarithromycine, Interféron, INH,
Ketoconazole, Sulfamides, Acide
valproïque, Facteurs de croissance
 Tous les INTI, INNTI, et IP
15
Troubles de la fonction
hépatique: conduite à tenir
• Surveillance: bilan hépatique
 Tous les 15 jours pendant le premier
mois en cas de survenue de signes
d’hypersensibilité ou d’atteinte
hépatique
 Ensuite tous les 6 mois
16
Hépatotoxicité
Grade
1
Transaminases
(ALAT / ASAT)
(SGOT/SGPT)
X au dessus de la valeur
normale (xN)
1-2.5xN
2
3
4
2.5-5xN
5-10xN
> 10xN
17
Troubles de la fonction
hépatique: conduite à tenir
• Possibilité d’hépatite fulminante,
d’élévation rapide des transaminases, ou
d’hépatomégalie progressive, surtout avec
la Névirapine (NVP), les médicaments
« D » (ddI, d4T, ddC) et les IP
• Que faire?
 Transaminases >2xN résultat isolé (Grade 2):
suivi rapproché
 Transaminases >5xN (Grade 3 ou 4): arrêt
immédiat de l’ARV responsable
 Transaminases >2xN (Grade 2) avec asthénie,
anorexie, nausées, vomissements, ictère ou
signes d’hypersensibilité: arrêt immédiat et
définitif de l’ARV responsable
18
Insuffisance hépatique
pré-existante
• Contre-indications:
 En cas d’insuffisance hépatique préexistante
sévère (TP < 50%), les INNTI (surtout NVP)
sont contre-indiqués
 Ne jamais associer Indinavir (IDV) et
Atazanavir (ATZ)
• Que faire?
 Antécédent d’hépatite: prudence
 Insuffisance hépatique pré-existante légère ou
modérée ou liée à une cirrhose:
 Diminution de la posologie d’Indinavir (IDV) à 600 mg
TID (sans Ritonavir)
 Diminution de la posologie d’Atazanavir (ATZ) à 300
mg QD (sans Ritonavir)
 Hyper bilirubinémie mixte (sans
conséquences): continuer le traitement
19
Anomalies hématologiques:
cytopénies
Points de discussion:
1. Quelles sont les causes non
médicamenteuses?
2. Quelles sont les causes
médicamenteuses?
3. Quels sont les signes et
symptômes?
20
Cytopénies: causes
• Causes non-médicamenteuses
 Leucémie
 Insuffisances nutritionnelles
• Causes médicamenteuses
 Médicaments non-ARV: cotrimoxazole,
hydroxyurée, ganciclovir
 ARV: Zidovudine (AZT), Indinavir (IDV)
21
Cytopénies: conduite à tenir
Zidovudine (AZT)
• Type: Anémie centrale ou neutropénie
centrale
• Contre-indications de l’AZT :
 Hémoglobine (Hg) <7.5g/dl
 Polynucléaires neutrophiles (PN) <750/ mm3
• Surveillance: Hémogramme après 1 mois
puis tous les 3-4 mois.
• Que faire?
 Remplacer l’AZT par un autre INTI
 Transfusion sanguine
 Erythropoïétine seulement si associée à une
insuffisance rénale ou une chimiothérapie.
22
Troubles neurologiques et
musculaires
• Neuropathies périphériques
• Atteintes neurologiques centrales
• Atteintes musculaires
23
Neuropathies périphériques
• Causes:
 Cytopathie mitochondriale aggravée par
l’association des médicaments « D » (ddI, D4T,
ddC)
• Prévention
 Ne pas associer les « D »
 Eviter les facteurs aggravants (alcool,
médicaments neurotoxiques)
• Surveillance
 Signes fonctionnels, examen clinique
• Que faire?
 Arrêt rapide des INTI
 Antalgiques
 Vitamines
24
Atteintes neurologiques
centrales
Efavirenz (EFV)
• Vertiges, insomnie, somnolence, trouble de
la concentration, cauchemars.
• Prévention:
 Prendre l’EFV au coucher
 Informer le patient du caractère résolutif en 2 à
4 semaines le plus souvent
 Ne pas conduire les premiers jours du
traitement
• Que faire?
 Continuer l’Efavirenz (EFV). Donner un
somnifère si insomnie.
 Réactions psychotiques, dépression aigue
sévère: Arrêt définitif de l’Efavirenz (EFV)
25
Atteintes musculaires
Zidovudine (AZT)
Prévention:
• Ne pas associer l’AZT + une statine
Surveillance:
• Surveillance étroite du patient
• Si les myalgies sont présentes,
demander faire un test de créatine
phosphokinase (CPK)
En cas de myalgie avec élévation
nette des CPK:
• Remplacer l’AZT par un autre INTI
26
Atteintes cutanées
• Eruption maculo-papuleuse (avec ou
sans fièvre)
• Syndrome de Lyell (nécrolyse
épidermique toxique)
• Syndrome de Stevens Johnson
(ectodermose pluriorificielle)
• Autres manifestations
27
Degré de sévérité des
réactions cutanées
Grade 1:
Rash maculaire localisé
Grade 2:
Rash maculo-papulaire ou morbilliforme diffus
Grade 3:
Rash maculaire, maculo-papulaire ou
morbilliforme diffus avec vésicules ou un
nombre limité de lésions bulleuses ou
d’ulcérations superficielles unilatérales au
niveau de la membrane muqueuse.
Léger
Modéré
Sévère
Grade 4:
Menaçant le
pronostic
vital
Lésions bulleuses généralisées ou extensives,
ou ulcération des membranes muqueuses
atteignant 2 ou plusieurs muqueuses, ou
encore, nécrolyse épidermique toxique
Source: ACTG Grading Severity
28
Eruption légère due à la
Nevirapine (NVP)
Source: Dr. Jeffrey Edwards
29
Toxicité sévère à la NVP:
Syndrome Stevens Johnson
Source: Dr. Jeffrey Edwards
30
Toxicité sévère à la NVP:
Syndrome Stevens Johnson
Source: Dr. Jeffrey Edwards
31
Toxicité sévère à la NVP:
Syndrome Stevens Johnson
Source: Dr. Jeffrey Edwards
32
Ectodermose pluriorificielle
Source: Dr. Jeffrey Edwards
33
Syndrome Lyell
Source: Dr. Jeffrey Edwards
34
Réactions d’hypersensibilité
Causes médicamenteuses:
• Névirapine (NVP)
• Abacavir (ABC)
Réactions typiques: fièvre, rash, nausée,
vomissement, diarrhée, fatigue, malaise,
hypotension, oedèmes
Réactions atypiques: toux, dyspnée,
douleur abdominale, douleur musculaire ou
articulaire
Que faire? Arrêt immédiat et définitif de la
NVP ou l’ABC
35
Atteintes cutanées:
conduite à tenir
Grade 1-2:
Surveillance étroite
Maintient du traitement
Grade 3:
Arrêt du traitement
Léger Modéré
Sévère
Grade 4:
Arrêt définitif du traitement
Menaçant le
pronostic
vital
36
Atteintes cutanées:
ARV à risque
• Efavirenz (EFZ)
 Réaction croisée avec la Névirapine
(NVP) 30-50%
• Indinavir (IDV)
 Réactions cutanées peu fréquentes et
non sévères
 Sécheresse cutanée, lèvres sèches,
dépilation, ongles incarnés: traitements
locaux
37
Atteintes cutanées:
ARV à risque
Abacavir (ABC)
• Que faire?
 Consultation tous les 15 jours durant les
2 premiers mois
 Eruption isolée: surveillance rapprochée
pour déceler signes d’hypersensibilité
 Eruption + signes d’hypersensibilité:
Arrêt immédiat et définitif de l’ABC
38
Atteintes cutanées: ARV à
risque
Nevirapine (NVP)
• 1 seul comprimé par jour durant les 14
premiers jours
• Bilan clinique et hépatique tous les 15 jours
durant le premier mois
Que faire?
• Atteinte cutanée isolée durant les 14 premiers
jours:
 Ne pas augmenter la dose tant que l’éruption persiste
 Surveiller étroitement
• Atteinte cutanée isolée:
 Suivi rapproché pour détecter une aggravation
• Eruption + signes d’hypersensibilité:
Arrêt immédiat et définitif de la NVP
39
Atteintes cutanées: autres
manifestations
Hyperpigmentation
• Troubles de la pigmentation augmentent
chez les patients infectés par le VIH
• Les ongles, les paumes, les plantes des
pieds
• Surtout avec l’AZT
Cheveux
• Grisonnement et amincissement des
cheveux, alopécie
• Surtout avec 3TC et IDV
40
Atteintes cutanées: autres
manifestations
• Apparition de
bandes
longitudinales
ou
transversales
sur les ongles
41
Anomalies métaboliques
• Troubles du métabolisme lipidique
• Syndrome lipodystrophique
• Troubles du métabolisme glucidique
• Acidose lactique
42
Troubles du métabolisme
lipidique
• Causes médicamenteuses:
 Tous les ARV (notamment les IP)
• Hypertriglycéridémie: Incidence chez 1570% des patients
 Triglycérides < 5gm/L: Pas de traitement
 Triglycérides > 5gm/L: Mesures diététiques
 Triglycérides > 10gm/L: Fibrates
• Hypercholestérolémie
 LDL-C > 1.30 mg/L et facteur de risque
associé: statines
 LDL-C > 1.60 mg/L : Statines
 HDL-C < 0.35 mg/L : Fibrates
43
Syndrome lipodystrophique
• Définition: Anomalie de la distribution corporelle
de la masse graisseuse
 Lipo atrophie (Partie périphérique du corps)
 Lipo hypertrophie (au niveau du tronc surtout)
 Syndrome mixte
• Epidémiologie:
 Prévalence varie de 18 - 70 % des patients sous ARV
 50 % des patients développent une lipodystrophie après
1 - 2 ans d’exposition à une multi thérapie comportant
un IP
 Tous les ARV notamment les IP et les INTI
 Facteurs favorisants: âge, sexe, ancienneté et sévérité
de la maladie, durée cumulée des traitements ARV
44
Lipodystrophie : « Bosse de
bison »
Source: Dr. Jeffrey Edwards
45
Lipodystrophie : Abdomen
Avant TAR
4 mois après TAR
Source: Dr. Stefan Mauss
46
Lipoatrophie
Source: Dr. Jeffrey Edwards
47
Troubles du métabolisme
lipidique : conduite à tenir
• Surveillance:
 Bilan cardio-vasculaire dès l’initiation du
traitement
 Bilan lipidoglucidique tous les 6 mois
 Agir sur les autres facteurs de risque (tabac,
surpoids, hypertension)
• Que faire?
 Vérifier l’absence de surdosage en IP
 Considérer l’arrêt de l’IP et le remplacer par la
Névirapine (NVP), l’Efavirenz (EFV), l’Abacavir
(ABC) ou l’Atazanavir (ATZ)
48
Troubles du métabolisme
glucidique
• Epidémiologie:
 Tous les inhibiteurs de protéase (IP), surtout
l’Indinavir (IDV)
 Intolérance au glucose 27 - 30% des patients
traités
 Hyperinsulinisme: plus de 40%
 Diabète de type II: 5 a 10%
• Que faire?
 Glucose < 10gm/l: pas de traitement
 Glucose de 1.10 - 1.26gm/l: mesures
diététiques
 Glucose de 1.26 - 1.40gm/l: Metformine
 Glucose > 1.40gm/l: avis d’un spécialiste
49
Acidose lactique: physio-pathologie
INTI inhibent l’ADN
polymérase
mitochondriale
qui cause la
déviation du
catabolisme
glucidique
vers l’acide lactique
Stacpoole, P. W et al. Arch Dis Child 1997;77:535-541
Copyright ©1997 BMJ Publishing Group Ltd.
50
Acidose lactique
• Risque avec tous les INTI et/ou la metformine
• Acidose lactique: hyperlactatémie > 2 mmol/L
 Amaigrissement inexpliqué, nausées, vomissements,
douleurs intestinales, faiblesses et crampes musculaires,
asthénie marquée
 Surveillance clinique, dosage des bicarbonates
• Acidose lactique aigue: hyperlactatémie > 5
mmol/L
 Dyspnée, tachycardie, douleurs abdominales, défaillance
multi viscérale, hypothermie, coma
 Arrêt des ARV et hospitalisation d’urgence
 Perfusion de soluté salé isotonique (pas de glucose)
 Alcalinisation prudente
51
Prise en charge de l’acidose lactique:
analyse de lactatemie non-disponible
Présumer acidose lactique chez un patient:
- Sous TAR depuis > 4mois;
- Dont le régime TAR contient d4T, ddI ou AZT;
- Qui a au moins 3 des symptômes suivants depuis plus de 3 jours: fatigue;
malaise; faiblesses; douleurs abdominales; difficultés
respiratoires/hyperventilation; nausées; vomissements; perte de poids
- Chez qui il n’y a pas de raison apparente à la survenue de ces symptômes.
Etablissez la sévérité des symptômes
Léger (grade 1)
Traiter les symptômes;
Continuer le TAR sans changements;
Suivi dans 1 semaine
Non
Amélioration a la visite de
suivi?
Oui
Acidose lactique peu probable
Continuer le TAR sans changements
Modéré (grade 2)
Sévère (grade 3 ou 4)
Arrêter les ARV
Traiter les symptômes
Analyses (référer si nécessaire): bilan rénal, bilan
hépatique, enzymes pancréatiques
Consulter avec expert
Suivi dans 2-3 jours
Non
Suivi: amélioration clinique ET
analyses normales?
Arrêter les ARV
Hospitaliser & soins
de support jusqu’à
amélioration de l’état
clinique
Analyses (référer si
nécessaire): bilan
rénal, bilan hépatique,
enzymes pancréatiques
Consulter expert à
propos de l’initiation
du TAR lorsque les
symptômes ont
complètement disparus
Oui
Reprendre le TAR lorsque les symptômes ont
complètement disparus;
Eviter ddI, d4T, ddC et AZT dans le nouveau
traitement
52
Atteintes osseuses
• Ostéopénie, ostéoporose et nécrose
avasculaire
• Surtout avec les régimes contenant
des IP
• Facteurs de risque
• Plus de recherche est nécessaire pour
mieux comprendre l’étiologie, les
facteurs de risque et la prévention
des atteintes osseuses
53
Analyses pour le diagnostic
des manifestations toxiques
• Très limité en Haïti






Hémogramme
Créatinine
Transaminases
Amylase
Lipase
Analyse des urines
54
Prévention des manifestations
toxiques
• Retarder le traitement au stade
d’immunosuppression (CD4 < 200 ou
manifestations cliniques évidentes)
• Antioxydants: efficacité non prouvée
• Les stéroïdes ne sont pas nécessaires
dans la prévention des
manifestations causées par la NVP,
ABC ou l’EFV
55
Questions de révision
• A partir de quel grade d’hépatoxicité
faut-il changer de régime
thérapeutique?
• Comment peut-on diagnostiquer
l’acidose lactique en Haïti?
• Quels sont les signes et symptômes
d’hypersensibilité et quels sont les
médicaments ARV le plus souvent
responsables?
• Quelle est la conduite à tenir en cas
d’hypersensibilité aux ARV?
56
Points à retenir
• Les manifestations toxiques
représentent un défi dans l’utilisation
des ARV
• Les manifestations toxiques des ARV
sont gérables et réversibles si le
personnel soignant les reconnaît au
moment opportun
• La gestion des manifestations
toxiques suppose un dialogue entre le
patient et l’équipe soignante.
57
Points à retenir (suite)
• Vu les moyens diagnostiques
paracliniques disponibles en Haïti,
l’identification des paramètres
biologiques des manifestations
toxiques reste limitée
• La clinique seule ne suffit pas, mais
reste un outil indispensable pour le
diagnostic des manifestations
toxiques en Haïti
58
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