
Numéro spécial JRANF 2016                           Posters
 
 
 
J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 75-89 
Résultats  :  23,3  %  des  examens  n'étaient  pas 
interprétables.  Le  réseau  droit  était  dominant  dans 
86,6%. 4 anomalies de naissance et ou de trajet et 2 
contrôles  de geste  thérapeutiques  étaient retrouvés. 
21 sténoses dont 7 significatives étaient retrouvées 
Conclusion  :  Le  coroscanner  permet  une  analyse 
fiable et exhaustive du réseau coronaire, à condition 
que la technique soit bien réalisée. 
P.5  Embolie  pulmonaire  de  l’enfant  :  à 
propos de deux cas.  
O Biaou, P Yekpe, M Akanni, O Bonou, R Bognon, Y 
Tohodjede, M Lassissi, M Houenassi (Bénin) 
Objectifs : L'embolie pulmonaire dans la population 
pédiatrique est rare, et de toute évidence méconnue 
et rarement évoqué par les médecins ; son diagnostic 
n’étant pas bien codifié comme chez l’adulte 
Matériels  et  méthodes  :  Les  auteurs  rapportent  2 
cas d’embolie pulmonaire survenue chez des enfants 
respectivement de 12 ans drépanocytaire SS dans un 
contexte de syndrome thoracique aigue et de 14 ans 
portant un trait drépanocytaire AC dans un contexte 
de dyspnée d’effort 
Résultats : La TDM a retrouvé dans le premier cas 
une  embolie  pulmonaire  périphérique  grave 
compliquée  d’insuffisance  cardiaque  globale et  une 
hypertension  artérielle  pulmonaire  (rapport  vd/vg) 
on  a  retrouvé  à  l’écho  doppler  une  thrombose 
veineuse profonde des membres inférieurs ; dans le 
deuxième  cas  la  TDM  a  retrouvé  une  embolie 
pulmonaire  grave  avec  VD/VG  =  1.25  et 
hypertension artérielle pulmonaire 
Conclusion  :  Même  si  un  trait  drépanocytaire  est 
présent  chez  nos  deux  malades,  d’autres  facteurs 
favorisant la thrombose doivent être recherchés. 
P.6  Hématomes  extra  duraux  spontanés 
chez le drépanocytaire : à propos de 3 cas.  
O Biaou, P Yekpe, O Bonou, Y Tohodjede, M Akanni 
Objectifs  :  Les  complications  hémorragiques 
cérébrales de la drépanocytose sont exceptionnelles. 
Les  hématomes  péri-cérébraux  spontanés  sont  très 
exceptionnels avec une douzaine de cas (hématomes 
sous dural et extra dural) décrits dans la littérature. 
Leurs  mécanismes  de  survenue  restent  encore  mal 
élucidés mais la TDM permet de faire le diagnostic  
Matériels  et  méthodes  :  Nous  rapportons  3  cas 
d’hématomes  extra  duraux  spontanés  chez  des 
patients drépanocytaires survenus dans des contextes 
de sepsis, de crises vaso-occlusives, d’hypertension 
intracrânienne et de déficit neurologique.  
Résultats  :  La  TDM  cérébrale  a  retrouvé  des 
hématomes  extra  duraux  multiples  dans  un  cas  et 
uniques dans deux cas 
Conclusion  :  Les  hématomes  extra  duraux 
spontanés sont les plus fréquents parmi hématomes 
péri cérébraux chez le drépanocytaire. 
P.7  Diagnostic  scannographique  d’un 
abcès  du  foie  sur  situs  inversus  total  :  à 
propos d’un cas.  
H Deme, L G Akpo, N Badji, M H Toure, M Ly, F G 
Niang, M Diouf, I Niang, E H Niang (Sénégal) 
Nous rapportons le cas d’un patient de 34 ans qui a 
consulté pour  une  douleur fébrile de l’hypochondre 
gauche.  La  tomodensitométrie  demandée  en  1ère 
intention  a  montré  un  situs  inversus  total  et  deux 
volumineuses collections au sein du foie rehaussées 
en périphérie après injection de PDC. Il existait en 
outre une collection sous phrénique droite qui fusait 
le  long  de  la  gouttière  pariéto-colique  droite  et  se 
prolongeait jusqu’au niveau du Douglas. 
Le  diagnostic  d’abcès  du  foie  compliqué  d’une 
rupture intra péritonéale sur situs inversus total a été 
retenu. Le patient a bénéficié de traitement médico-
chirurgical et les suites étaient simples. Le scanner a 
d’emblée  permis  de  poser  l’existence  d’une 
association  très  rare  et  d’éviter  un  errement 
diagnostic. 
Mots clés : abcès du foie, situs inversus, TDM. 
P.8  Tumeurs  stromales  gastro-
intestinales (GIST) : Rôle de l'imagerie.  
J Bennani (Maroc) 
Objectifs  pédagogiques:  Préciser  le  rôle  de 
l'imagerie (TDM +++) dans le diagnostic, la prise en 
charge  et  le  suivi  évolutif  des  tumeurs  stromales 
gastro-intestinales (GIST)  
Matériels  et  méthodes  :  Présentation  didactique 
avec  illustration  iconographique  à  travers  des  cas 
colligés dans notre formation. 
Résultats : Les GIST sont les tumeurs conjonctives 
les plus fréquentes du tube digestif. Elles peuvent se 
développer à partir de tous les segments du tractus 
digestif  ou  exceptionnellement  le  mésentère  et  le 
péritoine.  Elles  sont  détectées  par  une  coloration 
immunohistochimique  particulière,  qui  met  en 
évidence  des  récepteur  tyrosine  kinase.  Cette 
particularité  est  importante  pour  le  traitement. 
L'imagerie, notamment le scanner, permet parfois de 
faire le diagnostic de GIST mais son intérêt réside 
surtout  dans  le  bilan  d'extension,  le  guidage  des