Analogies internes â l'électromagnétJsme -_._-_.. _ - - - - - - lement dans les milieux matériels S 1- l'on cons idère que Pq et J représentent des densités totales, intégrant les densités de pala- ILANALOGIES INTERNES A L'ELECTROtY\AGNETISt·:E risation et d'aimantation. On sait que CL:':' èCILièrc:..:. champ de polarisation ~(M,t) On se propose ici de mettre en lumière un certain nombre d'analo- triques) et au champ d'aimantation Â(M,t) gies existant au sein même de l'électromagnétisme, le choix propo- moments magnét i ques ). sé étant loin d'être exhaustif. Pour mieux saisir l'essence de ces de ces aspects dans ce qui suit. analogies, les équations de Maxwell (James-Clerk, 1831-1879), celles-ci étant admises au titre de postulats. C'est une démarche en partie analogue à celle suivie par Heinrich Hertz (1857-1894) en 1890 dans "Equations fonda- mentales de l'électrodynamique pour des corps au repos" et "Equa- deux mémoires célèbres et devenus classiques tions fondamentales de l'électrodynamique pour des corps en mouvement". On a cODpte écr i t les équat i ons de les équations sont les encore (1) et équations (II) ne font pas intrinsèques premier groupe que en séparant les termes de des du intervenir les sources: ce champ équations de électromagnétique Max'<lell, la (1 l 1) et (ou la (IV) en constituant le deuxième groupe). Telles quelles, ce sont des équations locales et surtout ce sont théorème c'est là que trouve son origine le fa- de superposition électrocinétique. 1.1) Enoncé admettra Max'<le Il champs générés des termes de sources. On constate par ailleurs que meux Ce théorème dont de on connai t superposition l'importance permet en également d'utiliser toutes les ressources de l'analyse de Fourier et donc l'ensemble des propriétés électromagnétiques de l'espace sont traduites par les champs suivants - élec- (densité volumique de Nous n'a ur ons cependant pas à ten i r des équations linéaires 1/ EQUATIONS DE MAXWELL On /- il convient toutefois de construire l'électromagnétisme partir de ce qui constitue ses équations fondamentales, à savoir à ~':'t);;~. (densité volumique de moments les champs sources au nombre de deux, scalaire densité d'électr!cité Pq(M,t) de privilégier l'étude des champs harmoniques en particulier et plus généralement les ondes dites planes. à savoir le champ et le champ vectoriel 1.2) Equations intégrées densité de courant J(M,t) ; 1.2.a) Conservation du flux magnétique les champs générés, également au nombre de deux, à savoir En appliquant le théorème d'Ostrogradski à l'équation (1) on a le champ électrique E(M,t) et le champ magnétique B(M,t). Etant admise l'existence de ces champs, leur interdépendance est traduite par le truchement des équations suivantes : (l ) èiv(B) (l l ) rat(E) & o magnétique entrant dans le tube est égal aB P 1& q rat (B) - désignant la permittivité au flux magnétique sor- tant. + at ( III) ( IV) Autrement dit, en considérant un tube de champ magnétique, le flux 0 Bien que l'équation (1) ressemble à l'équation (III), ellp traduit 0 c -zaE = J..I. ât 0 une J élec~rique du vide, J..I. o la perméabili té magnétique du vide et c la célérité de la lumière dans le vide, ces trois constantes étant liées par la relation : z &oJ.loC différence fondamentale celui de l'électricité aux sources électriques, entre le il n'existe magnétiques macroscopiques et du magnétisme et pas de sources monopolaires formalise vieille expérience des aimants brisés 1 domaine elle traduit en effet que, contrairement en quelque sorte la très (on ne peut séparer les deux pôles d'un aimant). Telles qu'elles sont données, ces équations sont applicables éga- ._~~----------- stage Analogies En Physique -~-- Page 1 stage Analogies en Physique Page 2 Analogjes internes 1 ~ 'élpctromagn~tj5mc I.2.b) Théorème de Faraday-Hertz La forme de l'équation (II) incline à et à utiliser le théorème de Stokes : . -Jj"ôt' '!."". dYu ~ ··itJ...,~·d.)'Un ·it - j j"rol(É) .oJ 7 " une surface C'est la loi trouvée empiriquement et formaI isée par Hertz, électromotrice e l'opposé du induite le taux de 1 'élpctromagn~tj5mc .. "")~ n égal à +c 4~t une raison que nous verrons plus pour loin. On remarquera au passage qu'en absence de courant, la quatrième équation est alors symétrique, voire analogue à l'équation de Faraday- par Faraday stipulant que temporelle (Michaël, la mal long d'un contour variation ~ le théorème d'Ampèze est à la ma~nétnstatiSl1e rn qUf: le contour théorème de Gauss est à l'électrostatique. C'est Maxwell qui a introduit le terme de courant dit de déplacement ~=- -~tJ soit: 1867) l'intégrer sur Analogjes internes nommée fermé du flux est 1791- Hertz force fermé toute variation du flux électrique à travers un contour induira le long de ce contour une circulation de champ ma- égale à gnétique non nulle (force magnéto-motrice induite). L'existence du magnétique à facteur travers ce contour, le signe "_" traduisant la loi d'inertie élec- c- z nécessite que les variations ~(M,t) de soient très rapides pour que l'effet soit observable. tromagnétique de Lentz. 11/ CONSEQUENCES IMMEDIATES DES EQUATIONS DE MAXWELL l.2.ci Théorème de Gauss La forme de l'équation (III) II.1) Conservation de l'électricité incline à l'intégrer sur un volume, ce qui donne par application du théorème d'Ostrogradski ~f e0 oU pdT = q ~lq· &0 = f .. n t . u div(~)dT 1 !I>j"~.dj"i!n = \q L Lnl représentant les charges à !I> ~.dj"~ y 1777-1855) stipulant que et appliquons div(rot[Bl) - C-ZdiV(:) = -c ~2q;.n, En utilisant l'équation (III) et du volume flux du champ 'Y l imi té l'opérateur diver- électrique à conservation de ges se trouvant à l'intérieur Sous forme intégrée, on aura donc cette surface. l'électricité de ~:; l.2.di Théorème d'Ampère-Maxwell . :t .,. Ft;dlV(l!;) = relation entre ilodiv(J) les coeffi- :y] On trouve ici une équation de continuité traduisant le principe de travers une surface fermée est proportionnel à la somme des chard~ lui il vient ~q 1 div(!) + (Carl Frie- -zô la cients électromagnétiques du vide, l' intér ieur le (IV) gence : n par la surface fermée j" : c'est le théorème de Gauss drich, Considérons l'équation Œ:;) + Œf) D Franklin = l + M (Benjamin, Œf) . 1706-1790). = 0 En d'autres termes, toute variation locale de charge électrique à Considérons enfin la quatrième équation en supposant que le champ l'intérieur d'une surface de contrôle se traduira par l'apparition électrique ne varie pas trop vite, d'un courant électrique traversant cette surface de contrôle. terme c ce qui -2â~ ôt (régime quasi-stationnaire). intégrer sur permet de négliger le La forme obtenue incite une surface et à utiliser le théorème de Stokes, ~ Cf' C'est là l'une des origines de rant qui donne : f j"rot (tl) .dj"u -,o;t -> de déplacement d'Ampère, n mais alors en il tion de l'électricité, l'introduction par Maxwell du cou- effet, fallait où l'on rejeter acceptait le le principe de théorème conserva- ou l'on acceptait ce dernier (et un physi- cien répugnera toujours a abandonner avec légèreté un principe de 1 C'est le théorème d'Ampère (André-Marie, 1775-1836) la circulation du champ magnétique sur un contour portionnelle à la somme des stage Analogies en Physique intensités électriques stipulant que fermé est pro- traversant cc Page ] conservation), et il fallait alors modifier le théorème d'Ampère à l'aide d'un terme nul en régime stationnaire ou très petit en régime quasi-stationnaire: c'est ce qu'a fait Maxwell. stage Analogies en Physique Page 4 1 'élf'rtromagnptj ,;me Analogjes internes à II.2) Existence de vuLentiels L'équation vat~± d(;r~c et flux conser- ! ~,.rj~' - n l ________------l : C'est II rot(A[M,tl) un le potentiel est vecteur magnétique. potentiel n'est pas défini tion augmentée d'un de gradient façon de Comme univoque champ on puisque scalaire le voit, ce toute solu- quelconque sera aussi solution; cet aspect des choses, a priori gênant (un physicien préfère l'univocité des concepts qu'il néanmoins d'ajouter supplémentaire ailleurs, pour régissant A(M,t) les besoins ce de potentiel sera souvent très introduit), la cause (condition commode une de rot(~) lorsque jauge A(M) obéit Coulomb, il est régi par une équation de Poisson. Or connaissons nous solution que l'on lectrostatique la solution générale d'une peut retrouver aisément partir à d'être lui-mêm,' à la telle équation, en reconstruisant du champ électr ique créé par de une l'é- charge ponctuelle dont on trouve l'expression par application du théorème jauge). le Par Gauss (potentiel coulombiens, coulombien). En superposant des potentiels on obtient en effet : flux = l P (N)dT l q4rre -NM v 0 En utilisant le tableau de correspondance suivant on obtient: =~ V(M) ~ + ~A = <-----> A(M) p q (N) l/e o <-----+ !(N) li -~(Vl V(M,t) est le potentiel scalaire électrique, l -NM lui aussi non défini de façon univoque. PREMIERE ANALOGIE EQUATIONS FONDAMENTALES EN (dont la divergence est ici automatiquement nulle les équations de Maxwell prennent la forme suivante la loi de Diot et Savart div(E) = p = -cr q le o 0 /-l o d~(Nl l ~o!(N)dT NM v 4rr "NM" (en fait formalisée ce qui permet d'étudier Chacun de ces domaines sont donc l'un de par deux équations fondamentales qui peuvent se réduire à une seule si l'on considère les potentiels. On a en effet h.V + pie q 0 h.A + /-l 0 j 0 = grad(div[All On constate alors que la magnétostatique n'est Poisson. on peut ajouter une Mais, en pas d'emblée régie utilisant la Laplace). ~ de tel que T.dt (distribution linéïque) indépf'ndamment régis par j(N)dT (distribution volumique) j immédiatement que champ électrique pt magnétiguf' sont par une équation de = On peut généraliser cette expression pour toute distribution non-univocité condition supplémentaire pour qu'il (distribution surfacique) = [(NldZ et on aura l'autre le rlomaine de l'électrostatique et celui de la magnétosta- de A(Ml, ~ = rot(A[Mll courants en introduisant l'élément source d~(Nl rat(E) découplés, jauge), on en déduit le champ magnétique I1(M) REGIME C'est En régime stationnaire, On constate Connaissant A(M) par contrainte de STATI ONNAl RE . tique. Ainsi, vecteur on obtient : 3 V(M,t)1 alors vecteur. potentiel de Ains i III/ potentiel au et donc d'être dérivable permettra pour calculer + :tA) impose conservatif ... V(M) rot(~ + :trot(A) flux condition de ~(M,t) à travers un contour fermé. En utilisant alors l'équation (II), la jauge de Coulomb qui champ~. d'un A(M,t) l'élf'rtromagnptJsmc en soit ainsi, et la condition qui s'impose ici est implique que le champ magnétique est à (1) Analog j es internes à J d~(N) 1 1-' A(M) = ~ 0 . __ NM 4rr IV/ DEUXIEME ANALOGIE: DIPOLES Il ici n'est pas respectivement dressera question au cependant dipôle un de et B(M) refaire électrique tableau et tous au analogique les calculs dipôle mettant relati fs magnétique _ On en lumière le parallélisme des formules trouvées (ces formules valant lorsque le ------------------stage Analogies en Physique Page 5 stage Analogies en Physique Page 6 AnalogJes Jnternes â l'électromagnétjsme ----------------- .. point H est loin du dipôle). r ,,' Analogies internes à l'électromagnétisme ------------_._---------tout comme le potentiel dipo1:1ire électrique, et sûn exi~tenre résulte du f~it que le rotationne' du champ ~ (M) est nul en absence de courant, Ma is on pourra i t :, ont /' ,"'" ~ .. - C'est un potentiel dipolaire, (." '._+---1 1_______-1.Z 0- _ _ _ _ _ ::: _ ,_ _ _ _5::. " ,,;L ~/.N aussi bien alors parler de potentiel vecteur électrique dont l'ex- --,-,----.z pression. serait : 1. = (M) 1 .~LaM ,_. OM 3 l'existence de ce potentiel résultant du fait que la divergence du .. V(M) 417';;0 champ électrique est alors nulle en absence de charge. On remarquera que l'analogie se poursuit également lorsque ~(M) "" ~(M) _graJ(_I_'~'aM) OMS 4Tl&o "" '-graJ ( :0 considère les actions ,.M'aM) Tl l'on sur les dipôles: énergie potentielle dans un champ extérieur OMS ~ On constate qu'en définitive, champ électrique et champ magnétique sont formellement analogues, s'exer~ant = p -t,~ :5 p -.M,~ = couple exercé par un champ uniforme bien qu'usuellement l'un dérive d'un potentiel scalaire, alors que l'autre dérive d'un potentiel vecetc ... teur. Cette analogie conduit évidemment à ce que la di str i but i on des lignes de champ soit strictement identique dans un cas comme dans l'autre (et on obtiendrait une distribution analogue avec un doublet hydraul ique, const i tué d'une source et d'un pui ts de même débit en valeur absolue). On peut alors légitimement se demander où réside l'origine d'une analogie aussi forte. Il suffit pour cela d'observer les équations de Maxwe Il rappelons que les lorsque le point d'observation que sol ut i ons Mest données sont sources électromagnétiques et dans ce cas, zone d'espace vide de les équations de Max- ~utrement o 0 dit, l'électrostatique et la magnétostatlque en ahsence Il est que les équations fondamentales de la magnétostatique le champ ont pour forme : div(~) j = 0 désignant les seuls courants de conduction ; le champ magnéti- c. que est alors magnétique lié A l'excitation magnétique par absolue (dans le cas d'un Dans le cas des milieux ferromagnétiques, de charge et de courant sont régies par des équations formellement ,'similaires peut être utile d'utiliser il la perméabilité et homogène milieu isotrope) : well ont pour expression div(~) CIRCUITS MAGNETIQUES excitation magnétique ~(M) dans les équations de Maxwell de sorte va lables loin du dipôle, c'est-A-dire l'on cons idère dans les deux cas une V/ TROISIEME ANALOGIE: En présence d'un milieu, donc normal que l'on obtiennent les mêmes solutions lorsque l'on a éliminé le cas où la charge de la source de champ électrique est non nulle (solution monopolairel. C'est pour cela que l'on parle parfois de potentiel scalaire magnétique Sous forme intégrée, ces équat!ons peuvent s'exprimer de la que est égal au flux masnétique qui en sort. _ la circulation de l'excitation magnétique égale à la somme des intensités sur des un contour courants de conduction traversant ce contour. v m (M) stage Analogies en Physique fa~on suivante : _ le flux magnétique entrant dans un tube de champ magnéti- fermé est d'expression: cette perméahilité peut dépendre du module de ~ (non linéarités). -----,----Page 7 Stage Analogies en Physique Page 8 Analogies internes à l'é1pctromagnétismc Analogies internes à l'é1pctromagnétismc ------------------------- ... _._---_._-------Considérons alors A titre d'exemple le circuit magnétique repré- manière suivante : Nz l z nentp ri-dessous: l -. --- --_. ------ > 2 1 ...... ... _ - LN l NIT •• "" o Cette analogie électrocinétique d'un circuit magnétique présente de multiples intérêts -- Tout d'abord, l'expression de la réluctance est formelleCe circuit est constitué d'un entrefer, de deux noyaux de perméabilité Ji. et d'une respectivement So' magnétique ~ dans culasse de S, perméabilité Ji 2 chacune des parties Nous • et S2 la section moyenne appellerons offerte au champ (et par définition de la ment analogue A celle de la résistance d'un conducteur filiforme, la perméabilité jouant ici le rôle de la conductivité. Ainsi peut-on mieux comprendre la signification de ce terme perméabilité magnétique un milieu de faible perméabilité notion de section moyenne, nous supposerons que ~ est uniforme sur (comme le vide) est de fait peu "perméable" au champ magnéti- chacune de ces sect ions) et lo' l, et l2 la longueur de que, c'est-A-dire "résiste" non pas au passage mais A l'éta- la ligne de champ moyenne dans chacune des parties (et nous supposerons que il le long de chacune de ces portions, est constant en module et tangent A cette ligne de champ moyenne). La première loi fondamenBoSo = B,S, = B2 S 2 = <P représentant le flux utile A l;intérieur du circuit. La deuxième loi nous permet d'écrire quant-A-elle Hl 00 +Hl 11 +Hl (!_- li'o :0 ~o NI 22 En utilisant le fait que B 11. = ~.H, + __ J..i 1 :1 + 1 +NI 22 (en H- 1 ) f.e .m. localisent (mécanique, les transformations chimique) en énergie élec- (forces magnéto-motrices) sont ici locali- sées et traduisent le passage de l'électrique au magnétique. -- Dans l'exemple traité, les réluctances logues A des résistances internes de ~1 et ~2 générateurs sont anaou encore aux résistances des fils de connection : on aura donc intérêt +NI 33 A les ~. :2)4> = \N 1-1 2 2 Li l L -- La L = !-~ que l'on J.I S l'express i on obtenue présente _de fortes similitudes avec la loi dite de Pouillet, bien connue en électrocinétique. En utilisant le tableau de correspondances suivant : ~ flux magnétique <p forces électro-motrices E ~ forces magnéto-motrices NI résistance R ~ réluctance rendre les pl us perméabi lité du pet i tes vide poss i bl e étant de ~ et l'ordre A ut i liser de 1000 des fn i s moins grande que celle des matériaux ferromagnétiques usuels, à section égale l mm d'entrefer sera équivalent A environ l m de matériau. Autrement dit, toute augmentation de l'entrefer augmentera considérablement la réluctance du circuit et donc, A f.m.m. imposées, diminuera le flux, donc le champ magnéti- que dans l'entrefer. condu i t Auss i sera -t - on entrefers les plus faibles possibles, A ménager des lorsqu' ils sont néces- saires, afin de ne pas avoir A trop "exciter" le circuit (ce qui se traduira en particulier par des pertes Joule dans les on pourra représenter schématiquement le circuit magnétique de la stage Analogies en Physique les matériaux magnétiquement très perméables (fers doux). et que intensité électrique que on obtient On constate qu'appraît un coefficient de la forme ~ appe Ile rél uctance même d'une forme d'énergie trique, les f.m.m. tale de la magnétostatique nous permet alors d'écrire: 4> blissement de ce champ pour une excitation donnée. -- De Page 9 bobinages). stage Analogies en Physique Page 10 iJJLl:J:.J1t.'!.. UlllILt..l.L"JJ.L_' d. l't.?ll!t:ttOmaqné'rlsme On peut développer l'analogie précédente en considérant des branrnaqn~tiC]np.r:: c-hps des réluctances f">n f'aTi111èJc, étant du type 1oi~ lc!> 1901 et régissant donc l'association analogues celles à régissant les résistances. Plus généralement, on pourrait développer une magnéto-cinétique (comme la 10 i des noeuds s' expr i mera i t il y a une électro-cinétique) de la fa<;on sui vante où "la somme des flux magnétiques qui convergent vers un noeud de circuit ma- gnétique est égale à la somme des gent". flux magnétiques qui en diver- La loi des mailles nécessiterait l'introduction de tion de la no- tension magnétique définie comme étant la circulation de l'excitation magnétique, cette dernière étant analogue au champ électrique en électricité et on pourrait alors énoncer la loi des "la somme algébrique des tensions mailles de la fa<;on suivante magnétiques sur une maille reconnaître qu'une est nulle". Toutefois, force est de telle généralisation serait de peu d'intérêt, les circuits magnétiques étant usuellement de structure simplissime, ce qui n'est pas le cas des circuits électriques. bornera-t-on à cette 1790-1868) loi analogue de celle de Pouillet Aussi se (Claude, : * stage Analogies en Physique * * Page Il