fait que l’adolescent a ce stade de son developpement n’a pas encore vraiment d’identite,
il n’est plus vraiment considere comme un enfant ni comme un adulte, pourtant il est
encore un peu enfant (maturite) et egalement un peu adulte. Le fait qu’il doive supporter
l’autorite de ses parents qui le considerent encore comme un enfant rabaisse l’adolescent
ce qui provoque en reaction une volonte encore plus grande de s’exprimer et qui le pousse
a devenir un peu pretentieux. Plus generalement, dans notre societe, la maturite physique
ne coincide pas avec la maturite sociale (famille (considere comme un enfant), amis (qui
se considerent mutuellement comme des adultes)) L’adolescent est valorise et devalorise.
De ce fait, l’adolescent veut choisir son camp entre le monde des enfants et celui des
adultes. L’adolescent va rejeter toute autorite car il cherche a devenir autonome mais
parallelement, il n’est pas non plus pret ou capable d’assumer les responsabilites de la vie
d’adulte. L’adolescent inconsciemment refoule ce sentiment de n’appartenir a aucune
categorie, c’est ainsi que l’on voit des adolescents violents (par la paroles par ex),
ironiques, vantards, ou plus generalement des adolescents qui cherchent desesperement
a se trouver une identite propre (Gothique, punk, survetement jaune lacoste et casquette
verte..). L’adolescent se cherche un statut identitaire a partir de son education, de son
contexte social et psychologique. D’un point de vue purement psychologique, pour
déterminer ce qui se passe reellement dans la psychologie d’un adolescent on va
introduire les notions expliquees par sigmund Freud : le « MOI », le « CA » et le
« Superego »(explique a l’oral)
L’adolescent plus qu’un adulte a son « MOI » qui est extremement influence par son
« ca » et son « surmoi ». Le « ca » etant (d’une certaine manière) également considéré
comme le cote enfantin, le cote lache de l’adolescent et le « superego » etant la volonte
de l’adolescent a s’exprimer, l’esprit rebelle de l’adolescent qui s’insurge contre
« l’autorite exterieure » et la lachete « du ca ».
S'il veut affirmer son existence, l'adolescent doit réellement lutter pour son autonomie.
L'aspect positif de cette lutte est qu'elle lui permet de se situer par rapport à son
milieu familial et social. Parce que le jeune est en conflit avec lui-même, il supporte
difficilement les tensions familiales ou scolaires. D'où ses réactions parfois vives et
impolies parce qu'il y a chez lui saturation de difficultés dont il n'arrive pas à devenir
maître. Il cherche à rétablir sa confiance en lui, à savoir qui il est et à se définir face à
lui-même: c'est la quête d'identité. La recherche de sa personnalité va de pair avec son
comportement sentimental. Vite émoustillé, joie forte et brève, cafard et creux de
vague sont ses compagnons quotidiens. Souvent, l'adulte a tendance à ne pas prendre le
jeune au sérieux, car ces fluctuations d'humeur sont très déroutantes. Mais pour
l'adolescent, il les vit intensément et avec vérité. Cette instabilité sentimentale peut
éventuellement amener le jeune à des tentatives de suicide. C'est peut-être ses
changements d'humeur sans motif apparent qui perturbent plus le jeune et qui
l'insécurisent au point qu'aux yeux des adultes, il n'est plus crédible tant dans ses joies
que dans ses peines. Là aussi, il s'agit de rester disponible et respectueux de ces
moments difficiles à passer. Le jeune souffre de ne pas être considéré comme quelqu'un
digne d'attention. Ainsi pensant qu'à un certain âge, ils seront mieux considérés,
certains jeunes vivotent en attendant leurs 18 ans, âge de rêve où ils croient pouvoir tout
faire. Ce qu'ils oublient, c'est qu'avant d'avoir 18 ans, il faut avoir pris le temps de se