MOTIVATION EMPATHIE ET CLIMAT SCOLAIRE
Rumeurs propagées sur internet, mails injurieux, photos intimes diffusées ou encore happy
slapping se développent. Par le biais des réseaux sociaux, les brimades reçues durant la
journée se prolongent à l’extérieur de l’école, voire gagnent en intensité, les TIC créant
une distance avec la victime ou un sentiment d’impunité.
La fréquence des cas de « cyberharcèlement » est encore mal quantifiée. Les premières
données évaluent néanmoins à 5-6 % les adolescents victimes de cyberviolences à
répétition. Les dommages causés par le cyberharcèlement sont de nature équivalente,
voire supérieure, à ceux du harcèlement.
Ainsi, qu’il se déroule sur la toile ou dans la cour de récréation, le harcèlement revêt des
implications majeures en matière de réussite scolaire. Le fait d’être exposé de façon
régulière à des comportements violents altère la mémoire et la concentration. De plus, les
enfants victimes d’ostracisme ont des résultats scolaires inférieurs à la moyenne et sont
plus souvent absents.
Entre 20 et 25% des élèves absentéistes chroniques ne vont plus dans l’établissement par
peur de ce harcèlement (Blaya, 2010).
Ce harcèlement a des conséquences en termes de santé mentale, et de scolarité : décrochage,
absentéisme, manque de confiance en soi, perte d’une estime de soi telle que les
apprentissages scolaires sont perçus comme la cause d’une souffrance qu’il faut éviter.