FORMATION INITIALE 20160317 Liège 19493
Une formation initiale où l’état d’esprit est l’ouverture aussi bien au niveau du travail
collaboratif que des savoirs.
Apprendre à collaborer entre enseignants sur les évaluations.
Décloisonner le primaire et le maternel. Participer à des cours communs dans le
cadre de la formation initiale aiderait certainement à réduire la fracture entre ces
deux niveaux d’enseignement. Une meilleure connaissance réciproque dès la
formation initiale ne peut être qu’un plus.
Un coach pour soutenir l’entrée dans l’enseignement permettrait aux enseignants
une « entrée sécurisée affectivement » et en douceur au sein d’une équipe.
Une formation initiale qui apprend à gérer le désaccord. Apprendre, accepter et
écouter des personnes avec lesquelles on n’est pas nécessairement d’accord.
Une formation initiale qui apprend à rechercher des savoirs et à les synthétiser afin
de les partager en équipe.
Une formation avec des bases solides et des concepts bien maitrisés pour que chacun
des enseignants « parle bien de la même chose », avec les mêmes termes.
D’autres dimensions importantes à développer dans le cadre de la formation initiale
Il faudrait un statut reconnu et une image valorisée afin de donner confiance aux
enseignants dans leur métier.
Une formation qui clarifie la place du « savoir » qui n’est pas l’essentiel. Il faut
apprendre à la remettre en cause par rapport à d’autres compétences aussi
importantes (relationnelles, communicationnelles…).
Une formation qui favorise la connaissance des contenus qui ne sont actuellement
pas suffisamment maitrisés. Il faudrait que la formation initiale soit de cinq ans mais
pas n’importe comment ? Il faut une formation qui allie le contenu et la
méthodologie.
Quel cadre et quelles formations continuées pour vous soutenir dans votre métier (selon
les étapes de la carrière) ?
L’intérêt premier réside dans des formations où on partage les pratiques.
Des formations de remise à niveau devaient être imposées car les savoirs et les
technologies progressent très vite.
L’utilisation de plateformes informatiques est à développer davantage et cela en vue
de partager des pratiques, des documents et des outils. La seule difficulté étant
« qu’on n’a pas toujours le temps… »