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ETUDES MODIFICATIONS POST-TRADUCTIONNELLES
De façon générale, les modifications post-traductionnelles sont identifiées par
MALDI-TOF MS/MS ou par ESI-TOF MS/MS. L’analyse des ions issus de la fragmentation
met en évidence les modifications post-traductionnel006Ces caractérisées par un incrément
de masse correspondant à l’ajout de groupement chimique.
La glycosylation
Généralités
Les protéines glycosylées sont généralement destinées à être sécrétées ou à être
intégrées à la membrane plasmique. Les chaînes de polysaccharides sont souvent ramifiées et
font varier de 1 à 50% la masse de la protéine. Déterminer la structure des glycoprotéines est
actuellement l'un des travaux les plus difficiles puisque chaque ose possède plusieurs
hydroxyles libres pouvant interagir avec un autre ose ou un autre composé. Ainsi, la
possibilité de former des différents de polysaccharides est immense. Par ailleurs, on distingue
la N-glycosylation (sucre lié à l’Asn) et la O-glycosylation (Ser & Thr).
Ici nous étudierons la détermination les sites de glycosylation ainsi que des séquences
consensus de ces sites. Egalement dans une autre optique nous étudierons la compréhension
des mécanismes de certaines maladies et leur diagnostic ainsi que le dépistage de maladies
(les troubles congénitaux) et la glycosylation d’anticorps thérapeutique recombinant.
Caractérisation des sites de glycosylation
Les expériences de la publication de Gross et al. visent l’étude de la glycosylation de
la protéine HMW1. L’Haemophilus influenzae HMW1 est une adhésine bactérienne
possédant un ou plusieurs sucres N-liés par une glycosyltransférase. Cette adhésine est
responsable du « Human Respiratory Tract Disease ».
Des études préliminaires de digestion à la PNGase F, clivant les N-glycosylations, ne
modifient pas la taille de la protéine suggérant une O-glycosylation ou une N-glycosylation
non reconnue par l’enzyme. Des expériences de spéctrométrie de masse vont permettre
I
IN
NI
IT
TK
K
y4 :
ΣR + 162 +19
Peptide non modifié
Peptide modifié [M-162 + H]+
m/z= ΣR + 18 + 2
[M-162 + 2H]++
y4 -162
b2-162
Figure 1 : Exemple d’un
spectre MS/MS du peptide.
INITK m/z= 750.3 permettant
l’identification du résidu
portant la modification de
162Da portée par le y4 vert.