L’Imagerie Radiologique et le Cancer Philippe Devred Laetitia Aycard Préoccupations médicales / Techniques variées Technique instrument pour essayer de répondre à certaines questions Radiologie « conventionnelle » Rayons X Échographie Ultrasons TDM Rayons X IRM Champ magnétique Les performances de chacune de ces techniques sont évolutives - technologie - maîtrise par l’opérateur La mise en œuvre est variable - accessibilité caractéristiques du matériel disponible encombrement temps médical et paramédical - contraintes de l’examen pour le patient rein structures métalliques obésité…. Il n’y a pas de hiérarchie figée et globale avec un classement des techniques IRM > TDM > US > RX Chaque problème médical et chaque patient représentent un cas particulier dans le cadre de protocoles de consensus Radiologie « conventionnelle » certains domaines incontournables os thorax sein facile à mettre en œuvre peu onéreux faiblement irradiant maîtrise correcte par l’ensemble des radiologues bien que….! Progrès « récents » numérisation par plaque et bientôt capteurs plans « photo numérique à 8M de pixels » qualité tolérance reproductibilité économie pour le patient en terme d’irradiation pour la SS en matière de support Ultrasons technique qui a révolutionné l’approche anatomique obstétrique, cardiologie, abdomen… innocuité facile à mettre en œuvre matériels et compétences variés irremplaçable dans sein, thyroïde, foie… difficulté: obésité technique mal aimée Ultrasons performance des capteurs sensibilité dans l’analyse vasculaire liberté dans les plans de coupe reconstruction tridimensionnelle TDM progrès technologiques considérables et constants parc hétérogène en 86 temps d’examen pour 18 coupes thoraciques 20 minutes en 04 temps d’examen pour un thorax 2 à 3 secondes finesse et précision d’image +++ coronaires, voies urinaires… analyse volumique directe inconvénients irradiation produit de contraste imagerie X facteurs de contrastes différents des autres techniques et donc complémentarité IRM Imagerie basée sur H+, plurifactorielle densité relaxation diffusion spectroscopie… Association morphologie et fonctionnel Exploitation du contenu des informations débute IRM technologie évolutive et chère: parc hétérogène répartition nettement insuffisante: régulation politique pour les installations accessibilité difficile Contraintes immobilité pièces métalliques… temps d’examen encore long IRM excellent contraste pas d’irradiation pas de risque rénal des produis de contraste définition de détail anatomique inférieure à la TDM imagerie fonctionnelle marqueurs spécifiques: imagerie moléculaire Comment utiliser cet arsenal en cancérologie? quand? pourquoi? Dépistage sein clinique clinique et mammographie + ….. écho ponction Echographie complémentaire pour les petites tumeurs Parfois l’IRM Il existe un facteur de risque et l’on recherche un cancer rythme? jusqu’à quel âge? quelle agressivité? Échographie chez l’enfant Il existe un signe d’appel douleur présence de sang toux… le choix de la première technique dépend de la localisation anatomique par exemple neurologie os IRM radio conventionnelle Sang dans les urines Rein échographie Cavités UIV et bientôt TDM Sur la première technique d’imagerie, le diagnostic de masse est fait: est ce un cancer? Ce peut être évident: EG T1 en opposition de phase en phase + IV même séquence injectée en opposition de phase + IV La diminution de signal témoigne d’une richesse en eau et graisse: Adénome de la surrénale Une preuve anatomique peut être nécessaire La première technique d’imagerie est négative mais le doute persiste Le diagnostic est certain: en fonction du cancer le traitement va dépendre du bilan d’extension Nécessité d’une technique permettant de mesurer la régression tumorale Bilan d’opérabilité Envahissement des cavités cardiaques…. Vaisseaux artériels englobés aorte décollée du rachis Repérage pré opératoire Bilan préopératoire A toutes les phases de sa maladie le patient a besoin d’une imagerie performante. La stratégie repose sur l’expérience scientifique actualisée, soutenue par des protocoles nationaux ou internationaux et des consensus. Ceci est très évolutif du fait de la technologie et doit tenir compte des machines disponibles et de l’expérience des utilisateurs Le bilan anatomique est bon, voire très bon, mais… La caractérisation est moins bonne…