6. EFFETS INDÉSIRABLES :
A. EFFETS NEUROLOGIQUES : EFFETS EXTRAPYRAMIDAUX :
1) Les Dystonies :
Contractures musculaires du cou, de la bouche, de la face, du, avec mouvements involontaires
variables dos (torticolis, trismus, ouverture buccale forcée), crises oculogyres avec
plafonnement du regard.
Elles sont très angoissantes et impressionnantes, bien que le plus souvent bénignes.
Une benzodiazépine (Valium).
elles ne réapparaissent pas après quelques jours de traitement correctif.
2) L’Akathisie :
3) Le Parkinsonisme :
Tremblements, rigidité musculaire, diminution des mouvements.
Plus fréquent chez les femmes et les sujets âgés ; d'installation progressive.
Traité par diminution de posologie, changement de neuroleptique, correction par les
antiparkinsoniens (type Artane).
4) Les dyskinésies tardives :
Effet indésirable tardif, grave en raison du risque d'irréversibilité et de ses conséquences
handicapantes. Ce sont des mouvements anormaux qui touchent principalement la zone
buccale (mâchonnements, grimaces, tics linguaux, déglutitions bruyantes), mais peuvent
s'étendre à toute la musculature corporelle (mouvements des membres, balancements du
tronc, piétinements).
fréquence : augmentée avec l'âge, la durée du traitement, le sexe féminin.
Leur traitement est tout d'abord préventif.
- Toujours rechercher la posologie neuroleptique minimale efficace et la durée de traitement
la plus courte.
- Se garder d'un recours systématique et prolongé aux correcteurs antiparkinsoniens qui
pourraient en favoriser la survenue et n'ont aucun effet correcteur sur les dyskinésies
tardives.
- Il n'y a pas de traitement spécifique.
5) Le syndrome malin des neuroleptiques :
Accident très rare mais gravissime, caractérisé par la survenue d'une hyperthermie, d'une
rigidité musculaire intense de troubles de conscience, d'un choc cardio-respiratoire.
Le traitement relève de la réanimation spécialisée. Le pronostic vital est en jeu, d'où l'arrêt
instantané des neuroleptiques en cas de suspicion (fièvre rapidement ascendante sans
explication claire sous neuroleptique).
Sa prévention doit être une règle : fenêtre thérapeutique durant toute cure de neuroleptique
accompagnée d'une fièvre inexpliquée excédant 38,5 degrés.
L'Akathisie ?
C'est une nouvelle danse
inventée par mon psy.
Impossibilité de tenir en place avec impatience incoercible des
membres inférieurs.
Sensations très inconfortables.
Très inconstamment contrôlé par les antiparkinsoniens, il s'atténue ou
disparaît avec une diminution de la posologie du neuroleptique.