1 Les photorécepteurs : un produit de l’évolution Docs p 310 – 311 1) Docs 1 et 2 : Pourquoi peut-on affirmer que les gènes codant pour les pigments rétiniens ont une origine commune ? 2) Recopier le tableau du doc 1b dans le cours, puis compléter l’arbre phylogénétique des pigments rétiniens ci-dessous. Plus la différence est faible entre 2 pigments, plus leur individualisation est récente. 3) En vous aidant du document 2 et de l’arbre de parenté construit précédemment, présenter sous forme d’un schéma les mécanismes aboutissant à la formation de cette famille multigénique. 4) Docs 2 et 4 : Pourquoi peut on dire que la vision des couleurs chez les primates s’accompagne d’un enrichissement du génome au cours de l’évolution ? 5) A partir de la matrice des différences entre les séquences d’acides aminés de l’opsine S cidessous, construire l’arbre phylogénétique des primates. A l’aide des docs 3 à 5, justifier la place de l’homme parmi les primates telle qu’elle est présentée par cet arbre. Cébus Alouate Homme Gorille Bonobo Chimpanzé Macaque Cébus Alouate Homme Gorille Bonobo Chimpanzé Macaque 0 8 25 26 25 25 26 0 23 24 23 23 24 0 1 0 0 13 0 1 1 14 0 0 13 0 13 0 Chaque case indique le nombre de différences entre les séquences prises 2 à 2. Comparer la séquence d’une même protéine chez plusieurs espèces renseigne sur le lien de parenté entre elles. En effet ces protéines sont codées par un gène qui dérive d’un gène ancestral présent chez l’ancêtre commun à ces différentes espèces. Chez chacune de ces espèces, le gène a accumulé des mutations au cours des générations. En conséquence, moins il y a de différences entre les séquences d’un même gène (et donc d’une même protéine) chez deux espèces différentes, plus leur dernier ancêtre commun est récent, et plus le lien de parenté entre elles est étroit.