Synthèse sur : Le diabète
1. Hyperglycémie ou diabète sucré
La plus sévère est le diabète maigre (ou diabète juvénile). Les symptômes sont les
suivants : trouble de l’élimination urinaire (l’urine est excessivement abondante et
contient du glucose), une soif intense, un amaigrissement progressif. Ceux-ci sont dus à
une hyperglycémie (taux de glucose dans le sang excessif). En temps normal, l’urine ne
contient pas de glucose ; celui-ci apparaît lorsque la glycémie dépasse le seuil de 1,8 g/L.
Une partie du glucose sanguin passe alors dans l’urine.
2. Hypoglycémie
Une hypoglycémie modérée se caractérise par une sensation de faim, des sueurs, des
palpitations… Une hypoglycémie sévère entraîne des troubles neurologiques pouvant
aboutir à un coma.
3. Les formes de mise en réserve du glucose
Le foie est l’organe principal de la mise en réserve du glucose ainsi que de la
redistribution de celui-ci.
Sa première fonction est la fonction glycogénique càd de produire du glucose et de le
livrer dans la circulation sanguine. Ce glucose provient d’une substance qui représente sa
forme de stockage, le glycogène. Celui-ci a été synthétisé auparavant par la
polymérisation de molécules de glucose apportées par els aliments.
Le foie est aussi le seul organe à pouvoir restituer le glucose stocké dans le sang.
D’autres organes comme les muscles contiennent du glycogène mais sont incapables de
libérer du glucose dans le sang à partir de leurs réserves.
Une autre propriété remarquable du foie est de pouvoir synthétiser du glucose lorsque sa
réserve de glycogène est épuisée à partir d’autres sources. Il puise alors dans les réserves
graisses des tissu adipeux puis des muscles sont hydrolysées libérant dans le sang du
glycérol, des acides gras et des acides aminés qui sont synthétisées par le foie pour
obtenir du glucose qu’il libère ensuite dans le sang (c’est la néoglucogenèse).
Le stockage du glucose sous forme de glycogène est limité à 400g. L’excédent est
converti en lipides.
Schéma de la mise en réserve et redistribution du glucose
4. L’hormone hypoglycémiante : l’insuline
L’insuline est produite dans cellules β des îlots de Langerhans du pancréas et suit le
même processus que toute synthèse protéique. Elle est hypoglycémiante ( et donne ainsi
un rôle hypoglycémiant au pancréas).
Son action est détaillée par le schéma ci-dessous.
5. Les hormones hyperglycémiantes
a) Le glucagon pancréatique
Le glucagon est produit dans les cellules α des îlots de Langerhans du pancréas. Il agit sur
les cellules hépatiques (foie) il stimule la glycogénolyse et sur les cellules du tissu
adipeux en favorisant la libération d’acides gras.
b) L’adrénaline
L’adrénaline est sécrétée par les cellules de la médullosurrénale. C’est l’hormone de
l’urgence puisqu’elle fournit à l’organisme le glucose dont il a immédiatement besoin en
activant rapidement la glycogénolyse au niveau du foie. Cependant son rôle est minime
dans la régulation habituelle de la glycémie.
c) Le cortisol
Le cortisol est une hormone sécrétée par une cellule de la corticosurrénale. Il agit sur
toutes les cellules (sauf nerveuses) en diminuant leurs consommations d’énergie et
accroît aussi la dégradation des lipides et des protéines ; les acides gras et aminés ainsi
libérés peuvent être transformés par le foie en glucose.
d) Schéma de synthèse des actions des hormones hyperglycémiantes
6. Comment agissent les hormones ?
Les hormones bien que présente dans tout l’organisme n’agissent qu’avec certaines
cellules spécifiques de certains organes et déclenchent chez celles-là une réponse. Ces
cellules sont dites cellules cibles.
a) Notion de cellules cibles
On désigne sous le nom de cellules cibles les cellules capables de se lier sélectivement
avec une hormone donnée et qui présente donc une sensibilité spécifique vis-à-vis de
cette hormone.
b) La réponse de la cellule cible
Les réponses des cellules cibles aux messages hormonaux nécessitent une liaison
temporaire entre molécules hormonales et récepteurs. Ceux-ci sont localisés sur la
membrane plasmique de la cellule cible dans le cas des hormones de nature protéique
(insuline, glucagon, adrénaline) et dans le cytoplasme pour les hormones stéroïdes
comme le cortisol.
La fixation de ces hormones sur les récepteurs déclenche une réponse physiologique qui
correspond souvent à l’activation ou l’inhibition d’un processus enzymatique.
Exemple d’une réponse d’une cellule hépatique sous l’effet du glucagon ci- dessous.
7. Régulation du taux de glycémie
La régulation du taux de glycémie dans le se fait selon un processus nommé la régulation
par rétroaction. La régulation consiste à maintenir un paramètre entre certaines valeurs.
Lors de la régulation par rétroaction, la réponse (ici la glycémie) à un signal donné
(hormones) influence à son tour l’organe ou les cellules qui émettent le signal.
Schéma de la régulation par rétroaction
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