Communiqué de presse FO Vinatier
Communiqué de presse
A nouveau, un collègue, infirmier, est victime de la brutale dégradation des conditions de prise en charge des
patients dans les hôpitaux psychiatriques.
Les faits sont les suivants :
L’unité Flavigny, unité d’hospitalisation en pédo-psychiatrie, où, une nouvelle fois, cette agression a eu lieu,
hospitalisait ce mercredi 11 patients alors qu’elle a une capacité de 10 lits.
Elle accueillait en même temps deux patients en hospitalisation de jour, dont l’auteur des faits.
Un quatorzième patient adolescent, hospitalisé en attente à l’UHCD, devait être hospitalisé en plus, en fin de
matinée.
La situation de l’unité Flavigny n’est malheureusement pas exceptionnelle. Faut-il rappeler ici celle de l’UMA ?
Mardi 27 janvier il y avait 31 patients hospitalisés à l’UMA pour 11 lits !
Comment un tel désastre est-il possible ?
La direction, autiste jusqu’au bout, dit : « pas d’amalgame » !… « Tous ces incidents n’ont aucun lien entre eux » !… Il
n’y a pas de problème de saturation des lits puisque « l’incident de mercredi n’est aucunement lié au pic d’affluence
observé ces derniers jours aux urgences de l’hôpital » !
Fermez le ban, circulez, y a rien à voir !
Ce n’est donc pas le problème des lits ? Ce n’est donc pas le problème du DAU ? Ni du manque d’effectifs ?
Que reste-t-il alors ?
Les personnels et les médecins qui n’auraient pas fait leur boulot ?
On peut tourner le problème dans tous les sens.
La Direction peut « communiquer » tant qu’elle veut !
Très massivement, ce jeudi 29 janvier, dès 8h30, 300 agents, personnels y compris des médecins se sont réunis pour
se rendre auprès de la direction.
Les revendications sont claires :
- Ouverture des lits nécessaires à la prise en charge des patients.
- Embauche des effectifs en lien avec les ouvertures de lits.
- Rétablissement du D.A.U.
A continuer à nier l’évidence, à continuer à ne pas vouloir satisfaire l’exigence de l’ouverture des lits indispensables,
le Ministère, l’ARS, la Direction du Vinatier portent d’ores et déjà la responsabilité directe des futurs « incidents »,
comme ils disent, qui inéluctablement ne manqueront pas de se poursuivre.
Pour FO, on ne peut plus reculer, il y aura mobilisation jusqu’à l’ouverture des lits.
Le 29/01/2015
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