FERON Alban TP 122
La Mémoire
2005 – 2006 1 / 18
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Table des matières
Introduction.................................................................................................................3
La mémoire en psychologie......................................................................................4
Le modèle modal........................................................................................................4
Modèle SPI de Tulving.................................................................................................7
Les problèmes de mémoire.......................................................................................8
L'amnésie...................................................................................................................8
La paramnésie............................................................................................................9
L'hypermnésie..........................................................................................................10
Alzheimer.................................................................................................................10
Conclusion..................................................................................................................12
Bibliographie.............................................................................................................13
Annexe 1 : Bases anatomiques de la mémoire....................................................14
Le système limbique.................................................................................................14
Le lobe frontal..........................................................................................................16
Le néocortex.............................................................................................................17
Annexe 2....................................................................................................................18
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Introduction
La mémoire est l'une des fonctions les plus importantes du cerveau. C'est elle qui régit
l'essentiel de nos activités quotidiennes, scolaires, professionnelles ou de loisirs. Elle
construit aussi bien l'identité, les connaissances, l'intelligence, la motricité et
l'affectivité de chacun des hommes.
Ce mémoire propose d'étudier la mémoire. Le choix de ce sujet à été inspiré par un
manque d'inspiration. Ne sachant que prendre comme sujet, j'ai eu un jour une
illumination, ou plutôt une idée de jeu de mots qui laisse à désirer. Je me suis donc mis
en tête de rédiger un mémoire sur la mémoire, sachant pertinemment qu'il risquerait
d'être compliqué.
Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l'aspect psychologique de la
mémoire : les différents modèles qui tentent d'expliquer de quels systèmes elle est
formée et comment chacun deux fonctionne. Ensuite, nous aborderons diverses
pathologies concernant la mémoire dont peut souffrir une personne, en passant
notamment par la maladie d'Alzheimer.
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La mémoire en psychologie
Le modèle structural de la mémoire le plus reconnu est le modèle modal. Celui-ci
divise la mémoire en trois systèmes : le registre sensoriel, la mémoire à court terme et
la mémoire à long terme. Suivant les sources, on trouve que la mémoire à court terme
est aussi appelée mémoire de travail, cependant alors que certains considère ceci
juste comme une différence d'appellation, d'autres soutiennent que mémoire à court
terme et de travail sont deux systèmes différents, chacun ayant son propre mode de
fonctionnement. En ce qui concerne la mémoire à long terme, celle-ci a été divisée en
deux types : la mémoire épisodique et sémantique et la mémoire explicite et implicite
(ou procédurale et déclarative).
Comme autre modèle, nous pouvons trouver le modèle SPI de Tulving.
Le modèle modal
Comme ci précédemment, le modèle modal divise la moire en trois sous-
systèmes principaux. Ce modèle est une synthèse de nombreux résultats
expérimentaux et représente la conception dominante de la mémoire humaine dans la
psychologie cognitive de la fin des années 1960. Une formulation classique de ce
modèle a été proposée par Atkinson et Schiffrin (1968).
Ces trois sous-systèmes sont :
Le registre sensoriel
La mémoire à court terme (MCT)
La mémoire à long terme (MLT)
Le registre sensoriel
Il s'agit de la mémoire issue des perceptions sensorielles. Elle est extrêmement courte
et ne correspond en fait qu'au temps de perception dune information par nos sens.
Celle-ci ne dure qu'entre 300 à 500 millisecondes. Les principaux sens mis en jeu sont
l'ouïe pour la mémoire sensorielle auditive (ou échoïque) et la vue pour la mémoire
visuelle (ou iconique). D'autres types de perceptions sensorielles peuvent être reçus
mais semblent jouer un rôle moins important.
La combinaison de ces différentes stimulations permet l'identification de l'information.
La mémoire à court terme
Il s'agit dune mémoire immédiate. Limitée en taille et en durée, elle entre en
relation avec les capacités attentionnelles et prend une part importante dans le
processus d'apprentissage.
Elle permet de retenir entre cinq à neuf informations1 dans un laps de temps allant de
20 secondes à une minute. Elle permet aussi la restitution d'informations stockées
pendant ce laps de temps. Nous pouvons citer comme exemple le fait de mémoriser
temporairement un numéro de téléphone lu dans un répertoire le temps de le taper
sur le combiné de téléphone.
La MCT peut être divisée en trois sous-parties : la boucle phonologique, le calepin
visuo-spatial et une administration (ou exécutif) centrale.
1 Voir l'annexe 2 pour un petit test
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L'exécutif central prend en charge toutes les capacités attentionnelles de l'individu, il
sélectionne, coordonne et contrôle les opérations de traitement.
La boucle phonologique permet le stockage d'informations verbales maintenues par
auto-répétition. Elle est sensible à la similarité : deux mots de consonance proche
seront plus facilement confondus que deux mots de sens proche. Ce fait a été mis à
jour par Baddeley en 1966 en faisant mémoriser à certaines personnes différentes
listes de mots. La première liste est constituée de mots phonologiquement proches
(mad, man, cap, can, map) mais sémantiquement sans rapport. La deuxième liste est
elle constituée de mots différents sur le plan phonologique (pen, day, rig, bar, sup). La
troisième liste est composée de mots sémantiquement proches (big, huge, great,
long, tall) alors que la quatrième liste est constituée de mots sans rapports
sémantique particulier (old, late, thin, wet, hot).
Les résultats montrent des écarts de performances entre les listes. En effet le premier
type de listes présente de grosses difficultés (10 % de rappel correct) alors qu'aucune
différence n'apparaît entre les trois autres listes.
Enfin, le calepin visuo-spatial permet le stockage des images de l'environnement et
des images mentales. Elle est sujette à la distraction visuelle, mais peu sensible à
l'interférence auditive.
Un autre auteur, Cowan (1988), a développé sa propre théorie et son propre modèle
de la mémoire de travail. Selon Cowan, la moire de travail ne représente que la
partie activée de la moire à long terme. Cowan, au contraire de Baddeley, se situe
donc dans une vision unitaire de la mémoire de travail. Autrement dit, il n'y aurait pas
spécifiquement de différences structurelles, mais seulement des différences
fonctionnelles qui permettraient de rendre compte des différents modules ou
fonctionnement de la mémoire de travail. Selon cet auteur, la partie la plus activée de
la mémoire de travail correspond à ce qu'il nomme le focus attentionnel. En effet,
l'attention portée sur certaines des informations activées serait dépendante du degré
d'activation de ces dernières, soit par la perception, sous la forme de stimuli, soit sous
la forme d'informations récupérées par les phénomènes d'amorçage. En d'autres
termes, moins une information serait activée, moins elle aura de chance de faire
partie d'une représentation explicite, verbale ou imagée.
La mémoire à long terme
La MLT correspond à tous les souvenirs plus lointains que ceux de la MCT, qu'on les
rappelle après quelques minutes ou plusieurs années. Elle peut stocker des
informations pendant une longue période, qui peut s'étendre jusqu'à toute la vie. Elle
représente la mémoire au sens courant, la notion intuitive que l'on donne à la
mémoire.
Tout comme la MCT, elle est elle-même divisée en trois autres types de mémoire parmi
lesquels on trouve la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et enfin la mémoire
procédurale.
Aussi appelée mémoire autobiographique, la mémoire épisodique comprend les
souvenirs des évènements vécus, c'est la mémoire de l'expérience personnelle. Les
évènements sont stockés avec le contexte dans lequel ils s'appliquent ; cela inclut
aussi la charge émotionnelle de l'individu et entre en compte dans la qualité de la
mémorisation. Une personne se rappellera plus facilement d'un événement, et ce avec
plus de détails, si elle a subit un choc émotionnel au moment de cet événement.
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