introduction et évolution

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SCIENCES HUMAINES
INTRODUCTION ET ÉVOLUTION
DES SCIENCES HUMAINES
Objectifs globaux
- découvrir l’évolution de la vie et de l’homme dans ses dimensions biologiques,
psychologiques et sociologiques
- identifier et comprendre les fonctionnements humains afin de mieux se connaître et
de mieux connaître les autres
- découvrir et développer ses capacités relationnelles nécessaires au travail d’équipe
et à la relation d’aide
Objectifs intermédiaires
- psychologie et psychanalyse
- nous permettre de situer la psychologie dans l’ensemble des Sciences Humaines et
les différentes écoles (groupe qui réunit des chercheurs, des pensées pour définir
une même idée)
- connaître les évolutions de la personne aux différents âges de la vie
- acquérir les notions de base de l’aspect dynamique de la personnalité
- percevoir l’incidence somatique des situations psychologiques particulières et
inversement
- acquérir les éléments de connaissance de base dans une relation d’aide
- sociologie, psychologie sociale
- connaître l’objet et le champ de la sociologie
- développer la connaissance des grands groupes sociaux
- afin de percevoir les règles de fonctionnement d’un groupe donné
- anthropologie et ethnologie
- afin de connaître les évolutions de l’homme dans sa dimension biologique
- afin de connaître les différences culturelles dans les notions de vie et de mort,
santé et maladie
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SCIENCES HUMAINES
PROBLÈMES ET DIFFICULTÉS DE DÉFINITION
La psychologie a de nombreuses définitions qui sont parfois contradictoires. Ces
définitions peuvent paraître complexes, aussi nous allons citer quelques une des
particularités que suscite la psychologie :
1) l’accord n’est encore fait ni sur son objet d’étude (l’Homme), ni sur sa
définition. En effet nous verrons que c’est d’abord la théologie de l’âme, qui a
remplacé celle du psychisme, qui est devenue l’étude du comportement puis à
nouveau l’étude du psychisme :
- conscience
- personnalité
aujourd’hui on s’intéresse à l’étude de la communication.
2) on peut se demander si le psychologue d’aujourd’hui s’occupe du même objet
d’étude que le psychologue d’hier, si « psychologie » est un vocable à conserver ou
à ranger définitivement.
Après des décennies d’effort pour démontrer que la psychologie ne pouvait
pas être que l’étude du psychisme, la psychologie retrouve ses lettres de
noblesse. Cependant, trois vecteurs tiraillent la psychologie :
- la biologie
- la sociologie
- la philosophie
Cette situation de pluridisciplinarité est illustrée par le fait que la plupart des grands
noms de la psychologie n’appartiennent pas originellement à ce champ
philosophique :
- Pavlov →physiologiste
- Freud →biologiste et médecin neurologue
- Lorenz →zoologiste
- Binet →docteur es-sciences
- Wallon H. →docteur en médecine
- Piaget →docteur es-sciences
- etc
On peut dire que le « champ scientifique » de la psychologie n’a pas été élaboré par
les psychologues eux-mêmes. De plus, en France, la psychologie, dans la grande
majorité des cas, n’a pas été enseignée par ceux qui la pratiquaient.
Il faut savoir que le métier de psychologue, c’est à dire le titre de psychologue est
porté par des praticiens bien différents par leurs préoccupations, par leur langage :
- psychopédagogues (orthophonistes, etc; langage : réussite scolaire,
échec,.etc)
- psychothérapeutes (langage : entretien clinique, rééducation, etc)
- psychotechniciens (ceux qui font passer les tests)
- psychosociologues
- ergonomistes (psychologues du travail)
- orienteurs professionnels
- chercheurs de laboratoire
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SCIENCES HUMAINES
- etc
Toutes ces raisons font que la psychologie est aussi bien une discipline d’étude
qu’un métier.
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LA PÉRIODE PRÉ-PSYCHOLOGIQUE OU
PHILOSOPHIQUE
La préhistoire de la psychologie se confond avec l’histoire de la philosophie et il en
est ainsi de toutes les autres sciences. L’existence de la psychologie en tant que
science est le résultat d’une autonomie progressive conquise par rapport à la
philosophie. Mais la psychologie est la dernière née des autres sciences découlant
de la philosophie.
Son nom de baptême est attribué à Wolf en 1732 qui utilisa pour la première fois le
vocable psychologia empirica et en latin psychologia rationalis.
Son objet étant depuis longtemps débattu par les philosophes (les théologiens, à
savoir la nature de « l’âme »), ses rapports avec la matière constituent l’un des
problèmes les plus anciennement discutés.
Durant cette période philosophique, la psychologie prend forme comme discours
métaphysique centré plus ou moins implicitement sur les rapports du corps et de
l’âme (pas encore de psychisme).
Dans cette période philosophique, la position de Descartes à la fin du 17ème siècle
est souvent évoquée comme exemplaire :
Alors que pour les scolastiques existait une unité du corps et de l’âme, pour
Descartes, il y a deux entités séparées, l’âme est distincte du corps. L’âme est plus
facile à connaître parce qu’elle peut être mise directement en évidence tandis que la
matière n’est connue que par l’intermédiaire des sensations.
Pour le dualisme cartésien, on peut donc distinguer une vie organique et une vie
psychique qui constituent deux courants parallèles exerçant une certaine action l’un
sur l’autre mais essentiellement distincts. Enfin, l’âme est réservée à l’espèce
humaine car las animaux ne sont que de simples corps dénommés animauxmachines.
Au cours du siècle suivant les conceptions de Descartes allaient être discutées ou
contestées à plusieurs reprises.
Ainsi Condillac (1715-1780), s’inspirant des empiristes anglais (notamment Locke
(1632-1704)) et s’opposant au dualisme de Descartes essaie de montrer dans son
étude (Essais sur l’origine des connaissances humaines) que l’esprit est au départ
table rase mais va s’organiser progressivement grâce à cet élément de base de la
vie psychique qui est la sensation, grâce aux cinq sens. Tandis qu’à la même époque
James Mille et John Stuart Mille expliquent tout par l’association des idées mais pour
tous ces auteurs et bien d’autres qu’ils soient cartésiens, sensualistes ou
associationnistes, la psychologie qui s’autonomise est une étude des données de
l’esprit ou une science de la subjectivité, une science de la conscience de soi ou du
sens interne. La méthode essentielle de la psychologie au 18ème siècle est
constituée par l’introspection. Puisque comme l’a énoncé Descartes, l’âme peut avoir
une connaissance directe d’elle-même.
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PSYCHOLOGIE, SCIENCE DU PSYCHISME
La première période de la psychologie proprement dite ne prend vraiment naissance
en tant que discipline autonome qu’au cours du 19ème siècle. Cette autonomie est
marquée par l’entrée en scène des scientifiques : les physiciens, les physiologistes,
les médecins et par la création de laboratoires spécialisés.
Au début du 19ème siècle la situation est la suivante :
- d’un côté les philosophes qui prétendent qu’une science du psychisme est possible
mais dont les discours restent abstraits et formels sans conséquences pratiques, ni
possibilités de découvertes authentiques.
- d’un autre côté les scientifiques, qui grâce à la méthode expérimentale édifient
spectaculairement la physique et la biologie et dont les découvertes intéressent
directement la psychologie :
- la distinction des nerfs sensoriels et moteurs par Bell et Magendi entre 1811 et
1822
- l’énonciation de la loi de l’énergie spécifique des nerfs c’est à dire « un nerf
n’engendre jamais qu’une seule sorte de sensation » par Müller en 1838
- la mesure de la vitesse de l’influx nerveux par Helmholtz en 1850
- le rôle de la 3ème circonvolution frontale gauche dans les troubles de la
parole par Broca en 1861
- etc
C’est donc naturellement que le désir de faire de la psychologie s’est traduit dans la
pratique par l’application de la méthode expérimentale à l’étude du psychisme et de
son élément.
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LA PSYCHOLOGIE : SCIENCE DU COMPORTEMENT
Le début du 20ème siècle va rompre brutalement avec le dualisme implicite de la
psychologie définie comme science du psychisme c’est à dire comme science des
faits de conscience. Cette rupture a été qualifiée de révolutionnaire.
C’est un article de Watson qui marqua le déclenchement de cette « révolution » en
constatant l’impossibilité d’établir une psychologie qui serait la science des faits de
conscience et proclame que « seul le comportement observable peut constituer un
objet scientifique ».
Cette psychologie est appelée « S-R-Ψ » (Stimulus Réponse Ψ).
Chaque comportement est déclenché par un stimulus. Il va donner une réponse
donnée.
S  >R
1)
stimulus
réponse
: Boîte noire (organisme)
2) R=f(S), la réponse est fonction du stimulus
Selon cette psychologie, les principes explicatives de type mentaliste tels que
conscience, pensées, sentiments, etc n’existent pas.
Le seul matériel accessible au psychologue est constitué par les « réponses » de
l’organisme en situation.
Ce schéma a été expliqué dans le manifeste « Behaviorisme » en 1913.
a) La réflexologie : Ivan Petrovich Pavlov (1849-1936)
• la réflexologie ou
• réflexe conditionné
= phénomène de Pavlov
Le réflexe conditionné devient un élément de base constitutif et explicatif du
comportement.
Remarque : pour Pavlov un stimulus efficace pour provoquer une réponse
efficace acquiert secondairement le pouvoir de déclencher une réaction
expérience n°1 : versons dans la gueule d’un chien une solution acide quelconque.
Elle provoque une réaction de défense habituelle de l’animal : mouvements violents
de la gueule et expulsion de la solution acide, sécrétion abondante de salive pour
laver la muqueuse et expulsion de cette salive (1902)
expérience n°2 : faisons une autre expérience : un agent extérieur, par exemple le
son d’une cloche est mise en oeuvre avant l’introduction de la solution dans la gueule
du chien et cela à plusieurs reprises.
Observations : il suffit de mettre en oeuvre cet agent seul pour que le chien présente
la même réaction, les mêmes mouvements de gueule et la même salivation. Tous les
deux disparaissent si on coupe les nerfs moteurs des muscles de la gueule et le nerf
sécrétoire des glandes salivaires c’est à dire les voies efférentes et les voies
afférentes de la muqueuse buccale et de l’oreille. On se rendra alors compte que le
réflexe conditionné est malgré tout mémorisé.
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Quoiqu’il en soit, on peut dire que Pavlov a eu un rôle capital dans l’expérimentation
physiologique et tout un courant de psychiatrie s’est efforcé d’en intégrer les acquis
b) la psychologie du comportement (Behaviorisme) : John Watson (1878-1958)
Le projet de Watson est unificateur :
l’étude de l’animal et celle de l’Homme ne peuvent se séparer.
Pour Watson, la conscience, l’âme, l’esprit sont éliminés de son vocabulaire.
⇒ l’organisme (dans les 2 cas : Homme-animal) s’efforce de s’adapter et de
répondre aux situations ou aux stimuli extérieurs.
⇒ l’observateur à pour but d’analyser le comportement objectif dans une situation
objective.
Remarque : la structure fondamentale de l’analyse : Stimulus-réponse
On doit observer les moyens innés ou acquis par lesquels les organismes
s’adaptent à leur milieu.
En observant et en analysant les divers types de comportement, Watson obtient 4
catégories :
1- comportements innés explicites
réflexes, instincts, réponses embryologiques, mouvements spontanées
2- comportements innés implicites
émotions et composantes viscérales
3- comportements acquis explicites
habitudes
4- comportements acquis implicites
habitudes viscérales, locomotrices, manipulatrices, verbales
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LA GESTALT-THÉORIE ET SES PROLONGEMENTS
On peut dire que le Behaviorisme s’est développé en réaction contre l’introspection.
C’est également à partir d’une critique des façons de voir habituelles dans les
premiers laboratoires de psychologie que s’est développée la psychologie de la
Gestalt (Ψ de la forme).
Deux idées fondamentales émergent de l’approche Gestaltiste :
• la séparation du sujet et de son environnement est arbitraire car le
comportement d’un individu est toujours fonction du milieu dans lequel il se trouve
• la réduction en éléments dans la description d’un fait psychologique ne doit
pas aller, selon les Gestaltistes, au delà de certaines configurations stables que l’on
pourrait appeler « bonne forme ». Toute tentative de décomposition d’une « bonne
forme » lui fait perdre (au comportement) l’essentiel de ses caractères.
A partir de ces notions, la Gestalt-théorie a surtout orienté de nombreux travaux sur
la perception mais un autre champ d’intérêt a été celui de « l’apprentissage », en
quelque sorte en concurrence avec les théories Stimulus-Réponse.
Pour les Gestaltistes, l’acquisition d’une nouvelle conduite ne résulte pas d’une
répétition mais d’une réorganisation perceptive soudaine de stimulus. A partir de
cette réorganisation, une comparaison devient possible avec des stimuli passés, ce
qui conduit le sujet à effectuer les réponses qui s’étaient montrées efficaces lors de
la survenue de ces stimuli anciens. Toute nouvelle situation peut ainsi être
incorporée dans l’expérience du sujet et va permettre un accroissement d’efficacité.
Aussi l’enfant présente un terrain de choix pour valider ses conceptions et,
effectivement, la plupart des Gestaltistes se sont intéressés à l’étude de la mentalité
infantile.
L’américain Kurt Lewin est le théoricien Gestaltiste qui pousse le plus loin
l’application de la doctrine à l’étude de la personnalité et, de ce fait, nous relevons de
nombreux et remarquables travaux sur l’enfant. Cependant, il est évident qu’on est
conduit lorsqu’on applique à l’enfant la Gestalt-théorie à voir renaître les mêmes
difficultés que celles qui ont été rencontré par le Behaviorisme.
Le psychologue Gestaltiste, en considérant le champ global du sujet, ne tente même
pas d’expliquer comment ce sujet a pu acquérir la capacité d’une réorganisation
perceptive. Pour lui, la description « des bonnes formes » l’emporte sur l’analyse des
possibilités de l’individu.
Les différences dans le pouvoir de réorganisation qui peuvent exister entre un adulte
et un enfant sont donc négligées par ces théoriciens. Kurt Lewin, le premier, a pu
largement insister sur le développement de la personnalité mais la plupart de ses
analyses n’en tiennent aucun compte dans la pratique.
On retrouve donc dans la Gestalt-théorie bien plus d’applications pédagogiques
qu’une véritable psychologie de l’enfant.
En soulignant la faiblesse de l’associationnisme, la Gestalt-théorie a favorisé la
naissance du « Structuralisme génétique » = Jean Piaget
La notion de configuration irréductible aux seuls éléments constitutifs y est maintenu
mais l’adjonction d’un point de vue historique et évolutif permet d’expliquer
l’acquisition de l’apprentissage.
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SCIENCES HUMAINES
Piaget souligne que tout apprentissage fait suite à une évolution préalable qui va
permettre la mise en place de nouvelles structures en effectuant enfin la
réorganisation perceptible de l’instant même.
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LA PSYCHOMÉTRIE
On désigne ainsi la méthode des tests psychologiques.
Aujourd’hui on préfère selon les points de vue des utilisateurs parler de
psychotechnique, de psychologie différentielle ou d’examens psychologiques armés
de l’objectivité des tests.
Mais le terme psychométrie a le mérite de souligner l’apport fondamental de
l’introduction de la mesure dans l’examen psychologique.
Son éclosion s’est produite au début du 20ème siècle. La psychométrie est
contemporaine du mouvement behavioriste et en partie motivée par les mêmes
nécessités mais impulsée par des chercheurs différents.
En effet ce n’est plus dans les laboratoires de recherche qu’on la voit s’édifier mais
sous la pression de demandes militaires, industrielles, cliniques et pédagogiques.
- industrielles et militaires : comment sélectionner et orienter rapidement et
efficacement un grand nombre d’individus?
- pédagogiques : comment orienter les enfants, déceler leurs aptitudes ou
inaptitudes?
- cliniques : comment évaluer les différents facteurs d’une personnalité,
mesurer une détérioration, préciser objectivement un diagnostic différentiel?
C’est la « méthode des tests » qui permet de répondre à ces questions. Le terme a
été proposé par l’américain Cattell en 1890. Selon l’association internationale de
psychotechnique en 1933, le test mental est « est une épreuve définie , impliquant
une tache à remplir, identique pour tous les sujets examinés, avec une
technique précise pour l’appréciation précise du succès ou de l’échec ou pour
la notation numérique de la réussite »
Pichot, en 1949 : le test mental « est une situation expérimentale standardisée
servant de stimulus à un comportement. Ce comportement est évalué par une
comparaison statistique avec celui d’autres individus placés dans la même
situation, permettant ainsi de placer le sujet examiné, soit quantitativement,
soit typologiquement »
De ces définitions, 2 notions apparaissent comme fondamentales :
- épreuve standardisée
- possibilité d’évaluation des résultats par comparaison avec un
échantillonnage de référence (épreuve étalonnée)
Les progrès de la statistique ont facilité cet progression et ont abouti à des
découvertes théoriques :
A.Binet en 1911 : on lui attribue le mérite d’avoir permis à la méthode des tests
d’acquérir un succès auprès du public en réalisant le premier test pratiquement
utilisable :
en 1904, une commission ministérielle est chargée d’étudier les mesures à prendre
pour assurer les bénéfices de l’instruction aux enfants anormaux et souhaite
qu’aucun enfant « suspect d’arriération ne soit éliminé des écoles ordinaires et admis
dans une école spéciale sans avoir subi un examen pédagogique et médical
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attestant que son état intellectuel le rend inapte à profiter de l’enseignement donné
dans les écoles ordinaires ».
Binet propose avec son collaborateur Simon une Échelle Métrique de l’Intelligence
(EMI) permettant l’examen intellectuel objectif et facile de l’enfant.
Ce test consiste à soumettre les enfants selon un protocole défini à une série de
questions courtes, variées, proches de situations courantes et groupés par année
d’âge.
Par exemple, au bout de la 4ème année (CE1), on leur demande de répéter 3
chiffres, des phrases de 10 syllabes, de copier un carré. En CE2 on leur demande
une comparaison esthétique, de compter 4 centimes, nommer 4 couleurs, exécuter 3
commissions différentes, distinguer des oiseaux, nommer le mois de l’année, etc.
L’EMI a été élaboré pour des enfants dont l’âge varie de 3 à 12 ans. Au delà, le
niveau adulte est considéré atteint.
Cette épreuve définit l’âge mental de l’enfant dont la comparaison avec l’âge réel
permet de qualifier le retard intellectuel éventuel puisque, par définition, l’âge mental
devrait être égal à l’âge réel.
Age mental (en mois)
—————————
Age réel (en mois)
150 (plus grand Q.I. rapporté)
↑
X 100 = 100 Q.I. normal
↓
80 (difficultés mais pas arriéré)
40-50 (arriération)
Critiques développées par les travaux de René Zazzo :
Le problème le plus délicat se pose en ce qui concerne le niveau mental de l’adulte.
L’efficience intellectuelle ne progressant plus après 12-13 ans, l’âge mental d’un
arriéré restant constant et son âge chronologique augmentant, son Q.I. diminuerait
ainsi avec les années.
L’américain Weschler a mis au point des épreuves spéciales pour les
adolescents ou les adultes avec un système de notation ne passant plus par
l’âge mental et permettant par une variété plus grande d’épreuves d’apprécier
qualitativement l’efficience ou les éventuels déficits liés aux maladies et également à
la sénescence.
Place de la Stimulus-Réponse- Ψ :
l’analogie avec le modèle Behavioriste est totale, même si dans le cas des tests de
personnalité, en particulier, les tests projectifs :
- TAT : tests de personnalité
- Rorschah (taches de couleur)
le compte rendu du praticien se fait avec une terminologie très éloignée du
vocabulaire behavioriste (présence de l’inconscient), la situation et le modèle restent
les mêmes.
En effet, un sujet a un stimulus standard afin de recueillir des réponses qui seront
évaluées par rapport à celles d’une population de référence.
Test 
sujet
> Réponse
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S > R
l’observateur reste neutre et ne figure pas sur le schéma.
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