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laquelle je voyais réapparaitre la substance sucrée un certain temps après avoir
enlevé par l’eau celle qu’il contenait déjà, m’apprit que la substance génératrice du
sucre n’était pas un élément du sang mais une matière incorporée au tissu du foie
assez fortement que l’eau froide ne pût l’en arracher. Pour ne rien préjuger sur
sa nature, je l’appelai substance glycogène ».
Deux ans après cette expérience, il apprit que le glycogène est une macromolécule
glucidique (polyholoside) qui est la forme de réserve des glucides chez les animaux
(comme l’est l’amidon chez les végétaux) :c’est ainsi qu’autrefois, le glycogène fut
appelé « amidon animal ».
***Lorsque le glucose est très abondant (lors d’un repas sucré par exemple), la
tendance étant à l’hyperglycémie, il stocke le glucose en poly condensant sous forme de
glycogène : c’est la glycogénogenèse. n (C6H12O6) (C6H10O5) n + n H2O
avec n = 5000 à 30000
***Lorsque le glucose manque dans le sang (pendant le jeun ou au cours d’un effort
physique), la tendance étant à l’hypoglycémie, le foie fournit du glucose en hydrolysant
le glycogène : c’est la glycogénolyse.(C6H10O5) n + n H2O n (C6H12O6)
Remarques:
**La quantité de glycogène que peut fixer le foie étant limitée, l’excès de glucose
sanguin est stocké sous forme de glycogène dans les muscles, ou transformé en lipides
et fixé dans les tissus adipeux (graisse).
** Durant le jeun de longue durée, le foie peut, lorsque sa réserve de glycogène est
épuisée, synthétiser du glucose par hydrolyse des graisses et des tissus musculaires.
Ainsi il utilise le glycérol et les acides aminés libérés dans le sang pour synthétiser du
glucose permettant alors le maintien de la glycémie normale : c’est la néoglycogenèse.