Printemps des sciences 2008 - Aquarium

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2008
www.aquarium-museum.be
www.hemes.be
Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Sur Terre les animaux sont aussi en Ville
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère année de
la Haute Ecole Mosane d’Enseignement Supérieur HEMES,
section pédagogique de Huy :
Scheen Matthieu, Mandy Delporte, Emilie Materne, Caroline Prévot, Damien
Wionmont, Julie Lecler, Laura Wegge, Marie Servotte, Xavier Portier, Emmelyn
Chasseur, Anna Broen, Lindsay Goffard, Thomas Cillis, Loïc Vanderpoorten,
Emilien Schurmans, Sabine Buysens, Ludivine Sente, France Marot, Adrienne
Marlet, Camille Portier
Février 2008
Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
10 > 16mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Préface
Sur terre, les animaux sont aussi en ville!
Un concept bien vaste ... Quand nous parlons de ville, les uns pensent au centre urbain, cœur
commercial d’une cité. D’autres songent à un territoire plus étendu, une agglomération, ...
Peu importe l’approche qui est la vôtre, la ville recèle de vastes secrets. Malgré la pollution et
la présence de l’homme, de petites bestioles y ont élu domicile, à notre plus grande joie ou
notre profond désarroi.
Sans prétention aucune, ce dossier pédagogique se veut un outil à destination de tous. Non
exhaustif, il invite à la découverte d’espèces plus ou moins connues et propose de réfléchir à
la part que chacun joue dans notre société.
Du sanglier à la fourmi, en passant par la chouette et le rat, mammifères, rapaces et insectes
se côtoient et réalisent sous nos yeux ébahis des prouesses aussi extraordinaires
qu’inattendues.
Nous vous invitons ici à parcourir notre travail avec autant de plaisir que nombre d’entre nous
ont pris à l’écrire. Bonne lecture et bon amusement avec vos élèves ...
Les élèves de 1NP.
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Table des matières
Le chat domestique
4
La chauve-souris
11
La chouette effraie
17
L’écureuil
22
La fouine
26
La fourmi
31
Le lapin
36
Le papillon
42
Le rat
51
Le renard
58
Le sanglier
65
La taupe
70
3
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Le chat domestique
•
•
Fiche d’identité :
ƒ
Nom : Chat domestique
ƒ
Nom scientifique : Felis catus
ƒ
Famille : Félidés
ƒ
Classe : Mammifères
ƒ
Ordre : Carnivores
ƒ
Taille : Environ 60 à 70 cm avec la queue
ƒ
Masse : Entre 2,5 et 9kg, en moyenne 3,6kg
ƒ
Cri spécifique: Miaulement
ƒ
Maturité sexuelle : Entre 6 et 9 mois
ƒ
Gestation : Approximativement 65 jours
ƒ
Jeune/portée : 3 à 4 chatons
ƒ
Longévité : Jusqu’à 15 ans
ƒ
Habitat : Avec l’homme, dans une maison, un appartement, une ferme, …
ƒ
Sommeil : Entre 12 et 16 h/j
Description générale :
Chat [n.m.] : Mammifère carnivore au museau court et arrondi, aux griffes rétractiles, dont il
existe des espèces domestiques et des espèces sauvages. Le chat miaule, pousse son cri.
[Larousse, 1995].
Anatomie :
Le squelette du chat se compose de près de 280 os (à titre de comparaison, le corps humain
en possède 206). Avec des vertèbres du cou courtes, un bassin et des épaules attachés de
manière souple à une colonne vertébrale qui l’est tout autant et une musculature puissante,
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ce félin est capable de prouesses extraordinaires. Il peut atteindre la vitesse de 40km/h,
parcourt 100m en moins de 9 secondes et réalise des bonds supérieurs à 5x sa taille.
Sa queue lui assure équilibre par une action de balancier lors des bonds et des chutes. Ses
griffes, rétractiles, sont recourbées et acérées, elles servent à la préhension et à la défense. Les
coussinets, eux, sécrètent une substance odoriférante afin de marquer le territoire.
La dentition du chat, comme celles de tous les carnivores, est prévue pour mordre et trancher.
Il peut ainsi tuer une proie d’un seul coup de dent.
De même, ce félidé possède un organe assez particulier, l’organe de Jacobson. Grâce à 2
petits canaux derrière les incisives, il perçoit les odeurs et les achemine vers 2 sacs remplis de
fluides dans les cavités nasales. Ainsi, il goûte les odeurs pour s’assurer de la comestibilité des
aliments.
Sens :
ƒ
La vue :
Doté d’un champ de vision large de 187°, contre 125° pour l’homme, le chat adapte la forme
de sa pupille à la luminosité. En cas de lumière intense, celle-ci est allongée et forme une
fente étroite tandis qu’elle se
dilate
en un cercle parfait dans
l’obscurité. Contrairement aux
idées
reçues, le chat est incapable
de voir
dans le noir complet, de même
il
distingue mal les détails. Il peut
néanmoins
évaluer
les
distances avec une très grande
précision ; quant à son acuité
visuelle,
elle est plus performante sur
des
cibles mobiles que sur des
objets
fixes.
ƒ
L’ouïe :
Très sensible, elle permet au
chat
d’entendre une gamme étendue de sons, jusqu’aux ultrasons (40000Hz). Son oreille à la forme
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d’un pavillon en cornet orientable grâce à 27 muscles, chacune pouvant pivoter
indépendamment de l’autre. De plus, il est capable de localiser précisément la source
d’émission d’un son, ainsi que sa distance, et de percevoir 2 sons distincts émis simultanément.
ƒ
L’odorat :
Il joue un rôle primordial dans la recherche de nourriture, dans la reproduction et occupe une
place importante dans la vie sociale où il permet la délimitation du territoire. Remarquons que
le mode de communication du chat est principalement fondé sur les signaux olfactifs.
ƒ
Le goût :
Localisé à l’extrémité de la langue, il permet à l’animal de goûter sans avaler. Le chat
distingue 4 saveurs : amer, doux, acide et salé. Enfin, il peut détecter de très légères variations
dans le goût de l’eau.
ƒ
Le toucher :
Différent du sens communément entendu, le toucher se fait par l’intermédiaire des vibrisses,
ou plus populairement moustaches. Celles-ci permettent de détecter les obstacles et
modifications de l’environnement, et ce, même dans l’obscurité. Les coussinets étant
également très sensibles aux vibrations.
Fourrure :
Le pelage du chat se compose de trois couches successives. Du plus externe au plus interne,
on trouve le jarre, poils longs portant la robe, la bourre, poils
plus courts, et enfin le duvet. Cet ensemble permettant une
meilleure isolation corporelle. Il fait l’objet de quelques mues
discrètes.
Certains chats comme le sphinx, ou chat nu, ne possède ni
le jarre ni la bourre. Juste un fin duvet sur le corps et la
queue.
Initialement de couleur marron-gris avec des rayures plus
sombres, le pelage du chat a évolué au fil de mutations génétiques diverses pour emprunter
aujourd’hui de nombreuses couleurs et marques. Chaque coloration de fourrure étant
aujourd’hui à base de pigments noir et orange.
Reproduction :
Dès l’âge de 6 à 9 mois, le chat est capable de se reproduire. La femelle entre en période de
chasse, plusieurs fois par an (du printemps à l’automne en général), elle est en chaleur et
attire le mâle par des miaulements spécifiques rauques et stridents. Durant ces périodes, la
femelle adopte un comportement hyperactif, elle recherche caresses et affection, se frotte
partout et se roule sur le sol. Le mâle, lui, marque son territoire à l’aide de jets d’urine odorants.
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Après l’accouplement, la gestation est d’environ 65 jours. La portée se compose de + ou – 4
chatons, entre 80 et 100 grammes. Ils seront sourds, aveugles et sans défense durant
approximativement une semaine. Ils naissent dans des poches, la mère les lave
immédiatement à coups de langue pour stimuler les premières inspirations. Ensuite, elle mange
le placenta, très nutritif, et coupe le cordon ombilical. Le sevrage dure 3 mois, durant lesquels
la mère apprendra à ses petits à se laver, se nourrir, chasser, …
Lorsque les chats ont une vie organisée en groupe, les chaleurs des femelles, ainsi que leurs
accouchements sont synchronisées afin de permettre un élevage communautaire des petits.
En cas de disparition d’une mère, les orphelins sont élevés par d’autres femelles.
Communication :
ƒ
Miaulement :
Le miaulement est le cri de base du chat, d’un tempérament discret, il utilise ce mode de
communication pour réclamer de la nourriture, l’ouverture d’une porte … Certains, comme
les siamois, manifestent cependant une plus grande propension à ce mode de parole.
ƒ
Ronronnement :
Comme tous les félins, le chat domestique ronronne et cela n’est pas sans signification. Ainsi,
en présence de l’homme, le ronronnement est synonyme d’acceptation et marque de
confiance. Il est aussi le premier dialogue entre une mère et ses chatons. D'une part, ceux-ci
lui signifient leur sensation de sécurité et leur capacité à téter correctement, et d’autre part la
mère les calme et leur confirme cette sécurité. Les scientifiques prêtent des vertus réparatrices
aux ronronnements, ceux-ci augmenteraient la capacité respiratoire, favoriseraient la
croissance et la réparation osseuse. Enfin, notons que le chat ronronne autant lorsqu’il est
content qu’en situation de peurs et de souffrances, la libération d’endorphine rassurant les
premières et apaisant les secondes.
ƒ
Autres modes :
Parallèlement à tout cela, le félidé pratique également «l’allo-toilettage» qui consiste à se
lécher mutuellement entre chats qui s’apprécient, provoquant également un échange
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d’odeur. Il feule lorsqu’il se sent en danger et modifie la position de ses oreilles selon son
humeur du moment. Dressées, il chasse ; craintif ou agressif, il les rabat totalement sur l’arrière.
Alimentation :
Essentiellement carnivore, le chat ne renie pas ses instincts de prédateurs et ses chasses
régulières. Nécessitant absolument de la taurine, un acide aminé qu’il ne peut synthétiser en
quantité suffisante, il cherche à se procurer de la viande. En cas de carence, il risque des
troubles oculaires, cardiaques, un déficit immunitaire, ainsi que des problèmes reproductifs
chez la femelle.
Son régime alimentaire reste aujourd’hui difficile à reconstituer, cependant, les croquettes et
pâtées constituent des apports suffisants. De plus, les premières ont une action détartrante qui
favorise la santé bucco-dentaire de l’animal. S’il faut éviter la viande crue et donner poisson
et thon avec parcimonie, car ce sont des produits trop salés, le félin raffole des produits laitiers.
En ce qui concerne les boissons, un bol d’eau fraîche est primordial, celui-ci étant placé
suffisamment loin de la nourriture pour le confort du matou. Ce dernier boit de plus en plus au
fur à mesure de son vieillissement.
Comportement :
De nature indépendante et contrairement au chien, le chat se promène seul, se lave luimême et est assez propre. Certains diront même que l’animal évite les endroits sales et
poisseux. Il sera affectueux ou distant avec l’homme selon le vécu des relations dans les
premières semaines de sa vie et le comportement affiché par la mère.
Animal territorial par excellence, le chat partage volontiers son territoire avec ses semblables. Il
est en effet très rare de voir plusieurs d’entre eux emprunter des chemins différents. Ainsi, sur un
terrain délimité, ils partageront un chemin unique. Son activité est principalement
crépusculaire, même si la domestication a tendance à enrayer ce phénomène. Quant à la
socialisation, elle est possible et multiple suivant l’environnement et l’abondance de la
nourriture.
•
Particularités
Le chat retombe-t-il toujours sur ses pattes ?
Grâce à son organe vestibulaire, le chat possède un sens de
l’équilibre remarquable. Il a la faculté de se retourner
rapidement lors d’une chute de plus de 2m afin d’amortir celleci. En fait, il effectue une rotation en deux temps, d’abord il se
contorsionne en montrant son ventre, ensuite il oriente son
corps, ventre en dessous, tel un écureuil volant. Peu avant
d’atteindre le sol, il rassemble ses pattes comme s’il était à terre
et ainsi amortit sa chute pour la rendre moins grave.
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Mon chat ce chasseur !
Ancrée dans son instinct, la chasse est au plus profond de lui ! Elle l’accompagne depuis son
plus jeune âge et s’articule autour de 2 stratégies :
ƒ La première est mobile, le chat se déplace jusqu’à ce qu’une proie attire son
attention. Là, il s’immobilise et s’approche silencieusement, tapi contre le sol, sans se
faire repérer. Au moment le plus opportun, il saute sur celle-ci et la mord au cou
pour lui briser la moelle épinière.
ƒ La seconde est stationnaire, le félin se choisit une zone propice et y attend,
embusqué, la venue d’une cible intéressante.
Le chat traque toutes les espèces, parfois, avec
l’expérience, il se spécialise dans l’une ou l’autre.
Redoutable chasseur, il pèche par son manque
d’endurance, bien qu’il le compense par un
camouflage (pelage) particulièrement adapté et un
effet de surprise exceptionnel.
Au final, la chasse reste un jeu, dans lequel le félidé joue
avec sa proie avant de la manger ou de l’offrir à son
maître en guise de cadeau.
Quels soins lui apporter ?
Le chat est un animal très rituel, il aime les situations récurrentes (manger à la même heure,
…). Il déteste les changements d’environnements, si bien qu’un déménagement se révèle
souvent traumatisant.
Il affirme volontiers son indépendance, mais ne refuse pas un peu d’affection, que du
contraire. En ce qui concerne «l’entretien» de ce petit animal, il faut veiller à le brosser, de
manière régulière, et selon la longueur de son pelage. Les poils longs demandent plus
d’attention et un démêlage quotidien, les poils plus courts un simple brossage pour éliminer les
poils morts.
Enfin, notons que tous les chats produisent un liquide gras, le sébum, et qu’en l’absence de
poils, celui-ci engendre l’accumulation des crasses et poussières sur la peau et dès lors il
faudra veiller à donner un bain à l’animal deux à trois fois par mois, dans un souci de confort
pour ce dernier.
Quel âge a mon chat ?
Tout comme le chien, le chat a un vieillissement accéléré par rapport à l’humain. Pour lui, une
année de 365 jours ne correspond pas à un an, mais plus. Ainsi, à l’intérieur, votre chat
augmente son âge de 4 ans toutes les années dès sa troisième année.
Difficile à comprendre ? Voyez le tableau ci-dessous :
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Age de votre chat
Équivalence
humaine
•
2
24
3
28
4
32
5
36
6
40
7
45
8
48
9
52
10
56
11
60
12
64
Sources :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
•
1
16
Le grand atlas du chat, Edition Atlas, 1999
Les chats, Edition Nathan Jeunesse, 1999
Les chats (pour les faire connaître aux enfants), Edition Fleurus, 1999
Un chat pour les nuls, First Editions, 2003
Apprenez à observer les animaux des villes, Tétras Editions, 2004
Encarta 2008
Encyclopédie Universalis
http://www.actualite-sciences.com/actualite/2007-12-24-dossier-le-chatdomestique-a-l-origine-de-la-civilisation-6693.html
http://www.artezia.net/animaux/chats/chats.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat
http://www.chatsdumonde.com/
Images :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
http://felins-world.skyrock.com/
http://jpf-animaux.hautetfort.com/archive/2007/08/index.html
http://magiclolo.blogs-de-voyage.fr/album/photos_de_chatons/1024-193472.3.html
http://www.jeunesnaturalistes.org/nouveau/tracts/19.gif
http://funwebtest.epfl.ch/site2003/virginie/Chaton%204.jpg
http://www.vetopsy.fr/sens/olf/olfcanal_ct.php
http://www.noschats.com/h-chat-sphynx.html
http://chatou.tonsite.biz/Fiches/Fiches-conseils/Physiologie.htm
http://www.mainecoon-france.com/images/ouievue.jpg
Travail réalisé par : Scheen Matthieu
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La chauve-souris
•
Fiche d’identité :
Nom: La chauve-souris
Nom scientifique : Chiroptera
Classification : Mammifère, chiroptère
Longévité: En moyenne 10 ans
Reproduction : 1 à 2 petits par an
Alimentation : Principalement frugivore et insectivore
Cri: Ultra-sons
Mode de vie : Animal nocturne
Taille et masse : Varie selon les espèces
•
Description générale :
La chauve-souris est une exception dans le monde des mammifères puisqu’elle est la seule
à savoir voler.
Anatomie générale :
11
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La chauve-souris n’est pas un oiseau, car elle ne possède pas de plumes. C’est un
mammifère à sang chaud recouvert de poils très doux au toucher. Son adaptation au vol
a impliqué de profondes modifications de son anatomie.
Ses ailes sont composées d’un vaste repli de peau, le patagium, soutenu par les os très
allongés du membre antérieur et de quatre doigts de la main, le pouce étant laissé libre.
Elles comportent les mêmes éléments que la main humaine.
Le patagium recouvre tout le corps à l’exception des doigts de pieds, ce qui permet à la
chauve- souris de se suspendre la tête en bas, lorsqu’elle ne vole pas.
Le pouce est généralement le seul doigt muni d’une griffe.
Les oreilles sont constituées de deux parties : le pavillon, gigantesque, à l’arrière et le tragus
à l’avant.
Les os de ce mammifère sont très légers, ce qui facilite le vol.
Différentes espèces :
A l’heure actuelle, l’homme a recensé environ 1000 espèces, un peu partout dans le
monde. Les chauves-souris sont classifiées selon deux grandes familles différentes : les
mégachiroptères (grandes chauves-souris) et les microchiroptères (petites chauves-souris).
Les mégachiroptères :
Cette catégorie rassemble environ 170 espèces, pour une famille,
répertoriée en Europe.
dont aucune n’est
Les mégachiroptères, plus primitives, se servent de la vue plutôt que de l'ouïe pour
s'orienter.
Ce sont des chauves-souris fructivores et nectarivores.
Les microchiroptères :
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Cette catégorie rassemble environ 760 espèces regroupées dans 18 familles selon leurs
caractéristiques propres.
Ces chauves-souris sont insectivores.
Dans nos régions et nos villes, nous retrouvons le plus communément, la pipistrelle et
l’oreillard :
-
La pipistrelle se caractérise par sa petite taille, environ 20 cm d’envergure.
L’oreillard se caractérise par deux oreilles démesurées. Celles-ci sont remarquables par
la grande taille de leurs pavillons auditifs, liées au perfectionnement de leur système
d’écholocation.
L’écholocation :
Ce système d’orientation développé par le larynx des chauves-souris produit une émission
pulsée de sons de haute fréquence qui, sont émis selon les espèces par la bouche ou les
narines, sont réfléchis sous forme d'échos par les surfaces environnantes. Ces échos,
recueillis par les oreilles, renseignent l'animal sur la position, la distance relative et même la
nature des objets de son environnement.
Ce système les rend capables de voler dans l'obscurité la plus totale et, chez celles qui se
nourrissent d’insectes, de cibler leurs proies et les chasser. Les propriétés physiques des sons
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émis varient de façon caractéristique d'une espèce à l'autre. Elles émettent en vol ces
ultra-sons dont les échos sont recueillis puis analysés par le cerveau. La manière dont le son
est renvoyé et le temps mis pour effectuer le trajet aller-retour sont des indications
précieuses pour apprécier la nature de l’obstacle et la distance qui le sépare de l’animal.
L’habitat :
Il est rare de voir des chauves-souris le jour. Elles se retirent dans des abris obscurs par
exemple : un vieux clocher, une grange désaffectée, un arbre creux, une grotte, une usine
en ruine. Les chauves-souris ont besoin d’humidité. Elles se regroupent souvent dans les
mêmes habitats où elles forment des colonies parfois très denses. Elles restent immobiles,
accrochées par leurs pattes postérieures aux aspérités du plafond, enveloppées dans leurs
ailes. Lorsque la chauve-souris veut se déplacer, elle se sert des deux petits doigts, pourvus
de griffes, restés libres au bord des ailes.
La migration et l’hibernation :
Quelques espèces de chauves-souris effectuent de petites migrations, mais la plupart
d’entre elles passent la mauvaise saison sur place. Elles se mettent alors en quête d’un
endroit sombre, humide et tempéré. Ce peut être tout simplement une vieille bâtisse ou
une grotte
Pendant toute l’automne, elles se sont gavées d’insectes ou de fruits. Elles ont pris du poids
en prévision de cette période de disette. C’est le moment du grand sommeil. Elles
s’enveloppent alors dans leurs ailes pour avoir chaud. Leur rythme cardiaque ralentit, et
leur température descend. Si elles choisissent des lieux humides, c’est pour que leurs ailes
ne se dessèchent pas.
Reproduction :
La période de gestation des chauves-souris est assez longue. Elle varie, selon les espèces,
d'environ quarante-quatre jours à huit mois. La plupart des chauves-souris n’ont pas plus
d’un petit par an. En général, les accouplements se font en automne. Les mâles ne
s’occupent pas de leur progéniture.
Les semences sont stockées dans l’utérus des femelles jusqu’au printemps. Cette
fécondation s’appelle une fécondation différée.
Le jour de la naissance, la femelle s’accroche avec ses 4 pattes au plafond et déploie sa
queue. Ainsi, son bébé ne risque pas de tomber. Le bébé naît nu, rose et aveugle. Le bébé
pèse cinq fois moins que sa maman. Pendant un mois, le jeune se nourrit du lait maternel.
La mère se suspend de nouveau à l’envers. Mais le bébé reste la tête vers le haut. Pendant
un mois, la mère porte son petit partout accroché à elle. Quand il devient trop lourd, elle
cesse de le nourrir. A 3 ou 4 semaines, c’est leur premier envol.
L’apprentissage du vol et de la chasse se fait sous la tutelle de la mère qui l’encourage de
petits cris. Selon les espèces cet apprentissage peut prendre plusieurs mois.
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•
Particularités :
Des animaux essentiels pour notre bien-être :
En une saison une chauve-souris peut gober 60000 moustiques.
Près des grandes colonies, on récolte leurs excréments comme fertilisant. Ce qui concourt
à leur protection.
Notre survie dépend peut-être des chauves-souris ?
Dans les forêts tropicales ainsi que dans les déserts les chauves-souris sont indispensables à
la pollinisation des plantes, y compris le cactus. Sans elles de nombreuses plantes
disparaîtraient. Conséquence de nombreux animaux ne survivraient pas.
Les chauves-souris ont un rôle prédominant dans la régénération des forêts après des
déboisages.
Des animaux menacés
Dans nos régions, les chauves-souris sont menacées par les insecticides et pesticides qui
contaminent leur nourriture. D'autre part, les lieux où elles peuvent s’abriter diminuent
(arbres morts, grottes, toitures en bois accessibles,…) . Toute perturbation pendant la
période d’hibernation est catastrophique pour leur survie.
Sur tous les continents, la déforestation menace les espèces.
•
Sources :
15
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http://dinosoria.com/chauve_souris.htm
http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/fiches/chauve-souris.htm
http://speleoclpa.free.fr/chauve_souris/indexchs.htm
Encyclopédie Microsoft ® Encarta ® 2005. © 1993-2004 Microsoft Corporation. Tous
droits réservés.
Tremplin, Averbode, texte de L.Mathot, nature, Les Chauves-Souris.
Terre entière, bestière insolite, ed. Dupuis, René Hausman, p34-37.
Fait par : Mandy Delporte, Emilie Materne, Caroline Prévot et Damien Wionmont
La chouette effraie
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•
Fiche d’identité :
Nom : Chouette effraie
Famille : Rapace nocturne de la famille
des tytonidés
Nom scientifique : Tyto alba
Longévité : +/- 8 à 18 ans
Reproduction : 3 à 11 petits
Alimentation : Elle mange des rongeurs et
des petits oiseaux.
Cri : Le hululement
•
Description générale :
Portrait :
La chouette a une taille moyenne de 35 cm et une envergure d'environ 95 cm. Elle pèse entre
300 et 350 grammes.
La face blanche caractérisée par une forme de cœur. Elle est couverte de petites plumes.
Grâce à celles-ci, les vibrations émises par les sons sont relayées jusqu'au conduit auditif.
Les yeux de la chouette sont situés sur sa face, contrairement aux autres volatiles, pour
lesquels les yeux se trouvent sur les côtés de la tête.
Ses yeux sont extrêmement sensibles, il suffit à la chouette de la lumière de la lune pour se
repérer et voler sans se cogner.
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Le bec de la chouette est crochu. Il lui sert à tuer ses proies lorsqu'elles ne sont pas décédées
suite aux coups de serres lors de la saisie. Le bec lui sert aussi à dépecer les proies en petits
morceaux pour les distribuer à ses petits.
Les ailes de la chouette lui permettent de voler lentement et très bas. Lorsque la chouette a
les ailes déployées, son envergure approche les 90 cm. De plus, la texture des plumes
présente sur les ailes permet de laisser passer le vent et de voler silencieusement.
Les serres sont les quatre doigts munis de griffes courbées, pointues et acérées qui terminent
les pattes. Grâce aux serres, la chouette peut attraper ses proies et les tuer en les serrant très
fort.
En journée :
Le plumage de couleur claire et se rapprochant de la couleur des arbres de la chouette lui
permet de se dissimuler dans un arbre afin de ne pas être dérangé par les hommes et par les
animaux
Alimentation :
La chouette se nourrit de rongeurs et de petits oiseaux. Elle avale sa nourriture entière, c'est
pourquoi elle chasse de petits animaux qu'elle tue grâce à ses serres puissantes.
La digestion de la proie se fait en deux heures et demie, ses déchets sont alors rejetés sous
forme de petite pelote (deux petites la nuit et une grosse le jour).
Cri :
Les chouettes selon leurs espèces ont différents cris. Le cri de la chouette effraie sera différent
de celui de la chouette hulotte.
Reproduction :
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D'ordinaire, les volatiles restent ensemble à partir de la saison de l'accouplement jusqu'à ce
que leurs petits soient élevés. Les chouettes quant à elles, restent en couple pendant toute
leur vie.
C'est le mâle qui choisira l'endroit où ils nicheront.
Une des particularités des chouettes est qu'elles ne construisent pas de nid. Elles pondent leurs
œufs sur le sol.
L'éclosion a lieu après un mois de couvée, pendant ce temps la femelle ne bouge pas, c'est le
mâle qui s'occupe de la chasse.
Les œufs de la chouette n'éclosent pas tous au même moment. Il y a donc parfois plusieurs
jours d’intervalles entre l'éclosion du premier et du dernier œuf.
Si jamais la nourriture vient à manquer, c'est le dernier des bébés qui servira de nourriture aux
autres.
•
Particularité(s) :
Vie de tous les jours :
Où peut-on trouver les chouettes ? À l'origine, la chouette était un oiseau des rochers et des
éboulis.
De nos jours, la chouette effraie est le rapace nocturne le plus associé à l'homme. Elle vit dans
les greniers, les granges, les clochers, ...
L'endroit choisi aura plusieurs accès et sera peu fréquenté par les hommes.
Quels endroits les chouettes choisissent-elles pour chasser ? Elle chassera à proximité de son
abri. L'espace choisi sera dégagé et assez vaste.
Risques rencontrés par les chouettes :
Les moyens de transport : les rongeurs sont attirés par les lumières et se dirigent donc vers les
axes de communication. La chouette suivra alors les traces du rongeur repéré, même si il se
dirige vers les axes de communication. En suivant ces rongeurs, les chouettes courent le risque
de percuter une voiture, un train, un camion, ...
Les pesticides : les rongeurs que mangent les chouettes ont parfois mangé des graines
exposées aux pesticides. Le risque que le rapace meurt à cause de cet empoisonnement est
minime mais cela peut le rendre stérile.
Destruction de l'habitat : les endroits privilégiés par les oiseaux sont peu à peu détruits ou
rendus impossible d'accès pour les volatiles (pics pour empêcher les pigeons de se poser par
exemple). Ils ne trouvent donc plus d’endroit où se loger.
Installations de l'homme : les agriculteurs clôturent parfois leurs champs à l'aide de fil barbelé.
Les rapaces volant fort bas, ils s'accrochent aux barbelés et ne savent pas s'en dépêtrer.
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Les chouettes risquent aussi l'électrocution si jamais leur route croise celle des lignes à haute
tension.
La liste de risques causés par l'installation de l'homme n'est malheureusement pas exhaustive.
Quelle est la réaction de l'homme face à cet animal nocturne ?
Chez les Grecs : pour eux la chouette était un animal sacré. Elle
accompagnait toujours Athéna, déesse du savoir. Ils pensaient aussi qu’elle
était un animal surnaturel capable de prévoir l’avenir, car elle pouvait voir
dans le noir une fois le voile de la nuit tombée.
Sa présence dans les cimetières : A une époque, la chouette était considérée comme le
fantôme du cimetière. Elle était associée au diable et aux revenants. En effet, les cimetières
étaient juste à coté des Églises et les chouettes qui nichaient dans le clocher chassaient dans
le cimetière. De temps à autre, elles lançaient des cris qui terrifiaient les villageois. Ceux-ci
s'enfermaient chez eux et attendaient le matin pour en sortir.
Rituels : comme la chouette était considérée comme l'amie du diable, les hommes pensaient
qu'en clouant une sur la porte de leur grange, ils pourraient la protéger des flammes et de la
foudre.
Ils ignoraient que les chouettes protégeaient leurs récoltes en mangeant les rongeurs qui s'y
attaquaient.
Avant la connaissance scientifique de l'animal : peur des gens, car il s'agissait d'animaux
inconnus. Ils étaient considérés comme des nuisibles. Grâce à l'apport de la science, les gens
se sont peu à peu rendu compte de son utilité.
•
De nos jours, la protection :
La chouette étant un animal en voie de disparition, il est logique que de nos jours elle est une
espèce protégée.
La loi interdit de les garder en captivité, de les tuer, et de leur faire du mal.
Malgré cette protection, le nombre de chouettes a fortement diminué. Cette diminution est
due à la destruction des lieux choisis par l'oiseau pour se réfugier, entre autres, les vieilles
granges.
Il faut aussi réaménager des espaces afin que les chouettes puissent trouver un logement.
Mais il faut faire attention à ne pas installer les habitats trop près de la route afin que les
oiseaux ne se fassent pas faucher par les voitures.
Afin qu'elles puissent se nourrir, il faut permettre à la végétation de repousser de manière
naturelle. Les rongeurs pourront ainsi grandir de façon naturelle et nourrir les rapaces.
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•
Sources :
Des Hiboux Super Chouettes, Dauphin n°1 du 6 septembre 2002, Edition Averbode
Christian GUILLEAUME, Les rapaces nocturnes, éd. De Boeck et Belin
Les yeux de la nuit : fascinants rapaces nocturnes, éd. Fonds Mondial pour la Nature,
n°57, avril 1994
FARB Peter, "Vive les Rapaces Nocturnes", in Le Grand Livre des Animaux, Sélection
du Reader's Digest, Paris-Montréal, 1965, pp 162-164
La Dame de la Nuit, Tremplin n°1, 1999
http://pages.globetrotter.net/pcbcr/edition.html
http://bellesplumes.blogs.courrierinternational.com/peinture/
http://www.yves-vallier.com/images/Patte-de-chouette-effraie-2jpg.jpg
http://www.ac-orleans-tours.fr/hist-geo-grece/themes/athena.gif
Travail réalisé par : Julie Lecler et Laura Wegge
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L’écureuil
•
Fiche d’identité :
Nom : Écureuil
Nom scientifique : Sciurus vulgaris (latin), en
sciouros (celui qui se met à l’ombre de sa
queue).
grec
Famille : Rongeurs
Classe : Mammifères vertébrés
Couleur : Tantôt roussâtre, tantôt tirant sur le
quelquefois même presque sur le noir.
gris et
Masse : 250 à 400 grammes
Longueur de la tête et du corps : 20 à 25 cm
Longueur de la queue : 16 à 20 cm, elle lui sert de volant, de parachute et de balancier
Longueur des moustaches : 6cm environ
Museau : Pointu
Yeux : Noirs brillants
Nourriture : Graines des arbres, faines, glands, châtaignes, noisettes, noix et graines des
résineux (champignons et œufs).
Période de reproduction : Les jeunes écureuils naissent en février ou en mars après avoir passé
38 jours dans le ventre de leur mère. Ils sont en général 3 à 5 par portée. A la naissance, les
petits sont aveugles et sans poils. Ils pèsent seulement une dizaine de grammes. La mère les
allaite, puis, peu à peu, les habitue à chercher eux-mêmes leur nourriture.
•
Description physique :
L’écureuil évolue assez rapidement. Il peut peser, à l’âge adulte, entre 250 et 340 grammes et
mesurer de 20 à 28 cm sans compter sa queue. Cette dernière peut quant à elle atteindre la
même taille que le corps de l’écureuil c’est-à-dire une vingtaine de centimètres, il s’agit ici
d’une de ses caractéristiques principales. Sa queue lui est très utile, il l’utilise notamment
comme balancier. En comparaison, l’écureuil peut être aussi gros qu’un ballon de football.
Ses pattes avant sont composées de 4 longs doigts visibles et d’une espèce de minuscule
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pouce presque invisible. Ses pattes arrière quant à elles sont composées de 5 doigts bien
visibles et le tout pourvu de griffes.
L’écureuil possède la faculté de changer de couleurs de pelage au fil des saisons. Il devient
gris en hiver et roux en été. La couleur du pelage varie notamment selon la couleur du milieu
ambiant de la même façon que le caméléon. Il n’est pas impossible que les petits d’un
écureuil soient de couleurs différentes lors de la naissance. En hiver, ses oreilles sont terminées
par des "pinceaux" formés de longs poils. L’écureuil appartient à la famille des rongeurs. Au
niveau des dents, il ne possède pas de canines puisqu’il ne mange pas de viandes. Mais en
revanche, il possède des incisives, 2 en haut et 2 en bas, qui poussent sans cesse et cela toute
sa vie. Ceci l’oblige à ronger tout le temps pour les user sinon, elles lui perceraient le palais du
côté opposé.
Comportement
L’écureuil monte et descend des arbres toujours de la même façon c’est-à-dire avec la tête
en avant. Il s’agit là d’un véritable acrobate qui a la faculté de faire des bonds de plusieurs
mètres en avant. Nous avons affaire à un rongeur très soigneux et très propre. En effet, il
commence sa toilette par le bout de son nez et la termine par la pointe de sa queue.
Habituellement, l’écureuil vit toujours sur le même territoire, mais voilà il lui arrive de
déménager lorsque la nourriture commence à manquer. L’écureuil a appris à faire confiance
aux hommes ce qui fait qu’il lui arrive d’être très familier notamment dans des parcs, des
grands jardins, …
Habitat
En Europe, l'écureuil roux se rencontre pratiquement dans toutes les régions boisées. Il a
pratiquement disparu d'Angleterre et du Pays de Galles depuis qu'on y a introduit l'écureuil gris
originaire d'Amérique du Nord.
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Les écureuils des forêts vivent de la même façon que les oiseaux au niveau de leur habitat. Il
s’agit d’un nid de branches qui se situe à la fourche des arbres ou dans des cavités. Ils y
dorment lors de la nuit et s’y réfugient lors de mauvais temps. Les nids sont principalement
construits par les mâles, mais peu avant leur accouchement, les femelles les arrangent à leur
façon. Elles le tapissent d’écorces, de feuilles, de mousses, d’herbes sèches et de plumes pour
qu’il soit tout doux.
L'écureuil construit généralement plusieurs nids : un nid principal où naissent les jeunes et
plusieurs nids secondaires. Le nid construit pour les jeunes est en forme de boule et est appelé
« hotte ». Ce nid ressemble à celui de la pie, parfois d'ailleurs, il s'agit d'un vieux nid de pie ou
de corneille qu'elle se contente de réparer et d'aménager.
Alimentation
On peut souvent remarquer que les écureuils sautent de branche en branche pour cueillir
avec leurs dents un bouquet de noisettes ou un cône qu’ils ramènent dans leur gueule.
L’alimentation de l’écureuil est assez variée. Elle se compose principalement de graines
d'arbres comme les faînes, les noix, les noisettes, les glands ou les cônes (pives). Mais il peut
aussi se nourrir de limaces, d'insectes comme les fourmis, de cocons ou piller les nids d'oiseaux
pour manger les oeufs et les petits.
L’écureuil possède une technique bien particulière pour manger les pommes de pin. Il les fait
tourner entre ses pattes tout en les grignotant avec ses incisives. Lorsqu'il a soif, il va boire de
l'eau dans les ruisseaux ou les flaques d'eau. Comme l'écureuil n'a pas de sommeil hivernal (il
n'hiberne pas), à la mauvaise saison, il vit des aliments recueillis soigneusement à la fin de l'été
et en automne. En effet, à la bonne saison, il fait des provisions qu'il cache dans des creux
d'arbres, sous des racines, sous la terre, sous la neige et même dans son nid. Il ne commence
ses réserves d’aliments qu’à partir du début de l’automne, mais lors d’une période plus rude, il
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arrive qu’il débute celles-ci lors du mois d’août. Il peut cacher jusqu’à une centaine de cônes
de pins dans un seul et même endroit. Étant donné que l’écureuil a plusieurs cachettes, il lui
arrive d’en oublier certaines ce qui permet aux cônes de pins de perdre leurs graines et ainsi
cela favorise la repousse des arbres.
•
Ses prédateurs
L’écureuil se déplaçant très rapidement dans les arbres, ses principaux prédateurs
proviennent de l’air. Il arrive malgré tout à se cacher précipitamment et disparaître
subitement à la vue dès qu'il est sur ses gardes. Son principal prédateur est la martre. Aussi
agile que lui, elle le poursuit sans difficulté jusqu'à la cime des arbres. La buse, le faucon, la
fouine, et le renard chassent également l'écureuil pour s'en nourrir. Enfin, l'homme est un grand
prédateur de l'écureuil; certains forestiers le considèrent même comme nuisible et le chassent.
•
Sources :
http://dinosoria.com/chauve_souris.htm
www.wikipedia.org
Encyclopédie encarta
L’écureuil aux éditions Artemis
L’écureuil roux aux éditions Belin Eveil Nature
http://www.ec-lapierre-evry.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=455
http://ecole.cravanche.free.fr/l'ecureuil.htm
http://www.edunet.ch/activite/arche/ecureuilestavayer/page2.html
http://biodiversite.wallonie.be/especes/ecologie/mammiferes/ecureuil.html
Travail réalisé par : Marie Servotte et Xavier Portier
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La fouine
•
Fiche d’identité :
Nom : Fouine
Famille : les mustélidés
Nom scientifique : martes foina
Longévité : 10 à 12 ans dans la nature (max : 13 ans
et min : 3 ans) et 18 ans en captivité.
Cri : Elle lance des chuintements (bruyants).
Reproduction : le rut a lieu de juin à août,
implantation de l'œuf différée de 8 mois, gestation
de 56 jours environ, mise bas de 2 à 7 jeunes en
mars-avril, sevrage à 7-8 semaines..
Alimentation : Très variée : petits rongeurs, oiseaux, œufs, insectes, fruits.
•
Description générale :
Description :
La fouine est très proche
martre
commune,
sa
Elle est de nature très
curieuse, mais sait se
très
discrète.
Elle
se
caractérise aussi par son
forte. La fouine mesure
et 50 cm sans compter sa
touffue qui peut atteindre
cm.
de
la
cousine.
montrer
odeur
entre 45
queue
25 à 30
La taille et le poids de la femelle sont légèrement inférieurs à celle du mâle: de 1 à 1,5 kg pour
la femelle et 1,2 à 2 kg pour le mâle. Elle a un pelage épais, moelleux, composé de poils longs
et souples de couleur brun-roux ou brun gris. Une tache blanche recouvre sa gorge, le haut
des pattes antérieures et le poitrail. Ses oreilles sont courtes, plutôt triangulaires et peu velues.
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À gauche le pied de fouine. À droite, traces de fouine
Alimentation :
Son régime alimentaire est composé de petits animaux de toutes sortes.
Elle mange des petits mammifères qui représentent
ses proies principales en hiver (les rats, les souris, les
campagnols, les mulots, les musaraignes et le
surmulot). Elle est d'ailleurs l'un des seuls carnivores
proches de l'homme à s’attaquer avec succès à
ces
rongeurs.
La fouine se nourrit également d'oiseaux (petits
passereaux, moineaux, merles, corvidés, les pigeons
ramiers et domestiques) et d'œufs (de poules, oies
et canards), de vers de terre et d'insectes
(coléoptères, hyménoptère, chenilles de papillon et
courtilières), ainsi que de fruits (cerises, prunes,
framboises, myrtilles, pommes, poires, mûres, sorbes,
arilles d’if, baies de sureau ou de laurier, raisins, voire mandarines).
Il lui arrive aussi d’attaquer des ruches pour le miel.
En automne et en hiver, le régime est très riche en fruits de toutes sortes ;
En hiver et au printemps, les mammifères et les oiseaux (y compris les œufs) sont
principalement capturés. Ces proies sont en effet plus rares à la fin de l'été et en automne. Les
charognes et les déchets ménagers interviennent aussi en nombre durant cette période ;
Les insectes sont plus fréquemment consommés en été et en automne.
Elle découvre une partie de sa nourriture au cours de ses déplacements quotidiens. La
probabilité de rencontrer une proie est fonction de la distance parcourue, de la densité et de
la répartition spatiale de ses proies. Une autre partie de la nourriture est recherchée dans des
sites connus de l'animal que celui-ci visite régulièrement: lisières des bois, haies et talus,
vergers, jardins et abords des habitations. Ils peuvent concerner une aire de 50 à 150 ha et
jusqu'à 300 pour certains individus. En ville, cette aire est très petite et la fouine la parcourt
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plusieurs fois chaque nuit. À la campagne, elle est généralement solitaire, mais en ville 4 ou 5
Fouines peuvent se nourrir ensemble.
Mode de vie :
La fouine est un animal nocturne. Elle se déplace avec souplesse, grimpe avec agilité, est
capable de bonds importants et nage très bien. Elle est aussi agile que la martre dans les
arbres, mais est moins assurée sur les troncs, elle chasse surtout au niveau du sol.
Elle n’a pas peur de l'homme, elle peut parfois provoquer des dommages. Dans les greniers où
elle s'installe, elle peut endommager les panneaux d'isolation et les câbles électriques. En
Europe centrale, elle a pris l'habitude de s'abriter sous le capot des voitures, où elle détériore
les fils électriques. Elle s'attaque également aux câbles électriques dans les transformateurs et
les gares. Ces dégâts sont souvent provoqués par les jeunes qui mordillent à peu près tout
pour en tester la comestibilité. En automne, les dégâts sont moins nombreux, car les jeunes ont
acquis de l'expérience.
Habitat :
La Fouine se rencontre dans toute l’Europe, de la Méditerranée jusqu’au golfe de Finlande au
Nord. En Wallonie, elle se retrouve sur l’ensemble du territoire.
La grande faculté d’adaptation de cette espèce lui permet
de vivre dans des milieux aussi différents que les zones de
cultures, les villes, les forêts morcelées, les bocages... Pendant
la journée, la fouine gîte dans les trous de rochers, les vieux
terriers de renards, les taillis d'épineux, les tas de bois ou de
brindilles, les vieux murs, les greniers et autres endroits où elle
peut se cacher. Elle n'hiberne pas. Pendant la nuit, elle se
repose dans les buissons épais, les amas de blocs, les terriers,
les tas de bois, les gros nids d’oiseaux.
Reproduction :
L'accouplement a lieu en juillet et août. Les mâles ont les poils du dos hérissés et leur queue
fait des mouvements circulaires. Durant la copulation, la femelle est vigoureusement
maintenue par une morsure au cou différente de celle qui est infligée aux proies, mais aussi de
la prise effectuée pour transporter les jeunes. Les femelles entrent en chaleur une à quatre fois
à quelques jours d'intervalle. Les petits naissent au printemps suivant, car les ovules fécondés
ne s'implantent dans la paroi de l'utérus de la femelle que huit mois après le rut. La durée de
gestation est de 28 à 56 jours. Les naissances interviennent donc généralement en avril ou en
mai de l'année suivante. Les portées comptent le plus souvent 3 à 7 petits qui naissent
aveugles et sourds. À la naissance, ils arborent un pelage blanchâtre et peu fourni qui
deviendra gris. Seule la femelle s'en occupe. Ils sont sevrés à 8 semaines et sortent du gîte à 8
ou 10 semaines. À l'âge de 4 mois, les jeunes prennent leur fourrure brune, et ils deviennent
indépendants de leur mère en apprenant à chasser leurs proies.
La mère et les petits ont de fréquents échanges vocaux. Le lien familial se dissout peu à peu
en grandissant. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle entre 1 et 2 ans.
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Prédateur :
Le renard, le chat sauvage, la martre et le hibou grand-duc sont les principaux prédateurs de
la fouine. L’homme est aussi très présent dans sa vie, il peut être aussi un ennemi important.
•
Particularités :
La fouine est capable de vivre dans les montagnes en haute altitude voisinant les 2400 m.
La mue printanière débute fin avril/début mai. Le remplacement du pelage commence par
une zone péri oculaire qui s'étend progressivement vers les oreilles, puis sur le dessus de la tête
pour gagner enfin la partie dorsale du corps. La mue d'automne commence en août et son
déroulement se fait en sens inverse de la mue de printemps.
La parade sexuelle peut durer de 10 à 150 minutes (moyenne : 50 min.). Elle est ponctuée de
cris aigus et de poursuites nombreuses. La copulation peut être renouvelée plusieurs fois en
très peu de temps au cours de la parade (5 à 7 fois). A ce moment, les animaux, tout à leur
affaire, semblent peu sensibles au dérangement.
Elle repère ses proies principalement à la vue, parfois à l'odorat, voire à l'ouïe. Sens très
développé chez elle.
Elle est capable de porter des charges qui atteignent 300 à 400 g. Au-delà de cette limite, elle
se contente de les tirer par la tête sur de courtes distances, revenant éventuellement exploiter
sa prise au cours de nuits successives.
Leur vitesse de déplacement a été estimée à une moyenne de 20 à 25 mètres par minute
chez les mâles et de 10 à 12 m/min. chez les femelles. Les pointes observées étaient de l'ordre
d’environ 8 km/h. La longueur moyenne des déplacements effectués en une nuit a été
évaluée de 10 à 14 km.
Pour marquer son territoire, la fouine se frotte l’arrière-train au sol ou sur un objet. Le dépôt de
fèces a également, dans certaines circonstances, une valeur de signal.
Les fouines se baignent, mais ne mouillent que la partie avant de leur corps sans mouiller les
pattes postérieures qui, toujours, restent hors de l’eau. Elles ne se baignent qu’après le rut ou à
des températures supérieures à 25 C.
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•
Sources :
http://www.unapaf.com/animaux.php?param=fouine
http://www.batraciens-reptiles.com/fouine.htm
http://www.oiseau-libre.net/Animaux/Animaux-sauvages/Petitspredateurs/Fouine.html
http://www.vertdeterre.com/nature/animal/mammifere-fouine.htm
http://www.roc.asso.fr/protection-faune/fouine.html
http://www.aves.be/carnivores/fouine.htm
http://fr.wikipédia.org/wiki/fouine
Travail réalisé par : Emmelyn Chasseur, Anna Broen et Lindsay Goffard
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La fourmi
•
Fiche d’identité :
Nom : La fourmi.
Famille : formicidés (Formicidae).
Longévité : Une reine peut vivre
20 ans voire même plus et 3 à 4 ans
ouvrières.
jusqu'à
pour les
Reproduction : reproduction
et pour une espèce non
européenne, il y a reproduction par
clonage.
sexuée,
Alimentation : Elle est omnivore et se
caractérise par la trophallaxie
(régurgitation d’une partie de la
nourriture)
•
Description générale :
La fourmi fait partie de la famille des « formicidae » ou formicidé. Qui fait elle-même partie des
hyménoptères. Mais que veulent dire tous ces mots?
Formicidés représente les espèces de la fourmi. C’est le nom donné à cette catégorie
d’animaux comme les hommes sont des hominidés.
Hyménoptère, c’est un rassemblement d’insectes qui possèdent un rôle prépondérant pour
l’homme. En effet, ces insectes ont un rôle de pollinisation pour les cultures, de nécrophage
pour débarrasser l’environnement de différents corps inertes, et diminuer ainsi le risque de
maladie. Il regroupe tous les insectes de taille comprise entre 0,1 mm et 10 cm, ceux qui
possèdent une « bouche » qui broie ou lèche, et où les jonctions entre les différentes parties du
corps
sont
très
fines.
D’autres exemples pour illustrer cet ordre : l’abeille, les guêpes, les mouches mêmes si elles
sont très dérangeantes dans la vie de tous les jours.
La fourmi est un insecte social vivant surtout en colonie. La fourmilière, emplacement de la
colonie, est dirigée par une reine productrice. La reine produit des œufs, les ouvrières les
protègent et les soignent pour assurer la survie de la colonie.
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Comment une colonie se forme-t-elle ? Tout d’abord, une reine sort d’un nid, munie d’ailes à
ce moment-là, elle rencontre des fourmis mâles. Elles s’accouplent par le vol nuptial une seule
fois sur toute leur vie. Ensuite, la reine fécondée descend sur terre, s’arrache ses ailes
devenues inutiles et les mange. Elle retourne dans sa colonie ou creuse un trou qui sera
l’ébauche d’une nouvelle fourmilière. Le mâle, quant à lui, meurt au bout de quelques heures
avec les femelles non fécondées.
La reine pond des œufs qui seront des futures ouvrières et qui l’aideront à agrandir la colonie.
Elle les nourrit grâce à sa salive.
Après agrandissement de la colonie, les fourmis peuvent créer une autre reine qui remplacera
la reine actuelle ou qui fondera une nouvelle colonie. Une fourmi devient une reine si elle
reçoit pendant sa vie de larve, en grandes quantités une certaine hormone qui développera
ses organes reproducteurs. Elle devient ouvrière si ceux-ci n’ont pas été stimulés. Un œuf
devient un mâle si celui-ci n’est pas fécondé.
La fourmi passe progressivement de l’état d’œuf, de larve, de nymphe pour atteindre l’état
adulte. Les deux premiers stades sont dépendants : il leur faut l’intervention, et les soins des
fourmis ouvrières qui les nourrissent et les enduisent d’une substance aux grandes propriétés
antiparasites, virucides, bactériologiques… Ensuite la larve emmagasine des réserves
d’énergie et se mue en cocon pour devenir une nymphe, un peu comme la chenille qui
devient un cocon. Durant cette étape, la fourmi subit d’importants changements internes et
externes pour devenir petit à petit une fourmi adulte.
Voici une description détaillée des différentes parties d’une fourmi.
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•
Particularités :
Elle vit en colonie et travaille pour la survie de celle-ci. Elle se nourrit de ce qu’elle trouve sur
son chemin, des restes, des insectes morts ou vivants, de miellat, une substance produite par
les pucerons dont elle est très friande, elle les traite afin de récolter ce précieux liquide et
organise parfois de véritables cultures de pucerons présents sur les tiges des végétaux.
La plupart des fourmis sont granivores ou insectivores en Europe.
Une colonie peut être monogyne ou plurigyne, elle peut avoir une seule reine ou plusieurs au
sein d’une seule et même colonie. Le rôle des fourmis varie aussi : soldats, reine, ouvrières,
nettoyeuses… Les soldats sont souvent les plus grosses fourmis de la colonie.
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Elle se nourrit aussi par la trophallaxie. C’est un mode de transfert de nourriture qui consiste à
régurgiter de la nourriture prédigérée de l’estomac social de la fourmi afin de nourrir les larves
ou d’autres fourmis. Les fourmis possèdent deux parties à son estomac : l’estomac qui assure
l’alimentation de la fourmi et le jabot qui garde en réserve la nourriture et la prédigère pour la
distribuer au reste de la colonie. Voici un schéma qui montre la partie interne de la fourmi.
Elles
possèdent une fonction écologique : grâce à leurs galeries, elles aèrent la terre et mobilisent
par le décolmatage et le creusement de galeries les nutriments présents dans la terre, bons
pour la végétation. Elles protègent aussi les plantes à fruits des insectes qui les détruisent. La
fourmi rousse des bois est devenue une espèce protégée pour sa grande voracité d’insectes.
Elle possède donc une fonction sanitaire par son « nettoyage » de cadavres de toutes sortes,
c’est un moyen de défense naturelle des milieux fruitiers (elles dévorent les insectes
destructeurs de fruits) et certains chercheurs essayent de reproduire la substance aux grandes
propriétés thérapeutiques et bactériologiques produite par la fourmi utilisée pour assurer la
salubrité de la colonie.
Il existe plus de 10 000 espèces différentes recensées et nous n’en démembrons qu’environ
180 en Europe. Cependant, des espèces disparaissent beaucoup à cause de l’action de
l’homme, mais aussi par l’introduction volontaire ou non d’espèces « invasives », très
agressives, qui exterminent les colonies régionales de fourmis.
La fourmi communique par ses antennes et des messages chimiques : chaque fourmi possède
une paire d’antennes, et par ces antennes, elle transmet des messages chimiques qui
indiquent l’appartenance à une colonie, ou d’autres messages très divers. Certaines peuvent
émettre aussi des sons stridents avec leur appareil buccal, mais cela est moins efficace. Une
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troisième méthode possible est la communication visuelle, ainsi une larve bouge la tête pour
demander de la nourriture.
Pour trouver la nourriture, la fourmi dépose une certaine phéromone, une substance
chimique, au sol. Lors de l’exploration autour de la colonie, elle dépose en permanence une
hormone qui dit en résumé « je suis passé par là, et il n’y a rien », par contre lorsqu’elle trouve
une source de nourriture, elle trace le chemin avec une autre phéromone qui dit : « j’ai trouvé
de la nourriture, suivez le chemin ». Dès lors, d’autres fourmis de la colonie vont repérer la
phéromone émise et vont suivre ce chemin en déposant la leur aussi, les phéromones vont
s’accumuler, et suivant la quantité de réserve de nourriture, elle attirera une partie plus ou
moins grande de la colonie. Ces messages chimiques déposés permettent aussi à la fourmi de
retrouver sa colonie en faisant le chemin inverse.
Pour ramener la nourriture, la fourmi possède une force incroyable, elle peut porter jusqu'à 200
fois son propre poids. Si un homme moyen de 80kg avait cette force, il porterait jusqu'à 16 000
kilos soit 16 tonnes.
Elle peut aussi se défendre en cas d’agression. Suivant les espèces, elles peuvent utiliser de
l’acide formique, ou piquer avec son aiguillon ou bien encore utiliser ses puissantes
mandibules pour découper, arracher ou maintenir l’agresseur et pour ensuite le dévorer. Mais
leur plus grande force vient du nombre d’attaquants ; une fourmi n’est jamais seule. Certaines
colonies réussissent à se défendre sans même utiliser des moyens chimiques !
La fourmi est avant tout un être social et qui tire sa force et son intelligence de sa collectivité.
•
Sources :
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ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
•
http://www.fourmis.fr/fourmis-fourmilieres/product_info.php?products_id=39
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourmis
http://www.edunet.ch/activite/arche/fourmifranchises/index.html#Ad
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dinoponera_quadriceps
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wasmannia_auropunctata
http://www.insectarium-reunion.com/fourmis.htm
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Formica_polyctena&action=edit
http://pagesperso-orange.fr/famille.barre/rousses.htm
Images :
ƒ
ƒ
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a7/Scheme_ant_worker_an
atomy-fr.svg
http://www.edunet.ch/activite/arche/fourmifranchises/img/fourmi.jpg
Travail réalisé par: Thomas Cillis, Loïc Vanderpoorten et Emilien Schurmans
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Le lapin
•
Fiche d’identité :
ƒ
Noms :
1) le lapin (= le mâle)
2) la lapine (= la femelle)
3) les lapereaux (= les
ƒ
Famille : Lagomorphe
ƒ
Nom
scientifique :
cuniculus
ƒ
Longévité : 5 à 6 ans
ƒ
Reproduction : 4 à 6 mois
ƒ
Alimentation : Herbivore
ƒ
Classification : Mammifère
ƒ
Habitat : Le clapier (lapin domestique)
Le terrier (lapin de garenne)
ƒ
Gestation : 30 jours
ƒ
Nombre de portée par an : 4
ƒ
Sevrage : Environ 1 mois
ƒ
Le nombre de petits : 4 à 12 petits
ƒ
Poids à la naissance : 30 à 80 grammes
ƒ
Ouverture des yeux : à 10 jours
ƒ
Taille adulte : Entre 22 et 25 cm
jeunes)
Oryctolagus
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•
Description générale :
ƒ
Un peu d’histoire…
Les lapins arrivent en Europe par l’Afrique du nord. Ils suivront l’homme dans ses migrations et
se feront connaître par les ravages qu’ils créent dans les cultures.
Sa domestication aura lieu au Moyen-âge, par les moines, qui utilisent sa peau et sa viande.
ƒ
Un peu de sciences …
Le lapin est un mammifère, c’est un lagomorphe 1 et non un rongeur.
Les lagomorphes (famille des lièvres) ont, sur la mâchoire supérieure, 2 paires d’incisives qui ne
cessent de pousser.
Il possède un très long intestin (3 mètres de long). Étant très sensible aux maladies parasitaires,
il a besoin d’une bonne hygiène de paille, d’abreuvoir et de mangeoire.
Le lapin est un coprophage2. Il détache des petits bouts de nourriture avec ses incisives,
mâche avec ses prémolaires et ses molaires.
Le lapin doit user ses dents qui poussent continuellement.
Il se déplace en bondissant à l’aide de ses longues pattes arrière qui se détendent comme un
ressort.
ƒ
Un peu de sa vie…
La lapine fait ses petits dans un nid douillet qu’elle garnit de poils très doux, arrachés de son
ventre. Elle possède 10 mamelles : 2 rangées de 5.
1
1Lagomorphe = mammifère végétarien, différent des rongeurs par la présence de 4 incisives supérieures au lieu de 2 tel que le lièvre et le lapin.
2 Coprophage = animal qui se nourrit d’excréments c’est-à-dire de la matière qui est évacuée de son corps par les voies naturelles ( => les selles)
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Les lapereaux ont 1 jour
Les lapereaux ont 1semaine
- Le poil commence à apparaître : 1 semaine
- Ils ouvrent les yeux : 10 jours
- Les oreilles s’ouvrent : 11-12 jours
- Commencent à ronger de la nourriture solide : 3 semaines
- Cessent de téter le lait maternel : 8 semaines
Les lapins naissent nus et aveugles. Mais il leur faut peu de temps pour ressembler à leurs
parents.
A 5 jours, le lapereau est couvert de poils fins comme du duvet.
A 10 jours, sa taille à doubler.
A 15 jours, il voit bien et sait se déplacer.
Durant les 40 premiers jours, les lapereaux boivent le lait de leur mère, ils ne tètent qu’une
seule fois par jour. Ensuite, ils mangent comme leurs parents.
ƒ
Un peu de variétés…
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Il existe différentes races de lapins :
Le lapin Angora
Les lapins Angora sont caractérisés par leurs poils très longs.
Ce sont des lapins qui demandent beaucoup d’entretien, car
ils doivent être brossés tous les jours. La couleur la plus
courante est le blanc. Il pèse habituellement 3,5 à 4 kg.
Le lapin Bélier
Ce lapin a un corps large, massif et musclé, la
fournie et la tête très forte et large. On le
reconnaît par ses longues oreilles qui pendent vers
et c’est pour cette raison qu’il s’appelle Bélier. Il
dans toutes les couleurs. Il pèse habituellement 4,5
et plus.
fourrure
le
bas
existe
à 5,5 kg
Le lapin Tête de Lion
Ce lapin a de longs poils autour du cou qui ressemble à une crinière.
La couleur la plus courante est le crème doré. Il pèse habituellement
1,8 kg.
Le lapin Hollandais
Ce lapin a un pelage de 2 couleurs. Il a une ossature
le poil dense, souple et court. Il pèse habituellement
2,75 kg.
fine et
2,5 à
Le lapin Rex
Ce lapin a un poil d’aspect velouté qui ne doit pas dépasser
une longueur de 2,3 cm. Il peut être de plusieurs couleurs. Il
pèse habituellement 2,5 à 5 kg.
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L’anatomie du lapin
•
Les particularités :
ƒ
Les qualités du lapin :
La lapine est une bonne mère. Les lapins reconnaissent bien la personne qui s’occupe d’eux,
et se laissent, avec le temps, assez facilement domestiquer comme le chat. Ils sont très
organisés.
ƒ
Son langage :
Quand un lapin nous lèche, il nous démontre son affection et nous dit qu’il nous aime.
La bonne façon de rendre un lapin heureux est de lui caresser le front dans le sens du poil, de
lui gratter la base de oreilles, des joues et de lui caresser le dos.
Le lapin n’aime pas qu’on le touche sous le menton, sous le ventre ou sur les pattes arrière.
Un lapin calme et détendu se couche sur le ventre, les pattes arrière détendues et parfois
peut s’endormir sur le dos.
S’il est effrayé, il aura les pattes serrées sous le corps, les oreilles aplaties vers l’arrière et les yeux
à moitié fermés.
S’il a les oreilles tendues vers l’avant et parfois la tête aussi, c’est un signe de curiosité et
d’attention.
La plupart du temps, lorsque le lapin tape sur le sol avec les 2 pattes arrière, cela peut signifier
la manifestation d’un danger ou de quelque chose d’inhabituel dans son environnement.
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ƒ
Est-il menacé par l’homme ? Pourquoi sont-ils dans nos villes ?
Le lapin est devenu un animal domestique, car de nos jours, le lapin sert d’animal de
compagnie. Il est très facile d’éduquer un lapin comme un chat. Dressés dès leur plus jeune
âge, ils peuvent apprendre la propreté et répondre à l’appel de leur nom.
•
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapin
http://www.univers-nature.com/dossiers/lapin.html
http://pages.infinit.net/grisoul18/
Livre intitulé : « Animaux de la ferme », édition Milan 1998
Travail réalisé par: Sabine Buysens et Ludivine Sente
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Le papillon
•
Fiche d’identité :
ƒ
Nom : Le papillon
ƒ
Nom scientifique :
Lépidoptera
ƒ
Ordre : Insectes
ƒ
Longévité :
La longévité d'un papillon est très
variable en fonction des espèces : elle
est généralement de l'ordre de 5 à 30 jours.
Certains passent l’hiver sous forme de papillon
Et la longévité peut être de 9 mois (ex le citron)
ƒ
Taille :
Sa taille est très variable selon l'espèce. Il peut mesurer de 3mm à 14 cm (ailes ouvertes). Dans
les pays chauds, il peut atteindre jusqu'à 35cm.
ƒ
Causes de disparition : (40% d'espèces en moins en Belgique depuis 50 ans)
A. Les prédateurs, très nombreux, s'attaquent aux œufs, aux chenilles et aux papillons.
Il s'agit notamment des oiseaux, des hérissons, des taupes, des mouches et bien entendu des
collectionneurs.
B. Ils sont victimes des insecticides, de la pollution et surtout de la destruction de leurs habitats
naturels.
Protection: C'est seulement depuis une vingtaine d'années que la chasse aux papillons est
strictement réglementée, notamment en Amazonie et en Afrique.
ƒ
Caractéristiques :
Ces insectes sont caractérisés par leurs ailes recouvertes d'écailles finement imbriquées
comme les tuiles d'un toit. À l'heure actuelle, plus de 160 000 espèces sont recensées.
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ƒ
Alimentation :
La nourriture principale de la plupart des papillons est le nectar des fleurs qu'ils aspirent grâce
à leur longue langue creuse, comme s’ils buvaient avec une paille. Au cours de leurs
passages successifs, ils récoltent, par frottement, du pollen qui pourra se redéposer sur d'autres
fleurs de la même espèce : les papillons participent ainsi à la pollinisation (transport du pollen),
étape essentielle de la reproduction des plantes.
Mais la nourriture des papillons ne se compose pas que de nectar. Certains apprécient la sève
coulant des arbres blessés, ils s’en régalent volontiers. D'autres préféreront les excréments de
grands mammifères, les cadavres en décomposition ou les végétaux pourrissants.
Les papillons ont également besoin d'eau pure. Ils affectionnent les lieux humides et boueux,
on peut les y voir se désaltérer.
ƒ
Habitat :
Suivant le stade d'évolution, il vit dans les prairies, les jardins, les arbustes, sur le sol, sur les
feuilles de carottes, sur des racines, des chardons, …
ƒ
Mode de communication :
Ils sécrètent des substances odorantes pour attirer le partenaire amoureux (phéromones).
•
Description générale :
Anatomie
Le corps d'un papillon se compose de trois parties : la tête, le thorax, qui porte les ailes et les
pattes, et enfin l'abdomen.
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ƒ
La tête
La tête, massive, est généralement plus large que longue. De chaque côté se trouvent les
deux yeux de forme globuleuse. Constitués de centaines de cellules visuelles hexagonales, ils
donnent à l'insecte un champ de vision extrêmement étendu.
Une paire d'antennes orne la partie supérieure. Elles peuvent être en forme de massue, de
plumes, de brosses, ... Ce sont des organes sensoriels très importants, car ils sont le siège
principal des sens olfactifs. Cependant, ce sens très développé, se rencontre également dans
la trompe, les palpes et les pattes.
Les palpes, situés au-dessous de la tête, sont les organes du goût et de l'odorat. Ils permettent
au papillon de trouver sa nourriture et d'identifier la plante sur laquelle il déposera ses œufs.
La bouche a la forme d'un long tube fin : la trompe s'enroule au repos en spirale tel un ressort
de montre. Formée par l'assemblage de deux maxilles, elle contient des nerfs, une trachée et
des muscles. Juste au-dessus de la trompe se trouve une cavité munie d'une valve où passe le
nectar aspiré par le papillon, avant d'atteindre l'œsophage. La trompe des papillons est un
outil de haute précision qui cumule les prouesses techniques. Lorsque le papillon veut se
nourrir, il contracte une série de plusieurs centaines de minuscules muscles obliques, situés
dans l'épaisseur de la trompe, dont ils provoquent le déroulement. Le papillon déplace sa
trompe pour explorer tous les recoins des fleurs qu'il visite.
Schéma de la tête du papillon
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ƒ
Le thorax
Le thorax prolonge la tête et comprend trois parties appelées, d'avant en arrière, prothorax,
mésothorax et métathorax. Chaque de ses segments est pourvu d'une paire de pattes. Le
thorax contient le jabot et l'estomac du papillon. Il contient également les muscles du vol.
Le mésothorax, segment central, porte les ailes antérieures, et le métathorax les ailes
postérieures. Un grand nombre de muscles permettent au thorax de mouvoir ses dix membres
(six pattes et quatre ailes).
Sur le prothorax se trouvent une paire de stigmates et un organe auditif. Les lépidoptères,
comme certains mammifères, chiens et chats en particulier, perçoivent une gamme de sons
extrêmement étendue et notamment, les ultrasons, dont les fréquences ne peuvent être
captées par l'oreille humaine.
ƒ
Les pattes
La première paire de pattes offre des dimensions moindres que les deux suivantes ; aussi le
papillon ne l'utilise-t-il pas pour se mouvoir, mais pour faire la toilette de ses yeux, de ses
antennes et de sa trompe. Les femelles possèdent souvent, sur les pattes antérieures ou
postérieures, plusieurs organes odoriférants qui signalent leur présence aux mâles à plusieurs
kilomètres à la ronde.
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ƒ
Les ailes
Les ailes, au nombre de quatre, sont formées d'un réseau de nervures rigides et chitineuses
que tend une membrane couverte d'écailles. Les nervures, ou vaisseaux de l'aile, permettent
la double circulation de l'air et du sang.
L'aile comprend plusieurs parties. Par la base, elle s'articule au thorax. La surface centrale est
le disque. On distingue sur le bord antérieur, l'espace costal, sur le bord externe, l'espace
terminal, et sur le bord interne, l'espace dorsal ou anal. L'angle qui unit le bord costal au bord
externe se nomme l'apex. L'espace dorsal de l'aile antérieure fait face à l'espace costal de
l'aile postérieure. La cellule est la surface triangulaire allongée, dépourvue de nervures, de la
base au milieu de l'aile.
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ƒ
L’abdomen
La dernière partie du corps du papillon, l'abdomen, a une forme mince, allongée,
généralement lisse. Par rapport à la tête et au thorax, l'abdomen est mou et flexible. Il se
compose de dix segments : les huit premiers comportent chacun une pièce dorsale et une
pièce ventrale, réunies par une membrane où se trouvent les ouvertures respiratoires.
Les deux derniers segments renferment l’appareil reproducteur (l'abdomen des femelles
contient les œufs, il est donc par conséquent plus volumineux que celui du mâle). L’abdomen
abrite aussi les organes essentiels à la vie de l’insecte : appareil digestif, nerveux et
respiratoire. Le cœur, situé dans la région dorsale de l’abdomen, permet la circulation.
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Plus d’informations
ƒ
Classification
La façon la plus simple de classer les papillons est de dissocier les papillons de jour et les
papillons de nuit. Ils se distinguent non seulement par leur mode de vie, diurne ou nocturne,
mais aussi par leur morphologie.
Les papillons de jour ont de longues antennes fines
terminées en massue. Leurs ailes, très grandes
proportionnellement au corps, sont souvent de couleurs
chatoyantes et jointes verticalement sur le dos au repos.
La plupart du temps, le corps est mince.
Les papillons de nuit ont des antennes plumeuses ou en
forme de double peigne. Leurs ailes, dont les colorations sont
généralement moins vives que celles des papillons de jour,
sont repliées horizontalement et vers l’arrière au repos, elles
ne se touchent jamais. Enfin, leur corps est généralement plus
court et plus trapu que celui des papillons de jour.
ƒ
Cycle biologique du papillon
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Le papillon subit une métamorphose complète. Son cycle de vie se fait en 4 stades :
- L’œuf
- La chenille ou larve
- La chrysalide ou nymphe
- L’adulte ou papillon.
Chez
les
papillons nocturnes, les femelles sécrètent des substances chimiques appelées phéromones.
Les mâles sont capables de les repérer à plusieurs kilomètres grâce à leurs antennes.
Après l’accouplement, les femelles pondent, selon les espèces, de quelques œufs à plusieurs
milliers.
ƒ
De la chenille à la chrysalide
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Les chenilles des papillons nocturnes s’enroulent autour d’un cocon de soie.
Les chenilles des papillons diurnes ne construisent pas de cocon.
ƒ
De la chrysalide à l’adulte
Au cours de ce stade, le corps se transforme totalement, les organes sont réorganisés.
Les ailes apparaissent, ainsi que les antennes et de nouvelles pièces buccales.
ƒ
Défense contre les prédateurs
Les papillons se protègent grâce aux taches qu’ils ont sur leurs ailes.
Certaines espèces ont des taches mimant les yeux destinées à effrayer leurs agresseurs.
D’autres espèces adoptent une stratégie inverse. Ils se parent des couleurs vives qui
fonctionnent alors comme des signaux d’avertissement indiquant une certaine toxicité.
•
Sources :
http://www.biotop.fr/04produits/r_lepidopteres.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera
http://www.proserpine.org/accueil.htm
http://users.skynet.be/les.papillons/pages/les%20papillons.htm
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761578331/papillons_(insectes).html
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf
0001139
http://www.fr.ch/mhn/images/papillon.jpg
Les papillons, sciences et découvertes, 16 octobre 1996
De la chenille au papillon, tremplin 42/43-99
De la chenille au papillon, Barrie Watts, Edition de Boeck, 1988
http://users.skynet.be/les.papillons/index.htm
Fait par : France Marot, Adrienne Marlet et Camille Portier
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Le rat
•
Fiche d’identité :
ƒ
Nom : rat des villes / rat domestique /
rat brun
ƒ
Nom scientifique : Rattus Norvegicus
ƒ
Famille: Muridé
ƒ
Classe : Mammifère
ƒ
Ordre : Omnivore opportuniste (il
mangera ce qui lui tombe sous la patte
si c'est comestible et plaisant).
ƒ
Taille : 25 à 50 cm avec la queue, la queue faisant 17 à 23 cm de long
ƒ
Masse :
- La femelle : 150 à 500 g, moyenne autour de 300 g
- Le mâle : 250 à 1500 g, moyenne autour de 500 g
ƒ
Longévité : 3 à 4 ans
ƒ
Maturité sexuelle : 6 à 8 semaines
ƒ
Gestation : Entre 21 à 23 jours de gestation avec une moyenne de 10 jeunes par
portée et jusqu'à 5 portées par année.
ƒ
Habitat :
- domestique : maison avec l’homme
- sauvage : égouts, bords de fleuves
ƒ
Ennemis, prédateurs :
- félins
- canins
- rapaces
- humains
ƒ
Cris : Couinement, sifflement ou encore ultrasons (situation de stress ou de
copulation).
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Description générale :
Anatomie
Le rat possède un squelette fin et léger conçu de manière à être à la fois souple et robuste, ce
qui lui permet de se glisser dans les ouvertures exiguës. Le squelette croît pendant toute la vie
de l'animal. Sa colonne vertébrale est très fragile, mais la forme bombée de son dos lui permet
de résister à un écrasement de celui-ci.
La queue du rat est un élément de son anatomie extrêmement important. Elle répond à de
multiples fonctions : elle régule la température du corps (par dilatation des vaisseaux sanguins
contenus dans celle-ci en cas de chaleur, et rétractation en cas de froid), elle sert de
balancier et accessoirement de 5e main pour s’agripper aux barreaux de la cage par
exemple ! Ce cinquième membre comprend entre 160 et 190 anneaux, et est recouvert de
quelques petits poils, ainsi que d'écailles, qui grâce à leur sensibilité, permettent d'identifier des
surfaces, mais aussi d'aider le rat à s'orienter.
La musculature développée du rat lui permet de courir, de sauter (parfois jusqu'à 1m de
hauteur et 1,20m de longueur). C'est un acrobate qui a besoin d'exercice. Le rat utilise ses
pattes avant comme nous utilisons nos mains: il fait sa toilette, attrape les éléments de son
environnement et sa dextérité lui permet de manier sa nourriture avec habileté. Les pattes
postérieures lui donnent des capacités de saut impressionnantes.
Le rat possède 16 dents: 6 molaires inférieures, 6 molaires supérieures, 2 incisives inférieures et 2
incisives supérieures. Les dents sont orangées à cause de l’émail qui les compose. Celui-ci est
très dur et leur permet même de s'attaquer à certains métaux : leur émail est plus dur que le
plomb, l'aluminium, le cuivre ou même le fer. Les incisives inférieures sont beaucoup plus
longues que les supérieures. Les incisives poussent de 14cm par an.
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Sens
ƒ
Odorat
L'odorat est chez le rat le sens principal. Le rat vit dans un monde d'odeurs riche et complexe.
Pour le rat chaque surface, chaque objet, chaque souffle d'air, contient différentes odeurs et
informations. L'odorat est particulièrement important pour la communication, car chaque
individu a son odeur propre, et contient de nombreuses informations sur son statut social, son
état de santé ou d'excitation sexuelle. C'est également à l'odorat qu'ils repèrent leur territoire.
Comme de nombreux autres mammifères, ils utilisent un système de marquage olfactif à base
d'urine pour situer leur espace. Ainsi, les rats ont coutume lors de leurs promenades de
déposer quelques gouttes d'urine sur leur passage, de manière à pouvoir retrouver
rapidement le chemin du nid en cas de nécessité de fuir.
ƒ
Goût
Tout comme nous, les rats perçoivent le goût. Ils trient d'ailleurs souvent leur nourriture et ne
mangent que ce qui leur plaît, ce qui peut tout comme chez l'Homme causer
occasionnellement des problèmes de nutrition. Le rat est capable de distinguer trois saveurs :
le sucré, le salé et l'amer.
ƒ
Ouïe
Le système auditif du rat est très performant. Ses oreilles sont mobiles, ce qui lui permet de
détecter la provenance du moindre bruit, et leur sensibilité lui permet d'entendre une gamme
de sons qui dépassent largement la nôtre. Les rats communiquent par une large panoplie de
sons (y compris des ultrasons inaudibles pour l'Homme) à significations précises. Les sons graves
ont tendance à le calmer alors que les sons aigus et forts retiennent plus son attention et
parfois le stressent.
ƒ
Vue
La vue du rat est médiocre. La vision humaine est bien meilleure que celle d'un rat : nous
voyons trois couleurs (bleu, vert et rouge) à des niveaux élevés de saturation, alors que les rats
ne perçoivent probablement que quelques ultraviolets, des bleus et des verts. La vision d'un
rat est trouble et l'est davantage à chaque distance supplémentaire, sa perception de la
profondeur est pauvre. On dit que le rat est myope. Le rat privilégie donc ses autres sens et se
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repère très bien dans l'obscurité. Il utilise aussi largement ses vibrisses (longues moustaches
sensibles aux vibrations) pour compenser sa mauvaise vue.
Morphologie détaillée
Le rat domestique présente une grande variété d'aspects d'un individu à l'autre : Couleur du
poil et des yeux ; marquage (motifs apparents sur la robe du rat) ; Type de poil (lisse, frisé, nu) ;
Forme des oreilles ; Présence ou absence de queue.
Le rat sauvage, au contraire, ne se rencontre généralement qu'en une seule variété : couleur
agouti, marquage uni, poil lisse, yeux noirs, oreilles normales, présence d'une queue, …
La couleur d'un rat domestique est une caractéristique morphologique liée aux pigments que
le rat est capable de secréter, et qui influence directement la couleur de son pelage et de ses
yeux (d'où le nom). On classe généralement les principales couleurs en fonction de deux
couleurs dites "de base" et d’une exception génétique, sur lesquelles vont s'ajouter des
dilutions qui vont modifier plus ou moins fortement la couleur du pelage :
- les couleurs de base agouti
- les couleurs de base noire
- les albinos
Toutes les couleurs de base noire ont un point commun : la couleur du rat est uniforme sur
toute la robe (pour un rat au marquage uni). En d'autres termes, cela signifie que le ventre et
le dos ont la même couleur.
À l'inverse, le ventre des rats de base agouti est de couleur gris clair, nettement plus que le
pelage du dos.
Pelage
Le pelage désigne la pilosité du rat. Elle recouvre normalement l'ensemble de son corps, à
l'exception des muqueuses et de l'intérieur des pattes. Toutefois, il existe des rats nus ou
partiellement nus. Le pelage est constitué de deux couches principales :
- un duvet, poil dense et court proche du corps ;
- le poil de garde, qui dépasse du duvet et qui donne la couleur.
Lorsque les ratons naissent, ils sont nus. On retrouve 3 sortes de pelages : le rat à poils lisses, à
poils rex (ondulés/frisés), et le rat nu.
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Marquage et couleurs
Le marquage est le nom donné aux motifs apparents sur la robe du rat. Ceux-ci sont formés
par la répartition des zones colorées et des zones blanches. Génétiquement, le marquage est
caractérisé par le masque formé par les zones blanches.
Le rat sauvage n’a pas de marquage : il est uni, et ce, pour un meilleur camouflage. Le
marquage, tout comme les couleurs, est un produit de la sélection génétique.
Reproduction
ƒ
Les chaleurs :
Tous les deux à six jours une femelle a ses chaleurs pendant environ douze heures ; souvent
cela commence le soir. Durant leurs chaleurs, certaines femelles frétillent des oreilles quand on
approche de leur arrière-train et sont très excitées ; certaines se montent entre elles ; d’autres
encore ne montrent rien du tout. Dans la plupart des cas, les chaleurs se manifestent par une
ratte qui court partout, qui est toute excitée et qui se cambre quand on la caresse. Mais
certaines rates ont des chaleurs très discrètes, qu'on ne remarque pratiquement pas.
ƒ
L’acte :
L’acte se déroule en 4 étapes : poursuite, reniflage, saillie, nettoyage. Le mâle continue ses
assauts successifs jusqu’à ce que la femelle ne soit plus « réceptive », jusqu’à fatigue ou
jusqu’à séparation du couple. Il faut savoir que chaque rapport n’est pas obligatoirement
fécondant (seul un rapport sur quatre le serait).
ƒ
Gestation, mise à bat et sevrage :
Après l'accouplement, il vous faut prévoir la période de gestation. Celle-ci dure entre 21 et 23
jours en moyenne. La femelle commence à prendre du poids après la première semaine,
avec un pic vers le 16ème, 17ème jour.
La mise à bas se déroule en deux ou trois heures. Les petits arrivent les uns derrière les autres, la
mère commence tout de suite à les lécher, et mange les placentas. Quand elle a terminé, elle
fait sa toilette et commence à allaiter les petits. Ceux-ci ouvrent les yeux aux environs de 15
jours. Le sevrage physiologique a lieu à environ 1 mois et les sexes sont séparés. Les mâles sont
socialisés avec des mâles adultes, les femelles restent jusqu'à 6 semaines avec leur mère.
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Alimentation
Un rat mange l'équivalent de 8/10 % de son poids par jour. Il se nourrit principalement de
grains mais son caractère omnivore opportuniste ne lui fera pas dédaigner les croquettes du
chat ou du chien, les fruits et légumes...
Le rat, en captivité, est diurne, mais par contre à l'état sauvage, il ne sort que la nuit pour
trouver son repas, qui se compose d'à peu près tout ce qu'il trouve et qui est comestible. Il
peut manger des plantes, des petits (ou gros) insectes, des céréales, des déchets, des souris
ou, si la nourriture vient à manquer, il peut s'attaquer aux plus faibles ou les plus vieux et les
manger.
Comportement et particularités
Le rat domestique est en fait un animal de compagnie au tempérament doux. Il est
affectueux, très fidèle et très loyal. Il aime bien rester juché sur l’épaule de son maître des
heures durant, se blottir contre lui, se laisser flatter... Très attachant, il “échange” de vrais
moments de complicité avec son maître. Par exemple après une caresse, il n’hésitera pas à
vous faire la toilette ou une léchouille de remerciement ! Autre bon point : il répond quand on
l'appelle et retourne tout seul dans sa cage ! Contrairement aux idées reçues, les rats sont très
propres : comme les chats ils se nettoient minutieusement plusieurs heures par jour.
Mais qu'il s'agisse de l'une ou l'autre des espèces, les rats sont pour les hommes des
propagateurs de maladies, notamment parmi les plus graves :
- la peste (terribles épidémies au cours de l'histoire)
- la leptospirose
- la Fièvre par morsure de rat
Les rats s'attaquent aux réserves alimentaires qu'ils dévorent et souillent de leurs déjections. Ils
mettent en péril les récoltes dans certains pays tropicaux et peuvent causer des déséquilibres
écologiques.
Durant la Première Guerre mondiale, les soldats eurent à lutter, en plus d'autres problèmes,
contre la prolifération des rats dans les tranchées.
Les campagnes de dératisation, qu'organisent les autorités dans de nombreux pays, visent à
réduire les populations de rats et diminuer le risque sanitaire. La lutte constante que mène
l'homme contre les rats oblige ceux-ci à faire évoluer leur intelligence ce qui rend leur
élimination toujours plus difficile.
Considérés comme utiles
Les rats d'égout contribuent à éliminer les déchets dans les villes. S'ils n'étaient pas là, les
canalisations d'eaux usées des grandes villes seraient en permanence bouchées. La
population de rats parisiens dévore chaque jour 800 tonnes de déchets organiques, elle n'est
donc pas nuisible sous cet angle, mais apporte ainsi une aide écologique très importante. Les
rats d'élevage sont très utilisés par les laboratoires. Leur intelligence y est fort appropriée pour
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faire des expériences sur le comportement et leur facilité d'élevage permet de les faire se
reproduire en grand nombre. C'est un organisme modèle.
•
L’âge du rat par rapport à l’âge humain :
À 1 mois : 2 ans
À 2 mois : 4 ans
À 6 mois : 13 ans
À 1 an : 26 ans
À 2 ans : 53 ans
À 3ans : 80 ans
•
Sources :
« Le rat », M. Tremblay aux éditions Le jour éditeur
« Le rat », M-L. Hubert &J-L.Klein aux éditions SAEP
« Les rats », Olivier Lauren aux éditions De Vecchi
http://educ.csmv.qc.ca/MgrParent/vieanimale/mam/rat/rat.htm
http://www.ratoupedia.org
http://www.momes.net/dictionnaire/r/rat.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rat
http://www.botanic.com/accueil_vivre_avec_mon_animal.html
http://www.savoir-jardiner.fr/fiche-conseil-jardinerie-animalerie.aspx?id=318
Encarta 2008
Encyclopédie Universalis
Travail réalisé par: Thomas Cillis, Loïc Vanderpoorten et Emilien Schurmans
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Le renard
•
•
Fiche d’identité :
ƒ
Nom : Le renard
ƒ
Nom scientifique :
Vulpes
ƒ
Famille : Canidés
ƒ
Ordre : Carnivores
ƒ
Classe : Mammifère
ƒ
Longévité : Environ 10 ans. Cependant, en moyenne, ils atteignent seulement l’âge
de 2-3 ans.
ƒ
Cri : Les cris d’un renard rappellent ceux du chien bien que ce soit à l’époque du rut
qu’il pousse toutes sortes de cris bizarres. Pour prévenir ses petits d’un danger, le
renard glapit.
ƒ
Taille : 70 à 80 centimètres (+ 30 à 50 centimètres de queue).
ƒ
Poids : 3 à 10 kilos.
ƒ
Caractéristiques : Un museau allongé, des oreilles dressées et droites, bavette
blanche, très longue queue touffue.
Description générale :
Alimentation
Le renard est un carnivore. Mais il n’est vraiment pas difficile. Il se met en chasse surtout la nuit
et au crépuscule et se sert de ses yeux, de ses oreilles et de son flair pour repérer sa proie.
En cas de grand besoin, ce carnivore est à l’affût de toute occasion : gros oiseaux, lièvres,
poissons, vers de terre, escargots, coléoptères et autres insectes. En ce qui concerne la
nourriture végétale, il apprécie beaucoup les fruits tels que les framboises, raisins et prunes
bien mûres.
Les hommes chassent les lapins, nourriture préférée du renard, dès lors, celui-ci mange des
souris, des oiseaux ou, dans le pire des cas, des vers de terre.
L’animal s’aventure dans les villes, car il sait très bien qu’il peut y trouver des restes
alimentaires.
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Parfois il tue plus de proies que nécessaire si bien qu’il ne peut toutes les manger. Aussi, il
creuse un trou à provision pour les y déposer et le recouvre de terre avec son museau. Le
renard chasse principalement la nuit, il s’approche de ses proies de manière très silencieuse
en rampant.
Habitat
Le renard occupe les milieux naturels les plus divers : côtes, régions boisées, landes,
montagnes, déserts, ... Dans nos régions, il marque une préférence pour les milieux semiouverts (régions de bocage, lisières, taillis, ...). Traditionnellement considéré comme rural, le
canidé
est
aussi
devenu, en l'espace
de
quelques décennies,
un hôte
de plus en plus
familier
des villes et surtout
de leurs
banlieues. Il s’abrite
généralement dans
un
terrier qu’il creuse,
par
exemple, dans un
talus,
une ancienne voie
ferrée.
Le renard, un de nos principaux carnivores, est présent
dans presque toute l’Europe, en Amérique, en Afrique du
nord et en Asie.
Le terrier
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Il s’installe dans un endroit où le sol est suffisamment ferme, sans être cependant trop
rocailleux, pour creuser un terrier assez profond. De plus, il veille à ce que celui-ci soit orienté
vers le sud.
Il n’est pas rare que des renards, économes de leur peine, aillent s’installer dans un logis déjà
aménagé : celui du blaireau.
Reproduction
Le renard se reproduit une fois par an dès l'âge de 10 mois. La période de gestation dure une
cinquantaine de jours. La mise bas, en moyenne 5 renardeaux (3 à 8), a lieu en mars. Le taux
de renardes fertiles et le nombre de jeunes par portée varient en fonction de la disponibilité
alimentaire. Le terrier de reproduction héberge habituellement une portée, mais, deux
femelles d'un même groupe peuvent élever leur progéniture dans un même terrier. Dès la
troisième semaine, les renardeaux commencent à consommer de petites proies. Le sevrage
s'achève lorsque les jeunes atteignent l'âge de 6 semaines. Ils sortent alors du terrier et
commencent leur apprentissage à proximité.
Déplacements
Vers la fin de l'été, les jeunes renards quittent le territoire parental et se dispersent en quête
d'un nouveau domaine ou d'une place vacante dans un groupe social. Les déplacements du
renard mâle sont en général plus importants et varient entre 5 et 25 km, rarement au-delà de
30 km. Il ne grimpe pas aux arbres mais il court très vite : 50 km à l’heure.
Certaines femelles peuvent rester dans le territoire parental et occupent alors une
position subalterne dans la hiérarchie du groupe social.
Ses empreintes
Les traces de renard sont faciles à distinguer par rapport aux chiens de
mêmes tailles. Il pose beaucoup plus souvent ses pattes dans le
prolongement les unes des autres, en ligne droite, avec quelques rares
déviations à gauche et à droite. Lorsqu’il court vite, ses pattes arrière
couvrent celles de devant, comme chez la plupart des autres
mammifères. Ses traces ressemblent alors à celles d’un lièvre. Il a cinq
doigts aux pattes antérieures et quatre aux postérieures, mais le doigt
interne antérieur se trouve si haut qu'il ne laisse aucune marque sur
l'empreinte. Quatre pelotes digitales et un grand coussinet plantaire
sont visibles. Les griffes sont longues, fines et pointues. La dimension des empreintes est de 5
cm de long sur 4 à 4,5 cm de large.
Mode de vie
Les renards adoptent un mode de vie communautaire lorsque les ressources alimentaires sont
abondantes, ils peuvent former un groupe social hiérarchisé. Des études montrent qu’ils ont
adopté, entre eux, des comportements sociaux relativement élaborés.
Ces canidés n’hibernent pas.
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Causes de mortalité
Le renard connaît peu d'ennemis naturels. Chez nous, le hibou grand-duc est susceptible
d'exercer une prédation occasionnelle sur les renardeaux.
La circulation routière constitue probablement la plus importante cause de mortalité de
l'espèce, les principales victimes sont les renards juvéniles et les jeunes adultes en dispersion.
Ces derniers sont encore inexpérimentés lorsque, quittant le territoire parental, ils doivent
parcourir un réseau dense d'axes routiers.
La destruction volontaire de renards par l'homme (chasse, piégeage) et dans certaines
régions la rage, constituent les autres principales causes de mortalité pour l'espèce.
Localement, les hivers rigoureux peuvent faire périr des individus par affaiblissement et
malnutrition.
Dans nos régions, les prédateurs du renard ont tous disparu… tous, sauf, l’homme. Ainsi, on
organise des battues où les renards sont massacrés de façon impitoyable. Les petits
renardeaux constituent des proies encore plus faciles pour ces individus peu scrupuleux, qui
n’hésitent pas à les enlever du nid, même pour les vendre, empaillés.
Le renard est considéré comme nuisible, il peut donc être chassé tout au long de l’année.
•
Particularités
Le renard a la réputation d'être un animal rusé et circonspect; cette réputation n'est pas
totalement justifiée, il la doit surtout à son aspect et à l'acuité de ses sens.
Les dents du renard
Chez le renard, la denture est complète. Les 42 dents sont inégalement réparties sur les deux
mâchoires : 20 sur la supérieure, 22 sur l'inférieure.
Les sens du renard
La vie du renard est essentiellement nocturne : sa vue est particulièrement bien adaptée à la
vision nocturne.
Derrière les cellules photosensibles de ses yeux, le renard possède une membrane
supplémentaire qui réfléchit la lumière à nouveau à travers l'œil, doublant ainsi l'intensité
lumineuse des images. Pris dans le faisceau d'une lampe, les yeux du renard renvoient dans la
nuit une lueur verte facilement repérable sur les bords de route. A noter toutefois que l'animal
serait incapable de distinguer certaines couleurs et éprouverait quelques difficultés à repérer
une silhouette immobile.
Quant à son ouïe, elle est si développée qu'il peut percevoir des fréquences très basses
comme celles émises par une souris remuant dans l'herbe ou un lombric rampant sur le sol.
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Anecdotes
Les renards aiment jouer, parfois ils réalisent de joyeuses cabrioles que les lapins observent.
•
Les autres renards
ƒ
Le renard roux
Il est reconnaissable à son museau allongé, ses oreilles pointues et triangulaires et sa queue
touffue, souvent terminée par un amas de poils blancs.
Son pelage, à dominante rousse, peut aller du jaune isabelle au marron foncé. L’extrémité des
membres est noire et, occasionnellement, tachetée de blanc. En général, les lèvres, le
dessous du menton et le ventre sont blancs.
ƒ
Le renard gris
Il est un peu plus petit que le renard roux,
pelage est poivre et sel. Il est assez
et d'un intérêt commercial moindre. Il est
du sud du Canada au nord de
l'Amérique
du
Sud
et
habite
principalement les forêts et les régions de
broussailles arides. Les renards gris sont les
canidés à grimper aux arbres.
son
grossier
répandu
seuls
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ƒ
Le renard véloce
D'un tiers plus petit que le renard roux, est farouche, bon coureur et nocturne. Il habite les
grandes plaines du sud du Canada et le Nord des États-Unis.
ƒ
Autres renards
Un autre petit renard, le renard-chaton à longues oreilles, habite les régions arides du sudouest des États-Unis et le nord du Mexique. Parmi les renards habitant aussi des zones
arides, on trouve le renard du Cap en Afrique du Sud, le renard des sables de Ruppell au
Sahara et le fennec. Toutes ces espèces sont dotées d'une fourrure dense, couleur sable,
qui les protège des températures extrêmes, leurs longues oreilles exerçant probablement
une fonction de ventilation.
ƒ
Le renard polaire
Il habite tout l'Arctique et on le trouve souvent sur la banquise, parfois à des centaines de
kilomètres de la terre ferme. Son pelage est blanc en hiver et brun en été. Un petit nombre
de renards polaires, en particulier ceux du Groenland, sont "!bleus!", passant du gris-bleu
sombre en été au gris-bleu pâle en hiver. Les renards polaires n'hibernent pas et restent
actifs toute l'année. Ils se nourrissent de charognes de cétacés, de restes de repas d’ours
polaire et éventuellement de jeunes phoques. Leurs oreilles courtes, arrondies et bien
fourrées limitent la déperdition de chaleur.
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•
Sources :
http://www.chassepassion.net/renard.php
http://www.coulmes.net/traces.html
http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/faune/zool/mammif/renard.htm
http://www.cepob.ch/images/trace-renard.gif
http://ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/renard.htm
http://educ.csmv.qc.ca/MgrParent/vieanimale/mam/renard/page1.htm
http://www.gaia-store.com/creation/voyage/strobel/traces_belledonne.php
http://www.aquatice.net/IMG/jpg/renardpolaire.jpg
Mieux connaître le renard, brochure éditée par le cabinet du ministre de
l'environnement, des ressources naturelles, de l'agriculture et de la région wallonne.
Le renard, maxi'doc animaux
Encyclopédie La faune, édition Erasme, 1974.
Mammifères d'Europe, Tome 1, éditions Artis, 1971.
Fait par : France Marot, Adrienne Marlet et Camille Portier
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Le sanglier
•
Fiche d’identité :
ƒ Nom : - Le mâle : le sanglier
- La femelle : la laie
Les
petits :
les
marcassins
ƒ Famille : Famille des Suidés
ƒ Nom scientifique : Sus scrofa
ƒ Longévité : de 15 à 25 ans
ƒ Reproduction : Le rut du sanglier se déroule généralement en décembre, sauf
quand la nourriture est très abondante, dans ce cas, il peut débuter mi ou fin
septembre.
ƒ Gestation : est de 3 mois 3 semaines et 3 jours.
ƒ Cri : Le sanglier communique grâce à plusieurs cris: il grommelle, nasille, couine,
grogne, souffle, gémit, claque des mâchoires,…
ƒ Alimentation : Omnivore mais le sanglier se nourrit surtout de racines et
tubercules, de glands, châtaignes et fruits, de céréales, blé et maïs,
champignons.
•
Description générale :
Origine
Le sanglier est originaire d’Asie. Le sanglier, par sa migration ou par l’homme, se trouve dans le
sud et le centre de l’Europe, au nord-ouest de l’Afrique et en Asie vers l’ouest jusqu’en Sibérie,
vers le sud au Sri Lanka, à Taiwan puis en Asie du sud-est.
Description
Le corps du sanglier est massif, il a de petites et minces pattes et sa tête (appelée hure) est
volumineuse. Celle-ci est prolongée d’un groin appelé boutoir et de deux oreilles mobiles. Il
possède 2 canines très développées : celle du haut s’appelle les grés et celle du bas s’appelle
les défenses qui poussent tout au long de la vie du sanglier. Il possède 44 dents. Lorsqu’il ouvre
et ferme la gueule, ces canines sont acérées, car les défenses viennent en permanence
aiguiser les grés. Sa queue (ou vrille) est de taille moyenne de 25 à 30 cm. Son pelage peut
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être roux, noir ou gris selon l’âge. Les poils de jarre (partie visible du poil) sont appelés soies, ils
sont longs et denses en été et plus épais en hiver. Il porte une crinière sur le sommet du dos.
Morphologie
Le mâle est généralement plus massif et plus grand que la femelle.
ƒ Mâle :
ƒ Femelle :
Ö Taille :
Du corps à la queue : Entre 100 et 170 cm et peut même aller jusqu’à
185 cm.
Hauteur : Entre 65 et 110 cm.
Ö Masse : De 30 à 300 kg. 135 kg en moyenne.
Ö Taille :
Du corps à la queue : Entre 90 et 140 cm
Hauteur : Entre 55 et 88 cm
Ö Masse : De 30 à 82 kg.
La masse varie en fonction des conditions dans lesquelles il vit, cela se manifeste très vite :
- Si elles sont excellentes : le poids du sanglier peut doubler.
- Si elles sont mauvaises : le sanglier peut perdre jusqu’à 50 % de sa masse.
Habitat
On trouve le sanglier essentiellement dans des forêts de feuillus touffues. Cependant, il peut
s’adapter à de nombreux autres types de milieux (marais, landes, montagnes, zones
cultivées…), à condition qu’il puisse y trouver de la nourriture en suffisance, qu’il puisse se
cacher et qu’il se trouve à proximité d’un point d’eau. Il va parfois dans les prairies et champs
voisins des roselières et bois pour trouver de la nourriture. Il s’abrite dans une bauge, (creux du
sol), c’est un fourré souvent exposé au soleil Le sanglier aime le calme et la tranquillité.
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Mode de vie
Le sanglier est essentiellement nocturne, sédentaire et attaché à son territoire. La structure
sociale du sanglier est de type matriarcal. La harde (ou compagnie) est composée de trois ou
quatre laies suivies de leurs petits, c’est la structure sociale de base. Parmi ces laies, la plus
vieille, qui est la plus prudente et la plus expérimentée impose ses règles, mène la compagnie
et gère ses déplacements… On la nomme « la laie meneuse ». Si durant ses déplacements elle
est venait à mourir, toute la structure sociale de la harde viendrait à s’écrouler jusqu’à ce
qu’un nouvelle laie prenne le relai. Après 1 an, les jeunes sangliers sont appelés « bête de
compagnie » car leur instinct les pousse à réaliser un maximum de choses ensemble. Avec
l’âge, les mâles affirment de plus en plus leur indépendance. Les mâles adultes sont solitaires,
ils ne rejoignent la harde qu’au moment du rut. Les plus jeunes, ayant peur des mâles plus
âgés, s’en vont au moment du rut, car ceux-ci sont plus robustes et massifs et pourraient les
tuer pour s’assurer la saillie des femelles. Les sangliers s’éloignent de la harde vers 4-5 ans.
Reproduction
Le rut du sanglier se déroule généralement au mois de décembre. Cependant, lorsque la
nourriture est abondante, elle peut débuter mi ou fin septembre.
C’est la « laie meneuse » qui provoque les chaleurs chez les autres laies en étant en chaleur la
première. Pour attirer les mâles, elle a laissé sur les arbres des traces de baves et de sécrétions.
Les vieux mâles solitaires chassent les autres mâles pour s’assurer la saillie des femelles. Les
combats entre mâles peuvent être très violents. Ils entraînent rarement la mort, mais des
blessures importantes sont probables. Après qu’un des mâles se soit affirmé, il reste pendant 4
à 5 semaines avec les laies. Pour affirmer sa domination et décourager ceux qui tenteraient
de s’approcher des femelles, il donne des coups de boutoir sur les arbres des alentours.
La durée de gestation est de 3 mois 3 semaines et 3 jours.
Avant la mise bas, la laie prépare un nid constitué de végétaux d’1 m de diamètre qu’on
appelle le chaudron. Sa portée est de 2 à 12 marcassins. Elle est influencée par l’âge et le
poids de la laie. Les marcassins commencent à sortir du nid après 1 semaine. Pour suivre sa
mère dans tous ses déplacements vers 3 semaines. Le petit est sevré vers 3 mois.
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Alimentation
Le sanglier est omnivore, c'est-à-dire qu’il mange de tout. Cependant, il préfère les végétaux
(glands, faines, châtaignes, des fruits, pommes de terre, maïs et autres céréales). Son régime
carnivore se compose essentiellement de cadavres d'animaux, larves d’insectes, lombrics,
petits rongeurs, oiseaux nichant à terre, lézards,… Le sanglier n’est pas un ruminant, il déchire
la nourriture à l’aide de ses canines puis la broie pour ensuite l’avaler. Le sanglier peut
également s’attaquer à des animaux blessés. Sa période carnivore est surtout présente durant
le printemps.
Indices de présence
Le sanglier répand une forte odeur. Ses crottes d’environ 7 cm de diamètre sont de forme
variée selon la teneur en eau des aliments. Son empreinte est large, on peut même
apercevoir les gardes (sorte de doigts situé à l’arrière de la patte) lorsque le sol est humide.
Prédateurs principaux
Le loup, le renard, le lynx, la panthère, l’ours, le chacal,…
Sa chasse
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La période de chasse du sanglier s’étend d’octobre à fin décembre dans les lisières des bois,
des champs, les chemins forestiers et les remises connues par les chasseurs.
•
•
Particularités :
ƒ
Le sanglier est essentiellement nocturne, sédentaire et attaché à son territoire. La vie
sociale du sanglier est de type matriarcal.
Les compagnies ou hardes de sangliers sont constituées d'une ou plusieurs laies
suivies de leurs marcassins. La laie la plus âgée impose sa loi, mène la harde et dirige
les déplacements du groupe, jeunes mâles compris. On l’appelle « la laie meneuse »
ƒ
Les sangliers se vautrent dans la boue dans des lieux appelés « souilles » ou « bauges
», et se frottent avec insistance contre les troncs d'arbres avoisinants, pour se
débarrasser d'un certain nombre de parasites et marquer leur territoire.
ƒ
Lorsque les sangliers se sentent menacés, ils savent être discrets, silencieux. Sa queue
est pendante lorsqu’il est calme et bien dressé à l’inverse.
ƒ
Le sanglier prend la fuite lorsqu’il détecte une présence humaine, il se montre donc
agile et rapide. Lorsque la laie perçoit un danger pour ses marcassins, elle peut se
montrer dangereuse et dans ce cas elle peut « charger ».
ƒ
Lorsqu’un sanglier est irrité, il claque violemment des dents.
ƒ
Lors du rut, les affrontements entre mâles peuvent être violents et occasionner des
blessures importantes.
ƒ
Le sanglier peut véhiculer certaines maladies, dont la peste porcine et la grippe
aviaire, et peut développer certaines pathologies chez l’homme.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanglier
http://www.sangliers.net/sanglier/modedevie.html
http://www.sangliers.net/sanglier/reproduction.html
http://www.sangliers.net/sanglier/description.html
http://www.sangliers.net/sanglier/habitat.html
http://users.skynet.be/the.fly/htm/grande%20faune/Sanglier.htm
http://ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/sanglier.htm
http://membres.lycos.fr/museecochon/cochon-famille.html
Travail réalisé par : Emmelyn Chasseur, Anna Broen et Lindsay Goffard
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La taupe
•
Fiche d’identité :
ƒ Nom : La taupe
ƒ Nom scientifique : Talpa europea
ƒ Classification : Mammifère, talpa
ƒ Longévité : En moyenne 3 ans
ƒ Reproduction : 3 à 4 petits par an
ƒ Alimentation : Insectivore
ƒ Taille : 14 à 20 cm de long
ƒ Masse : 60 à 120gr
•
Description générale :
Anatomie générale
La taupe a un corps cylindrique de 14 à 20 cm de long avec la queue.
Elle ne pèse qu’aux environs de 60 à 125g.
Son corps est recouvert d’une fourrure dense et brillante, foncée sur le dessus et plus claire
au dessous.
La taupe a une ouïe et un odorat très développés, mais sa vue est assez limitée, car elle est
incapable de discerner les mouvements.
Son museau est pointu.
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Ses pattes antérieures sont puissantes, elles sont recouvertes de cornes adaptées au
fouissement, avec des doigts munis de longues griffes.
Ses poils ont la particularité d’être dressés verticalement sur la peau, ce qui lui permet
d’aller aussi rapidement en marche avant qu’en marche arrière.
Sa mâchoire est constituée de 44 dents aiguisées.
Ses oreilles sont réduites à de petits orifices à l’arrière de la tête.
Reproduction
Chez les taupes, c’est le mâle qui cherche après la femelle. Celui-ci va devoir arriver au
bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, sachant que la femelle a une période de chaleur qui
se limite à 30 heures.
La période de reproduction annuelle a lieu principalement au printemps.
Une fois que le mâle a fini, il s’en va, laissant la femelle seule pour élever ses petits.
La gestation dure environ 4 semaines. La femelle n’a qu’une seule portée par an, variant
de 4 à 6 petits.
A la naissance, le bébé taupe possède déjà tout son attirail. Sa mère va s’en occuper
jusqu’à ce qu’elle décide qu’il soit temps que le petit prenne son indépendance, la
lactation durera environ 5 semaines.
Les jeunes taupes ne deviennent adultes, c’est-à-dire aptes à se reproduire, qu’à l’âge
d’un an.
Sa vie
La taupe est un animal solitaire. Elle ne tolère aucun autre congénère dans son territoire.
La taupe passe le plus clair de son temps à travailler, à manger et à dormir, chaque fois
par période de 4heures.
Elle construit ses galeries de manière à piéger et à épuiser d’éventuels visiteurs.
Le corps de la taupe est dépourvu de graisse, ce qui l’empêche de jeûner ou de
s’engourdir quand il commence à faire froid. Pour survivre, elle doit avaler l’équivalent de
sa propre masse chaque jour. Au début de l’hiver, dans la partie la plus froide de son
terrier, en prévision des jours pendant lesquels la nourriture se fait plus rare. Elle stocke
parfois plusieurs centaines de vers de terre. Ceux-ci sont tellement engourdis par le froid
qu’ils ne peuvent plus ramper.
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Elle a plusieurs techniques de chasse. Elle se déplace très rapidement dans ses galeries (3,5
km/h), en croquant tout ce qui se trouve sur son passage. Si elle ne trouve rien par cette
méthode, alors elle renifle et écoute le moindre son qui se répercute sur les parois puis
creuse en direction de ces proies potentielles qu'elle gobe.
Elle ne consomme pas de végétaux, mais il lui arrive de sectionner quelques racines pour
se frayer un passage.
Son habitat
La taupe vit dans des galeries qu’elle creuse dans le sol. Pour se faire, la taupe s’accroche
avec ses puissantes pattes avant et propulse la terre vers l’arrière.
Lorsque l’air se fait plus rare, elle fait demi-tour à l’intérieur de la galerie puis elle pousse son
tas de terre jusque la cheminée de sortie, qui sont les tas de terre et de sable visibles de
l’extérieur. Ses cheminées sont aussi des aérateurs assez efficaces. Ils permettent à la taupe
de remplir ses deux gigantesques poumons.
Sa chambre est garnie de feuilles et d’herbe venant d’en haut.
Son habitat peut avoir 10 à 15 mètres de rayon.
La taupe déteste sortir de terre, elle ne le fait qu’en cas de nécessité ou d’extrême
danger.
Un territoire abandonné à la suite d'un changement de secteur, prélèvement, ou de la
mort de son occupant est souvent recolonisé.
On trouve des taupes dans toute l’Europe.
•
Particularités :
Le pelage à l’aspect de velours était jadis très recherché. Certains en avaient fait leur
métier ; on les appelait les taupiers. Ceux-ci se déplaçaient de ferme en ferme pour
capturer leurs malheureuses victimes. Aujourd’hui, ce genre de commerce a tout à fait
disparu.
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Les taupes, des animaux nuisibles ?
Les taupes ont une mauvaise réputation de « tueurs de plantes ». Celles-ci, lorsqu’elles
creusent leurs tunnels enlèvent, en effet, la terre parmi les racines provoquant ainsi
l’assèchement des plantes. Toutefois, il faut savoir que ce ne sont pas les taupes qui
mangent ces racines : elles sont insectivores et non rongeurs. Ce sont les mulots qui utilisent
les tunnels creusés par ces dernières pour accéder aux racines.
Les taupes peuvent gâcher l’apparence des jardins bien entretenus, des terrains de golf ou
des parcs : leurs tunnels sont creusés juste en dessous de la surface de la pelouse. Cela
crée des crêtes le long du terrain. Un des indices indiquant qu’un jardin est habité par une
taupe est la présence d’un monticule de terre près de l’entrée du terrier. Ce monticule est
appelé taupinière.
Les hommes ont tenté de trouver différentes méthodes pour se débarrasser de ces hôtes :
Les plantes
L'Épurge (ou Grande Euphorbe), l'Hellébore Fétide et le Datura ont la réputation de faire
fuir les taupes.
Les substances répulsives
L'urine, les poils de chien, la naphtaline, le carbure, la créosote, les moules avariées, le
poisson pourri, ... placés ou déversés dans les galeries auraient la propriété de faire fuir les
taupes. Celles-ci n’abandonnent toutefois pas l’entièreté de leurs réseaux, mais
« bouchent» la portion de tunnel infecté.
Le bruit
Les taupes, ayant une ouïe très fine, n’aiment pas le bruit. Différentes méthodes existent
pour faire fuir les taupes : la production d’ultra-son à l’aide d’un appareil ou encore, la
plantation d’une bouteille en plastique enfilée sur une tige de bois dans une galerie.
D’autres méthodes, plus barbare existent. C’est le cas de l’utilisation d’objets tranchants ou
pointus, de fusées fumigènes, des pièges à feu, du poison, du gaz ou encore de
l’inondation des galeries.
Les taupes, des animaux bénéfiques ?
Bien que dite nuisible, la taupe peut toutefois jouer un rôle bénéfique dans nos jardins. En
effet, celle-ci mange les larves et les invertébrés nuisibles comme par exemple les limaces.
Une taupe mange chaque jour l’équivalent de sa masse en insectes. Toutefois, la taupe
mange aussi des vers de terre, ce qui ne représente pas un avantage, car ceux-ci
améliorent la texture du sol.
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D’autre part, par l’aménagement de réseaux de tunnels, les taupes permettent une
meilleure aération des sols
•
Sources :
http://www.jyrousseau.com/taupe.htm
http://www.aujardin.info/fiches/taupe.php
http://www.cal-lorraine.com/culture/prof_calbert/taupe.html
http://www.talpa.com.fr/la-taupe.html
Le petit Larousse illustré 2001
Tremplin, ed. averbode, L. Mathot, nature, les mammifères insectivores.
Tremplin n°18, ed. averbode, janvier 1998, art. Comment se faire à l’hiver, p14
http://www.taupier.net/mapage2/index.html
Fait par : Mandy Delporte, Emilie Materne, Caroline Prévot et Damien Wionmont
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