Repères psychiatriques La nosologie habituelle reste valide Mais… MG. université paris 5. Novembre 2007. 1 La nosologie habituelle du dsmIV reste valide mais: • Les symptômes psychotiques sont très souvent présents • Ils n’augurent pas d’une psychose à l’âge adulte (21% des ados étiquetés schizophrènes auront un trouble de la personnalité à l’âge adulte) • Des troubles banaux peuvent inaugurer une pathologie psychiatrique lourde MG. université paris 5. Novembre 2007. 2 Anxiété DSM IV • • • • • • Agitation Concentration Fatigabilité Irritabilité Sommeil Tension musculaire MG. université paris 5. Novembre 2007. 3 Dépression DSM-IV • • • • • • • • • Humeur dépressive continuelle Perte du plaisir pour les activités Changement de poids ou trouble de l’appétit Trouble du sommeil Agitation ou ralentissement Fatigue Sensation de culpabilité Difficultés de concentration Idées noires Au moins 5 symptômes depuis 2 semaines (dont les 2 premiers) qui nuisent au fonctionnement social et ne s’expliquent pas par un événement récent MG. université paris 5. Novembre 2007. 4 Paradoxe de l’adolescent fragile • Assise narcissique fragile – Structures mal différenciées – Identification difficile • Dépendance et proximité parentale insupportables – Sentiment de persécution • Conduites réactionnelles – – – – – Sabordage des liens familiaux, violence Recherche de modèles d’identité, bandes, drogue Autoagressivité, ts, anorexie Désinvestissement, dépression Conduites sexuelles inadaptées MG. université paris 5. Novembre 2007. 5 Délinquance juvénile • Profil: de plus en plus jeunes, infractions plus violentes, plus de prison; souffrance psychique plus fréquente que chez les ados non délinquants (suivi par la PJJ: protection judiciaire de la jeunesse) • Sens « névrotique »:utilitaire, initiatique, marquage de territoire, appartenance à un groupe, protestation sociale, transgression, besoin de punition • Personnalité dyssociale, psychopathie (discuté) Égocentrisme, labilité, indifférence affective, agressivité • Symptôme ou passage à l’acte psychotique Altération de la réalité (parricide) MG. université paris 5. Novembre 2007. 6 Les 4 modalités dépressives A. Braconnier • Menace dépressive – Peur de l’effondrement – Séparation des objets parentaux – Liaison à de nouveaux objets sexuels • Dépression d’infériorité – Sentiment de ne pouvoir réaliser ses propres exigences – Sentiment de ne pas être aimé • Dépression d’abandon – Dans les carences précoces – Risque de passage à l’acte auto ou hétéroagressif • Dépression majeure – DsmIV et manifestations délirantes, hallucinatoires et confusionnelles Fréquence des conduites agressives et impulsives pouvant évoluer vers une délinquance structurée MG. université paris 5. Novembre 2007. 7 Psychopathie • Structure psychopathique ou absence de structure – Diagnostic fourre tout des comportements délinquants – Responsable devant la loi – Evolution possible vers une autre pathologie • Décompensation d’un état antérieur – Mode dépressif ou associatif MG. université paris 5. Novembre 2007. 8 PMD. Trouble bipolaire • Souvent épisode mixte avec idées délirantes DD schizophrénie difficile • Troubles plus discrets, atypiques Pas faciles à différencier des manifestations normales de l’adolescence: o o o o o Troubles de concentration, irritabilité Humeur labile, inhibition Somatisations Désinvestissement scolaire Fugues, bagarres, alcool MG. université paris 5. Novembre 2007. 9 Schizophrénie DSM IV A Symptômes caractéristiquesIdées délirantes – – – – Hallucinations Discours désorganisé (coq à l’âne, incohérences) Comportement désorganisé ou catatonique Signes négatifs: émoussement affectif, alogie, perte de volonté Deux critères; un seul si les idées délirantes sont bizarres ou les hallucinations permanentes ou à plusieurs voix B Dysfonctionnement social – Retrait, inhibition, incurie, absentéisme… Au moins six mois, au moins un des symptômes de la catégorie A MG. université paris 5. Novembre 2007. 10 Schizophrénie • Débute avant 18 ans dans 35% des cas • Passage à l’acte transgressif inaugural fréquent (opposé des formes infantiles torpides) Hallucinations auditives, délire, troubles du cours de la pensée • Formes avec dissociation progressive: Anxiété, phobies, symptômes obsessionnels, somatisations, dysmorphophobie inhibition, retrait, ésotérisme, plus d’un mois (dsm4) plus de six mois (Jeammet) • Délire, voie de protection ou de guérison: un mauvais objet extérieur est nécessaire pour éviter l’effondrement psychique • Antidélirants. Un cp de moins que la dose nécessaire pour mever totalement l’angoisse et le délire permet de maintenir un mouvement psychique et même la vie sociale. MG. université paris 5. Novembre 2007. 11 Bouffée délirante aigue • Toute pathologie psychiatrique durant moins de 16 mois • Avant 20 ans dans 45% des cas • 58% évolueront vers la schizophrénie • Effet déstructurant du délire. • Eteindre l’incendie. • Guetter l’évolution MG. université paris 5. Novembre 2007. 12 Etats limites; bordelines • Instabilité et impulsivité; 5 critères DSMIV o o o o o o o o o Efforts effrénés pour éviter l’abandon réel ou imaginaire Instabilité des relations; idéalisation et dévalorisation Perturbation de l’identité, instabilité et notion de soi Impulsivité: dépenses, sexualité, toxicomanie, alimentation Répétition de gestes suicidaires ou automutilations Instabilité affective par réactivité de l’humeur Sentiment de vide Colères intenses, inappropriées, incontrolées Idéation persécuatoire ou dissociation transitoire liées au stress • Adolescence : multiples occasions de décompensation o Angoisse de séparation, épisodes dysphoriques, flambées « psychotiques » o Réactions psychopathiques; défaut d’élaboration MG. université paris 5. Novembre 2007. 13 Diagnostic différentiel • • • • Effets secondaires de substances Affections de la thyroide Troubles neurologiques Maladies endocriniennes MG. université paris 5. Novembre 2007. 14 • DCMISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page) • Mises en garde : • Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans : • L'utilisation de Prozac est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. MG. université paris 5. Novembre 2007. 15