
La Marchandise de Karl Marx
La Marchandise
“Dans les États capitalistes, la richesse produite c’est les Marchandises”.
Jusqu’ici, on n’a qu’un pléonasme. Si l’on admet des hommes qui “produisent”,
ces produits ont pour synonymes “marchandises”. Veut-on dire que sous le
capitalisme “conséquent” des hommes Modernes, et “ultra-conséquent” avec le
Machinisme de l’Apogée moderne, on a des marchandises CONSÉQUENTES ! Mais
on veut nous dire : attendez, avant moi, on ne savait pas ce qu’est une
Marchandise.
La science économique doit donc commencer par une analyse correcte de la
Marchandise.
Par essence, une Marchandise “unit 2 contraires” : elle est Utilité d’une part, et
Valeur d’autre part.
1- Utilité
La marchandise ne peut pas y échapper : c’est une Chose, laquelle possède les
Propriétés requises pour satisfaire les Besoins de Personnes humaines
quelconques (l’estomac ou la fantaisie, peu importe), intemporels ou temporels
(l’aimant trouva une utilité spéciale avec la boussole). Cette utilité peut être
immédiate (Mc) ou médiate (Mp). Reste à voir la Qualité et la Quantité de ces
utilités.
• Qualité
Cela concerne les Propriétés proprement dites de la chose (fer, papier, etc.), de
ce Corps. Chaque chose a des propriétés diverses, on peut donc en faire des Usages
différents (du blé pour la paille ou le grain). La même propriété peut aussi répondre
à des besoins différents des hommes (le fer pour une épée ou un soc de charrue). En
tout cas, les propriétés de la chose Utile viennent de la Nature, non point de
l’Humanité (blé, fer, diamant).
En anglais, on a le mot primitif Worth pour l’Utilité, et le mot civilisé Value pour
la Valeur.
Bref, l’Utilité désigne le contenu du produit, que celui-ci prenne la forme de
Marchandise ou pas.
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