Selon une étude de Grant Thornton 36 % des entreprises à travers le
monde sont optimistes face aux défis de la croissance.
Paris, le 2 mai 2016,
Grant Thornton, groupe
leader
d’Audit et de Conseil en France et dans le monde, publie son étude
International Business Report annuelle intitulée «
The Global Economy in 2016
», réalisée à partir d’un sondage
mené auprès de 10 000 dirigeants d’entreprise, dans 36 pays.
Le contexte économique mondial s’étant complexifié au cours de l’année 2015 (ralentissement de l'économie
chinoise, volatilité du marché boursier, baisse des prix des produits dits de base), le FMI a abaissé ses prévisions
de croissance mondiale de 3,8 % à 3,6 % pour l’année 2016.
Cependant, malgré ces incertitudes économiques, les données extraites du rapport IBR de Grant Thornton
révèlent que 36 % des entreprises se déclarent optimistes quant à la situation économique de leur pays (chiffre
en légère hausse par rapport à l’an passé : 35 %) et quant aux perspectives de croissance et d’évolution de
leurs activités : 44 % d’entre elles anticipant une progression de leur chiffre d’affaires en 2016.
Les dirigeants d’entreprise des pays développés témoignent d’une grande confiance envers les
perspectives économiques de leur pays : l'Irlande (88 %), le Royaume-Uni (73 %), les Pays-Bas (68 %),
les États-Unis (50 %), l'Espagne (49 %) et l'Australie (46 %), font preuve d’optimisme.
Ce chiffre atteint 38 % pour ce qui concerne les entreprises de l’Union Européenne qui choisissent d’aller de
l’avant et de faire face à de nombreux défis, tels que la menace de la déflation, les actes récents de terrorisme et
l’éventuelle sortie du Royaume-Uni ou de la Grèce de son ensemble économique.
Les Etats-Unis, bien que dans le haut du classement, représentent la plus forte « chute d’optimisme » des
entreprises interrogées (- 24 points). Ce recul s’explique notamment par la hausse du dollar, le changement de
position de la Réserve fédérale quant aux taux d’intérêts, la chute des exportations et la perspective d’un
changement de gouvernement à venir.
Dans le bas du classement l’on retrouve les économies fortement dépendantes des matières premières
telles que le Brésil (-12 %), la Malaisie (-14 %) et l'Afrique du Sud (-24 %), ayant subi les effets de la
chute des prix de vente de leurs exportations.
Anticipant un regain de croissance en 2016 et bien que les montants soient inférieurs aux années passées du
fait de l’influence des marchés émergents, les entreprises continuent d’investir à l’échelle mondiale : 22 % dans
les domaines de la recherche et du développement, 17 % en construction et 30 % pour ce qui concerne les
machines et équipements.