Dossier à l`usage des enseignants - Aquarium-Muséum

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2008
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Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Qui mange quoi, où et comment ?
Une activité essentielle de la vie sur Terre
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère année de la
Haute Ecole Mosane d’Enseignement Supérieur HEMES, section
pédagogique de Huy :
Julie Baltus, Jessica Cleeren, Caroline Dutilleux, Charlotte Gérard, Eloïse
Thiry, Amélie Dethier, Céline Mignolet, Cyrielle Thibaux, Arnaud Libois, AnneCatherine Moisse, Marine Moisse.Valériane Oger, Sophie Deville, Aline Ligot,
Florence Pineur, Vicky Romain
Février 2008
Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
10 > 16 mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Sommaire
I. Les animaux près de chez nous : p.3
Le lapin « Géant des Flandres » : p.4
Le hérisson : p.7
L’abeille : p.12
Le hibou : p.16
La grenouille : p.20
Le loup : p.24
II. Les animaux d’ailleurs : p. 28
La civette : p.29
L’éléphant : p. 32
La girafe : p.37
Le panda : p.41
III. Dans les océans : p.45
L’éponge : p.46
L’étoile de mer : p.51
La pieuvre : p.56
Le mormyre : p.61
Bibliographie : p.65
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I. Les animaux
près de chez nous
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Carte d’identité
du Géant des Flandres.
Par Julie Baltus, Jessica Cleeren et Caroline Dutilleux
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1. Nom : Le lapin (Géant des Flandres)
2. Nom scientifique : Oryctolagus cuniculus
3. Classification : les Léporidés, de l’ordre des Lagomorphes.
4. Description Physique :
Couleur : n’importe quelle couleur, du blanc pur au noir uniforme.
Pelage : poils courts, soyeux ou non. C’est un lapin à fourrure courte et dense.
Oreilles : dressées, très raides ou tombantes et larges touchant le sol.
Taille : plus ou moins 80 cm.
Poids : 7 à 8.5 kg.
Mode de déplacement : fait des bonds à l’aide de ses pattes arrière.
Communication : les lapins domestiques s’avertissent mutuellement des dangers en
frappant le sol de leurs pattes de derrière.
Espérance de vie : l’espérance de vie du lapin varie entre 7 et 10 ans.
C’est un mammifère qui peut être sauvage ou domestique.
Le Géant des Flandres fait partie des grandes races.
5. Gestation :
Les lapins sont des animaux prolifiques. La période de gestation est de 1 mois. La
femelle peut donner naissance (en un an) à trois, quatre ou cinq portées de six ou
sept petits. Chez certaines espèces domestiques, le nombre de portées peut aller
jusqu’à huit, (plus ou moins douze lapereaux). Les jeunes naissent nus, aveugles,
sourds, sans dents et incapables de se déplacer. Pour faire son nid, la lapine utilise de
la paille et s’arrache les poils de son ventre afin de libérer ses mamelles pour que les
lapereaux puissent téter plus facilement.
6. Habitation :
Ce lapin est originaire de Belgique.
Il peut vivre en cage, mais a besoin de liberté, il faut le promener une fois par jour
dans une pièce de la maison ou le laisser courir dans le jardin s’ il faut beau. La lapine
se faufile dans la garenne, chemin qui mène au nid. Ce nid s’appelle la rabouillère. Il
préfère les sols secs pour creuser son terrier.
7. Alimentation :
Le lapin est herbivore (animal qui se nourrit de plantes).
- Eau en grande quantité : 700 ml par - Feuille de carottes et carottes en
jour, elle doit être propre, fraîche et morceau
régulièrement changée.
- Choux raves
- Foin en petite quantité : 2 fois par jour
- Fenouil
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-
Céleri en branche
Mâche
Chicorée
Brocoli
Feuille de radis blanc et noir
Épinards
- Endives
- Feuilles et tiges de pois
- Herbe fraîche et jeunes pousses
- Foin de bonne qualité c’est-à-dire
qu’il faut qu’il soit sec, sans poussières ni
moisi.
Les fruits doivent être donnés en petites quantités ainsi que les graines :
- Pommes
- Maïs
- Poires
- Orge
- Fraises
- Avoine
- Framboises
- Tournesol
- Blé
Après avoir fait des provisions de nourriture à l’extérieur du terrier, durant la
journée, la maman rentre près de ses petits pour les nourrir. Le lapin mange une
partie de ses excréments qui sont riches en vitamine B1 afin d’assimiler toute la
nourriture engloutie, car il ne peut assimiler sa nourriture du premier coup. Pour ne
pas détraquer le système digestif du lapin, il faut nourrir le lapin tous les jours à la
même heure.
Les principaux prédateurs du lapin sont : les chats, les fouines, les renards.
9. Comportement :
Il est le copain idéal des petits et des grands, il est affectueux, intelligent, il
reconnait très bien son maître et lui obéit, le lèche pour lui prouver ses bons
sentiments. Il remue ses oreilles lorsqu‘il veut jouer, communiquer sa joie de vivre et
saute en l’air quand il est très content. Pour savoir s’il n’y a pas de danger, il renifle
sans arrêt et oriente constamment ses oreilles qui lui permettent de détecter le
moindre bruit. Le Géant des Flandres est un lapin docile, pas stressé. Lorsque le lapin
attaque, il couche ses oreilles en arrière et dirige son museau vers son ennemi
(comportement très rare chez les lapins domestiques).
10. Caractéristiques :
Il ne court pas vite et reste une proie facile. Le lapin ronge tout le temps afin que
ses dents ne deviennent pas trop longues. Elles poussent aussi vite qu’elles s’usent.
Ce lapin est très répandu dans notre pays. Il a une très grande musculature et des
pattes fortes. Sa croissance est lente, mais au bout du compte, ce lapin va devenir
énorme. Le Géant des Flandres est comme tous les autres lapins un animal fragile.
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Carte d’identité du
hérisson d’Europe
Par Charlotte Gérard et Eloïse Thiry
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1. Nom : Hérisson
2. Nom scientifique : erinaceus europaeus
3. Famille : erinaceidae (mammifères)
4. Description :
Le hérisson a une longueur de 22 à 27 cm. La queue mesure de 25 à 30
millimètres. Il fait 12 à 15 cm de hauteur et pèse 400 à 1200 grammes.
Il a 36 dents.
Le hérisson est couvert d’un pelage constitué de « piquants ». Ceux-ci mesurent
entre 2 et 3 cm. Ces piquants sont de couleur jaune et brun foncé à l’extrémité. Ils
sont remplacés régulièrement. En effet, ils tombent et poussent en permanence.
Photo d’un piquant :
Le pelage de son ventre est plus clair. Le hérisson possède un museau pointu. Ses
pattes sont munies de 5 doigts avec des griffes.
-
Son espérance de vie est de 3 ans en moyenne.
Comportement : C’est un animal solitaire. Il dort 18 heures par jour et vit
principalement la nuit. C’est pour cela qu’il ne débute sa chasse que le soir. Durant la
journée, il se repose dans son nid.
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Lorsque l’été arrive à son terme, son poids augmente en raison de l’abondance en
nourriture. Il en a profité pour constituer des réserves. Elles l’aideront à bien passer
l’hiver !
En hiver, le hérisson hiberne et brûle les graisses qu'il a emmagasinées dès la fin du
printemps. Néanmoins, cet animal ne passe pas tout son temps à dormir : durant son
hibernation, il dort pendant 6 à 7 jours d’affilée. Ensuite, il reste éveillé pendant 1 à 2
jours et il s’endort à nouveau. Il reproduit cela pendant environ 6 mois, en attendant
le printemps… Il a besoin de se nourrir un peu et de se dégourdir les pattes !
La température interne optimale du hérisson est de 35°C. Au cours de son sommeil,
sa température atteint 2°C ou 3° C au dessus de la température extérieure et varie
avec elle. Si la température descend en dessous de O° C, il se réveille
automatiquement ! Il peut alors augmenter sa température, se réchauffer. Il revient à
la vie.
Lorsqu’il se sent menacé, il se roule en boule grâce à un puissant muscle dorsal et
dresse ses épines. Il baisse la tête et de cette manière, ses yeux, son museau et ses
pattes se retrouvent à l’abri. Les piquants sont groupés 3 par 3 dans des directions
différentes. C’est un excellent moyen de défense ! De plus, cela lui sert également à
amortir les chocs lorsqu’il se laisse tomber.
Schéma d’un hérisson roulé en « boule »
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5. Reproduction :
Elle a lieu au printemps, juste après l’hibernation. La gestation dure entre 31 et 35
jours. 4 à 6 petits naissent par portée. Il n’y a qu’une seule portée par an. A la
naissance, les petits sont aveugles et ont les piquants blancs et mous. La femelle
possède 10 tétines.
6. Habitat général et spécifique :
−
Répartition : Le hérisson d'Europe se trouve partout en Europe ainsi qu’en
Russie. Il existe d'autres sous-espèces dans le monde, sauf aux Pôles et en Amérique.
−
Il est fidèle au lieu d’habitation. De nature solitaire, il ne le défend toutefois pas
contre d’autres hérissons. C’est pourquoi on ne parle pas de territoire,
mais
−
« d’espace vital ».
Néanmoins, les hérissons ont tendance à s’éviter sur un même espace.
Habitat :
Le hérisson peut vivre dans :
•
Des bois de feuillus
•
Des haies, des broussailles
•
Des parcs, des prairies, des jardins
•
Des tas de feuilles ou de branches
•
Des dunes avec buissons
•
Et plus rarement : dans des forêts de résineux, de
grandes étendues cultivées, des champs de céréales, dans
les milieux humides,...
En hiver, il hiberne dans un nid d’herbes et de feuilles. Il
cherche un endroit sec, mais pas nécessairement chaud.
Aujourd'hui, il s'est adapté aux milieux semi-naturels ou même urbains : champs,
vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs. Le grand nombre de
hérissons se faisant écraser sur les routes montre que cet animal vit aussi beaucoup
près des villages et des petites villes.
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7. Alimentation :
QUOI ?
- Boire : il boit principalement de l’eau.
- Manger : Il est insectivore, quasiment omnivore.
•
Il mange surtout :
ƒ
Des insectes
ƒ
Des invertébrés terrestres : des lombrics, des chenilles, des araignées,
des limaces, des hannetons, des fourmis, des cloportes, des punaises...
•
S’il n’en trouve pas, il mange : des grenouilles, des lézards, des jeunes rongeurs,
des oisillons, des œufs, des cadavres (poissons inclus), des escargots, des serpents,
des fruits, des champignons, de l’herbe, des racines, des baies, des melons, des
courges,…
•
Il a une intolérance au lactose et ne consomme pas : du fromage, du lait et des
produits laitiers. Ces aliments sont source de maladies pour lui !
COMMENT ?
-
Après une journée passée à se reposer au fond de son nid, le hérisson a très faim.
Il sort donc en pleine nuit, totalement noire. Il explore en zigzag les prairies et les
lisières, le nez au ras des pâquerettes. Son ouïe est si fine qu'il entend un ver de terre
se glissant sous les feuilles mortes ! Il utilise aussi son odorat pour flairer ses proies.
En effet, comme il est presque aveugle, sa vue ne lui sert pas pour chasser.
- Il coupe et déchire sa nourriture avec ses dents pointues.
- Il creuse parfois dans la terre, à la recherche de nourriture.
- Il mange environ 70 grammes par jour. Il souffle et il grogne quand il se nourrit.
MANGE PAR QUI ?
Ses prédateurs sont : les chats, les fouines, les blaireaux, les putois et les renards.
Le hibou aussi apprécie les petits hérissons bien tendres ! Le hérisson est également
attaqué par les chiens. Ensemble, ces prédateurs tuent 9% des hérissons.
La nuit, en été, beaucoup de hérissons sont écrasés par les voitures.
8.
Le savais-tu ?
Le hérisson a un nombre incroyable de piquants
sur le dos : 6000 !
Chez les hérissons, les 2 sexes sont semblables.
Lorsqu’il dort, le hérisson ronfle.
Le hérisson est un excellent nageur ! Il n’a pas
peur de traverser de petites rivières.
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Carte d’identité de
l’abeille
Par Julie Baltus, Jessica Cleeren et Caroline Dutilleux
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1) Nom : l’abeille, appelée également « mouche à miel ».
2) Nom scientifique : Apis mellifica.
3) Famille : de l’ordre des hyménoptères, c’est un insecte qui fait partie de la
famille des pollinivores.
4) Description physique :
Comme tous les insectes, l’abeille n’a pas de colonne vertébrale (on dit donc que
c’est un invertébré).
Son corps est divisé en 3 parties : TETE – THORAX- ABDOMEN.
Tête : 2 gros yeux à facettes qui lui permettent de voir devant, derrière, en dessous,
au-dessus, à gauche et à droite.
Bouche : 2 mandibules et 1 pompe à nectar appelée trompe (langue de 2mm)
Antennes : détecteur de parfum, elles lui servent aussi de « radar » pour s’orienter.
Abdomen : 7 segments qui s’imbriquent les uns dans les autres. C’est dans
l’abdomen que l’on trouve les glandes à cire et le venin. Attention, il faut savoir que
les abeilles ne piquent pas pour le plaisir ! Elles ne piquent que quand elles se sentent
menacées. En piquant, elles signent leur arrêt de mort.
Thorax : elle a un corps brun noir couvert de poils gris à bruns,
2 paires d’ailes qui lui permettent de se déplacer dans tous les sens et 3 paires de
pattes velues brunes.
Mode de déplacement : elle se déplace en volant.
Communication : l’abeille communique en faisant deux types de danses.
- Soit elle danse « en rond » pour indiquer aux autres abeilles où elle a trouvé la
nourriture à une faible distance (moins de 25 mètres).
- Soit elle danse « en huit » pour dire que la nourriture se trouve à moins de 10
kilomètres.
La direction de la nourriture est exprimée par rapport à la position du soleil. La
distance est exprimée par le nombre et la vitesse des tours effectués par l'abeille sur
elle-même.
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5. Gestation :
La reine est la seule qui puisse se reproduire. Elle attire un ou plusieurs mâles en
faisant « un vol nuptial ». Le mâle dépose ses spermatozoïdes dans un sac appelé
« spermathèque ». Dès qu’il s’est accouplé, il meurt. La reine pond 1000 à 2000 œufs
par jour dans une cellule de la ruche. L’œuf devient larve, cocon, nymphe puis une
chrysalide jusqu’au 15ème jour, au moment où elle éclot. L’abeille, une fois sortie de
l’œuf, ne peut pas voler.
Si les ouvrières la nourrissent pendant quelques jours avec de la gelée
royale qu’elles ont dans leurs antennesÆ cela donne une reine.
Une ouvrière naît lorsque l’œuf fécondé est nourri au pollen et au miel.
Les œufs non fécondés donnent des mâles au bout de 23 jours.
Les ouvrières ne pondent pas, elles sont stériles.
5. Habitat :
Les abeilles solitaires vivent dans la nature. Elles cherchent un endroit pour
construire leur nid : dans la terre, dans les bois, sous une toiture, une souche
d’arbre…
Les abeilles qui vivent en colonie sont celles qui habitent dans les ruches. Cette
ruche qui correspond à sa maison est surveillée par un être humain qui est là pour
les aider, c’est l’ « Apiculteur ».
Dans la ruche, se trouvent des cadres en bois. C’est dans ces cadres que les abeilles
construisent de petites niches hexagonales à l’aide de la cire qu’elles fabriquent avec
leurs glandes à cires. Ces petites niches s’appellent les alvéoles. C’est dans ces
alvéoles que la reine va pondre. C’est également dans ces alvéoles que les ouvrières
déposeront le nectar des fleurs et le pollen qui leur serviront de nourriture.
Les habitants de la ruche :
a) Les ouvrières (ce sont elles qui travaillent le plus).
b) La reine (c’est la seule femelle capable de se reproduire).
c) Les mâles ou « faux bourdons » ( leur rôle est de s’accoupler avec la reine).
6. Alimentation :
Le pollen : c’est une poudre jaune se trouvant sur les étamines des fleurs. C’est un
aliment riche pour les larves mais aussi pour les habitants de la ruche… Les petites
pelotes de pollen récoltées par les pattes arrières des butineuses seront placées dans
les alvéoles (ce qui sera bien utile comme réserve pour la fin de l’été).
Il est mangé par les abeilles nourricières qui, grâce à cette nourriture, peuvent
produire de la gelée royale.
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La gelée royale : elle est fabriquée par l’abeille. C’est un aliment très riche en
vitamines.
C’est la nourriture :
- de toutes les larves de la colonie, pendant les trois premiers jours. Après ces trois
jours, elles mangent du miel et du pollen. Ensuite, au bout de 21 jours, elles
deviennent ouvrières.
- des larves royales pendant les cinq premiers jours.
- de la reine dès qu’elle quitte la cellule royale.
Les abeilles recueillent la miellée, une sécrétion qui vient de certains insectes. Les
adultes se nourrissent de miel et mélangent celui-ci au pollen pour nourrir les abeilles
ouvrières plus âgées.
Le nectar qu’elles absorbent servira à fabriquer le miel tandis que le pollen des fleurs
leur servira de nourriture.
7. Comportement :
Il existe plusieurs sortes d’abeilles ; celles qui vivent en colonies et celles qui vivent
en solitaires. Les abeilles sont des animaux sociaux, la ruche est composée d’une
reine, d’ouvrières et de faux-bourdons.
8. Caractéristiques :
Quand il fait trop chaud dans les alvéoles, les abeilles ventilent en battant des ailes
ou elles répandent de l’eau. Elles se serrent ou volent en rond pour contrôler la
température ou l’humidité.
Si la reine a faim, ce sont les ouvrières qui lui apportent à manger ou si elle se salit,
les ouvrières la lavent. Les jeunes abeilles travaillent dès leur sortie de l’alvéole.
Elles possèdent un dard qu’elles utilisent pour se défendre face à un ennemi, c’est
une arme mortelle. Comme on l’a dit plus haut, une fois utilisé, les abeilles meurent.
Quand la ruche est trop peuplée, la reine part avec une partie des abeilles et va
construire un nouveau nid ; tandis qu’une nouvelle reine est élue.
L’abeille peut mesurer de 14 à 17 mm. Elle peut être sauvage ou domestique, elle
est élevée principalement pour son miel.
La reine vit en moyenne 3-4 ans, les ouvrières vivent 38 jours en été et 6 mois en
hiver .
La récolte du miel s’effectue par un apiculteur (éleveur d’abeilles). Afin de ne pas se
faire piquer par les abeilles, l’apiculteur porte une combinaison protectrice.
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Carte d’identité du hibou
Par Amélie Dethier, Céline Mignolet et Cyrielle Thibaux
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1.
Nom : Hibou moyen duc
2.
Nom scientifique : Asio otus
3.
Famille : Strigidés, famille d’oiseaux rapaces nocturnes.
4.
Description :
Le hibou est un rapace nocturne. Il a de longues oreilles, aigrettes, et de longues
ailes. Son plumage est roux argenté, strié de noir. Le Moyen duc est reconnaissable
par ses yeux jaune ou orange et son bec est noir. Les pattes du moyen duc sont
emplumées.
Taille : longueur : 34-36cm, envergure : 90-95cm.
Poids : femelle : 210 à 270gr ; mâle : 230 à 310gr.
Sa longévité est de 27 ans.
Diversité : Le nom hibou désigne plusieurs oiseaux différents de la famille des
Strigidés. Trois espèces de hiboux portent le suffixe ou le préfixes duc ; le hibou
grand duc, le hibou moyen duc, le hibou petit duc. La différence entre ces trois
espèces de « duc », c’est la taille.
Moyen de communication : Le chant du hibou moyen duc est plutôt silencieux
sauf en période nuptiale. Le Moyen duc bouboule, bubule, hue, ulule, hulule, miaule,
tutube.
Mode de déplacement : Le hibou possède des plumes
soyeuses et duveteuses, qui amortissent le bruit des
battements d’ailes. L’attaque silencieuse est un atout
précieux pour la chasse. C’est un vol calme, souple et
régulier.
Camouflage : Grâce à son pelage brun tacheté, le hibou
moyen duc se fond facilement dans le décor, il se cache, en
restant immobile, dans les branchages.
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5.
Reproduction :
Le hibou moyen duc utilise un vieux nid de corneille
ou d’écureuil pour faire son nid. Il ne fréquente pas
les nichoirs.
Saison : mars- avril. Il n’y a qu’une portée par an,
de 4 - 5 oeufs. L’incubation dure environ 27 jours.
Les jeunes sont nourris par les deux parents et
quitteront le nid après 24 jours, mais ne voleront
que quelques jours plus tard.
6.
Habitat :
Le hibou moyen duc se répartit dans l’hémisphère Nord, principalement en Asie, en
Afrique du Nord et en Europe. Il vit dans des massifs semi boisés de conifères ou des
petits bosquets dispersés dans la campagne. Les hiboux sont fort sédentaires, mais ils
descendent vers le Sud en hivers. Au printemps, certains émigrent vers des régions
plus riches en nourriture.
7.
Alimentation :
La chasse : Le hibou alterne des périodes de chasses et des périodes de repos et de
digestion. Il tue ses proies en l’agrippant dans ses serres puissantes. Son bec, avec
une extrémité recourbée, est utilisé pour déchirer la proie attrapée.
Régime alimentaire : Le hibou se nourrit de petits mammifères (musaraignes,
mulots, campagnols, petits lapereaux,…), petits oiseaux (moineaux, pinsons,..),
parfois merles, geais, insectes, coléoptères,… Le hibou moyen duc participe au
contrôle des populations de rongeurs.
Les pelotes de réjection :
Le hibou, comme les rapaces nocturnes, capture
ses proies et les avale toutes entières, si elles sont
petites. Dans l’estomac, les sucs digestifs digèrent
la chair et laissent les poils, les plumes, les os
intacts. Ce sont ces restes non digérés qui sont
rejetés sous forme de pelote, après le repas.
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Prédateurs : Le hibou moyen duc adulte connaît, malgré la liste de proies qu’il a,
des prédateurs, il peut se faire attraper par des rapaces plus grands que lui ; des
hiboux grands ducs, des aigles, des faucons, des busards, … . La femelle qui reste au
nid peut être tuée par des ratons laveurs. Les poussins sont la proie des porcs-épics,
des serpents et des corvidés.
Chaîne alimentaire :
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Carte d’identité de
la grenouille
Par Amélie Dethier, Céline Mignolet et Cyrielle Thibaux
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1. Nom : La rainette verte
2. Nom scientifique : Hyla arborea et Hyla meridionalis.
3. Famille : Hylidés
4. Description physique :
La rainette mesure entre 4 et 5 centimètres, elle a une peau lisse, la rainette verte,
aux belles couleurs, est répandue dans toute l'Europe. Elle modifie sa coloration en
fonction du milieu ambiant. Certaines peuvent être jaune vert, vert foncé, bleu vert,
etc.
Elle a des disques au bout des doigts qui lui servent à s’accrocher quand elle monte
aux arbres. Les mâles ont un sac vocal qui leur sert à coasser et à pousser de grands
cris. La rainette vit surtout la nuit car elle ne supporte pas la lumière du soleil. Elle vit
environ 4-5 ans.
5. Reproduction, gestation :
Au printemps, la rainette pond environ 1000 œufs qui ressemblent à une masse
flottante. Une fois qu’ils auront évolué, ils seront alors appelés têtards et resteront
dans le milieu aquatique pendant 90 jours. Les têtards de la rainette verte sont jaune
doré brillant et ont une queue à la pointe très allongée, ceux-ci respirent à l’aide de
branchies, quand celui-ci devient grenouille elle développe des poumons.
Il faut savoir que sur 1000 œufs seuls 5 se développent et deviennent grenouille les
autres sont soit mangés par des poissons ou dépérissent, car ils ont un manque de
place ou un manque d’eau. Les adultes, une fois la ponte terminée, se rendent
également sur la terre ferme où elles vivent sur des arbres. En automne, elles quittent
les arbres à la recherche d'une bonne cachette abritée dans des creux sous des
pierres, pour passer l'hiver.
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6. Habitation générale et spécifique :
ƒ
En Europe
La rainette est largement répartie en Europe. Dans le sud de la France et de
l'Espagne, dans les Pyrénées, au Grand-duché, en Lorraine, dans le département du
Nord et en Flandre.
ƒ
En Wallonie et en Belgique
L'espèce semble éteinte à l'état sauvage en Wallonie, mais un petit noyau introduit
dans la région de Ferrières résiste. En Flandre, elle subsistait récemment dans la
région côtière.
On retrouve surtout la rainette en bordure de forêt principalement dans le fond des
vallées, près d’un point d’eau ou dans un coin humide et riche en végétation.
Elle vit en hauteur et s’agrippe aux arbres à l’aide de ses disques, en hiver, elle
hiberne dans le fond des lacs ou marécages.
7. Alimentation :
-Quoi?
Au début, les têtards se nourrissent de phytoplanctons, de plantes
aquatiques, etc.
Une fois métamorphosées en grenouille, elles deviennent carnivores, les insectes
constituent une grande partie de l'alimentation des grenouilles. Si nous voyons une
grenouille attraper une mouche, nous nous rendons compte que sa grande bouche est
un véritable piège à insectes.
-Comment?
La plupart des amphibiens adultes ont des dents qu’ils utilisent principalement pour
retenir leurs proies qui sont avalées entières, les grenouilles capturent leurs proies à
l’aide de leur langue, épaisse et gluante, qui est attachée à l’avant de la bouche et
repliée vers l’arrière au repos. Lorsqu’ une proie passe à proximité, la langue se
déploie rapidement et se colle à l’insecte qui est ramené dans la bouche, la grenouille
avale ses proies en comprimant les muscles de sa gorge.
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-Par qui sont-ils mangés ?
La rainette mange donc des insectes, des larves, etc.…
La grenouille est, elle, mangée par des carnivores comme la couleuvre, le brochet,
les rapaces (hibou, chouette,…) etc.
Les flèches qui mènent à la grenouille représentent ce qu’elle mange et les flèches
qui partent de celle-ci mènent aux animaux qui mangeront la grenouille.
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Carte d’identité
du loup
Par Arnaud Libois et Anne-Catherine Moisse
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
1.
Nom : le loup
2.
Nom scientifique : Canis lupus
3.
Classe : Mammifère
4.
Ordre : Carnivores
Famille : Canidés
Description :
Ce canidé a le pelage grisâtre, la tête massive, le museau pointu, les oreilles
écartées, la queue courte et les flancs creusés. C'est l'ancêtre le plus crédible du chien.
Dans la même bande, le pelage peut avoir divers tons de gris allant du blanc jusqu'au
noir. La femelle pèse de 25 à 28 kilos. Sa hauteur au garrot est de 64 cm. En ce qui
concerne le mâle, son poids est de 30 à 35 kilos et sa hauteur toujours au garrot est
de 68 cm, le loup se déplace comme le chien, il utilise ses 4 pattes ou, il possède 5
doigts aux pattes avant et 4 doigts aux pattes arrière, avec des griffes non rétractiles.
5. Habitat
Il vit dans des habitats variés, en passant de la toundra arctique aux forêts de
feuillus et de conifères. Le loup vit assez loin de l'homme. L'hiver, ils marchent en file
indienne dans des sentiers de chasse. Il y a des loups presque partout dans le monde.
En ce qui concerne l’Europe on peut encore trouver des loups dans 5 pays comme la
France qui compte 24 à 26 loups, le Portugal avec 150 loups, la Grèce 300 à 350, l'
Italie 500 loups et l’Espagne, qui est le pays d'Europe qui en contient le plus avec
1500 à 2000 loups. Certains vivent dans la toundra, dans les montagnes, dans les
forêts, dans les prairies et dans les semi - déserts. Le loup se plait davantage dans le
Nord que le Sud. Cela s'explique par le fait que l'homme y est moins présent en raison
du froid, ce qui convient parfaitement au loup qui craint l'homme.
6. Reproduction
Le loup est fidèle. Il est monogame et le restera pour sa vie entière. La période de
rut est de la mi-février à la mi-mars. La femelle s'occupe de ses rejetons et les sèvre à
l'âge de 8 semaines. Au sein de la meute, seul un mâle va s'accoupler avec une seule
femelle. Les deux membres reproducteurs de la meute, constituent le couple alpha ou
couple dominant.
Ce couple reste stable d'une année sur l'autre sauf changement notable au sein de
la meute.
La louve va atteindre sa maturité sexuelle vers l'âge de 2 ans, plutôt 3 ans pour le
mâle. Ce dernier va alors se chercher une partenaire avec laquelle il forme en général
un couple stable. Il est surtout essentiel de savoir que dans une meute, seuls le mâle
et la femelle dominants (couple Alpha) sont sexuellement actifs.
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Cela n'empêche pas pour autant les autres Loups et Louves de former des couples
fidèles et durables, mais ce, sans descendance tant qu'ils ne sont pas dominants.
7.Alimentation
Quoi ?
Il s'attaque à du gros gibier tel le cerf de Virginie, le caribou, l'orignal, le wapiti ou le
mouflon. Il chasse souvent les individus plus vieux, malades ou les jeunes. En été, il
ajoute à sa diète le castor, le lièvre, la marmotte, les oiseaux et les insectes. Le loup
consomme environ 9 à 10 kg par repas. Le Menu du loup s'il est vrai qu'en milieu
sauvage le loup, est avant tout un carnivore (deux kilos de viande le maintiennent en
grande forme) qui s'en prend à la plupart des gibiers à poil ou à plume (il apprécie
particulièrement chevreuils et lapins) il ne déteste pas les oiseaux, les taupes, les
souris et ne fait pas fine bouche pour les grenouilles, les serpents, les brochets, les
baies sauvages, les pommes de terre et de pommiers, ainsi que les plantes. C'est
aussi avec grand plaisir qu'il croque près des villages et même des maisons, les
renards, les chiens de moindre taille et les chats.
Comment ?
Le loup chasse en groupe pendant que les femelles s’occupent des petits.
Bon père, le loup rapporte toujours aux siens autant de nourriture qu'il en peut porter.
Le loup s'accorde même quelque temps de repos après de longues chasses.
Par qui ?
Son seul prédateur est l'homme. Mais les parasites, les maladies et le manque de
nourriture peuvent être des causes de mortalité chez le loup. De plus, si la population
devient trop dense, le nombre de femelles gravides diminue. Le grand duc et l'aigle
peuvent s'attaquer aux nouveaux nés.
Chaîne alimentaire :
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8. Habitudes
Ces animaux suivent une hiérarchie. Toute la meute suit le couple dominant. Lors
des repas, les loups attendent que leur chef soit repu avant de manger. Les loups
chassent en bande le nez et les oreilles au vent, car l'ouïe et l'odorat sont très
développés. Au moindre bruit, le chef pointe le nez vers la proie et le reste de la
bande suit la trace. La femelle creuse des tanières pour sa progéniture dans les
anciens terriers abandonnés. Pour rassembler la meute, le loup dominant va hurler.
Les loups hurlent aussi avant et après la chasse.
9. Le savais-tu ?
Le loup porte la mention vulnérable sur la liste des espèces menacées d'extinction de
UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et ses ressources).
L'odorat du loup est 100 fois plus développé que le nôtre et il peut entendre jusqu'à 6
km de distance.
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II. Les animaux
d’ailleurs
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Carte d’identité
de la civette
Par Arnaud Libois et Anne-Catherine Moisse
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1. Nom : civette
2. Nom scientifique : paradoxurus hermaphroditus
3. Famille :
-
-
VIVARRIDES
La famille des viverridés est une famille de carnivores de taille moyenne
(environ 90 cm) au corps allongé et aux pattes assez courtes. En moyenne
de la taille d'un chat, ils sont plutôt nocturnes.
MAMMIFERE
Les Mammifères, classe d'animaux vertébrés, sont caractérisés
essentiellement par l'allaitement des jeunes.
Les mammifères partagent des ancêtres communs avec les reptiles et les
oiseaux.
4. Description :
-
Courtes jambes
Petites oreilles
Longue et souple queue ( = à son corps)
+- 45cm
Museau allongé
34 à 40 dents (adulte)
Son poids à l’âge adulte : de 6 à 11 Kg
Longueur de son corps : +- 75cm
Hauteur au garrot : +- 40cm
Elle est de couleur grise ou brune avec des taches ou des rayures noires.
La civette vit en forêt et c’est une bonne grimpeuse.
Elle est généralement solitaire et nocturne, elle se cache donc la journée dans
un terrier ou dans le creux des arbres.
La civette est peu farouche, elle s’apprivoise facilement et elle a une durée de
vie de plus ou moins 12 à 15ans.
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5. Reproduction :
Après l'accouplement, la femelle donne naissance de 1 à 4 petits et s'occupe
elle-même de leur éducation.
6. Habitat général et spécifique :
On les retrouve le plus souvent en Afrique ou en Asie mais il en existe aussi en
Europe.
7. Alimentation :
QUOI ?
La civette est omnivore : elle se nourrit donc - de rongeurs (petits
animaux)
- d’insectes
— d’œufs d’oiseaux
- de chauve-souris
- de grenouilles
- de lézards
- de racines
- de feuilles
- de fruits
Les civettes vont aussi au bord de l’eau pour pêcher des poissons, crabes ou autres.
8. Le savais-tu ?
Pour marquer leur territoire, les civettes utilisent un fluide clair qui ressemble fort au
miel, appelé musc, qui est sécrété par leurs glandes périnéales (à la base de la queue).
Elles se frottent contre les rochers et les arbres, les imprégnant de cette odeur
puissante pour apprendre aux autres civettes les limites de son domaine personnel.
À partir de cette substance, graisseuse, est extraite une autre substance fixatrice qui
est très recherché en parfumerie.
Remarque : les différentes espèces :
Civette palmiste africaine Civette africaine Civette à grandes taches Civette de
Malaisie Civette palmiste Civette palmiste à masque Civette palmiste hermaphrodite
Civette palmiste de Jerdon Civette palmiste à bandes Civette de Madagascar Civetteloutre de Sumatra Petite civette
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Carte d’identité de
l’éléphant
Par Marine Moisse.
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1.
Nom : L’éléphant
2.
Nom scientifique : Loxodonta africana
3.
Famille : Eléphantidés
4.
Description physique :
L’éléphant est un mammifère. Il existe deux espèces d’éléphants, celle d’Afrique et
celle d’Asie. L’éléphant africain est le plus grand animal terrestre : lorsqu’il est adulte,
il peut atteindre 4 mètres de haut et peser 7 tonnes. Un éléphant d’Asie peut mesurer
3,3 mètres de haut et peser 5,4 tonnes. L’âge moyen d’un éléphant vivant dans la
nature est de 50 ans.
La trompe, qui est un prolongement du nez et de la lèvre supérieure, est typique de
l’éléphant. Elle lui sert à soulever des charges, à se nourrir, à boire et à s’asperger, à
sentir, à toucher et à émettre des barrissements. L’éléphant possède d’autres traits
caractéristiques : une paire de défenses, utilisée pour se défendre et pour briser la
végétation, des jambes épaisses semblables à des piliers, de larges pieds supportant
un corps massif et de grands pavillons auditifs qui lui servent également de ventilateur.
Tableau comparatif entre l’éléphant d’Afrique et d’Asie.
Eléphant d’Asie
Eléphant
d’Afrique
Lieu d’habitat
Taille
Poids
Front
Oreilles
Trompe
Dos
Pieds
Afrique
3à 4 mètres
4 à 6 tonnes
Aplati
Grandes
2 doigts
Concave
4 ongles à l’avant
3 ongles à l’arrière
Asie
2,5 à 3 mètres
5 tonnes
à deux bosses
petites
1 doigt
arqué
5 ongles à l’avant
4 ongles à l’arrière
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Eléphant d’Afrique
5.
Eléphant d’Asie
Reproduction, gestation :
Chez les éléphants, la gestation dure environ 22 mois et il faut attendre un à deux
ans entre la naissance et la conception suivante. Ce n’est que tous les quatre ans
environ que la femelle donne naissance à un petit appelé éléphanteau.
6.
Habitat général et spécifique :
L’éléphant d’Afrique occupe des zones morcelées dans toute la zone subsaharienne
(37 pays). Il habite la savane, la brousse, la forêt, les vallées fluviales et les régions
semi-désertiques.
L’éléphant d’Asie se trouve aux Bangladesh, Bhutan, Myanmar et Yunnan (Chine),
Inde, Kazakhstan, Kalimantan et Sumatra (Indonésie), Kampuchéa (Cambodge), Laos,
Malaisie, Népal, Sri Lanka, Thaïlande. Il habite dans les savanes, pâturages, semidéserts et même dans les montagnes de 5000 mètres de hauteur.
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7.
Alimentation :
a)
Classement alimentaire : Herbivore
b) Régime alimentaire : Les éléphants d’Asie se nourrissent de préférence de plantes
fraîches qui poussent toute l’année dans la jungle humide. Par contre, les éléphants
d’Afrique avalent d’impressionnantes quantités d’écorce, de branche et aussi d’herbe
sèche riche en silice. Étant donné que leur nourriture est dure, ceux-ci doivent
développer une mâchoire beaucoup plus puissante que les éléphants asiatiques.
c)
Comment se nourrissent-t-ils ?
Ils prennent la nourriture avec leur
trompe et porte celle-ci à leur bouche.
Ensuite, ils triturent rapidement avec
ses énormes dents.
d) Le problème de la nourriture.
L’éléphant doit passer beaucoup plus de temps que les autres animaux à s’alimenter.
Cet animal passe une dizaine d’heures à broyer sa nourriture. L’éléphant possède une
réserve de dents de sorte que, lorsque ses molaires sont trop usées, celles-ci
s’effritent et tombent. Durant son existence, l’éléphant renouvelle ainsi six fois ses
molaires. Il faut noter que vers 50-60 ans, l’éléphant va mourir de faim, car ses dents
seront trop usées.
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e) L’eau : une question vitale pour les éléphants.
L’éléphant peut se satisfaire pendant
quelques jours du suc qu’il trouve dans
les plantes, mais à plus long terme,
l’eau lui est indispensable. Il lui faut
environ 70 à 100 litres d’eau par jour et
il doit pouvoir se baigner et se rafraîchir.
Lorsque
la
température
devient
insupportable, les éléphants creusent
avec leurs trompent et leurs défenses le
lit du fleuve et attendent que ce petit
puit se remplisse d’eau grâce au
ruissellement de celle-ci.
f) Les ennemis de l’éléphant.
Les principaux ennemis de l’éléphant sont l’homme, les parasites, les grands
prédateurs tels que les hyènes, chiens sauvages, tigres et léopards.
Lexique.
Mammifère : Animal caractérisé par la présence de mamelles.
Barrissements : Cri de l’éléphant.
Silice : Substance que l’on trouve dans certaines plantes.
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Carte d’identité de
la girafe
Par Charlotte Gérard et Eloïse Thiry
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1.
Nom : girafe
2.
Nom scientifique : giraffa camelopardalis
3.
Famille : mammifères artiodactyles et ruminants
4.
Description :
C’est l’animal le plus grand en hauteur. Il peut atteindre jusqu’à 6 m de haut !
Poids : il peut peser entre 800 et 1300 kg.
Son pelage à dominante rousse est tacheté de jaune. Son
ventre est blanc.
Elle ne possède que 7 vertèbres cervicales.
La tête porte 2 petites cornes recouvertes de peau.
Son espérance de vie est d’environ 25 ans.
Habitudes de vie sociale : les girafes vivent en troupeaux.
Les mâles voyagent souvent d’un groupe à l’autre.
Squelette d’une girafe :
5.
Reproduction :
La gestation dure 15 mois. Un seul jeune naît par portée. La girafe peut commencer
à mettre bas dès l’âge de 5 ans. La naissance s’effectue debout et le jeune (le
« girafon ») tombe de près de 2 mètres de haut. Il y a des risques que le girafon
meurt à la naissance en raison d’une mauvaise chute. En effet, il arrive qu’il se brise la
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nuque, mais cela reste un cas exceptionnel. A la naissance, le girafon mesure déjà 2
mètres pour un poids variant de 40 à 80kg.
La girafe n’adopte son petit que s’il est capable de se tenir rapidement debout. Au
bout d’une heure, il doit tenir sur ses 4 pattes pour atteindre les mamelles de sa mère
où il pourra se nourrir d’un lait très gras. Dans le cas contraire, elle l’abandonne ou
même le tue !
Le girafon grandit de 1 mètre la première année de sa vie. A six mois, il frôle les 3
mètres et à 7 ans, il aura sa taille adulte avec un minimum de 5 mètres.
6. Habitat général et spécifique :
-
Origine : La girafe est originaire des savanes africaines.
Habitat : Elle vit dans les savanes et les steppes boisées.
7. Alimentation :
QUOI ?
- Boire : Elle peut boire jusqu’à 15 litres d’eau en une seule fois.
- Manger :
•
Le plat favori de la girafe est composé de feuilles d’acacias gorgées d’eau.
L’acacia possède de longues épines. Les feuilles les plus tendres des acacias de la
savane poussent entre 2 et 6 mètres de haut, ce qui constitue pour la girafe la
hauteur idéale de sa niche alimentaire.
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
•
Elle mange également : de jeunes pousses, des feuilles tendres, des ramilles,
des épines, de l’écorce, des fruits des arbres et des plantes grimpantes.
COMMENT ?
Pour boire, la girafe doit largement écarter ses pattes avant ou plier les genoux.
Elle lève souvent la tête entre 2 gorgées pour reprendre l’équilibre, en raison de sa
position périlleuse.
- Les lèvres de la girafe sont garnies de longs poils qui lui transmettent des
informations gustatives. Sa bouche est recouverte de muqueuses très résistantes et
son palais est tapissé de profondes rainures. Grâce à ce dispositif, la girafe ne craint
pas de mastiquer les épineux.
- Sa langue mesure 54 cm.
- Les mâles mangent 66 kg par jour et les femelles 58kg.
PAR QUI ?
Ses prédateurs sont le lion et l’homme. Adulte et
en bonne santé, la girafe peut s’opposer au lion.
Elle le voit approcher de loin et peut d’une ruade lui
briser le crâne ou les côtes. Aussi, les fauves
n’attaquent les girafes qu’en groupe en tentant
d’en éloigner une des autres. C’est ainsi que 3
girafons sur 4 se font tuer avant l’âge de 3mois.
La girafe est chassée pour sa viande, sa peau et
ses poils.
8. Le savais-tu ?
- Malgré ses proportions, la girafe peut dépasser
les 50 km/h, franchir une hauteur d'1.80m et
nager! Sa démarche est différente des autres
animaux: elle avance simultanément les deux
pattes du même côté!
- La 1ère girafe française fut emmenée en 1827 : elle parcourut 800 km entre
Marseille et Paris.
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Carte d’identité
du panda géant
Par Valériane Oger
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1. Nom : Panda géant
2. Nom scientifique : Ailuropoda melanoleuca
3. Famille : Carnivore (ours)
4. Description :
* Particularités :
Le panda géant a six doigts. Ses cinq doigts "normaux" sont alignés les uns à côté
des autres, et le sixième, qui est en fait un os du poignet très allongé, occupe la
même place que notre pouce. Sans ce sixième doigt, ce serait très difficile pour lui de
cueillir les tiges de bambou.
* Physique :
A l’âge adulte, il pèse entre 150 et 180 kg. Il peut vivre jusqu’à 25 ans. Sa fourrure
protège les yeux des rayons du soleil. La couleur noire de la fourrure donne
l’impression que les yeux sont fermés. Son ouïe est beaucoup plus développée que
son odorat.
* Vie sociale :
Les pandas géants peuvent vivre environ 15 ans. Dès qu'ils ont 5 ou 6 ans, ils
peuvent avoir des petits.
5. Reproduction :
La plupart du temps, ils n'ont qu'un petit à la fois. À sa naissance, le petit pèse à
peine entre 100 et 160 grammes. Il naît entre le mois de juillet et le mois de
septembre. Il est tout rose, aveugle et il n’a pas de dents. La grossesse de la maman
panda dure cinq mois. La maman panda peut avoir 3 petits, mais il y en a souvent
deux qui meurent. La maman s’occupe seule du bébé panda et l’allaite pendant six
mois. Après 8 à 9 mois, le petit est totalement sevré et il peut se débrouiller tout seul
à environ 18 mois. Les pandas géants vivent toujours seuls.
A la naissance
Vers 14-15 mois
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6. Habitat général et spécifique :
Il ne vit que dans le centre de la Chine, dans les forêts d'altitude, entre 1800 et
3400 mètres. Une région presque impénétrable.
Il mange le bambou des épaisses forêts chinoises au fur et à mesure qu'il avance,
se frayant ainsi une sorte de tunnel dans lequel il demeure habituellement.
Cependant, par les beaux jours, il lui arrive de sortir de sa forêt et de grimper au
sommet d'un arbre pour se prélasser au soleil. Il déménage selon les saisons:
- En hiver, il descend sur les pentes basses des montagnes pour échapper aux
grands froids, car le panda n'hiberne pas, contrairement à l'ours.
- En été, il gagne les hauteurs pour éviter la chaleur. Bref, il est très sensible aux
écarts de température.
7. Alimentation :
QUOI ?
En dépit d’être carnivore, son régime est principalement végétarien. Le bambou
constitue le menu essentiel du panda géant. Il n'y a pas beaucoup d'énergie dans le
bambou, il doit en manger entre 10 à 20kg par jour. Comme le bambou est très dur, il
n'est pas facile à digérer. Le panda géant doit donc consacrer une bonne partie de la
journée à chercher, mastiquer et digérer son repas. Son régime alimentaire se
compose à 95% de végétaux et 5% de viandes (des carcasses abandonnées).
Il passe 10 à 12 heures par jour à chercher et à manger sa nourriture. Au zoo, le
panda est nourri deux fois par jour: le matin et le soir. Son menu comporte du lait, de
la semoule, du riz, de la farine, du maïs et de la canne à sucre, sans oublier son
bambou.
COMMENT ?
Pour manger, il s'assoit sur ses hanches; puis, il saisit prestement sa nourriture avec
ses deux pattes et la porte à sa bouche.
Le système digestif du panda est cependant mal adapté à un régime végétarien. Une
vraie végétarienne, comme la vache, digère 80% de l'herbe qu'elle avale. Le panda
n'a pas un tel estomac. Sur cinq tiges de bambou qu'il avale, il en digère seulement
une. Les autres sont éliminées directement ! Résultat : le panda mange presque sans
arrêt! Surtout que le bambou est un aliment peu nutritif : il contient 90% d'eau. Un
panda adulte avale donc chaque jour environ 18 kilos de bambou. Un chercheur a déjà
observé un panda avaler 3481 tiges de bambou en une journée !
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PAR QUI ?
Le panda n’est mangé par personne. Bien qu’étant carnivore, il a un régime
végétarien.
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III. Dans les océans
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Carte d’identité de
l’éponge
Par Sophie Deville, Aline Ligot, Florence Pineur et Vicky Romain
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1. Nom : l’éponge
2. Nom scientifique : spongia
3. Famille : L’éponge fait partie de la famille des spongiaires.
4. Description physique :
C’est un invertébré, sans système nerveux et sans tube digestif. Dans le règne
animal, elle se place à l’avant-dernier échelon, juste devant les animaux unicellulaires.
Cet animal peut prendre des formes très diverses : des tubes, des sphères
irrégulières, … . Ses couleurs peuvent être aussi variées que ses formes. Son corps est
couvert de petits trous.
Il existe environ cinq mille espèces d’éponges différentes.
C’est un animal fixe, c’est-à-dire qu’il ne se déplace jamais.
Elle est quasiment immortelle : placée hors de l’eau pendant plusieurs années, elle
peut continuer à vivre lorsqu’elle est replacée dans l’eau.
Schémas des éponges
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Quelques variétés d’éponges
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
5. Reproduction et gestation :
Il y a deux types de reproduction : sexuée et asexuée.
A. Sexuée :
Les éponges sont généralement hermaphrodites.
Suite à la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule, une larve nageuse est
créée. Expulsée de l’éponge, elle se pose sur un nouveau substrat (un rocher
par exemple) et deviendra alors une nouvelle éponge.
B. Asexuée :
L’éponge forme des sortes de petits bourgeons appelés « gemmules ». Ces
gemmules formeront de nouvelles éponges.
6. Habitat général et spécifique :
L’éponge vit dans l’eau, sur ou sous les rochers. Parfois aussi, elle se réfugie dans
des petites cavités.
On la trouve dans les eaux douces et salées, dans les mers et les océans. Elle
préfère les eaux tropicales où elle participe au dépôt calcaire des récifs.
7. Alimentation :
L’éponge possède deux genres de trous : les plus petits sont les « ports inhalants »,
les plus grands, les « oscules ».
Son alimentation est basée sur la
filtration : elle aspire l’eau chargée de
particules
alimentaires
(algues,
bactéries, …). Une éponge de taille
moyenne en filtre environ deux litres à
la minute. L’eau pénètre dans les pores
inhalants. L’intérieur de l’éponge est
composé de petites cellules munies de
« petites queues ». Toutes ensemble,
elles
effectuent
un
mouvement
d’ondulation qui permet alors à l’eau de
se déplacer des cellules vers les oscules.
L’eau qui ressort est débarrassée des
algues et des bactéries. L’éponge se
nourrit donc des éléments qu’elle filtre.
schéma de la filtration des éponges
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Elle se nourrit d’algues, de bactéries, de plancton et d’eau.
algues
plancton
8. Le savais-tu ?
♦ Une éponge de mer n’est pas une éponge de cuisine, synthétique. Autrefois,
on s’en servait pour se laver. Maintenant, cela est plus rare.
♦ Certaines éponges peuvent servir de refuge pour des vers et des petits
crustacés. Ceux-ci profitent de la nourriture que peut leur donner l’éponge.
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Carte d’identité de
l’étoile de mer
Par Sophie Deville, Aline Ligot, Florence Pineur et Vicky Romain
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1. Nom : l’étoile de mer
2. Nom scientifique : l’étoile de mer fait partie de la classe des asteroidea
3. Famille : Elle fait partie de la famille des échinodermes.
4. Description physique:
C’est un invertébré qui peut mesurer entre cinq centimètres et un mètre de diamètre.
L’étoile de mer n’a pas de tête ni de cerveau. Son corps est épineux, rugueux et il
n’est pas segmenté. Le nombre de ses bras varie entre cinq et vingt-quatre. Parfois,
on peut même en compter cinquante. Ils peuvent prendre différentes formes : plats,
cylindriques, … . Chaque bras contient une glande reproductrice et un diverticule de
l’intestin. À son extrémité se trouvent une tache oculaire et un récepteur sensoriel
tactile et olfactif.
Il existe 1600 espèces différentes réparties en plus de trente familles. Elles se
différencient généralement par leurs couleurs très variées, allant d’un gris classique à
l’orange brique en passant par le mauve.
Sa bouche se situe sur la face inférieure du corps. La face supérieure est rugueuse,
recouverte de plaques rigides ou d’épines. Souvent, on y trouve aussi des
excroissances.
L’étoile de mer se déplace sur le ventre grâce à ses pieds munis de ventouses.
Menacée, elle peut sécréter un liquide toxique.
Schéma d’une étoile de mer
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Quelques variétés d’étoiles de mer
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5. Reproduction et gestation :
L’étoile se reproduit au printemps ou en début d’été. Elle éjecte de nombreux ovules
dans l’eau. Fécondés au gré des courants par les spermatozoïdes d’autres étoiles, ces
ovules donnent naissance à des « larves-nageuses ». À deux mois, elles se posent au
fond de l’océan et deviennent alors de jeunes étoiles de mer.
Les sexes sont séparés chez la plupart des étoiles. Quelques espèces uniquement
sont hermaphrodites. Elles possèdent une glande sexuelle à la base de chaque bras.
L’étoile de mer peut se régénérer à partir d’un bras et d’une partie de son centre si
son corps n’est pas blessé. Elle peut régénérer jusqu’à quatre bras. Ce phénomène est
à l’origine de la reproduction asexuée de certaines étoiles.
6. Habitat général et spécifique:
L’étoile de mer vit dans toutes les mers et tous les océans. En général, elle vit sur
les fonds rocheux, près de bancs de moules, source principale de nourriture et
pouponnière pour les jeunes étoiles. On la trouve dans des eaux peu profondes
(jusqu’à deux cent mètres), depuis l’Islande et la Finlande jusqu’au Cap Vert.
Son habitat dépend de l’abondance de la nourriture présente.
Elle peut vivre sur le sable ou dans le sable, mais à une seule condition :i elle doit
rester toujours en contact avec de l’eau.
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7. Alimentation
L’étoile de mer est carnivore. Elle a la faculté d’englober et de détruire des corps
plus volumineux qu’elle (phénomène de phagocytose).
Elle mange des crustacés, des mollusques, des petits poissons et des bivalves (ex :
moules, huîtres, …).
Oursins
petits poissons
coquilles Saint-
Jacques
L’étoile de mer a deux estomacs : l’estomac cardiaque (externe) et l’estomac
pylorique.
Elle fait ressortir son estomac cardiaque (qui peut être comparé à un sac) pour
manger des bivalves:
1) Elle force leurs coquilles jusqu’ à ce qu’elles s’ouvrent.
2) Par sa bouche, elle fait sortir son estomac.
3) Elle l’introduit dans la coquille et peut alors manger.
Si elle mange un aliment non désirable, elle rejette son estomac par sa bouche et
elle le frotte contre des parois rocheuses pour en faire décoller la nourriture.
L’étoile de mer a très peu de prédateurs, car elle est prédatrice pour de nombreux
animaux. Son seul prédateur est le triton, lorsqu’elle est jeune.
8. Le savais-tu ?
♦ C’est un terrible prédateur. Elle peut être dangereuse dans l’équilibre
écologique : elle peut s’attaquer aux cultures d’huîtres et de moules. Parfois,
si elles sont en grand nombre, elles peuvent détruire un récif de corail.
♦ La plus grande étoile de mer peut dépasser plus d’un mètre trente de
diamètre.
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Carte d’identité de la
pieuvre
Par Sophie Deville, Aline Ligot, Florence Pineur et Vicky Romain
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1. Nom : la pieuvre
2.Nom scientifique : Octopus vulgaris
3. Famille : Mollusques
-
Les Octopodidés (classe des Céphalopodes).
4. Description physique :
Le corps de la pieuvre est mou ce qui lui permet beaucoup de souplesse, notamment
pour se cacher. Il est appelé manteau.
Elle est sourde et muette. C’est un animal très solitaire. Elle peut modifier sa couleur
pour se camoufler dans l’environnement, selon les besoins.
Elle peut atteindre, en moyenne, un mètre. Certaines espèces plus petites mesurent
généralement deux centimètres.
Pour se déplacer, la pieuvre projette de l’eau et se propulse ainsi vers l’arrière. Si
elle est menacée, elle peut éjecter de l’eau de mer par un entonnoir, ce qui la met
hors de portée. Elle peut également expulser de l’encre ayant parfois un effet
paralysant sur les organes sensoriels de ses prédateurs.
Son squelette est constitué de deux petits bâtonnets situés dans une enveloppe
externe, appelé le manteau. Une pieuvre a huit bras.
Description d'une ventouse: Chaque bras comporte 240 ventouses, réparties en deux
rangées. Chacune est constituée d'une chambre adhésive. Celle-ci est entourée d'un
anneau strié. Une ventouse peut être articulée individuellement.
Les pieuvres ont un sens tactile développé. En effet, des terminaisons nerveuses
situées sur chaque bras assurent ce rôle.
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5. Reproduction et gestation :
Comment s'effectue la reproduction?
Le mâle modifie un troisième bras (appelé le troisième bras dorsal) en un organe
copulateur. Il a une certaine technique: il s'approche de la femelle et tend ce troisième
bras, dont le but de la toucher. Suite à ce rituel, il tente d'introduire ce bras sous le
manteau de la femelle. Ensuite, les spermatozoïdes du mâle descendent le long du bras.
La femelle est ainsi fécondée. La ponte peut alors commencer.
Une pieuvre ne peut s’accoupler qu’une seule fois dans sa vie. Elle pond des œufs
dans son abri, sous forme de longues chaînes. Sa ponte, qui peut atteindre jusqu’à
trois mille œufs, dure entre quinze et trente jours. Elle les surveille pendant six mois :
elle les lave, les aère, les protège sans qu’elle ne s’alimente. Lorsqu’ils éclosent, elle
meurt d’épuisement et de manque de nourriture.
Il est important de savoir que les pieuvres ne se reproduisent pas toutes tout au long
de l'année. En effet, dans les mers tropicales, la reproduction s'effectue tout au long
de l'année tandis que dans les mers tempérées, la reproduction a lieu uniquement au
printemps.
6. Habitat général et spécifique :
La pieuvre vit dans des eaux peu profondes (on peut la trouver jusqu’à cent mètres
de profondeur), dans les mers chaudes et tempérées, le plus souvent sur les côtes
d’Europe. Il est donc possible de voir des pieuvres à la Mer du Nord, dans la Manche,
dans la mer Atlantique et dans la mer Méditerranée. Certaines pieuvres peuvent en
effet se retrouver dans la majorité des océans du monde, car, en état larvaire, elles
peuvent être emportées par les courants marins.
Elle préfère se cacher dans les massifs de coraux d’où elle ne sort que pour chasser.
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7. Alimentation :
Son alimentation est très variée. Elle se nourrit de crabes, de crustacés, de poissons,
de mollusques et parfois d’oiseaux de mer. Elle chasse aussi du plancton (larves de
crabes et de crevettes).
La pieuvre adulte se nourrit de bivalves.
mollusques
crevettes
crabes
plancton
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Elle chasse en solitaire. Sa chasse, toujours au début de la nuit, se déroule en quatre
temps :
1) Elle détecte ses proies à l’aide de ses récepteurs tactiles et chimiques. De plus,
grâce à sa vue excellente, elle peut très facilement repérer ses proies.
2) Elle déploie ses huit bras pour saisir sa proie et l’immobilise ensuite grâce à des
sécrétions (notamment le cephalotoxin) qui bloquent le système nerveux. Elle la
ramène jusqu’à son abri.
3) Elle la tue en la comprimant contre sa bouche tout en injectant un puissant
poison. Elle peut aussi mordre sa proie d’une morsure venimeuse.
4) Avant d’avaler, elle déchiquette sa proie.
Sa bouche est pourvue d’une musculature puissante. Cette musculature actionne
deux mandibules appelées « bec de perroquet » grâce auxquelles elle peut
déchiqueter ses aliments. En plus de cela, une multitude de papilles gustatives se
situent sous chaque ventouse.
Anecdote: Il peut arriver que la pieuvre utilise un de ses tentacules en guise
d'appât dans le but d'attirer sa proie. En effet, le tentacule ressemble très fort à un
ver et la proie se laisse très facilement tromper.
La pieuvre a comme prédateurs d’autres pieuvres et des poissons carnassiers (ex :
murène).
8. Le savais-tu ?
♦ La plus grande pieuvre du monde pèse 272 kilos. L’envergure de ses bras
atteint neuf mètres.
♦ Le mâle, pour attirer sa femelle, exécute une danse en montrant ses
ventouses.
♦ La pieuvre à anneaux bleus est très venimeuse. De couleur sable – pour se
cacher dans les fonds marins- elle arbore des anneaux bleu vif lorsqu’elle est
en colère ou effrayée. Ces anneaux signalent qu’elle est dangereuse.
♦ La pieuvre possède une force herculéenne. Effectivement, une pieuvre
commune peut tirer une proie d'environ 18 kg.
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Carte d’identité du
mormyre
Par Marine Moisse
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1.
Nom : le mormyre
2.
Nom scientifique : Mormyrus Kannume
3.
Famille : famille des Mormyridae.
4.
Description physique
Le mormyre est un poisson plat de couleur noire avec des tendances de bleu
anthracite ou brun foncé. Il peut mesurer jusqu’à 14 centimètres à l’âge adulte. Les
nageoires anales et dorsales, très bien développées, sont courtes, mais hautes. Elles
se trouvent en arrière du corps. La nageoire anale est souvent la plus grande. La
nageoire caudale est en forme de V, longue et mince. C’est sur cette nageoire que se
situent les organes électriques. Les organes électrogènes (émetteurs) sont situés à la
base de la queue, ce qui permet au poisson d’être entouré d’un champ électrique. Les
organes électrorécepteurs (récepteurs) sont situés dans toute la partie avant du corps.
Le mormyre a un récepteur sur la tête pour se diriger et pour repérer ses proies.
Le mormyre a une très petite bouche (un millimètre de diamètre), très peu de dents.
Les mâchoires sont très allongées et forment une sorte de trompe, comparable à
celles de l’éléphant, qui permet au mormyre de fouiller la vase.
Il faut savoir que le mormyre est un poisson qui serait vraisemblablement doté d’une
intelligence supérieure (60% des besoins en oxygène du mormyre seraient utilisés par
son cerveau).
5.
Reproduction et gestation
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Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Chez le mormyre mâle, on peut voir une échancrure à la limite de la nageoire anale
avec le corps. Chez la femelle, cette partie est droite.
Les mâles construisent des nids à base de plantes aquatiques et protègent les œufs,
puis les alevins.
Habitation générale et spécifique
Le mormyre est un poisson d’eau douce vivant principalement dans les zones
vaseuses des rivières, caché dans l’obscurité des crevasses, des anfractuosités, caché
dans la végétation.
Le mormyre vit plus spécifiquement dans les rivières d’Afrique Occidentale et
Centrale.
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6.
Alimentation
6.1. Quoi ?
Le mormyre est un poisson principalement carnivore.
Le mormyre mange de petits mollusques, de petits crustacés, de petits insectes, des
larves d’insectes, un peu d’algues et autres végétations.
6.2. Comment ?
Le mormyre se nourrit en général la nuit. Il utilise ses sens électriques pour se
repérer dans l’environnement obscur où il vit et pour repérer ses proies, sa nourriture
(puisqu’il fait noir, ses yeux ne sont pas utiles, d’où le développement du système
électrique).
6.3. Par qui sont-ils mangés ?
Les mormyres font partie des petits carnivores, espèces des fonds marins ou de
pleine eau. Ils sont mangés par les gros carnassiers. Par exemple, les requins, les
cachalots, les thons, ….
7. Lexique
alevin : petit des poissons ou des larves de poissons.
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Bibliographie
I. Les animaux près de chez nous
Le lapin
LIVRES
Ma première encyclopédie des animaux, Chantecler
Nos petits quadrupèdes, la Centrale des Caisses Rurales, Editions Lannoo, 1985
Les animaux de la ferme, Catherine Fichaux et Jean Grosson, éditions Milan, 1998
La petite encyclopédie YOUPI des grands curieux, les animaux de la campagne,
Bayard Jeunesse, 2006
Le lapin de compagnie, Allain Bourgrain-Dubourg, éditions Atlas
SITES
http://la-flandriere.com/Site/Cuniculture/Cuniculture.Morphologie.html
http://www.universnature.com/dossiers/lapin.html
http://www.teteamodeler.com/culture/animaux/lapin6.asp
http://www.le-petit-monde-des-lapins.fr/geantdesflandres/index.html
Le hérisson
LIVRES
La petite encyclopédie Youpi des grands curieux, Les animaux de la campagne,
Bayard Jeunesse,
BUCKHARDT Dieter, BARRUEL Paul, Mammifères d’Europe, Tome 1, Ed Artis,
Bruxelles, p 8-10
Les animaux de la ferme et des champs, Hachette, p 8-9
SITES
http://biodiversite.wallonie.be/especes/ecologie/mammiferes/herisson.html
http://ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/herisson.htm
http://champagne-ardenne.lpo.fr/agenda_des_oiseaux/septembre/herisson.htm
http://pagesperso-orange.fr/cironsite/FauneFlore/Herisson/Herisson.htm
http://dinosoria.com/herisson.htm
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Printemps des Sciences 2008
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
L’abeille
LIVRES
Ma première encyclopédie des animaux, Chantecler
Artiscope 18, La vie sociale des animaux vivre seul ou en groupe
« Les abeilles et le miel, guide de l’apiculteur » Ted Hooper
« L’abeille et la ruche » Librairie agricole de la maison rustique (Paris 1891) L.-L.
Langstroth
« L’apiculture pratique » La maison rustique (Paris 1948) Jean Hurpin.
« Les abeilles et le miel » Libriarie Hachette (Paris1920) J.Gaget
« Le cadre témoin » Copyright By J.Mosbeux (Bruxelles 1973) M.E Paschke
« La Hulotte » n°28,29 : Spécial mouches à miel. (Boult-aux-bois, Buzancy 1981).
Anonyme.
« La conduite du rucher » Ed. Payot lausane. E.Bertrand.
« Qui ? Pourquoi ? » Fourmis et abeilles. Ed. Chancelier. R.N.Roods.
Encarta 2007
SITES
http://www.edunet.ch/activite/arche/abeilleestavayer/page1.html
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http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-rubrique/rubrique-38
Le hibou
LIVRE
Guide des oiseaux, 6ième Édition
SITES
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hibou_moyen-duc#Alimentation_-_Chasse
http://www.fr.ch/mhn/bubo/Dossier_peda_Hiboux.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hibou_moyen-duc
La grenouille
LIVRES
Les rapaces diurnes de Christian Guilleaume. De Boeck f Berlin 2002.
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Printemps des Sciences 2008
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Les yeux de la nuit. Collection Panda. Fascinants rapaces nocturnes WWF n°57
Les batraciens et les reptiles de Christian Guilleaume. De Boeck – classes vertes
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http://simulium.bio.uotlawa.ca/bio2525/notes/Les_Amphibiens.htm
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=338
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Le loup
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http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/fiches/loup.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loup
II. Les animaux d’ailleurs
La civette
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http://www.bestioles.ca/mammiferes/civettes.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Civette_%28animal%29
L’éléphant
Magazines
Science et nature n°76, mai 1997
La vie sauvage, encyclopédie Larousse des animaux, n°1, 1990
Fiches
Eléphants d’Asie :animaux protégés, tiré du journal vers l’avenir
Sites
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9phant
La girafe
LIVRES - MAGAZINES
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Printemps des Sciences 2008
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Fiche documentaire sur les animaux. Apparition une fois par semaine dans vers
l’avenir, l’avenir du Luxembourg, le jour, le courrier de l’Escaut, le courrier.
Magazines « Prairies et Pâturages » petit article sur La girafe : « un cœur sportif »
Internet (images)
www.fr.wikipedia.org/wiki/Girafe
www.wwf.be/virunga/fr/animaux/fiches/girafe.htm
Le panda
LIVRE
Larousse 2007 illustré
SITES
http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/fiches/lepandageant.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panda_g%C3%A9ant
http://educ.csmv.qc.ca/MgrParent/vieanimale/mam/panda/panda.htm
http://www.linternaute.com/nature-animaux/animaux/dossier/especesmenacees/top-10/panda.shtml
http://users.belgacom.net/ecolibre/lepanda.htm
III.
Dans les océans
L’éponge, l’étoile de mer et la pieuvre
LIVRES
- Jen GREEN et alii, Questions et réponses. Les animaux, Londres, éditions
Parragon Books Ltd, 2001, pp 68-84, p.141.
- Tout l’Univers. Grande Encyclopédie de Culture Générale entièrement illustrée
en couleurs, t. XII, éditions Hachette /Le livre de Paris, 1973, pp. 2604-2605.
- Tout l’Univers. Grande Encyclopédie de Culture Générale entièrement illustrée
en couleurs, t. XI, pp. 2315-2317
- Tout l’Univers. Grande Encyclopédie de Culture Générale entièrement illustrée
en couleurs, t. III, pp.466-467
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Printemps des Sciences 2008
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
- Valérie TRACQUI, Françoise CLARO, Christian HEINRICH, Pascal ROBIN, Copain des
mers. Le guide des petits loups de mer, Milan, pp. 76 ; 78-79.
SITES
www.ocearium-croisic.fr
www.scienceaction.asso.fr
www.recitus.qc.ca
www.sciencesnaturelles.be
Images :
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www.au-village-des-petits-artistes.com
www.lycees.ac-rouen.fr/malraux/images/pieuvre.jpg
www.aquariophile.chez-alice.fr
www.aquarium-larochelle.com
www.museedelamer.com
http://www.mayra.ch/
www.pages.infinit.net/marct/eponges.htm
www.fr.wikipedia.org/wiki/Spongiaire
www.csdm.qc.ca/FSeguin/Pedagogie/2e%20et%203e/Nicholas%20et%20Jules%20Pi
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www.recif.be/article/seastar.htm
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www.infovisual.info/02/011_fr.html
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http://www.ecofac.org/Canopee/N19/1906_Biodiversite_Mormyridae/BiodiversiteMor
myridae.htm
http://www.apteronote.com/
http://www.monde-animal.fr/mormyre-animal-937.html
http://www.waliboo.com/animaux-sauvages/1689/plus-mormyre.html
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