Gaspillage alimentaire et pertes d'aliments : un GROS problème dans le secteur horticole en Afrique Dr Stephen Mbithi CEO: FPEAK- Fresh Produce Exporters Association of Kenya Coordinating CEO: HCA- Horticulture Council of Africa [email protected] www.fpeak.org +254722716956 CTA – Briefing de Bruxelles sur le gaspillage alimentaire et les pertes d'aliments – 26 juin 2012 Gaspillage alimentaire et pertes d'aliments : un GROS problème pour les produits frais • Le gaspillage et l'insécurité alimentaires…ne vont que rarement ensemble – Donc ...nous sommes d'accord pour dire que pour les produits frais en Afrique, il s'agit plus de pertes d'aliments (involontaire) que de gaspillage alimentaire (volontaire) • En Afrique rurale, l'achat de produits frais est rationné en petites portions en raison des défis liés à la sécurité alimentaire et du manque de systèmes de réfrigération. • Gaspillage de produits frais dans les pays développés – Un problème pour l'Afrique : • Intégré dans le mécanisme de prix des supermarchés ... menant à des faibles prix pour l'agriculteur • Un gaspillage moindre serait bénéfique pour les agriculteurs- des prix à la hausse, moins de terres cultivées, moins de ressources utilisées Pertes de produits frais : 3 scénarios • Quelques chiffres : Produits frais au Kenya : – Volumes- Production : – Domestique – 3.8 Mio MT- environ 25% de pertes – Exportation : 430,000MT (2011) – environ 5% de pertes • Le scénario tomates/légumes à feuilles – Savoureux/périssables et commercialisés au niveau national • Limité à un rayon de commercialisation de 50 à 100km – Infrastructure médiocre, manque de systèmes de conservation froide – Perte post-récolte (40-50) la plus importante avant de parvenir au consommateur. • Solutions : Infrastructure et efficacité de marché Le haricot : légume orienté vers l'exportation • Systèmes organisés de production, de transport et de calibrage • Rejets d'exportation –environ 25% – Facile à mettre en vrac, à vendre sur les marchés alternatifs ou à utiliser, en ce compris l'alimentation pour bétail. • L'exportation du secteur horticole soutient la production laitière urbaine dynamique aux alentours de Nairobi, Kenya • Pertes réelles limitées – moins de 10% • Réflexions en matière de politique • Impact de l'efficacité de marché combinée avec la consolidation de la logistique sur les pertes alimentaires • Développement délibéré de marchés alternatifs pour les produits orientés vers l'exportation L'oignon - produit longue conservation • Cultivé et commercialisé surtout au niveau local • Pertes limitées – moins de 5% – Raison principale- produit longue conservation, sans besoin de réfrigération pour les ménages ruraux – Commercialisé à de plus longues distances que bon nombre de produits frais • Réflexions en matière de politique : • Accentuer davantage la production de produits longue conservation au sein des populations rurales isolées et à faibles ressources ? Commerce planifié ? La mangue… les beaux jours après les pertes • Les mangues qui pourrissent sous les arbres au Kenya disparaissent…. – Demande élevée des transformateurs • Impact de la création de valeur pour des produits longue conservation • Par le passé.. Quelques 30% de la production de 600,000MT ont été perdus – En 2011, les estimations sont de 10% de pertes post-récolte – Demande élevée en jus de mangue sur le marché national.. encourageant les importations • Réflexions en matière de politique : – Le rôle DURABLE de la création de valeur/technologie sur les pertes postrécolte Conclusion… • Les produits frais…. – Faut-il augmenter leur prix pour endiguer le gaspillage alimentaire ? • Le consommateur..? Des prix pénalisants pour les ventes de certains agriculteurs ? – Définir/limiter la production ou les distances/régions de commerce pour les denrées hautement périssables – Trouver des alternatives à l'exportation de produits frais ? • Diviser les volumes – Transformation…ajout de valeur ? • Et perdre le frais ? Merci Dr Stephen Mbithi [email protected] ou [email protected]