La lésion d’urticaire correspond à un oedème dermique (urticaire superficielle) ou
dermo-hypodermique (urticaire profonde) dû à une vasodilatation avec augmentation de
la perméabilité capillaire consécutive à un afflux de médiateurs inflammatoires.
L’histamine est le principal médiateur, mais de nombreux autres sont également
impliqués : complément, prostaglandines, leucotriènes, cytokines, sérotonine, tyramine,
kinines, substance P…
Leurs sources sont multiples : cellulaire (mastocytes, basophiles, éosinophiles, cellules
endothéliales…), plasmatique et nerveuse. L’histamine et la tyramine peuvent
également être apportées par certains aliments.
On distingue deux types de mécanisme : immunologique, faisant intervenir une
sensibilisation préalable, et non immunologique.
Dans ce dernier cas, le déclenchement d’une urticaire dépend de la susceptibilité
individuelle (notion de seuil de dégranulation des mastocytes).
Les mécanismes immunologiques sont :
–hypersensibilité immédiate de type anaphylactique médiée par les IgE ou les IgG4
(type I) ;
–hypersensibilité par activation du complément avec ou sans formation de complexes
immuns circulants.
Mécanismes non immunologiques ou pharmaco-dynamiques :
– apport ou libération d’histamine ;
– défaut d’inhibition de médiateur (α-1-antitrypsine, C1 estérase…) ;
–cholinergique.