Mentions obligatoires complètes COZAAR 50mg et 100mg

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SPC 042006 Vomissements, dysgueusie, érythrodermie CZR 050-100 PO MLT CUR 06.03.07
MENTIONS OBLIGATOIRES COMPLETES COMMUNES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable :
Losartan potassium............................................................................................................................
Pour un comprimé enrobé sécable.
50,00 mg
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé :
Losartan potassium............................................................................................................................
Pour un comprimé pelliculé.
100,00 mg
Pour les excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé enrobé sécable (50 mg).
Comprimé pelliculé (100 mg).
4.
DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.
Traitement de l’insuffisance rénale chez les patients diabétiques de type 2 avec protéinurie : chez le diabétique de
type 2, hypertendu, présentant une insuffisance rénale avec protéinurie > 0,50 g/j, le losartan ralentit la
progression de l’atteinte rénale, en association avec d’autres traitements antihypertenseurs.
Réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires chez des patients hypertendus ayant une
hypertrophie ventriculaire gauche (le plus souvent en association à un diurétique thiazidique). Cette indication
repose sur les résultats de l’étude LIFE (cf. rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
COZAAR peut être pris lors d'un repas ou à jeun.
Hypertension
Chez la plupart des patients, la posologie est de 50 mg une fois par jour, aussi bien en début de traitement qu'en
traitement d'entretien. L'effet antihypertenseur atteint son maximum 3 à 6 semaines après le début du traitement.
Chez certains malades, l'augmentation de la posologie à 100 mg une fois par jour peut permettre d'accroître
l'efficacité thérapeutique mais une association (notamment bithérapie avec diurétique) permettra plus souvent
d'obtenir ce bénéfice d'efficacité.

Marque déposée de E.I. Du Pont de Nemours and Company, Wilmington, Delaware, U.S.A.
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En cas de réduction de la volémie (due par exemple à un traitement diurétique préalable), il faut prendre des
précautions particulières et choisir la dose de 25 mg une fois par jour comme posologie initiale (cf. rubrique 4.4).
La posologie initiale est inchangée chez les insuffisants rénaux, même dialysés. Cependant, une posologie plus
faible peut être indiquée en cas d'antécédents d'atteinte fonctionnelle hépatique (cf. rubrique 4.4).
COZAAR peut être associé à d’autres antihypertenseurs en particulier les diurétiques avec lesquels une synergie
additive partielle a été démontrée.
Traitement de l’insuffisance rénale chez les patients diabétiques de type 2 avec protéinurie
La posologie initiale habituelle est de 50 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 100 mg une
fois par jour selon la réponse tensionnelle.
COZAAR peut être administré avec d'autres médicaments antihypertenseurs (par exemple : diurétiques,
inhibiteurs calciques, alpha- ou bêta-bloquants, médicaments d'action centrale) ainsi qu'avec de l'insuline et
d'autres médicaments hypoglycémiants communément utilisés (par exemple : sulfamides hypoglycémiants,
glitazones et inhibiteurs des glucosidases).
Réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires chez des patients hypertendus ayant une
hypertrophie ventriculaire gauche
La posologie initiale habituelle est de 50 mg de COZAAR une fois par jour. Une dose de 12,5 mg
d’hydrochlorothiazide sera ajoutée et/ou la posologie de COZAAR sera augmentée à 100 mg par jour en fonction
de la réponse tensionnelle.
Si nécessaire, la dose d’hydrochlorothiazide pourra être augmentée à 25 mg pour atteindre l’objectif de pression
artérielle (cf. rubrique 5.1).
C.T.J. : 0,82 € à 1,43 € (boîtes de 28 comprimés)
0,74.€ à 1,30 € (boîtes de 90 comprimés)
4.3 Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé :
• chez les sujets présentant une hypersensibilité à l'un de ses constituants,
• à partir du 2ème trimestre de la grossesse (cf. rubrique 4.6).
Ce médicament est généralement déconseillé :
• en cas de sténose bilatérale des artères rénales, de sténose artérielle rénale sur rein unique car comme pour les
autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine, COZAAR risque d'entraîner une élévation de
l'urée sanguine et de la créatinine plasmatique ; ceci survient notamment en cas d'association avec les
diurétiques. L'effet des antagonistes de l'angiotensine II n'a pas été étudié de façon spécifique et au long cours
dans l'hypertension artérielle rénovasculaire chez l'homme,
• au cours de l’allaitement.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi
Hypersensibilité : angio-œdème (cf. rubrique 4.8)
Hypotension et équilibre hydroélectrolytique
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale, surtout lors de la première prise et au cours des
premières semaines de traitement :
• en cas de réduction de la volémie (traitement diurétique, régime désodé, dialyse, diarrhées ou vomissements),
une hypotension symptomatique peut apparaître. Il faut soit corriger l'hypovolémie avant administration de
COZAAR, soit prescrire une posologie initiale plus faible (cf. rubrique 4.2). En cas de traitement diurétique
préalable, il est recommandé d'arrêter le diurétique au moins 3 jours avant d'introduire COZAAR et de
réintroduire, si nécessaire, un diurétique ultérieurement.
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Des déséquilibres électrolytiques sont fréquents chez les patients avec insuffisance rénale, qu'ils soient
diabétiques ou non, et doivent être pris en compte. Un contrôle périodique du potassium est recommandé
chez ces patients. En cas de survenue d’une hyperkaliémie, l’avis d’un spécialiste peut être nécessaire. Dans
une étude clinique réalisée chez des patients ayant un diabète de type 2 avec protéinurie, l'incidence de
l'hyperkaliémie a été supérieure dans le groupe traité par COZAAR par rapport au groupe placebo ;
cependant peu de patients ont arrêté le traitement du fait de l'hyperkaliémie (1,1 % dans le groupe losartan et
0,5 % dans le groupe placebo) (cf. également paragraphe Hyperkaliémie et rubrique 4.8).
Insuffisance cardiaque
En cas d'insuffisance cardiaque congestive avec ou sans insuffisance rénale il existe, comme pour les autres
médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, un risque d'hypotension artérielle brutale et
d'insuffisance rénale parfois aiguë.
Une attention particulière devra être apportée quand le traitement est administré à des patients ayant une
cardiopathie ischémique ou une maladie cérébrovasculaire chez lesquels une diminution excessive de la
pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Insuffisance hépatique
Chez les malades cirrhotiques, les études pharmacocinétiques ont mis en évidence une augmentation
significative des concentrations plasmatiques de losartan.
La posologie doit donc être réduite en cas d’antécédents d’insuffisance hépatique (cf. rubriques 4.2, 5.1 et
5.2).
Insuffisance rénale
Un contrôle périodique du potassium et de la créatinine est recommandé, particulièrement chez le sujet âgé
(cf. également paragraphe Hyperkaliémie).
Hyperkaliémie
Toute prescription d’un médicament agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone est susceptible
de provoquer une hyperkaliémie. Ce risque, potentiellement mortel, est majoré chez les sujets âgés, les
insuffisants rénaux et les diabétiques, et/ou en cas d’association de plusieurs médicaments hyperkaliémiants,
et/ou lors de la survenue d’événements intercurrents (cf. rubrique 4.5).
Avant d’envisager une association de plusieurs médicaments bloquant le système rénine-angiotensinealdostérone, il faut évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque et l’existence d’alternatives éventuelles.
Les principaux facteurs de risque d’hyperkaliémie à prendre en considération sont :
• diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans) ;
• association avec un ou plusieurs autres médicaments bloquant le système rénine-angiotensinealdostérone et/ou d’autres médicaments hyperkaliémiants et/ou de suppléments potassiques. Certains
médicaments ou classes thérapeutiques sont en effet susceptibles de favoriser la survenue d’une
hyperkaliémie : sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion
(IEC), antagonistes de l’angiotensine II (ARA II), anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris
inhibiteurs sélectifs de la COX 2), héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées),
immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
• événements intercurrents, en particulier : déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose
métabolique, altération de la fonction rénale, altération importante et soudaine de l’état général (par
exemple lors de maladies infectieuses), souffrance et lyse cellulaire (par exemple : ischémie aiguë d’un
membre, rhabdomyolyse, traumatismes étendus).
Chez le patient hypertendu, un contrôle rapproché du potassium sérique chez ces patients à risque est
recommandé (cf. rubrique 4.5).
Enfant : en l’absence de données disponibles, l’utilisation du losartan n’est pas recommandée chez l’enfant.
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En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
La prise de ce médicament est déconseillée avec les diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés
(amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, éplérénone, triamtérène), les sels de potassium, le
lithium (cf. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interaction).
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une
hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de
conversion, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les
héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou
le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés. Ce risque est
majoré en cas d’association des médicaments suscités.
L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important
avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels
de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès
l’instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il
convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au
regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à
d’autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau (cf. rubrique 4.4, paragraphe Hyperkaliémie).
Associations déconseillées (cf. Mises en garde spéciales)
+ Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium,
spironolactone, éplérénone, triamtérène), potassium (sels de)
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l’insuffisant rénal (addition des effets
hyperkaliémiants).
Eviter cette association sauf s’il existe une hypokaliémie préalable.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du
lithium). Si l'usage d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II est indispensable, surveillance stricte de
la lithémie et adaptation de la posologie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acide acétylsalicylique (aspirine) pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (≥ 1 g
par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise
et/ou < 3 g par jour)
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à
une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ AINS (voie générale)
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration
glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l’aspirine). Par ailleurs,
réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
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+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par
un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion
hydrosodée, il faut :
• soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II,
et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement,
• soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II et augmenter
progressivement la posologie.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par
antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l’effet antihypertenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs sauf alpha-bloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
+ Amifostine
Majoration de l’effet antihypertenseur.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Fluconazole
Risque de diminution de l’efficacité du losartan, par inhibition de la formation de son métabolite actif par le
fluconazole.
4.6 Grossesse et allaitement
Grossesse
1er trimestre
Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le losartan pendant le 1er trimestre de la grossesse. En
effet, bien que les données animales n’aient pas mis en évidence un effet tératogène, les données cliniques sont
insuffisantes.
La découverte d’une grossesse sous losartan impose l’arrêt immédiat de ce traitement.
2ème et 3ème trimestres
L’utilisation des antagonistes de l’angiotensine II est contre-indiquée pendant le 2ème et le 3ème trimestre de la
grossesse. En effet, en clinique, une toxicité rénale fœtale est décrite lors d’utilisation au cours du 2ème et/ou 3ème
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trimestre : oligoamnios voire anamnios parfois réversibles, mort fœtale in utero, insuffisance rénale néonatale
transitoire voire définitive. Quelques cas de retard d’ossification des os du crâne sont rapportés.
En cas de découverte d’une grossesse pendant cette période le traitement devra être arrêté et une surveillance de
la fonction rénale fœtale devra être envisagée.
Allaitement
L’allaitement lors d’un traitement par losartan est déconseillé en raison du risque d’effets indésirables sur le
nourrisson.
On ne sait pas si le losartan est excrété dans le lait maternel.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n’y a pas de données suggérant que COZAAR modifie l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
• Hypotension orthostatique dose-dépendante.
• Dans les essais cliniques contrôlés dans l'hypertension, les étourdissements étaient le seul effet secondaire dû
au médicament, avec une fréquence supérieure à celle du placebo chez 1 % ou plus de patients. De plus des
effets orthostatiques liés à la dose ont été observés chez moins de 1 % des patients.
• Détérioration de la fonction rénale avec augmentation modérée de l'urée sanguine et de la créatinine
plasmatique, réversible à l'arrêt du traitement, en particulier en cas d'hypertension artérielle traitée par des
diurétiques ou avec insuffisance rénale.
• Hyperkaliémie habituellement modérée.
• Dans une étude clinique réalisée chez des patients ayant un diabète de type 2 avec protéinurie, 24,2 % des
patients traités avec COZAAR et 12,3 % des patients sous placebo ont présenté une kaliémie > 5,5 mmol/l et
18 % et 8 % respectivement ont présenté une hyperkaliémie ≥ 6,0 mmol/l (cf. rubrique 4.4).
• Réduction modérée (< 70 mg/l) de l'uricémie et majoration plus importante (x3) mais transitoire (4h) de
l'uricurie, sans traduction clinique dans les études disponibles.
• Rarement, des élévations des transaminases ont été rapportées, pouvant nécessiter l’arrêt du losartan.
Les effets indésirables suivants ont été observés depuis la mise sur le marché du médicament :
• hypersensibilité : réactions anaphylactiques, angio-œdème (gonflement du larynx et de la glotte pouvant
entraîner une obstruction des voies aériennes, et/ou gonflement du visage, des lèvres, du pharynx et/ou de la
langue) rarement observé chez des patients traités par le losartan ; certains de ces patients avaient eu
précédemment un angio-œdème avec d’autres médicaments y compris des inhibiteurs de l’enzyme de
conversion. A été rarement observée : vascularite incluant purpura rhumatoïde ;
• gastro-intestinaux : diarrhée, atteintes hépatiques (rarement observées), anomalies de la fonction hépatique,
vomissements ;
• hématologique : anémie, thrombocytopénie (très rares cas) :
• musculo-squelettique : myalgies, arthralgies ;
• système nerveux/psychiatrique : migraine, dysgueusie ;
• respiratoire : des toux ont été rapportées lors de l’utilisation de losartan ;
• effets cutanés : éruptions, urticaire, prurit, érythrodermie.
4.9 Surdosage
Une létalité importante a été observée chez la souris et le rat après l'administration orale de 1 000 mg/kg et 2 000
mg/kg soit 500 et 1 000 fois la posologie quotidienne maximale recommandée chez l'homme, respectivement.
Il existe peu de données concernant le surdosage chez l'homme. Le tableau clinique serait vraisemblablement
dominé par une hypotension avec tachycardie ; une bradycardie secondaire à une activation parasympathique
(vagale) pourrait apparaître. En cas d'hypotension symptomatique, il faut instituer un traitement adapté,
comportant notamment une correction de la volémie.
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Ni le losartan ni son métabolite actif ne peuvent être éliminés par hémodialyse.
5.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
ANTAGONISTES DE L’ANGIOTENSINE II, NON ASSOCIES.
Code ATC : C09CA01
Le losartan est un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (type AT1), actif par voie orale.
L'angiotensine II se lie aux récepteurs AT1 existant dans de nombreux tissus, en particulier cellules musculaires
lisses vasculaires, surrénales, reins et cœur. Elle entraîne plusieurs effets biologiques importants dont la
vasoconstriction et la libération d'aldostérone. L'angiotensine II stimule également la prolifération des cellules
musculaires lisses. Les études de liaison et pharmacologiques démontrent que le losartan se fixe sélectivement
aux récepteurs AT1. In vitro et in vivo, le losartan et son métabolite acide carboxylique pharmacologiquement
actif (E-3174) bloquent tous les effets que l'angiotensine II exerce sur les récepteurs.
En cas d'administration de losartan, la suppression de l'effet rétroactif négatif de l'angiotensine II sur la sécrétion
de rénine est responsable d'une augmentation de l'activité rénine plasmatique. Cette augmentation entraîne une
élévation de l'angiotensine II plasmatique.
Malgré ces augmentations, l'action antihypertensive et la diminution de l'aldostérone plasmatique se
maintiennent, traduisant un blocage efficace des récepteurs de l’angiotensine II.
Dans une étude spécialement conçue pour comparer l'incidence de la toux chez des malades traités par COZAAR
et par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, l'incidence de la toux chez les patients traités par COZAAR ou
hydrochlorothiazide était du même ordre et significativement plus faible que celle observée chez les patients
traités avec un inhibiteur de l'enzyme de conversion. De plus, lors d'une analyse statistique globale regroupant 16
études cliniques en double aveugle portant sur 4 131 patients, l'incidence de la toux rapportée spontanément chez
les patients traités par COZAAR était du même ordre (3,1 %) que celle observée chez les patients traités par le
placebo (2,6 %) ou l’hydrochlorothiazide (4,1 %), alors que l'incidence était de 8,8 % avec les inhibiteurs de
l'enzyme de conversion.
Chez des patients hypertendus non diabétiques ayant une protéinurie, l'administration de losartan potassique
réduit significativement la protéinurie, l'excrétion fractionnaire d'albumine et des IgG.
Le losartan est généralement responsable d'une diminution de l'uricémie (habituellement < 4 mg/l) qui se
maintient en cas de traitement au long cours ; l'administration de losartan est également associée à une réponse
uricosurique franche (+ 300 %) et transitoire (4 heures).
Le losartan n'a pas d'effet sur les réflexes végétatifs ni d'action prolongée sur la noradrénaline plasmatique.
Dans les études cliniques, l'administration de COZAAR chez des malades ayant une hypertension essentielle
légère ou modérée s'est accompagnée d'une diminution statistiquement significative des pressions artérielles
systolique et diastolique ; l'effet antihypertenseur a été maintenu pendant toute la durée des études cliniques (au
moins 1 an). La mesure de la pression artérielle au moment des concentrations minimales (24 heures après la
prise) et maximales (5-6 heures après la prise) a montré une réduction régulière de la pression artérielle au cours
du nycthémère. L'effet antihypertenseur était parallèle aux variations diurnes physiologiques. L'importance de la
réduction de la pression artérielle à la fin de l'intervalle séparant deux prises était égale à environ 70-80 % de la
réduction observée 5-6 heures après une prise. L'arrêt du losartan chez ces malades hypertendus n'a pas entraîné
d'effet rebond de la pression artérielle.
Malgré la diminution significative de la pression artérielle, l'administration de COZAAR ne s'est accompagnée
d'aucun effet cliniquement significatif sur la fréquence cardiaque.
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La réponse au traitement par COZAAR est plus faible en moyenne chez les patients de race noire que chez les
autres, comme avec les autres médicaments qui agissent sur le système rénine-angiotensine.
Une étude (RENAAL) internationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle, versus placebo, a étudié
une population de patients hypertendus (96,7 %) ou non, présentant un diabète de type 2 avec protéinurie > 0,50
g/jour et créatininémie de 115-265 µmol/l. L’objectif de cette étude était de démontrer les effets de protection
rénale de COZAAR au-delà des bénéfices du contrôle tensionnel seul (équivalent dans les deux groupes de
traitement). Les patients ont reçu soit losartan 50 mg puis 100 mg par jour soit le placebo, en complément d’un
traitement antihypertenseur conventionnel comprenant en moyenne 3,4 traitements dans le groupe losartan et 3,5
traitements dans le groupe placebo. Le critère principal était un critère composite comprenant le doublement de la
créatinine sérique, l’évolution vers l’insuffisance rénale terminale (dialyse ou transplantation rénale) et les décès.
1 513 patients (âge moyen 60 ans) ont été randomisés (751 patients sous losartan et 762 sous placebo). Le suivi
moyen des patients a été de 3,4 ans. 327 événements (43,5 %) ont été observés dans le groupe losartan et 359
(47,1 %) dans le groupe placebo (diminution du risque de 16,1 %, IC 95 % [2,3 % - 27,9 %], p = 0,022). La
protéinurie (critère secondaire d’évaluation) a été réduite de 34,3 % en moyenne dans le groupe COZAAR par
rapport au groupe recevant un placebo (p < 0,001).
Le bénéfice obtenu s’explique surtout par les résultats obtenus sur les critères suivants : doublement de la
créatinine sérique, 162 (21,6 %) patients dans le groupe losartan et 198 (26,0 %) dans le groupe placebo
(diminution du risque de 25,3 %, IC 95 % [7,8 % - 39,4 %], p = 0,006), évolution vers l’insuffisance rénale
terminale, 147 (19,6 %) patients dans le groupe losartan et 194 (25,5 %) dans le groupe placebo (réduction du
risque de 28,6 %, IC 95 % [11,5 % - 42,4 %]). En ce qui concerne les décès toutes causes, aucune différence
significative n’a été mise en évidence entre les deux groupes (158 (21,0 %) pour le groupe losartan, 155 (20,3 %)
pour le groupe placebo, p = 0,884), mais l’étude n’était pas conçue pour montrer une différence sur ce critère.
Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés ont été asthénie/fatigue, étourdissements,
hypotension et hyperkaliémie. Les kaliémies > 5,5 mmol ont été plus fréquentes dans le groupe losartan (24,2 %)
que dans le groupe placebo (12,3 %), p < 0,001 (cf. rubriques 4.4 et 4.5).
L’étude LIFE (Losartan Intervention For Endpoint reduction in hypertension) a comparé les effets
cardioprotecteurs du losartan à ceux de l’aténolol au cours d’un essai multicentrique, international, randomisé, en
double aveugle, chez 9 193 patients hypertendus âgés de 55 à 80 ans (moyenne 67 ans), ayant une hypertrophie
ventriculaire gauche à l’ECG. Parmi les patients inclus dans l’étude, 1 195 (13 %) étaient diabétiques, 1 326 (14
%) avaient une hypertension systolique isolée, 1 468 (17 %) une maladie coronarienne et 728 (8 %) une maladie
cérébrovasculaire.
L’étude a été conçue pour obtenir un contrôle identique de la pression artérielle dans les deux groupes. Les
patients étaient randomisés pour recevoir, en une prise quotidienne, COZAAR 50 mg ou l’aténolol 50 mg. Si
l’objectif de pression artérielle (< 140/90 mmHg) n’était pas atteint, de l’hydrochlorothiazide (12,5 mg) était
ajouté en premier puis si besoin la dose de COZAAR ou d’aténolol était alors augmentée à 100 mg une fois par
jour. Si nécessaire, d’autres antihypertenseurs (c’est-à-dire augmentation de la dose d’hydrochlorothiazide à 25
mg ou addition d’un autre diurétique, d’un inhibiteur calcique, d’un alpha-bloquant, ou d’un antihypertenseur
central, à l’exclusion d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, d’un antagoniste des récepteurs de
l’angiotensine II ou d’un bêta-bloquant) ont été ajoutés au traitement pour atteindre l’objectif de pression
artérielle.
La pression artérielle a été diminuée de façon significative à des niveaux similaires dans les deux groupes de
traitement. Un pourcentage similaire de patients dans les deux groupes a atteint l’objectif de pression artérielle.
La durée moyenne de suivi a été de 4,8 ans.
Le critère principal d’évaluation était un critère combiné comprenant la morbidité et la mortalité cardiovasculaires
constituées par la réduction de l’incidence des décès cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, et des
infarctus du myocarde. Pour le critère principal combiné, les résultats ont montré que le traitement par COZAAR
entraînait une diminution du risque de 13,0 %, IC 95 % [2 % - 23 %], p = 0,021 par rapport à l’aténolol. Cette
diminution est due essentiellement à une réduction du risque d’accidents vasculaires cérébraux de 25 %, IC 95 %
[11 % - 37 %], p = 0,001, sans différence significative sur les décès cardiovasculaires et l’infarctus du myocarde.
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SPC 042006 Vomissements, dysgueusie, érythrodermie CZR 050-100 PO MLT CUR 06.03.07
Dans l’étude LIFE, les patients de race noire traités avec l’aténolol ont eu un risque plus faible de développer le
critère principal d’évaluation comparé aux patients de race noire traités par COZAAR. Sur la base de l’étude
LIFE, les bénéfices de COZAAR sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires comparés à ceux de l’aténolol
ne s’appliquent pas aux patients de race noire hypertendus et présentant une hypertrophie ventriculaire gauche.
Un bénéfice significatif a, en particulier, été retrouvé chez des sujets présentant un diabète ou atteints d’une
hypertension systolique isolée.
Dans cette étude, COZAAR a été généralement bien toléré. Le profil de tolérance de COZAAR a été supérieur à
celui de l’aténolol ainsi qu’en atteste une incidence significativement plus faible des arrêts de traitement dus à des
effets secondaires.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration orale, le losartan est bien absorbé et subit un métabolisme de premier passage entraînant la
formation d'un métabolite acide carboxylique actif et d'autres métabolites inactifs. La biodisponibilité systémique
du losartan est d'environ 33 %. Les concentrations maximales moyennes de losartan et de son métabolite actif
sont atteintes en 1 heure et 3-4 heures, respectivement. La courbe des concentrations plasmatiques de losartan
n'est pas modifiée de façon statistiquement significative lorsque le médicament est administré avec un repas
normal.
Distribution
Le losartan et son métabolite actif se lient au moins à 99 % aux protéines plasmatiques, principalement à
l'albumine. Le volume de distribution du losartan est de 34 litres.
Les études chez le rat montrent que le losartan ne traverse que peu ou pas la barrière hématoméningée.
Métabolisme
Environ 14 % d'une dose de losartan administré par voie intraveineuse ou orale est transformé en son métabolite
actif. Chez environ 1 % des individus étudiés, la transformation du losartan en son métabolite actif était très
faible.
En plus de son métabolite actif, deux métabolites inactifs sont formés, dont les deux principaux par hydroxylation
de la chaîne latérale butyle et un métabolite mineur, le N-2 tétrazole glucuronide.
Elimination
Les clairances plasmatiques du losartan et de son métabolite actif avoisinent 600 ml/min et 50 ml/min,
respectivement. Les clairances rénales de ces deux composés sont d'environ 74 ml/min et 26 ml/min,
respectivement.
En cas d'administration orale de losartan, on retrouve dans les urines environ 4 % de la dose sous forme
inchangée et environ 6 % sous la forme du métabolite actif. Les profils pharmacocinétiques du losartan et de son
métabolite actif sont linéaires jusqu'à une dose de losartan potassique de 200 mg.
Après administration orale, les concentrations plasmatiques de losartan et de son métabolite actif diminuent de
façon polyexponentielle, avec des demi-vies terminales d'environ 2 heures et 6-9 heures, respectivement. Avec
une seule prise quotidienne de 100 mg, ni le losartan ni son métabolite actif ne s'accumulent de façon significative
dans le plasma.
Le losartan et ses métabolites sont excrétés par voie biliaire et par voie urinaire. Chez l'homme, après une dose
orale de losartan marqué au carbone 14 on retrouve environ 35 % de la radioactivité dans les urines et 58 % dans
les selles.
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SPC 042006 Vomissements, dysgueusie, érythrodermie CZR 050-100 PO MLT CUR 06.03.07
Insuffisance hépatique
Après administration orale chez des malades souffrant de cirrhose éthylique légère à modérée, les concentrations
plasmatiques du losartan et de son métabolite actif étaient respectivement 5 fois et 1,7 fois plus élevées que chez
le jeune volontaire sain de sexe masculin.
Hémodialyse
Ni le losartan ni son métabolite actif ne peuvent être éliminés par hémodialyse.
5.3 Données de sécurité précliniques
Sans objet.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hydroxypropylcellulose, hypromellose, dioxyde de titane (E 171), cire de carnauba.
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable :
A conserver à une température ne dépassant pas + 30°C.
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé :
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 50 ou 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
6.6 Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l’élimination
Pas d’exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE / EXPLOITANT
Laboratoires MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET
3, avenue Hoche
75114 PARIS cedex 08
Tél. 01 47 54 87 00
Centre d’Information : Tél. 01 47 54 88 00
- 10 -
SPC 042006 Vomissements, dysgueusie, érythrodermie CZR 050-100 PO MLT CUR 06.03.07
8.
PRESENTATIONS ET NUMEROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable :
A.M.M. 338 524-2 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
A.M.M. 558 452-0 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
A.M.M. 371 461-6 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé :
A.M.M. 358 495-8 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
A.M.M. 563 580-3 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
A.M.M. 371 450-4 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable :
A.M.M. 338 524-2 : boîte de 28 comprimés.
Prix : 22,91 €
Remb. Séc. Soc. 65 % – Agréé Collect.
A.M.M. 371 461-6 : boîte de 90 comprimés.
Prix : 66,46 €
Remb. Séc. Soc. 65 % – Agréé Collect.
A.M.M. 558 452-0 : boîte de 50 comprimés.
Conditionnement exclusivement hospitalier – Agréé Collect.
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé :
A.M.M. 358 495-8 : boîte de 28 comprimés.
Prix : 39,97 €
Remb. Séc. Soc. 65 % – Agréé Collect.
A.M.M. 371 450-4 : boîte de 90 comprimés.
Prix : 116,70 €
Remb. Séc. Soc. 65 % – Agréé Collect.
A.M.M. 563 580-3 : boîte de 50 comprimés.
Conditionnement exclusivement hospitalier – Agréé Collect.
10. DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION
COZAAR 50 mg, comprimé enrobé sécable :
Date de première autorisation : 15.02.95
Date de renouvellement : 15.02.05
COZAAR 100 mg, comprimé pelliculé :
Date de première autorisation : 26.04.02
11. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
16.02.07
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