pour ϕune fonction continue born´ee sur R.
III)Conditions au bord quasi-p´eriodiques
Pour simplifier la situation, on suppose d= 1. On pourra v´erifier ult´erieurement que tout
fonctionne encore si d > 1.
On consid`ere l’op´erateur Hp
ω,n =H+Vp
ω,n o`u Vp
ω,n est le potentiel (2n+ 1) ·Z-p´eriodique sur Z
d´efini par
Vp
ω,n(γ) = ωβsi γ≡β(2l+ 1) et β∈Λn.
Pour analyser l’op´erateur Hp
ω,n, on va utiliser la th´eorie de Floquet. On note F:L2([−π,π]) →
`2(Z) la transform´ee de Fourier discr`ete usuelle.
1) Montrer que, pour u∈L2([−π,π]), on a
ˆ
Hωu(θ) = (FHωF∗u)(θ) = h(θ)u(θ) + X
γ∈Z
ωγ(ˆ
Πγu)(θ)
o`u (ˆ
Πγu)(θ) = 1
2πeiγθ Zπ
−π
e−iγθu(θ)dθ.
2) Montrer que, pour tout ufonction de carr´e sommable sur [−π,π], il existe 2n+ 1 fonctions
not´ees (uγ(θ))γ∈Z2n+1 d´efinies de fa¸con unique telles que
– les fonctions (uγ)γ∈Z2n+1 sont 2π
2n+1 -p´eriodiques,
–u(θ) = Pγ∈Z2n+1 eiγθuγ(θ).
Ici Z2n+1 =Z/[(2n+ 1)Z].
2) Montrer que l’application U:L2([−π,π]) →L2([−π
2n+1 ,π
2n+1 ]) ⊗`2(Z2n+1) d´efinie par
(Uu)(θ) = (uγ(θ))γ∈Z2n+1 est une ´equivalence unitaire.
3) On d´efinie Uh(·) = (hγ(·))γ∈Z2n+1 . Montrer que UFHp
ω,nF∗U∗est l’op´erateur de multiplica-
tion par la matrice Hp
ω,n(θ) = ((hγ−γ0(θ) + ωγδγγ0))(γ,γ0)∈Z2
2n+1 agissant sur L2([−π
2n+1 ,π
2n+1 ]) ⊗
`2(Z2n+1).
4) Monrtrer que l’on a
σ(Hp
ω,n) = [
θ∈[−π
2n+1 ,π
2n+1 ]
σ(Hp
ω,n(θ))
o`u Hp
ω,n(θ) agit ici sur `2(Z2n+1).
5) Montrer que le spectre de Hp
ω,n est purement absolument continu.
6) Fixons θ∈[−π,π]. Soit λune valeur propre de la matrice Hp
ω,n(θ) (agissant sur `2(Z2n+1))
et uun vecteur propre associ´e `a λ. Montrer que si on prolonge u`a Zde fa¸con quasi-p´eriodique
(i.e. uγ+β=e−iβθuγpour γ∈Z, β ∈(2n+ 1)Z) alors uv´erifie Hp
ω,nu=λu.
V´erifier que la r´eciproque est ´egalement vraie.
7) D’apr`es la question pr´ec´edente, Hp
ω,n(θ) est la restriction de Hω`a Λnavec conditions quasi-
p´eriodiques au bord.
On peut d´efinir la mesure de comptage pour cette restriction de la fa¸con suivante : si ϕest une
fonction continue born´ee sur R, on pose
hϕ,dNω,n(θ)i=1
2n+ 1tr(ϕ(Hp
ω,n(θ))).
7) En s’inspirant de la partie II) de l’exercice, montrer que, ωpresque sˆurement, la mesure
dNω,l(θ) converge vers la mesure dN d´efinie par (5)
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