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LES NEUROLEPTIQUES
1. INTRODUCTION :
Les neuroleptiques sont des médicaments réducteurs des symptômes psychotiques.
Pour toutes les autres prescriptions(anxiété, troubles du comportement) Le rapport bénéfice/
risque attendu doit être soigneusement évalué risque r des troubles neurologiques graves et
définitifs.
2. HISTORIQUE:
Découvert en 1952 (Largactil).
3. MECANISME D’ACTION :
a) HYPOTHESE BIOLOGIQUE :
IL y aurait dans les états psychotiques un hyperfonctionnement du système dopaminergique
au niveau du striatum et un hypofonctionnement dans le lobe frontal.
b) CARTOGRAPHIE:
Et ce n'est
que le
chapitre 2
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C) MODE D'ACTION SYNAPTIQUE :
Les neuroleptiques classiques diminuent le fonctionnement des neurones dopaminergiques
en bloquant les récepteurs post-synaptiques de tous les systèmes DA.
- Nigrostriale, à l'origine des effets extrapyramidaux.
- Limbique et corticale, impliquées dans les effets neuropsychologiques.
- Hypothalamique, d'où résultent les effets endocriniens et végétatifs des neuroleptiques.
Les neuroleptiques
classiques bloquent aussi
d'autres récepteurs :
Adrénergiques, effet
hypotenseur
orthostatique et sédatif.
Cholinergiques :effet
confusionant et effet
périphérique (oculaire,
urinaire, digestif)
Histaminergiques :
sédation, hypotension.
Sérotoninergiques:
dont le rôle est
actuellement très
étudié.
Les nouveaux neuroleptiques ou
neurolepti
ques atypiques
type
Risperdal seraient des molécules propres, beaucoup plus ciblées
dans le blocage des récepteurs du système limbique et
permettraient également une relance du système frontal(action sur
des récepteurs sérotoninergiques).
Donc même progrès que pour les antidépresseurs : au moins
même effet thérapeutique et nette diminution des effets
indésirables….
J'angoisse
Encore 6 pages
avant le Valium!
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4. CLASSIFICATIONS :
A. Classification clinique :
En fonction du spectre d'activités thérapeutiques et des effets indésirables.
EFFET THERAPEUTIQUE EFFET INDESIRABLE MEDICAMENTS
SEDATIF
VEGETATIF Nozinan
Tercian
Largactil
Neuleptil
Melleril
Haldol
DESIHIBITEUR
HYPERKINETIQUE Moditen (Modecate)
Fluanxol
B. Classification en fonction de la puissance :
Tous les neuroleptiques possèdent les mêmes effets thérapeutiques, leurs différences résidant
avant tout dans la fréquence et 1a diversité de leurs effets indésirables.
MEDICAMENTS RAPPORT / LARGACTIL
(x mg équivaut à 100 mg de Largactil) PUISSANC
E
Largactil 100 Faible
Melleril 100 Faible
Moditen (Modécate) 2 Elevée
Haldol 2 Elevée
Loxapac 10 Elevée
Clopixol 25 Moyenne
Solian 100 Faible
Tiapridal 100 Faible
Neuleptil 50 Moyenne
Terfluzine 5 Elevée
C. Pharmacocinétique :
Les effets cliniques se manifestent plus rapidement et plus constamment en IM que per os,
avec des taux sanguins plus constants et de 4 à 10 fois supérieurs, d'où l l'intérêt de la voie IM
en situation d'urgence.
Ce tableau
permet de saisir
rapidement les
différences de
"puissance"
existant entre les
neuroleptiques
l'haldol est ainsi
50 fois plus
puissant que le
Largagtil.
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D. Quels neuroleptiques choisir :
NEUROLEPTIQUE
CLASSIQUE Cp
Gttes IM NEUROLEPYIQUE
ATYPIQUE Cp
Gttes IM
Nozinan + + + Loxapac + + + *
Tercian + + + *
Largactil + + + *
Solian + + *
Melleril + + (Dogmatil) + + *
Neuleptil + + *
Risperdal + + *
Haldol + + + *
Zyprexa +
Dipepiron + + *
Droleptan + +
Clopixol + + +
Tiapridal + + + *
Les neuroleptiques retards : Rarement utilisés chez les personnes âgées : durée d’action
longue difficilement maîtrisable si accident. : Modécate, Haldol Décanoas.
5. INDICATIONS :
L'effet antipsychotique :
L'effet sédatif :
les neuroleptiques sont de très puissants tranquillisants agissant sur :
- l'excitation psychomotrice, (état maniaque, confusion agitée).
- l'hypersensibilité affective avec réduction de la réactivité émotionnelle.
- l'agitation anxieuse.
- l'agressivité.
- les troubles du caractère et du comportement mal contrôlables par les mesures
psychologiques et les anxiolytiques, des états démentiels en particuliers.
Contrôle des hallucinations et du délire.
Cet effet est d'autant plus marqué que les symptômes
psychotiques sont aigus. Il est bien moindre sur des
symptômes anciens, résiduels fixés.
Les antipsychotiques
n'existent pas.
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6. EFFETS INDÉSIRABLES :
A. EFFETS NEUROLOGIQUES : EFFETS EXTRAPYRAMIDAUX :
1) Les Dystonies :
Contractures musculaires du cou, de la bouche, de la face, du, avec mouvements involontaires
variables dos (torticolis, trismus, ouverture buccale forcée), crises oculogyres avec
plafonnement du regard.
Elles sont très angoissantes et impressionnantes, bien que le plus souvent bénignes.
Une benzodiazépine (Valium).
elles ne réapparaissent pas après quelques jours de traitement correctif.
2) L’Akathisie :
3) Le Parkinsonisme :
Tremblements, rigidité musculaire, diminution des mouvements.
Plus fréquent chez les femmes et les sujets âgés ; d'installation progressive.
Traité par diminution de posologie, changement de neuroleptique, correction par les
antiparkinsoniens (type Artane).
4) Les dyskinésies tardives :
Effet indésirable tardif, grave en raison du risque d'irréversibilité et de ses conséquences
handicapantes. Ce sont des mouvements anormaux qui touchent principalement la zone
buccale (mâchonnements, grimaces, tics linguaux, déglutitions bruyantes), mais peuvent
s'étendre à toute la musculature corporelle (mouvements des membres, balancements du
tronc, piétinements).
fréquence : augmentée avec l'âge, la durée du traitement, le sexe féminin.
Leur traitement est tout d'abord préventif.
- Toujours rechercher la posologie neuroleptique minimale efficace et la durée de traitement
la plus courte.
- Se garder d'un recours systématique et prolongé aux correcteurs antiparkinsoniens qui
pourraient en favoriser la survenue et n'ont aucun effet correcteur sur les dyskinésies
tardives.
- Il n'y a pas de traitement spécifique.
5) Le syndrome malin des neuroleptiques :
Accident très rare mais gravissime, caractéri par la survenue d'une hyperthermie, d'une
rigidité musculaire intense de troubles de conscience, d'un choc cardio-respiratoire.
Le traitement relève de la réanimation spécialisée. Le pronostic vital est en jeu, d'où l'arrêt
instantané des neuroleptiques en cas de suspicion (fièvre rapidement ascendante sans
explication claire sous neuroleptique).
Sa prévention doit être une règle : fenêtre thérapeutique durant toute cure de neuroleptique
accompagnée d'une fièvre inexpliquée excédant 38,5 degrés.
L'Akathisie ?
C'est une nouvelle danse
inventée par mon psy.
Impossibili de tenir en place avec impatience incoercible des
membres inférieurs.
Sensations très inconfortables.
Très inconstamment contrôlé par les antiparkinsoniens, il s'atténue ou
dispart avec une diminution de la posologie du neuroleptique.
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