Construire une vision de l`éducation, articulant les objectifs, les

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Analyse et innovation curriculaires et lutte contre la pauvreté
en Afrique subsaharienne
3ème Séminaire international
Ouagadougou, 13-17 mars 2006
Dialogue politique et stratégies
de mise en œuvre
des changements curriculaires
Organisé par l’UNESCO (BIE, ED/STV, ED/HED, bureau Multipays
Bamako), le Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation
(MEBA) et la Commission Nationale UNESCO du Burkina Faso
Les changements en éducation:
pourquoi sont-ils si difficiles?
1.
les niveaux de réalité : la personne, les groupes,
les organisations, les institutions
2. les pouvoirs et les conflits
3. des décisions politiques aux pratiques rélles sur le
terrain: rôle et place des acteurs.
Un simple exercice peut nous rendre
compte de difficultés inattendues dans
la résolution des problèmes:
Contributions de la théorie de Palo Alto à la
compréhension des changements en éducation
Vouloir, savoir et pouvoir
(et les rapports entre les termes de cette
trilogie), à tous les niveaux de la réalité.
On a besoin les uns des autres:
personne ne change la réalité tout seul (et
aucune personne n’est jamais totalement
déterminée par le contexte).
Pour débat:
Qui sont les “autres”, c’est-à-dire, les acteurs
en éducation?
Quels sont les obstacles à la mise sur pied
de leur mobilisation et de leur participation?
T. G.
Construire une vision de l’éducation,
articulant les objectifs, les processus
et les résultats
Un objectif, une stratégie, un outil, une
action n’ont de sens que par rapport à une
vision d’ensemble qui les justifie, les
oriente et les évalue (comme les pièces
d’un puzzle qui n’ont pas de sens
isolées).
Construire une vision exige que l’on sache
où l’on veut aller (les objectifs);
pour ceci , il faut savoir d’où l’on part
(les diagnostics)
et comment y arriver et à travers quelles
étapes (les stratégies)
Il faut connaître et évaluer les ressources
disponibles (avec quoi)
Il faut identifier les acteurs avec lesquels on
va construire les changements (avec qui)
Il faut définir des engagements pour l’action
dans l’immédiat (quoi faire)
Il faut créer des dispositifs
d’accompagnement des processus qui
permettent de les évaluer et de les
réguler (avances et difficultés, accords et
conflits, quels résultats) pour la
redéfinition de l’étape suivante.
“On sait ce que l’on veut mais on ne
sait pas comment y arriver”.
Des obstacles partagés:
Manque de coordination des services officiels.
Bureaucratie et centralisation de l’organisation et de
la gestion.
Le manque de participation de la société dans la vie
éducative.
Absence de formation pour développer, conduire et
assurer des dynamiques partagées et continuées.
T. G.
Travail de groupe
Parmi ces obstacles à la construction d’une vision partagée
(ou d’autres qui vous semblent pertinents), vous choisissez
celui qui vous paraît le plus “lourd de conséquences”:
1) Manque de coordination des services officiels
2) bureaucratie et centralisation de l’organisation et de la gestion
3) manque de participation de la société dans la vie éducative
4) absence de formation pour développer, conduire et assurer des
dynamiques partagées et continuées
Travail de groupe
Pourquoi avez vous choisi cet obstacle-là?
Comment pensez vous que cet obstacle peut être
dépassé?
Des projets aux plans
Les projets: multiples, parallèles, sans
continuité ni changements structurels
consolidés,
Les projets intégrés dans des plans: les
pièces d’un puzzle et le sens de l’ensemble,
les étapes, l’articulation, l’intégration, les
changements structurels.
Le dialogue politique
Dimensions
internationales
Conférences
Négociations avec les agences de
financement ( ce qui est tout à fait pertinent
pour la « vision »)
:
Le dialogue politique
Dimensions nationales:
Une dimension interne (au sein de
l’administration, les finances, la santé, etc.)
Une dimension externe: les partenaires
sociaux et les acteurs éducatifs
Les instruments du dialogue politique
Ces instruments visent la mobilisation,
l’information et la communication, visent
la construction de consensus et
l’organisation de la participation dans la
durée ainsi que la formation de tous les
partenaires
Les États généraux de l’éducation, des
journées de réflexion, les jours “D”, les
journées de concorde, les semaines de
portes ouvertes visent la communication et
la mobilisation des acteurs.
Les chartes et les pactes éducatifs, les
ateliers de dialogue et les tables de
concertation ce sont des outils pour la
construction de consensus, c.à.d. pour la
construction d’une vision partagée.
Pour débat:
Y a-t-il déjà eu des initiatives semblables
dans votre pays?
Lesquelles?
Avec quels résultats?
Une étude de cas:
la préparation et l’adoption d’une Charte
sur l’éducation au Portugal
L’analyse de la situation de départ
Les objectifs visés
Les acteurs impliqués
La Charte, un exercice de démocratie
Un pacte social
Un processus dans le temps
Accords, difficultés, critiques et équivoques
Les résultats obtenus
Les leçons apprises
Peut-on transférer une expérience vécue
En synthèse:
“la difficile priorité à l’éducation”, les
échecs et les réussites.
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