L'esprit du service public
Établissement public de santé le Centre Hospitalier assure une mission de soins ouverts à tous, de prévention et
d'éducation sanitaire.
Il est géré par un directeur nommé par le Ministre de la Santé, et un Conseil d'Administration présidé par le Maire
de La Ciotat.
Ce ne sont pas moins de 380 agents soignants, médico-techniques et administratifs, auxquels s'ajoutent 50
médecins et 10 internes qui accueillent chaque année plus de 37000 personnes pour une consultation ou une
hospitalisation au sein de 11 services spécialisés.
L'établissement dessert une zone sanitaire, étendu de l'est du département des Bouches du Rhône à l'ouest Varois. Il
s'affirme ainsi comme un hôpital de proximité qui, en plus de son action sanitaire de premier plan, assure des
missions sociales par l'accueil et la prise en charge des personnes âgées. 185 lits dont 90 de cure médicale et 95
personnes âgées valides sont réparties dans les deux résidences de retraite gérées par l'hôpital : Lou Cigalou et le
Rayon de Soleil.
La politique générale est déterminée par le Conseil d'Administration. Les membres représentant différentes
collectivités ou organismes y siègent : commune, département, région, corps médical, personnels non médicaux,
personnalités qualifiées, représentants des usagers.
Le Directeur assure la conduite générale de l'établissement dont il est le représentant légal. Le Centre Hospitalier
dispose d'un budget autonome. Doté de la personnalité morale, il est habilité à recevoir dons et legs.
Organisation Administrative :
Président du Conseil d'Administration Monsieur Patrick BORE
Directeur : Monsieur José LAPINA
Président de La Commission Médicale d'Etablissement : Docteur Lionel VALERI
Représentant des Usagers : Monsieur Jean Pierre Albouze et Monsieur Alain Alric
Historique: création de l’hôpital Saint Jacques
En 1553, la ville de La Ciotat fut dotée d'un rempart continu de la Tasse au quartier de l'Escalet, de la porte Saint
Martin à la porte Saint Antoine en passant par les portes Réalle et de Cassis.
Les nouvelles murailles tracées sur une ligne de faite et de partage des eaux englobèrent le terrain vague de 'la
Ferrage ", où étaient parqués les troupeaux au nord de la ville.
Un de ces terrains, très important toutefois, puisqu'il est coté quatorze livres, appartenant à Domergue Brunet va
être acheté le 5 février 1581, 30 écus d'or, pour y établir le cimetière. C'est dans ce jardin qu'Antoine Gueymard
élèvera vers 1610 un nouvel pital pour recevoir les malades indigents et les pauvres passants.
Il existait pourtant à la même place, un hôpital car la première mention du 11 mars 1601 du Conseil Communal,
ne parle pas de création. Pierre Roubaud et Maître Fradelloux, membres du Conseil Communal se chargeront du
matériel de l'hôpital Saint Jacques le Vieux, preuve que l'institution n'était pas nouvelle.
Après le décès d'Antoine Gueymard en 1610, cet hôpital de 5 lits a été étendu par ses deux filles, Marguerite et
Louise, puis fut remis à la Ville le 4 septembre 1610.
En mai 1617, le Conseil Communal accepte les conditions de remise à neuf et décide la démolition. Le 20
novembre 1617, le consul Fougasse propose de bénir le nouvel hôpital et d'y loger les malades.
En 1625, les filles d'Antoine Gueymard viennent protester parce que l'hôpital neuf n'est pas utilisé selon les
intentions de leur père. Devant la menace d'un procès, les consuls signalent qu'ils ont terminé l'hôpital, refait la
toiture et ajouté des belles salles au bas. A travers bien des tracas et malgré les lenteurs administratives, les
promoteurs de cette œuvre charitable poursuivent leurs missions. Cinquante ans plus tard, des améliorations sont
apportées grâce aux dons de Claude Sicard et principalement de M. Matignon, l'hôpital devenait plus important.
Les bourgeois ciotadens étaient généreux ; rares sont les testaments qui ne contiennent une clause en faveur de
l'hôpital, dons d'argent pour les plus riches, dons de linge, lits paillasses pour les plus pauvres.
Il est vrai que par le règlement de 1687, le défunt avait droit à son convoi, à la présence de deux recteurs pour 6
livres et pour 12 livres tous les quatre se dérangeaient avec un flambeau de cire ardent à la main. A la fin du XVIII
siècle, l'hôpital passait pour un modèle du genre. Il était riche et possédait à cette époque 12.000 livres de rente,
qui disparurent à la Révolution, perdues dans la débâcle des biens nationaux.
Malgré cette pauvreté, la mission charitable ne faillit pas, bien qu'elle fût aggravée par les sièges de Toulon et les
guerres d'Italie....
Présentation des Services
Les services médicaux
Chirurgie
Gynécologie Obstétrique
Réanimation
Médecine
Les services médicaux techniques
Bloc Opératoire
Hygiène
Imagerie Médicale
Laboratoire
Pharmacie
Les services de soins
Consultations-Externes
Urgences
HAD-SSIAD
Hospitalisation A Domicile
Service de Soins Infirmiers A
Domicile
EHPAD
Établissement d'Hébergement pour
Personne Âgées Dépendantes
La Chirurgie
Chef de service : Marc MARSY (faisant fonction)
Équipe :
3 chirurgiens temps plein ; 1 chirurgien temps partiel ; 1 interne ; 5
médecins attachés
40 lits en chambres de 1 ou 2 lits, rénovées en 1996 et bénéficiant d'un
grand confort : sanitaires individuels, téléphone, TV, climatisation...
CHIRURGIE GENERALE
- micro-invasive (coeliochirurgie, arthroscopie, laser)
- Orthopédique et traumatologique
- Viscérale
- Urologique
SPECIALITES CHIRURGICALES
- O.R.L. / O.P.H.
- Stomatologie
- Pédiatrie
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