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ÉTUDE COMPARÉE DES PIGMENTS RÉTINIENS
DES PRIMATES
Classe(s) : 1re ES - 1re L | Thème(s) : De l’œil au cerveau
1LES PIGMENTS RÉTINIENS SONT DÉTERMINÉS
GÉNÉTIQUEMENT
► Comme toute protéine, chaque pigment photosensible ou opsine est codé par un gène.
► Chez l’Homme, les gènes codant pour l’opsine L « sensible au rouge » et l’opsine M « sensible au
vert » sont localisés sur le chromosome X ; le gène codant pour l’opsine S « sensible au bleu » est
localisé sur le chromosome 7.
Doc. 1 Localisation chromosomique des gènes codant pour les opsines humaines.
► Des anomalies de la vision des couleurs, d’origine génétique, confirment la localisation des
gènes codant pour les opsines humaines. C’est le cas par exemple des deux anomalies suivantes,
toutes deux liées à une anomalie génétique sur le chromosome

.
Le daltonisme est une anomalie beaucoup plus fréquente chez les hommes (8 % de la population française)
que chez les femmes (0,6 %). L’homme n’ayant qu’un seul chromosome
, toute mutation sur le gène
codant pour l’opsine L ou M peut entraîner une forme de daltonisme.

L’achromatopsie incomplète est une anomalie de la vision des couleurs dans laquelle un seul type de cône
reste fonctionnel, les cônes S (sensibles au bleu).
2ÉTUDE COMPARÉE DES PIGMENTS RÉTINIENS
ET PLACE DE L’HOMME PARMI LES PRIMATES
► Chez les Primates, certaines espèces possèdent deux gènes codant pour les opsines, leur vision
est donc dichromatique. En revanche, les Primates Catarrhiniens (Chimpanzé, Gorille, Orangoutan, Macaque…) possèdent tous, comme l’Homme, trois gènes codant pour les opsines : ils
partagent donc avec l’Homme le caractère de la vision trichromatique.
► Tous les Primates possèdent le gène codant pour une opsine S « sensible au bleu ». Il est donc
possible d’établir des relations de parenté au sein du groupe des Primates à partir de la
comparaison de ce pigment.
► La comparaison des séquences d’acides aminés des opsines S chez quelques primates permet
de construire la matrice d’identité suivante .
Doc. 2 Pourcentage d’identité entre les molécules d’opsine S de quelques Primates.
 
Homme
Bonobo
Chimpanzé
Gorille
Macaque
Capucin
100 %
100 %
99,7 %
96 %
92,5 %
► Lorsque des gènes ou des protéines présentent beaucoup de similitudes dans leurs séquences,
on les qualifie de molécules homologues. Plus les similitudes entre des molécules homologues sont
grandes, plus les espèces qui les possèdent sont apparentées.
► L’Homme, ayant des opsines S très similaires à celles du Bonobo (Chimpanzé nain), du
Chimpanzé et du Gorille, est donc, parmi les Primates, plus apparenté à ces « grands singes » .
Doc. 3 Arbre de parenté établi à partir de la comparaison des molécules d’opsines de quelques Primates.
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