Appendicite pladoyer pour la clinique site internet

publicité
Prise en charge des douleurs abdominales
aigues : Le diagnostic d’appendicite reste
avant tout basé sur un bon examen clinique.
Les douleurs abdominales représentent 3 à 4%
des consultations chez les médecins généralistes.
La moitié des patients ne justifie pas
d’hospitalisation,
Un tiers souffre de douleurs abdominales non
spécifiques,
Un cinquième seulement nécessite une
intervention chirurgicale, rarement en urgence.
Un retard diagnostic « préjudiciable »est
retrouvé dans 10% de ces cas.
Le diagnostic d’appendicite reste avant tout basé sur
un bon examen clinique.
-L’examen clinique, qu’il faut au besoin savoir
répéter, reste au centre de toute décision
médicale.
-Il est malheureusement parfois déficient dans
sa réalisation et son interprétation.
-L’exactitude diagnostique une fois qu’il est
achevé oscille entre 60% et 70%.
2
Le diagnostic d’appendicite reste avant tout
basé sur un bon examen clinique.




Aussi pour étayer les hypothèses diagnostiques
envisagées, et parfois « pour se couvrir », a t-on
recours aux examens complémentaires.
Parmi ceux-ci, la radiographie de l’abdomen sans
préparation reste le champion, demandé 4 fois sur 5,
avec pourtant une efficience très faible. Il n’a
d’intérêt que si l’on suspecte une perforation
d’organe creux , une occlusion ou l’ingestion de
corps étranger.
Son rendement pour les appendicites, les problèmes
urinaires et les troubles gynécologiques est proche
de zéro.
Il faut donc apprendre à oublier ce vieux réflexe :
douleur = Abdomen sans préparation : (ASP)
3
Le diagnostic d’appendicite reste avant tout basé sur
un bon examen clinique.




Les moyens d’imagerie modernes ont
complètement supplanté l’A.S.P
Les examens biologiques (prises de
sang) n’ont que peu d’intérêt.
L’échographie a un intérêt chez les
femmes jeunes, les enfants, ou en cas
de suspicion de pathologie biliaire.
La cœlioscopie est un examen très
performant mais qui nécessite une
anesthésie générale.
4
Le diagnostic d’appendicite reste avant tout basé sur
un bon examen clinique. Dans les cas difficiles le
scanner peut apporter des renseignements précieux.

Si le tableau clinique n’est pas clair, il
faut d’emblée demander un scanner
abdominal de «débrouillage» qui
guidera la suite de la prise en charge.

Cette façon de faire implique un
changement de mentalité de tous les
acteurs de la chaîne de soins.
5
Le diagnostic d’appendicite reste avant tout basé sur
un bon examen clinique. Dans les cas difficiles le
scanner en urgence peut permettre d’éviter des
opérations non justifiées.

Il faut prendre conscience que les patients
consultent pour des tableaux plus précoces
et moins typiques qu’auparavant.

Les radiologues doivent comprendre que les
demandes de scanner en urgence ne sont
pas réservées à quelques pathologies rares.

Les chirurgiens n’ont souvent plus le sens
clinique de leurs aînés : ils doivent donc
s’aider des moyens modernes de diagnostic
et de traitement que sont le scanner et la
cœlioscopie
6
Diagnostic d’appendicite : Il ne faut pas
hésiter à revoir le patient dans les 12
heures.

Entre ces extrêmes que sont, la palpation de
l’abdomen d’une part et la cœlioscopie
d’autre part, les examens non invasifs
effectués en ville gardent leur place mais
doivent être utilisés à bon escient, sans
oublier que si au terme d’un examen
clinique soigneux et complet il n’existe pas
de suspicion de pathologie abdominale on
peut renvoyer le patient à son domicile en
lui conseillant de reconsulter au besoin dans
les 6 à 12 heures
7
Il faut enfin savoir endiguer la demande de certains
patients pour des examens « placebo » et leur faire
comprendre qu’aucun examen complémentaire ne peut
remplacer un bon examen clinique.
8
Téléchargement