2007 www.ulg.ac.be/aquarium www.hemes.be Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège Les Olympiades des animaux : des records de performances en tout genre Dossier à l’usage des enseignants Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de la Haute Ecole Mosane d’Enseignement Supérieur HEMES, section pédagogique de Huy : Dohet Gaëlle, Joie Ariane, Mathieu Marie-Laure, Malherbe Maëliss, Nurkowski Andy, Colas Céline, Thys Isabelle, Collard Laura, Broen Anna, Kolgounova Ekaterina, Despontin Kathlyn, Reginster Anne-Catherine, Prévot Caroline, Bricteux Véronique Février 2007 Faites des Sciences… à l’Embarcadère du Savoir ! www.ulg.ac.be/sciences 19 > 25 mars 2007 dans le cadre du Printemps des Sciences Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Dohet Gaëlle Joie Ariane Mathieu Marie-Laure L’oiseau le plus grand du monde. Elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres. Le plus rapide des bipèdes. Elle pond les plus gros ufs du monde. 2 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Nom :Autruche Famille :Struthionidés Nom scientifique : Struthio camelus Description autruche est un oiseau d exception. En effet, elle détient de nombreux records dans le monde animal : est le plus grand oiseau, elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres, c est le plus rapide des bipèdes et elle pond les plus gros ufs du monde. autruche n a pas de bréchet (sternum saillant des oiseaux) ; le squelette des ailes est atrophié ; ses ailes et sa queue ne portent pas de pennes (grandes plumes) ; ses muscles pectoraux sont peu développés. Sa silhouette est composée d un corps arrondi, un long cou portant une tête intrigante, avec un large bec et des pattes très puissantes formées par deux orteils portant une sorte de semelle cornée, l orteil intérieur se termine par une griffe très puissante : une autruche menacée par un fauve peut l éventrer d un coup de pied. autruche était autrefois répandue dans le sud de l Europe, en Asie et sur tout le continent africain. L autruche de Madagascar et celle d Arabie étant désormais éteintes, l espèce ne comprend plus de nos jours que cinq sous espèces habitant Afrique, surtout dans les savanes de l Est ou limitrophes du Sahara. Cependant toutes les rumeurs à son sujet ne sont pas véridiques. Par exemple, il est faux que l autruche s enterre la tête dans le sable lorsqu elle est effrayée, cette erreur est certainement due au fait que sa tête est peu visible lorsqu elle pâture dans la savane. En revanche, l autruche est le plus gros oiseau du monde animal, mais son poids important la rend incapable de voler. Par conséquent, l autruche possède des 3 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique pattes aux muscles extrêmement développés, ce qui en fait l animal à deux pattes le plus rapide du monde. Ses pieds sont différents des autres oiseaux car ils ne possèdent que deux doigts, lui permettant ainsi d atteindre de grandes vitesses (les pattes de l autruche sont très puissantes). Longévité autruche vit en moyenne jusque 40 ans. La plus vieille autruche a vécu jusque 81 ans. Taille et poids Les mâles sont généralement plus grands que les femelles et peuvent mesurer jusqu'à 2,50 m pour 150 kg. Les femelles, elles, atteignent en moyenne 1,90 m pour 120 kg. Identification Le plumage du mâle est noir luisant, avec des plumes souples sur le dos. Les primaires sont blanches sur les ailes et la queue, rendant l animal facilement repérable. La femelle et les jeunes ont des plumes brunâtres. Cela leur permet un meilleur camouflage. Mâle Femelle Le mâle et la femelle ont un cou dénudé. Les pattes sont nues également. La peau est bleue ou rose chez le mâle et gris rosâtre chez la femelle. Ils ont un cou long et mobile, une petite tête plate, de gros yeux avec de longs cils noirs, des pattes puissantes et blanchâtres, munies de deux doigts. Le bec est large et couleur chair. 4 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Locomotion Munies de pattes et d orteils puissants, l autruche court rapidement en terrain découvert, compensant ainsi son incapacité au vol. Elle marche à 4km/h. Elle parade à 30km/h. Elle s enfuit effrayée à 70km/h. Chant autruche est souvent silencieuse. Mais elle a quand de même un répertoire de cris incluant des sifflements, des grognements et des mugissements. Ces derniers sont émis par les mâles et sont très sonores, pouvant être entendus à grande distance. Comportement Parfois pour mieux se dissimuler, l autruche se couche sur le sol en étendant le cou à extrême. Ce comportement particulier est peut-être à l origine de la rumeur qui dit que l autruche cache sa tête dans le sable, d où l expression « faire l autruche ». Tout en se nourrissant, l autruche relève fréquemment la tête afin de surveiller les alentours. autruche n est pas très grégaire (qui vit en troupeaux) et vit plutôt seule, ou en groupe de 5 à 50 individus. On la trouve généralement en compagnie d antilopes et de zèbres. Chaque groupe occupe un territoire de 2 à 15 km² pendant la période de reproduction qui dure environ 5 mois. Ses pattes puissantes sont sa seule défense contre ses ennemis naturels. Si elle est menacée, elle peut donner des coups vigoureux. Elle a une vue et une ouïe perçantes, qui lui permettent de détecter un prédateur même éloigné. L attitude la plus remarquable est celle de la posture de diversion. Quand une couvée est attaquée, l autruche mime l oiseau blessé. Aile pendante, elle fait mine de s enfuir en zigzagant. Le prédateur, intrigué, la suit. Dès qu ils sont à bonne distance des jeunes, l autruche se redresse et se met à courir. Elle pratique le bain de poussière, comme les autres oiseaux, mais elle aime l eau et se baigne chaque fois qu elle en a la possibilité. Elle peut rester longtemps sans boire. Elle peut ainsi résister à une perte de 25% de sa masse par déshydratation. Elle se contente alors simplement de l humidité contenue dans les végétaux qu elle consomme. 5 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Ses plumes servent d isolant sous le soleil, mais aussi à faire de l ombre sur les poussins. Pendant la parade nuptiale, le mâle les agite pour mettre les plumes blanches en valeur. Mode de vie autruche peut vivre sans difficulté en pleine savane ou dans des milieux semi désertiques, à la seule condition qu'elle y trouve de quoi se nourrir. En dehors de la période de reproduction les adultes demeurent en petits groupes sociaux allant de 2 à 5 individus. Les autruches ne sont pas très courageuses, lorsqu un danger les guette, elles préfèrent s'enfuir à toute vitesse plutôt que de l affronter. Les groupes d autruches peuvent être nomades et se déplacent constamment à la recherche de nourriture (dans les régions arides) ou bien les groupes sont sédentaires quand la nourriture est en abondance. Dans le cas où le groupe se verrait contraint d être nomade, les autruches parcourent de longs trajets sans être fatiguées, et cela essentiellement pour aller boire et manger. Alimentation Etant donné qu'elle vit principalement dans des milieux arides où la nourriture est plus ou moins rare, l'autruche est omnivore. Elle se nourrit d'herbage, de céréales, de fruits, de graines mais aussi d'insectes et plus rarement de petits vertébrés, de lézards ou de restes d'animaux laissés par des prédateurs carnivores. Elle mange environ 3 kg de nourriture et boit 6 à 8 litres d'eau par jour. Pour se nourrir, elle abaisse son long cou et garde sa nourriture dans son sophage, avant de l'ingurgiter sous forme de boule. Cette boule est bien visible lorsqu'elle descend dans le cou élastique de l'autruche vers l'appareil digestif. Comme de nombreux autres oiseaux, l'autruche avale également de petits cailloux qui vont se nicher dans son gésier musculeux et permettent ainsi de broyer plus facilement les aliments qui y passent. Cela facilite sa digestion. Reproduction 6 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique La période d'accouplement des autruches varie selon les régions, mais lorsque celle-ci arrive, le mâle se constitue un harem de 3 à 5 femelles. Il défend alors avec ardeur son territoire et y creuse quelques cuvettes peu profondes. Il s'accouplera d'abord avec une femelle dominante. Cette dernière pondra entre 5 et 12 ufs dans une des cuvettes. C'est ensuite au tour des autres femelles de venir déposer leurs ufs autour de ceux de la femelle dominante. Elles abandonneront leur ponte au couple dominant. Une femelle peut couver une vingtaine d' ufs mais seuls ceux déposés au centre du nid (par la femelle dominante) sont assurés d'éclore. Le mâle prend le relais pendant la nuit afin que la femelle puisse se nourrir. Les ufs éclosent après une incubation d'environ 45 jours. Les autruchons sont généralement gardés par un ou deux adultes autres que le couple dominant. Seuls 15% des poussins qui naissent atteignent leur taille adulte. Les autres seront pour la plupart dévorés par les hyènes et les chacals. autruchon autruchon a la taille d une poule. Il grandit de 30 cm par mois. Son plumage est composé de taches grises et brunes qui le rendent presque invisible. Caché dans les buissons, ses ennemis ne le remarquent pas. Si ses pattes sont encore très fragiles à la naissance, elles vont se renforcer jour après jour et l autruchon sera capable de se tenir debout dès le deuxième jour de sa vie. Vers 4 ou 5 mois, il a atteint la moitié de sa taille adulte. Habitat L'autruche vit principalement dans des régions semi désertiques : steppes arides, savanes et landes. 7 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Répartition L'autruche vit dans le sud du Sahara, en Somalie, en Ethiopie, en Afrique de l'est et autour de la Zambie. En 1860, l'autruche a été introduite en Australie. Aujourd'hui, des populations marronnes (qui se sont enfuies pour vivre en liberté) échappées de captivité s'y reproduisent en toute liberté. Protection Les autruches sont élevées en captivité depuis plusieurs siècles. Autrefois, elles étaient élevées pour leurs plumes dont on ornait les chapeaux. Aujourd hui, elles le sont pour leur chair, leur peau et leur attrait touristique. Cependant, les populations évoluant en liberté sont en baisse, notamment à cause de la chasse. L autruche a ailleurs récemment disparu d Afrique du nord et du Proche-Orient (Arabie, Syrie). Records autruche détient plusieurs records : • est le plus grand oiseau • Elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres • est le plus rapide des bipèdes • Elle pond les plus gros ufs du monde Certes, l autruche est le plus grand des oiseaux de cette planète, mais sa grande taille lui vaut une masse importante. De plus, ses ailes, bien que normalement constituées, sont de petite taille. Tout cela fait que l autruche est incapable de voler ! Par conséquent, elle possède des pattes aux muscles très développés qui font d elle animal à deux pattes le plus rapide ! Quand elle marche, elle ne progresse qu à une vitesse de 4 km/h. Elle se déplace à 30 km/h lorsqu elle parade ou qu elle est méfiante. Mais quand elle est en danger ou se sent menacée, elle se met à courir à une vitesse de 70 voire 80 km/h ! En fait, les pieds des autruches sont différents de ceux des autres oiseaux. Elle ne possède que deux orteils, mais ils sont puissants et lui assurent une course rapide. Ses pattes sont très puissantes, et ses genoux, flexibles. Toutes ces caractéristiques expliquent de telles vitesses. L autruche n est pas de nature courageuse et quand un danger la guette, elle a tôt fait de s enfuir. Avec des enjambées qui, pour une autruche adulte, peuvent atteindre 3,5 mètres, elle distance assez facilement la majorité de ses prédateurs. 8 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique autruche pond les plus gros ufs du monde. En effet, un seul uf de cet oiseau, qui pèse entre 0,775 kg et 1,90 kg, équivaut à 25 ou 30 ufs de poule ! Ils mesurent environ 16 cm de haut et 13 cm de large. Leur coquille est épaisse de 2 mm. Ce qu on en fait « Dans l autruche, tout est bon ! » • La peau Elle donne un cuir de qualité qui est utilisé dans la maroquinerie de luxe. (1) • Les ufs Pour cuire un uf d autruche à la coque, il ne faut pas moins de 90 minutes de cuisson ! (2) Un uf non fécondé et vidé de son contenu peut devenir une véritable uvre d art une fois peint et décoré. (3 et 4) • Les plumes Les plus grandes servent à la confection de divers costumes. (5) Les plus petites sont utilisées dans la fabrication de plumeaux. • La viande Parmi tous, c est le plus grand intérêt de cet oiseau. Une autruche représente 40 à 45 kg de viande rouge. (6) autruche est aussi utilisée pour d autres choses. Ses yeux servent dans les greffes de la cornée. Sa graisse intervient dans la fabrication de produits cosmétiques. Et ses cils sont utilisés dans la confection de pinceaux ou de brosses. 1 2 1 4 3 5 6 9 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Malherbe Maëliss Nurkowski Andy Le poisson le plus extraordinaire du monde. 10 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Famille : Mélanocétidés Régime : Carnivore Reproduction : Ovipare Nom scientifique : Melanocetus johnsoni Dans les profondeurs La baudroie abyssale vit dans les profondeurs des océans Pacifique, Atlantique et Indien entre 1 000 et 3000 mètres, à l abri des regards indiscrets. Si un poisson de surface plongeait à 3000 mètres de fond, il serait écrasé par la pression de l eau. Les poissons des abysses, eux, résistent à des pressions 300 à 500 fois plus grandes qu en surface. En effet, leurs organes pleins de liquide rendent leur corps incompressible. Tout au fond, la température de l eau est entre 0 et 2°C. Dans cette eau glacée, les animaux vivent au ralenti. Ils se déplacent peu, ils économisent leur énergie et peuvent ainsi attendre longtemps sans manger. Aucune algue ne pousse dans les abysses, car il n y a pas de lumière. Il n y a donc aucun animal herbivore. Et donc obligatoirement tous les animaux sont carnivores ou omnivores : ils se nourrissent surtout excréments et d animaux morts qui coulent depuis la surface. Ils se mangent également entre eux. Des lumières dans la nuit Au fond des océans, l'obscurité est presque totale, une petite quantité de lumière parvient à pénétrer dans la mer jusqu'à une profondeur environ 1000 mètres. C est là que vivent la plupart des poissons luminescents ; ils ont des yeux normalement développés et voient dans la semi-obscurité. Les poissons des grandes profondeurs obscures ont des yeux complètement atrophiés et ne sont jamais luminescents. 11 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Pour émettre de la lumière, ils fabriquent une substance appelée la luciférine. En présence d oxygène, celle-ci réagit avec d autres substances dans certaines cellules de leur corps. Une lueur bleu-vert se forme, c est la bioluminescence. Les animaux n utilisent pas leur lumière comme une lampe pour voir autour d eux mais en servent surtout pour illuminer certaines parties de leur corps, attirer des proies près de leur bouche ou faire fuir des prédateurs. Ces animaux choisissent le moment où ils libèrent la luciférine. Ils brillent alors plus ou moins fortement. Ils lancent ainsi des signaux pour trouver un partenaire au moment de la reproduction ou se reconnaître. Chaque espèce a un code lumineux différent : les parties lumineuses se trouvent à différents endroits selon les espèces. Grâce à cela, les poissons d une même famille se reconnaissent les uns les autres sans la moindre hésitation. La Baudroie Chez la baudroie abyssale, le mâle de 3 cm présente une forme habituelle pour un poisson. Par contre, la femelle de 12 cm est véritablement terrifiante. Son corps massif porte une énorme tête, fendue par une immense bouche aux mâchoires armées de dents acérées. Un organe lumineux, appelé « illicum », pend au bout d un long tentacule situé au-dessus de sa tête. Ce système lumineux possède plusieurs rôles : - Reconnaissance des membres d'une même espèce Intimidation à l'égard des prédateurs - Piège mortel pour chasser Chez la baudroie abyssale, seule la femelle porte un organe lumineux. Les proies sont attirées par cette lumière. La baudroie incline alors le filament devant sa bouche. Ce système ingénieux lui permet de récupérer directement entre ses mâchoires les victimes. Elle se nourrit de poissons, de calmars; de crustacés, de vers et de tous les petits animaux qu'elle peut attirer. Munie d'un estomac fortement extensible, on a parfois retrouvé des poissons deux fois plus grands que sa propre taille. 12 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique 13 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Colas Céline Thys Isabelle Le mammifère terrestre le plus lent du monde. 14 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Classification Classe : Mammifères. Ordre : Edentés. Famille : Choloepidés. Genre, espèces : il existe cinq espèces de paresseux qui sont regroupées d'après le nombre de leurs doigts en deux genres : les unaus (ou didactyles, à deux doigts) et les aïs (ou tridactyles, à trois doigts). Morphologie Taille du corps : entre 50 et 85 cm. Les paresseux parviennent à leur taille définitive vers 2 ans et 3 ans pour certaines espèces. Longueur de la queue : les paresseux didactyles ont un moignon comme queue alors que les autres ont une queue qui peut atteindre 6 cm. Poids adulte : de 4 à 9 kg. Le poids et la taille varient selon l'espèce (didactyle ou tridactyle). Couleur : verdâtre due à la présence d'algues microscopiques dans sa fourrure. Vitesse : il faut 4 h à un paresseux pour parcourir 1 km. Sa vitesse est donc de 250m/h. Cependant, il se déplace plus rapidement dans les arbres où sa vitesse peut atteindre les 2 km/h. Caractéristiques du corps : le paresseux ne possède pas de doigts mais des griffes crochues, appelées phanères, qui lui permettent de s'accrocher aux arbres de façon aisée mais qui ne lui permettent pas de marcher facilement. Les seuls dents que le paresseux possède sont les molaires qui sont au nombre de 18 et qui sont dépourvues de racines et d'émail. Physiologie Maturité sexuelle : entre 3 et 5 ans pour la femelle et entre 4 et 5 ans pour le mâle. 15 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Gestation : 5 à 6 mois. Nombre de jeunes par portée : un seul. Nombre de portées par an : une seule. L'accouplement a lieu seulement en juin, dans les arbres. Longévité : 12 ans et jusqu'à 31 ans en captivité. Répartition Dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud. urs (façon de vivre) Le paresseux est un animal solitaire et les contacts entre eux sont rares. Cependant, la mère et son unique petit constituent la seule association durable de deux paresseux. Le paresseux ne vit que dans les arbres et descend à terre uniquement si l'arbre sur lequel il est ne lui offre plus assez de nourriture. Il peut rester des semaines et des mois dans le feuillage et font leurs excréments en restant pendu aux branches des arbres. On prétend qu'il défèque seulement quand le bruit de la pluie peut masquer le bruit que ses excréments produisent en tombant au sol. Le paresseux se nourrit, s'accouple, met bas et dort en position inversée, c'est-à-dire comme un hamac (voir photo n°7, plus loin dans le dossier). Les paresseux ont le sens de la propriété territoriale, c'est-à-dire que si deux mâles se rencontrent sur le même territoire, ils se battent à coups de dents et de griffes. Reproduction Les paresseux sont vivipares. A sa naissance, le paresseux centimètres pour moins de 400 grammes. ne dépasse pas 25 Régime alimentaire Le paresseux est phyllophage, c'est-à-dire qu'il ne mange que des feuilles. Il se nourrit également de pousses, de fruits, de petites branches, de fleurs, de racines et de petites proies. 16 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Prédateurs et mode de défense Son principal souci est de passer inaperçu ce qui est favorisé par sa couleur verdâtre qui l'aide à se fondre dans son habitat (mimétisme) et de se dépenser au minimum en se déplaçant le moins possible pour échapper à ses prédateurs dont l'harpie (grand aigle des forêts tropicales) et le jaguar. Ce qui explique le fait qu'on ne puisse les remarquer pendant des semaines et des mois. Le saviez-vous ? • • • • • • • Tous les paresseux dorment environ de 15 h à 18h par jour, soit les trois quarts de leur vie. Ses longs poils abritent de nombreux parasites tels les papillons qui se nourrissent des algues poussant dans les sillons des poils. Le paresseux peut supporter des blessures qui seraient mortelles pour d'autres animaux. Sa température corporelle varie entre 23 et 32°C. Les organes des cinq sens sont peu développés : la vue un peu myope, l'ouïe un peu médiocre et l'odorat leur permet uniquement de reconnaître les plantes comestibles. Les paresseux sont en voie d'extinction, menacés par les Indiens et la déforestation. Les paresseux à trois doigts peuvent tourner leur tête jusqu à 270°. Ils peuvent donc regarder derrière eux sans bouger leur corps. Cet exploit est possible grâce à leurs 9 vertèbres cervicales. Photos 1.Nous pouvons voir la difficulté du paresseux à marcher 17 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique 2. document intéressant expliquant le camouflage du paresseux. (Document tiré de la collection L'univers fascinant des animaux ) 3. Nous pouvons voir la couleur verdâtre du paresseux qui l'aide à se fondre dans la masse. 4.Carte de la répartition des différentes espèces de paresseux. Vert : B. variegatus Bleu : B. tridactylus Rouge : B. torquatus 18 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique 5. le paresseux est un très bon nageur comme nous pouvons le remarquer. 6. Position du paresseux dans les arbres. Il dort, se reproduit, mange et met bas dans cette position. 19 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Collard Laura L’oiseau le plus rapide du monde. 20 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Famille : Falconidés Taille : mâle, 40 cm ; femelle, 46 cm Envergure : mâle 89 à 100 cm, femelle 104 à 113cm Poids : mâle 600 à 750 g ; femelle 900 à 1300 g Âge maximum : 16 ans Aspect Rapace fortement charpenté à large poitrine, le faucon pèlerin est un oiseau au dos gris ardoisé et au dessous blanchâtre strié de noir. Ses joues blanches, marquées par une moustache noire, sont visibles à grande distance. Ses ailes, larges à la base, sont longues et pointues et sa queue est courte. Les immatures ont le dessus brun sombre et leur poitrine jaune-brun est fortement rayée. Il existe une nette différence de taille entre les deux sexes, car la femelle est jusqu'à 1/3 plus grande que le mâle (tiercelet). Comportement Le Faucon pèlerin est l'un des plus efficaces chasseurs volant. Il capture ses proies en l'air après une poursuite horizontale ou en exécutant des piqués vertigineux de plusieurs centaines de mètres, ailes repliées. Son corps ramassé, ses ailes pointues et sa courte queue lui permettent de voler à très grande vitesse. À la vue d'une proie, les coups d'ailes deviennent bien plus décidés et la vitesse bien plus élevée. Lorsqu'il attaque ses proies en piqué, il peut atteindre 180 km/h. Son vol rapide et puissant, avec des battements rapides, est occasionnellement interrompu par des planées. Oiseau généralement solitaire, il se perche souvent sur une pierre en terrain découvert. Habitat 21 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Le faucon pèlerin se rencontre dans les montagnes, les falaises côtières ou de l'intérieur, les villes, dans la campagne cultivée et également dans les forêts clairsemées. Il niche sur les falaises abruptes, à proximité de ses proies de prédilection : les pigeons. Il est présent parfois sur les églises dans les villes, où les pigeons sont légion. En dehors de la saison des nids, il s'observe aussi dans les marais, les landes et les estuaires. Aire de répartition Principalement dans l'Est, de l'Alsace à la Méditerranée, dans le Massif central, les Pyrénées et en Corse. Il hiverne également sur les côtes atlantiques avec falaises. Vit jusqu'à 1 400 mètres dans les Vosges, le Jura et le nord des Alpes, plus haut dans les massifs situés plus au sud du pays. Le jaune correspond aux régions où l espèce niche. Le bleu à celle où l espèce est présente en hiver. Le vert aux régions où elle existe toute l année. Reproduction * Période de nidification : d'avril à juin. * Nombre couvée. de couvaisons : une 22 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique * Nombre d' ufs : 3 à 5 ufs fortement tachetés de brun. * Incubation : 29 à 32 jours, femelle (mâle). * Nid : il ne fait pas de nid (comme les autres Faucons). La ponte est déposée dans une niche rocheuse. La femelle couve principalement seule, tandis que le mâle apporte des proies. Les deux parents participent à l'élevage des jeunes. * Type de nichoir : utilise les sites de nidification artificiel pour bâtir son nid. * Jeunes : nidicoles. * Envol : 35 à 42 jours, mâle et femelle. * Emancipation : 35 à 42 jours. * Plumage juvénile : 18 à 20 mois. * Première nidification : 2 ans. (Deux jeunes au nid) Migration Sédentaire en France. Les populations d'Europe septentrionale sont migratrices et hivernent vers le sud à travers l'Europe. Les oiseaux vivant au nord à l'est de la Finlande peuvent traverser le Sahara pour hiverner en Afrique. Voix Silencieux la plupart du temps sauf près du nid. Cri le plus fréquent « rèkh-rèkhrèkh-rèkh » servant de contact et d'alarme. Les deux sexes émettent un « ihtyipp » pendant la parade et souvent en vol. Cri de quémandage, un « kyi-i-ih » vibrant. Nourriture naturelle 23 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Presque exclusivement des oiseaux de taille moyenne : canards, mouettes, corneilles, pigeons, lagopèdes, grives, étourneaux, alouettes, limicoles et alcidés. Il tue des oiseaux pesant jusqu'à 2 kg en enfonçant ses griffes dans leur corps. Il ne fréquente pas les mangeoires. Vol C'est l'oiseau le plus rapide en vol au monde, avec des piqués qui peuvent atteindre 320 km/h et même plus. Leurs ailes longues et pointues leur permettent un vol puissant, rapide et agile tout à la fois. Le vol de chasse du Faucon Pèlerin (Falco peregrinus) comporte typiquement 3 phases, le vol de placement, le piqué «ailesfermées», l'approche terminale de la proie. Il est entrepris aussi bien d'un poste d'affût que d'un «vol d'amont» à hauteur variable. Du départ à l'approche finale, la distance parcourue s'échelonne entre quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres, pour un changement d'altitude généralement compris entre 100 et 600m. Le vol de placement est un vol battu caractéristique. Les mouvements d'ailes de grande amplitude sont énergiques et cadencés. Sauf quand l'angle de l'attaque dépasse d'amblée 20 à 30°, auquel cas il se résume à quelques battements d'ailes «nerveux», le vol de placement se développe, le plus souvent, sur de grandes distances - plusieurs centaines de mètres voir plusieurs kilomètres. La direction initiale du vol paraît indépendante de la situation de l'oiseau convoité. Pendant cette phase, la vitesse du faucon atteint certainement des vitesses de l'ordre de 80 à 100km/h, à plusieurs reprises, nous avons en effet observé des femelles refaire le handicap de 200 à 300m sur des ramiers traversant une vallée, alors qu'au départ de la poursuite le pigeon volait entre 50 et 100m audessus du site. Le piqué «ailes-fermées » est une chute plus ou moins oblique de plusieurs centaines de mètres, à plus d'un kilomètre. L'angle de la trajectoire avec 24 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique l'horizontale est en général, compris entre 20 et 40°. Durant cette séquence, la vitesse n'est pas constante. Elle subit des accélérations, quand le faucon colle ses ailes le long du corps, et des ralentissements, quand il les écarte plus ou moins, pour corriger sa trajectoire. C'est durant cette phase de l'attaque que le faucon atteint sa vitesse maximale. Elle est largement fonction de la hauteur initiale de la descente, de sa longueur et de l'angle de la trajectoire avec le sol. Celle-ci n'est pas rectiligne et présente l'allure d'une courbe dont la première partie est orientée vers le sol (comme si, au départ, le faucon «visait» à côté et sous sa cible) puis vers la proie dans les dernières dizaines de mètres avant le contact. Le piqué terminal et la capture. La fin de trajectoire devient rectiligne et proche de l'horizontale, mais bien souvent plus ou moins montante - tant que l'oiseau attaqué ne détecte pas l'approche du rapace. - Dans ce cas, la proie est selon les cas, «liée», c'est-à-dire directement saisie avec les serres, ou «buffetée», c'est-à-dire percutée avec les serres tendues en avant. Dans ce cas le faucon « ressource » dans une «chandelle» verticale, à partir de laquelle il pique de nouveau vers l'oiseau, en train de tomber, pour s'en saisir définitivement. - Si le faucon est repéré, la proie fait un brusque écart, vers le bas, le haut ou latéralement, après quoi elle tente d'échapper en direction du sol. Le faucon exécute alors un virage très court, donc très bruyant, pour enchaîner par un, voir plusieurs, piqués «secondaires» (si la première tentative est infructueuse et si l'espace disponible le permet). (Le piqué secondaire. Le faucon bascule sur le dos et pivote à 90 ° en arrière et vers le bas). 25 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Broen Anna Kolgounova Ekaterina L’animal le plus grand du monde. 26 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique La baleine bleue ou rorqual bleu à fanon est le plus gros animal du monde. Elle est aussi le plus long animal de tous les temps. Habitat La baleine bleue est trouvée dans tous les océans du monde, des tropiques à la glace de dérive des eaux polaires. Mais elle émigre régulièrement vers des eaux plus froides en traversant presque toute la planète. Performance La baleine bleue peut atteindre 33 mètres de long et 150 tonnes. Le record absolu est de 190 tonnes. Elle peut rester de 5 à 20 minutes en apnée. Lorsqu elle remonte à la surface, elle rejette un souffle de 6 à 9 mètres de haut. Elle peut vivre jusqu'à 60 à 80 ans. Son c ur pèse 500 kg. Son foie pèse une tonne. Portrait La baleine bleue se déplace surtout en eau profonde, car son métabolisme lui permet une consommation minimum d oxygène. Son allure de croisière est de 8km/h. Elles avancent grâce à la puissance de leur queue, qui leur permet 27 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique même de sauter entièrement hors de l'eau, malgré leur poids. La queue bat de bas en haut, et pas de droite à gauche comme les poissons. La baleine bleue plonge à des profondeurs de 300 à 500 mètres en moyenne. Pendant la plongée, les battements de son coeur ralentissent et le sang n'irrigue plus que les organes vitaux (coeur, cerveau, organes génitaux, etc.). Sa tête représente près d un tiers de sa longueur totale. Son museau à des petits poils. La baleine n a pas d oreille externe mais ça ne l empêche pas d avoir une excellente ouïe. Aspect extérieur Le corps du rorqual est long, fusiforme et élancé. La tête est aplatie, large et triangulaire. « sulphurbottoms ». La peau de la baleine bleue est lisse, ce qui facilite écoulement de l eau. Son corps a une couleur ardoise grisâtre et chinée avec des tâches plus lumineuses, en particulier sur le dos et les épaules. Les dessous deviennent souvent couverts de microorganismes, donnant au ventre une teinte jaunâtre. Pour cette raison des baleines bleues s'appellent parfois les L'aileron dorsal est court, seulement environ 35 centimètres. La mâchoire supérieure est la plus large dans le genre, et le rostrum est le plus émoussé. Il y a 5090 cannelures de gorge qui s'étendent du menton jusqu au-delà du nombril. La baleine bleue nage en haute mer. Elle s approche rarement des côtes. La baleine a deux trous au-dessus de la tête, deux 28 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique évents. Ceux-ci lui permettent d inspirer une grande quantité d air suffisante pour remplir ses poumons. Quand elle inspire les évents s ouvrent, et quand elle plonge, ils se ferment automatiquement. Une crête médiane se dessine entre les évents et extrémité de la mâchoire supérieure. Nourriture La baleine a un appétit gargantuesque. Elle se nourrit principalement de krills (sorte de petites crevettes) et de planctons. La baleine peut ainsi manger jusqu'à quatre tonnes de krills par jour. Lorsque la baleine ouvre la bouche, l eau chargée de nourriture entre. En gonflant sa langue elle fait sortir l eau et ses fanons retiennent un maximum de nourriture. Vie sociale Les baleines vivent généralement seules ou en petits groupes de 2 ou 3 individus. Mais lorsque la nourriture est très abondante, plusieurs dizaines d'animaux peuvent se retrouver au même endroit. Lors des périodes de reproduction, ils se regroupent en grands rassemblements. La baleine bleue est sociable. La migration Elles passent l été dans l océan Arctique. Ce sont les femelles qui dirigent les groupes pour la migration (groupe de deux à dix individus). Les mâles et les jeunes immatures suivent les premiers groupes. Parmi les baleines, c est la baleine bleue qui migre la première. Les baleines bleues ont le plus grand besoin de nourriture que toutes les autres baleines. Pour s orienter, elles ont comme une boussole. autre part, leur peau est très sensible ; elle leur permet de se diriger et de sentir les différentes températures. Sons et chants Les baleines peuvent communiquer sur de très longues distances (plusieurs centaines, voire milliers de kilomètres !!) grâce à des sons très graves. Les baleines émettent des sons très divers, allant du grognement, des ultrasons, des gazouillis, au sifflement, en passant par le gémissement. C'est ainsi qu'elles communiquent entre elles. Lorsqu'elles sont parvenues au terme de leur voyage et qu'il est temps pour elles de se reproduire, elles se rassemblent en petits groupes. Les mâles se mettent alors à entonner des chants d'amour dans l'espoir de gagner les 29 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique faveurs d'une femelle. Ils sont capables de vocaliser un quart d'heure sans reprendre leur souffle. Les femelles peuvent les entendre à plus de neuf kilomètres à la ronde. La reproduction Pour se reproduire, les baleines vont faire un long voyage. Pour ce faire, elles vont faire des réserves de nourriture qui peuvent atteindre jusqu à 70% de leur poids total. Arrivées à la destination, elles ont perdu la moitié de cette réserve. accouplement a lieu dans les eaux chaudes ou tempérées. L acte sexuel s effectue ventre contre ventre. La maman baleine va attendre 12 mois avant de mettre son bébé au monde. Pendant ce temps elle retourne dans les eaux glacées pour refaire des réserves de nourriture. Ensuite, elle revient dans les eaux chaudes pour la naissance de son petit. à Le cycle est calculé pour que le petit ne naisse pas dans les eaux glacées, car sa protection thermique est moins importante à la naissance. Le baleineau Le baleineau mesure déjà 7 mètres de long à sa naissance et pèse deux à trois tonnes. Il n a pas d air dans les poumons donc il ne flotte pas. C est sa mère qui doit le porter jusqu à la surface. Ses deux évents se développent pour la première prise d air. Le petit est allaité une à deux fois chaque jour. Le nouveauné prend environ 80 kg par jour et grandit de près d un mètre par mois. La baleine adulte n a pas de prédateurs, mais les jeunes craignent les orques. La mère allaitera son petit tout au long du voyage vers les eaux glacées. Dans celles-ci, la nourriture est abondante et la température est supportable pour le petit. Le sevrage intervient dès la fin de l été. Il peut, à ce moment-là, accomplir seul la longue migration. La femelle met au monde un petit tous les deux à trois ans. Protection des baleines Les baleiniers de l Antarctique ont tué 30 000 bleues pendant les années 1930 et 1931. Il en reste aujourd hui moins de dix mille. Plusieurs pays ont arrêté de chasser la baleine bleue, mais il y en a toujours qui la chasse dont le Japon. 30 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Despontin Kathlyn Reginster Anne-Catherine Prévot Caroline L’oiseau qui bat des ailes le plus vite au monde. 31 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Introduction Les colibris ou oiseaux-mouches sont de petits volatiles de la famille des trochilidés. On en compte 341 espèces. Ces oiseaux présentent une variété étonnante de grandeurs, de formes, de couleurs et de plumages, en particulier chez les mâles. Le Colibri émerveille non seulement par sa petitesse, mais également par son adresse au vol, ses migrations et ses habitudes. Le trait le plus remarquable du colibri est sa façon de voler. Il se déplace à une vitesse incroyable, change rapidement de direction et disparaît, telle une minuscule flèche verte. Il est le seul oiseau à pouvoir faire du sur-place en battant des ailes. Lorsqu elles sont en mouvement, ses ailes pointues semblent disparaître. Au moyen de films et de photos, on a pu établir qu elles atteignent un rythme de 55 à 75 battements à la seconde. Description Les colibris sont caractérisés par une taille de 6 à 20 cm, des ailes longues et étroites; une queue variable; des pattes courtes se terminant par des pieds minuscules et fragiles et un bec effilé ou pointu, droit ou recourbé qui mesure de 14 à 16 millimètres. . Au cours de l'évolution, la longueur du bec, de 1,5 à 10 cm selon l'espèce, se serait adaptée à leur ressource alimentaire. Le bec des oiseaux qui nichent en Amérique du Nord est droit ou légèrement incurvé vers le bas. Certains becs peuvent être colorés de rouge ou de bleu. Cette adaptation évolutive du bec s'est faite en parallèle avec l'adaptation des fleurs au cours de l'évolution. Certaines d'entre elles auraient évolué en s'adaptant à la forme du bec de certains colibris afin d'en tirer profit. En effet, les fleurs bénéficient du passage des colibris dans leur corolle pour déposer leurs pollens sur la tête du colibri qui le visite. Elles profitent donc de cet oiseau s'assurant que ce pollen sera déposé dans une autre fleur de la même espèce et la fécondera. Leur langue séparée en deux parties à son extrémité et garnie de petites soies et de nervures chez certaines espèces leur permet d aspirer par succion, les insectes et la rosée qui se cachent dans le calice des fleurs. Les sexes sont généralement distinctifs l'un de l'autre. En comparaison avec leur poids, le colibri possède le plus gros c ur de tous les oiseaux. Le plus petit colibri vit à Cuba. Avec ses 2 grammes, le Colibri d Hélène, dépasse à peine 2 cm de longueur tandis que le plus grand, le Colibri géant des Andes ou Patagon, avec ses 20 grammes, mesure 21 cm 32 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Il peut battre des ailes de 15 à 80 fois par seconde. Les colibris ont un plumage aux couleurs éclatantes. C est par leur plumage que les colibris nous exaltent. On dénombre 1 000 plumes en comparaison des 25 000 du cygne. En comparaison du nombre, cela semble bien peu mais, par rapport au poids, il en aurait 300 par gramme en comparaison des 4 par rapport à la même unité de mesure (le cygne). Leurs coloris chatoyants égayent nos yeux et les protègent puisque la coloration de leur plumage s'associe de très près aux couleurs des plantes qu'ils visitent et ce n'est pas dû au seul hasard. La couleur des fleurs lui sert d'écran et de protection contre d'éventuels prédateurs. Le plumage possédant les mêmes tons en font un camouflage idéal. Leurs plumes squameuses, aux barbules hypertrophiées, forment un ensemble compact sur le corps. Elles ne sont pas retenues entre elles comme chez les autres oiseaux. La structure spéciale des plumes iridescentes, à la forme aplatie, renferme des particules d'air. Elles reflètent la lumière selon un angle précis. Certaines plumes paraissant d'un rouge vif selon une lumière donnée paraîtront noires sous un autre angle. En fait, toutes les plumes du colibri sont iridescentes (= qui a des reflets aux couleurs d arc-en-ciel) mais certaines parties du plumage sont plus brillantes que d'autres. Il en est ainsi de la gorge du Colibri à gorge rubis. Il est plus facile de distinguer les mâles entre eux selon l'espèce en raison des différences de coloration nettement plus définies entre eux que chez les femelles. Chez ces dernières, la longueur et la forme du bec ainsi que leurs chants sont retenus comme des indices plus sûrs qui aideront grandement à identifier d'une façon plus déterminante l'espèce en raison de la similitude prononcée du plumage des différentes espèces. Chez les jeunes, on dénote l'absence de duvet à la naissance. Plus exactement, on peut observer deux rangées de plumes minuscules situées sur le dos. Celles-ci bougent à l'arrivée de la mère et les avertissent du moment tant attendu de la becquée. Habitat Les colibris vivent exclusivement en Amérique, au Canada et on les rencontre surtout sous les Tropiques, où les espèces des régions froides viennent hiverner. Ce joyau de nos jardins fréquente plusieurs habitats dont les tourbières, les bois, les prairies, les parcs, les savanes, les broussailles, les forêts et les déserts. Le colibri quitte son habitat en août et revient au milieu de mai. Il revient toujours au même endroit Les colibris se laissent approcher par l homme sans crainte, mais supportent très difficilement la captivité, sauf s ils jouissent de conditions rappelant celle de leur milieu naturel. On peut attirer les colibris dans nos jardins en y faisant pousser 33 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique des fleurs à larges corolles ou en disposant des flacons d'eau sucrée aux alentours. On peut même les inciter à se percher sur un doigt humain pendant qu'ils se nourrissent à un abreuvoir. La superficie du territoire est déterminée par l'abondance des fleurs dont ils se nourrissent. Il occupe en moyenne 1/4 d'âcre. Les sites d'alimentation sont étroitement surveillés par le propriétaire à partir d'un poste de surveillance. Ce dernier est choisi selon la disposition et la disponibilité de branches qui lui assureront une bonne visibilité du site à surveiller. De ces postes de guet, le requérant du territoire n'hésitera pas à se lancer à la poursuite de tout intrus qui s'approchera afin de l'en éloigner. Il fera connaître son intention par diverses parades aériennes. Les femelles procèdent également à la protection de leur territoire de nidification et elles utilisent le même langage visuel. Ils peuvent également procéder à la défense d'un territoire temporaire le long de leur route migratoire. Territoire renfermant de précieuses ressources alimentaires nécessaires pour refaire le plein d'énergie pour poursuivre leur route. Des colibris ont déjà été aperçus chassant des chardonnerets jaunes, des mésanges à tête noire et même des geais bleus autour des fleurs qu'ils protégeaient même si ceux-ci ne s'alimentaient pas à partir de leur nectar. Migration Ils voyagent le jour et la plupart du temps en solitaire. Le départ serait déclenché davantage par la baisse de la luminosité plutôt que sur la diminution de la nourriture disponible. Comme preuve, on aurait remarqué des migrateurs même pendant des périodes d'éclosion de fleurs. La grande capacité de vol du Colibri à gorge rubis lui permet de traverser le Golfe du Mexique sans escale soit une distance de 650 kilomètres. Il est capable d'effectuer un vol migratoire de 1 000 km sans arrêt avec une réserve de graisse de 2 g soit une masse corporelle additionnelle égale à son propre poids. Le temps de parcours est estimé à 26 heures. Contrairement à une certaine croyance populaire, les abreuvoirs ne retarderaient d'aucune manière leur migration. Lors de la migration printanière, le mâle arrive dans son milieu de reproduction avant la femelle et il gagnerait ainsi l'avantage d'établir en premier son territoire dans les zones riches en fleurs nectarifères. Par après, les femelles surviennent et 34 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique déterminent le leur selon le lieu de nidification qui leur semble le plus propice pour élever leur petite famille. Alimentation Les colibris se nourrissent principalement de nectar mais ils mangent également des insectes qu'ils capturent en vol ou qu'ils récoltent sur les feuilles ou encore qu'ils retirent des toiles d'araignée. Ces insectes leur sont indispensables pour constituer leur réserve de protéines. Lors de la migration printanière, les premiers arrivés profitent des insectes disponibles pour se nourrir en attendant l'éclosion des premières fleurs. Ils tirent également profit de la sève qui coule des arbres, par les trous que creusent les pics maculés pour s'alimenter de cette sève qu'ils recherchent. Dans les régions les plus septentrionales de l'Amérique du nord, ces pics arrivent en place environ un mois avant nos oiseaux-mouches. L'analyse de la sève a démontré qu'elle était aussi riche que le nectar en suc rose. Cette sève s'avère donc un excellent substitut de remplacement en attendant l'arrivée de la première floraison. De plus, les colibris savent tirer profits des insectes pris dans la sève. Il s'agit là d'une relation particulière entre les colibris et les pics. On aurait déjà aperçu des colibris suivrent des pics maculés dans leur déplacement et ainsi repérer les arbres parsemés de trous. De plus, certains colibris défendraient ces arbres à sève au sein de leur territoire. Ils consomment en moyenne la moitié de leur poids en sucre chaque jour. Les fleurs aux couleurs vives et contrastantes attirent particulièrement les colibris. Leur préférence va aux fleurs rouges, puis aux orangées, qui se découpent sur un fond ombragé; ils ne visitent les fleurs vertes que si le feuillage environnant est d une autre couleur. Tout comme l abeille, le colibri contribue à la pollinisation croisée : il transporte d une fleur à l autre d une même essence le pollen auquel son corps s est frotté. Les colibris se laissent facilement attirer aux mangeoires par une solution composée une mesure de sucre et de quatre mesures d eau, que l on fait bouillir pour retarder la fermentation et que l on doit remplacer au moins une fois par semaine. Mais ils ne réagissent pas tous de la même façon : certains s habituent immédiatement à la mangeoire tandis que d autres associent difficilement l étrange dispositif à la boisson sucrée. Mais une fois qu ils ont trouvé la mangeoire, ils y retournent pourvu qu elle 35 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique reste suspendue au même endroit. Lorsqu ils reviennent au printemps, les colibris essaient toujours de retrouver la mangeoire où ils se nourrissaient huit mois auparavant. Le colibri a aussi besoin de boire de l eau. Lorsqu il survole une nappe d eau, il lui arrive de descendre à la façon d une hirondelle et de s y abreuver en touchant la surface de son bec, laissant derrière lui des ronds dans l eau. Les colibris sont reconnus par leur capacité particulière à découvrir les fleurs où le nectar abonde. C'est grâce à leur langue séparée en deux parties à son extrémité et garnie de petites soies et de nervures chez certaines espèces qu'ils peuvent se nourrir avec facilité de nectar ou d'insectes. Parcourant les fleurs avec une rapidité surprenante, ils quittent les fleurs pauvres en nectar pour s'attarder à celles qui sauront leur fournir ce qu'ils recherchent. Ils déroulent leur longue langue extensible dans la corolle de la fleur afin d'en aspirer le nectar par capillarité dans les nervures. Préalablement renfermée dans un étui, une structure particulière attachée à celle-ci leur permet, tel un ressort, de la sortir et de la rentrer, un peu à la manière d'un pic. Une fois de retour dans le bec, le nectar en est retiré. Aussitôt qu'ils en ont fini avec le nectar d'une fleur ils la quittent pour se rendre à la fleur suivante. Les colibris, tant mâles que femelles, défendent vigoureusement leurs réserves alimentaires et les environs contre les intrus. Ces affrontements mènent à des poursuites vives et persistantes, qui se terminent parfois par des combats. Le petit oiseau se sert de sa vitesse et du bourdonnement de ses ailes pour intimider ses adversaires. Il recourt à certains types de vol pour manifester son agressivité. Par exemple, l oiseau part d un élan rapide et décrit un arc horizontal en U autour de la tête de l intrus. Ou encore, il se balance de haut en bas comme un pendule. Ces deux types de vol s accompagnent de notes aiguës, et le bourdonnement des ailes imite celui un gros bourdon en colère. Le colibri persiste dans son attaque et continue d ennuyer intrus jusqu à ce que ce dernier s enfuie. Longévité Le colibri a une durée de vie moyenne 10 à 13 ans Son nid La taille du nid varie de 1,5 à 4,5 cm de diamètre et peut avoir une hauteur de 2,5 à 5 cm. Construit dans un arbre entre 1 et 15 mètres du sol, généralement de 3 à 6, il peut être établi sur le bout d'une branche dans un conifère 36 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique ou un feuillu situé en bordure d'un cours d'eau, d'une route ou d'un pré. La femelle construit son nid seule, experte en construction, elle utilise, pour réaliser son petit chef-d uvre, des toiles d araignée et du duvet végétal, S aidant de son bec, elle cimente les matériaux entre eux et fixe solidement la structure à la branche avec des fils de soie collants sécrétés par l araignée. Elle ramasse de petits morceaux de lichens et les fixe à la surface extérieure du nid, lui donnant ainsi aspect d un n ud de branche. Elle en moule l intérieur avec son corps et, avec son bec, jette à l extérieur tous les morceaux mal assujettis. La couvée est donc protégée de la pluie et du soleil sous un abri de feuilles vertes où la femelle a installé son nid. La construction peut durer une semaine. Dès sa construction, le nid est extensible. Il s'adapte parfaitement bien à la forme du corps de la femelle ce qui aide à conserver sa chaleur corporelle à l'intérieur du nid pour assurer une bonne incubation. Par après, il s'ajuste à la taille des jeunes en croissance. Reproduction Quand la période d'accouplement arrive, le mâle montre son magnifique plumage et la femelle choisit son compagnon. Un trait caractéristique de la cour du mâle est la fameuse parade aérienne du pendule, qui imite le mouvement d oscillation fait autour des intrus, mais d une façon plus élaborée. Le mâle plonge vers la femelle au repos ou en train de se nourrir, la dépasse puis remonte jusqu à une hauteur de 2 à 3 m dans les airs et refait la même trajectoire en sens inverse. Il répète maintes et maintes fois ce mouvement de balancier, tout en émettant des sons aigus. Chaque fois qu il s approche de la femelle dans son mouvement de plongée, il augmente de vitesse et intensifie le bourdonnement de ses ailes. Puis soudain, la parade cesse, et le couple part en flèche pour recommencer ailleurs le cérémonial. Une fois conquise, la femelle est accouplée dans ou près de son territoire tout en demeurant à une certaine distance de celui du mâle. L'accouplement des colibris se fait sur une branche à faible hauteur dans un bosquet très dense, de la même manière que les autres oiseaux c'est-à-dire après que le mâle ait grimpé sur son dos. Polygame, après l'accouplement le mâle retourne dans son territoire et s'accouple à d'autres femelles pendant que sa dernière conquête commencera à nicher. On ne sait pas si les femelles se laissent accoupler par plusieurs mâles. Les femelles complètent parfois deux couvées. Les oeufs, au nombre de 1 ou 2, de la grosseur d'un pois, 37 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique sont pondus à un jour d'intervalle et sont incubés par la femelle par temps froid. Par temps chaud, elle se poste sur l'un des côtés du nid pour les rafraîchir en leur faisant de l'ombre avec son corps. L'incubation des oeufs blancs, dure en moyenne 16 jours. Pas plus gros que des abeilles, les oisillons naissants sont presque nus. Leurs yeux sont fermés et leur bec est court. Après le cinquième jour, leurs yeux commencent à s ouvrir et leurs plumes à pousser. Plus tard, les petits seront capables de pousser des pépiements prolongés. Les oisillons restent de 14 à 31 jours au nid selon les conditions climatiques et la disponibilité de nourriture. Les petits sont nourris d'une à trois fois par heure par la femelle qui dégorge le fruit de sa collecte de denrée directement dans le bec d'abord court des jeunes. Elle nettoie le nid de tous les excréments. Après leur sortie du nid, les jeunes restent quelques jours dans le voisinage du nid et se font nourrir par la femelle pendant un certain laps de temps jusqu'à ce qu'elle leur enseigne à reconnaître les différentes sources de nourriture avoisinantes, fleurs ou abreuvoirs. Après quoi, il lui arrive de les considérer comme des compétiteurs et cherche alors à les chasser de ces sources d'approvisionnement riches en nectar. Après l accouplement, le mâle se désintéresse complètement de la vie familiale. Les femelles procèdent seules à l'éducation des petits et n'hésitent pas à éloigner tout intrus de l'approche du nid. Ennemis Peu de prédateurs s'intéressent au colibri en raison de sa petite taille et de sa rapidité. Ses oeufs sont également très bien protégés dans le nid bien camouflé ressemblant au noeud d'une branche. Les colibris à gorge rubis tombent parfois sous la patte du chat domestique ou le mauvais temps, comme une tempête ou une gelée hors saison, met particulièrement en danger la vie du colibri. Du fait de sa ressemblance avec les insectes, il est également la proie des éperviers et des buses ainsi que d autres prédateurs insectivores. On a même signalé le cas d un colibri qui, survolant un étang, a été avalé par un poisson. Les accidents semblent aussi jouer un rôle important : les colibris se prennent parfois aux toiles d araignée ou s empêtrent de quelque autre façon, incapables de se dégager, ou encore, ils s empalent sur une épine ou tout autre objet pointu. Le faucon, le lézard, les grenouilles et le serpent sont ses ennemis. La perte d'habitat ainsi que l'utilisation des insecticides et des herbicides peuvent également jouer un rôle important dans la diminution de certaines populations. 38 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Son chant L'appareil vocal du colibri est simple en comparaison de celui de nos oiseaux chanteurs. Certains colibris des tropiques émettent des chants élaborés. Ceux-ci sont inaudibles pour les humains en raison de leurs fréquences trop élevées pour notre appareil auditif. En général, on reconnaît trois cris aux colibris soit un léger bourdonnement, soit un bruit de crécelle ou alors un gazouillis. Le bourdonnement, produit par les ailes, provient de la friction de l'air à travers les plumes. Le plus mélodieux des oiseauxmouches serait le mâle Colibri à queue large qui, comme un virtuose, laisse entendre un son très musical produit par ses ailes, un peu à la manière d'un criquet. Les sons des ailes de certaines espèces permettent de les distinguer l'une de l'autre. Ils communiquent également en utilisant leur plumage. Ainsi, perchés sur une branche tout en s'assurant d'être bien vu par un colibri de passage, ils déploient les plumes de la gorge ou du cou afin de leur adresser un message sans équivoque. Ils agissent aussi de la sorte en exhibant leur queue bien ouverte. Ceci est plus fréquent chez la femelle et les jeunes qui désirent mettre en évidence les pointes blanches des plumes caudales. Particularités § Son c ur peut battre jusqu'a vingt fois par seconde. § est le plus petit oiseau § oiseau aux battements d ailes le plus rapide Ses battements d'ailes forment un 8 et émettent un bourdonnement. D'où le nom d'oiseau-mouche. Cet oiseau peut atteindre des vitesses supérieures à 100km/h ! 80 battements d'ailes par seconde pour un déplacement régulier d'avant en arrière, peut atteindre 200 battements par seconde pour un vol en plongée ce qui fait de lui l'oiseau aux battements d'ailes le plus rapide. § Un acrobate du ciel Le colibri est un oiseau très étonnant. Il est le seul oiseau à pouvoir voler en arrière et de bas en haut. Il se déplace à une vitesse incroyable, change rapidement 39 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique de direction et disparaît, telle une minuscule flèche verte. Il est le seul oiseau à pouvoir faire du sur-place en battant des ailes. Lorsqu elles sont en mouvement, ses ailes pointues semblent disparaître. Il man uvre aisément. Les cabrioles effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres à l'heure, vol d'avant en arrière ou vol en piqué à 96 Km /heure font de lui un acrobate inégalé. En vol, l'extrême rapidité du battement de leurs ailes émet un bourdonnement Ils sont les seuls oiseaux à pouvoir planer et à voler à reculons. Ils puisent leur énergie dans le nectar des fleurs. Les petits insectes leur fournissant les protéines nécessaires à leur croissance. Le métabolisme du colibri est très rapide. Se nourrissant du nectar d'environ 1000 fleurs par jour, il dépense quotidiennement presque la moitié de son poids en sucre. Pendant la nuit et durant les périodes de mauvais temps, certaines espèces tombent dans un état à demi conscient afin de préserver leur énergie. Les voltiges aériennes sont principalement de deux types. La première parade se caractérise par un léger va-et-vient d'avant en arrière faisant face à un autre individu. Dans cette mimique en forme d'un petit arc horizontal, les plumes de la queue et de la gorge sont bien déployées. La seconde voltige aérienne, souvent appelée «le pendule», la manifestation est d'une plus grande intensité. Elle consiste à un grand arc de cercle exécuté de haut en bas adoptant la forme d'un grand «U» d'où l'oiseau peut s'élever de 1 à 12 mètres pour ensuite rejoindre son perchoir. A ce moment, il est possible d'entendre un bourdonnement produit par les ailes et des cris grinçants. Cette dernière parade est propre au mâle qui témoignerait de son agressivité vis-à-vis d un autre individu de même sexe ou de sexe opposé. Quant à la première, elle ne saurait être l'apanage d'un seul sexe et serait encore là pour témoigner des sentiments hostiles envers d'autres colibris. Les recherches récentes n'excluent pas que ces parades et ces hautes voltiges soient utilisées en d'autres circonstances pour communiquer leurs intentions amoureuses à un partenaire de sexe opposé. On connaît également une autre parade réalisée par les deux opposants simultanément, qu'on appelle : «vol vertical», les individus volent de haut en bas sur une certaine hauteur en se faisant face à une distance de moins de 1 mètre l'un de l'autre. Cette dernière parade peut être accompagnée de gazouillis. On reconnaît également un autre vol dit «horizontal» qui se fait sur une courte trajectoire horizontale et peut être accompagné de 40 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique gazouillis ou de bourdonnements. Ce comportement serait également utilisé pour témoigner son agressivité vis-à-vis d un autre colibri et possiblement comme parade nuptiale. § Une agressivité qui se voit Tout d'abord ce comportement typique pourrait se préciser par le va-et-vient constant de la femelle dans le territoire du mâle probablement à la recherche de matériaux de construction du nid et du nectar. En premier lieu, considérée comme une intruse dans son petit royaume, la femelle peut être pourchassée par le mâle. Par la suite, ce dernier, dans le but de la conquérir, procéderait à quelques parades aériennes dont celle en forme de pendule. Cette parade peut atteindre parfois 12 mètres de hauteur. nourriture § Il est bien connu qu'il est très rare de voir deux colibris passer beaucoup de temps ensemble. Les acrobaties aériennes seraient surtout composées de gestes voulant démontrer leur agressivité. La majorité des comportements observés aux mangeoires sont de types agressifs vu qu'ils sont là pour protéger une source de qu'ils revendiquent. Une astuce qui trompe le froid Ces oiseaux se sont merveilleusement adaptés à la rigueur du climat. Lorsque les nuits deviennent très fraîches et que leur réserve d'énergie s'avère insuffisante, la température de leur corps s'abaisse de quelques degrés. Cette adaptation à la rigueur du climat minimise les pertes de chaleur, les aide à conserver leur énergie et à maintenir leur taux de métabolisme très élevé, en fait, le plus élevé de tous les animaux à sang chaud à part la musaraigne. De plus, le rythme respiratoire ralentit. Durant cette période de torpeur, les battements du c ur passent de 1 260 à 50 battements par minute. La respiration peut même parfois être interrompue pour de brefs instants et le faire passer pour mort. C'est grâce à cette adaptation particulière que les colibris survivent à des températures inférieures à 0°Celsius pendant plusieurs jours et à une chute de neige de 15 cm comme l'a observé un ornithologue québécois. La période de torpeur peut se prolonger de 8 à 14 heures et le temps de récupération pour que le métabolisme revienne à la normale le matin est d'une heure. 41 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Bricteux Véronique L’animal le plus venimeux du monde. 42 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Le kokoï : le phyllobate terrible. Carte d identité Classe : amphibiens. Ordre : anoures. Sous ordre : néobatraciens. Famille : dendrobatidés. Genre : phyllobate. Espèce : terribilis. Nom vernaculaire : phyllobate terrible. Nom scientifique : phyllobates terribilis. Record : l animal le plus venimeux. Répartition : Colombie, Ouest des Andes. Biotope : Forêts tropicales humides. Biologie : terrestre. Comportement : diurne. 43 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Taille : 1,8 à 5cm Introduction Lorsque l on parle de batraciens (ou d amphibiens), on pense immédiatement à la petite grenouille verte, bien inoffensive. Mais, en Amérique du Sud, vivent des batraciens très venimeux. Dans ces forêts tropicales, il existe deux genres de grenouilles dangereuses : les dendrobates et les phyllobates. Ces deux familles de batraciens comptent les espèces qui produisent la substance la plus toxique du monde animal (la batrachotoxine). Ces minuscules batraciens, de 2 à 7cm, aux couleurs éclatantes sont si colorés qu on les nomme également « grenouilles peintes ». Jusqu à aujourd hui, on a découvert chez cinq espèces de phyllobates, des batrachotoxines (P. bicolor, P. aurotaenia et P. terribilis du Choco, dans le nord-ouest de la Colombie, P. lugubris du Panama et P. Vittatus du Costa-Rica). Mais, c est le P.terribilis (Kokoï) qui détient le poison le plus violent connu à ce jour. 44 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Informations Nom Le kokoï est aussi appelé : «la grenouille de poison d or » à cause de sa couleur jaune or et de sa peau très venimeuse. Il fait partie de la famille des dendrobatidés, il agit de grenouilles à dard de poison. Mais son nom scientifique est le phyllobates terribilis, c'est-à-dire le phyllobate terrible. Habitat Le biome terrestre des P. terribilis est la forêt tropicale dans le Sud-Est de la Colombie en proximité du Rio Patia nommée Cauca à 100-200m. Leur température optimale préférée est d environ 26°C avec abaissement de 5°C la nuit et une humidité relative de 80-90%. L idéal est un environnement éclairé avec du feuillage en abondance pour se protéger. Description physique Les jeunes P. terribilis sont de couleur noire avec deux lignes dorsales de couleur qui se rejoignent sur le museau. Au fur et à mesure que la grenouille grandit, les zones noires sont peu à peu recouvertes par l'élargissement progressif de ces lignes jusqu'à disparaître totalement, seuls les doigts restent pour la plupart du temps noirs. Sa peau est légèrement granuleuse et de coloration uniforme, variant généralement de l'orange au jaune d or en passant par le blanc (Mint). Il existe aussi une couleur verte pour la phase Mint. Cette couleur vive avertit les prédateurs de sa nocivité. La structure de sa peau, lui permet de respirer et d absorber l eau. Sa taille s étend de ½ pouce à 2 pouces (50mm), c est une des plus grandes grenouilles du genre des dendrobatidés. Elle possède de minuscules disques sur les orteils pour accrocher aux arbres et à toutes sortes de flores. Ce qui le différencie des autres grenouilles de dard de poison, c est la présence d une plaque osseuse dans la mâchoire supérieure faisant office de « dents ». 45 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Jeune P. terribilis à Mint Orange Jaune Son poison Le phyllobate terrible possède un poison mortel : la batrachotoxine. Sous l'effet de cette toxine, les cellules nerveuses ne peuvent plus transmettre de potentiels d'action et les cellules musculaires restent contractées. Il s'en suit chez les animaux intoxiqués une arythmie, une fibrillation et un arrêt du c ur ; cette action serait très proche de celle des venins de scorpions. Il dure également longtemps après que la grenouille soit partie du secteur, rien que le contact avec un objet empoisonné est mortel. Un adulte a assez de poison (+ou- 1100 mg) pour tuer jusqu à 100 000 hommes. Cependant, il disparaît chez les grenouilles en captivité à cause d un manque nutritionnel. Des recherches ont laissé sous entendre qu un coléoptère serait la source de ce poison mortel. Utilité Dans les régions du Rio San Juan (département du Choco et du Risraldo), les Indiens de Colombie ( Nonama Choco, Embera Choco et Cuna ) se servent, depuis les années 70, des sécrétions cutanées des phyllobates terribilis comme poison pour les flèches de leur sarbacane. Ce poison est réputé efficace contre une large variété d'animaux, y compris les grands tels que le jaguar, cerf, ours, et l'homme. La flèche, préalablement chauffée, est frottée sur le dos de la grenouille, et cette dernière, sous l effet de la chaleur, libère ses sécrétions empoisonnées. Les flèches ainsi traitées sont utilisées pour la chasse et restent mortelles deux ans environ. Beaucoup de recherches médicales sont actuellement entreprises sur cette toxine et les chercheurs essaient de développer des myorelaxants, des stimulants cardiaques, et des anesthésiques à partir de la batrachotoxine. 46 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Reproduction La saison de multiplication pour des P. terribilis a lieu tout au long de la saison des pluies. Ces grenouilles peuvent se multiplier à partir de l âge de 18-20 mois, tous les mois et pondent jusqu à une trentaine d ufs. Le mâle s'assied sur une feuille et appelle la femelle en bourdonnant. Si un autre mâle arrive avant une femelle, le mâle appelant essaye d'expulser l'intrus de son territoire. Quand la femelle arrive, la paire se déplace pour trouver un endroit plus approprié à la pondaison. Les oeufs sont pondus dans des endroits moites, comme dans la civière des feuilles ou sous des roches, et sont fertilisés par le mâle quand la femelle les dépose. Les oeufs sont alors revisités fréquemment par le mâle pour les maintenir moites jusqu'à l éclosion. Après 15 ou 20 jours, les oeufs sont prêts à éclore. C est le mâle qui libère les têtards des oeufs avec ses pattes de derrière. Les petits rampent sur les sécrétions de mucus du dos du mâle qui les transporte dans une plus grande masse d eau en attendant la fin de la métamorphose, à deux mois. Pendant l'étape de têtard, la respiration se fait par des branchies. Lors de la métamorphose, les branchies et la queue disparaissent. Des poumons sont alors développés, ainsi que des membres postérieurs et inférieurs. Maintenant, après deux mois, le têtard est devenu une grenouillette qui a la forme miniature d'un adulte de P. terribilis, attendant davantage de maturation et puis de reproduction. 47 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Comportement À la différence de la plupart des grenouilles, les P. terribilis sont des animaux sociaux qui vivent en petits groupes. Ils sont en activité la journée grâce à leur coloration unique. Habitudes de nourriture Les P. terribilis mangent des insectes. Ils attrapent des mouches à fruit, des crickets nouveau-nés, des fourmis, des termites, et des coléoptères minuscules avec une langue collante et escamotable. Statut de conservation Les P. terribilis sont en danger d extinction. Le seul habitat dans des conditions appropriées aux P. terribilis est la forêt tropicale. Puisque « sa maison » est en destruction rapide, son futur statut pour la survie est incertain. 48 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique Bibliographie. Les livres. • HARRISON, Colin, Oiseaux du monde, collection « L Bordas, France, 2003. il nature », éditions • HELLIO, Jean-François, Dans l intimité des oiseaux, éditions Bordas, Turin, 2001. • MAUXION, André, Les rapaces, série « Comment vivent-ils ? », éditions Payot Lausanne (Atlas visuel), Suisse, 1993. • PARSONS, Harry, L univers des grenouilles : amphibiens poseurs, éditions du Trécarré, Hong-Kong, 2000. • FRATTINI, Stéphane, Drôles de records, éditions Milan, Toulouse, 1995. • La faune (tome 8 : L Amérique du Sud), éditions Grangebatelière, Paris, 1973. • La vie des grenouilles, éditions Gallimard, Paris, 1993. • TOLA et INFIESTA, José et Eva, Atlas de zoologie, éditions Gamma, Espagne, 2002. • WAN-LING, Sun, Gros plan sur la nature : l autruche, éditions Chantecler. Les liens internet. • ADW: Phyllobates terribilis: Information, http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Phyllobates _terribilis.html (26/01/07) • Amphibiens, http://membres.lycos.fr/amazoniechezsoi/amazonie/fauneflore/amphibiens.ht m (25/01/07) • Autruche : fiche technique, http://www.radiocanada.ca/jeunesse/betes/studio/971110/fiche/ (24/01/07) • Autruche - Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Autruche (27/01/07) 49 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique • Baleine, http://www.baleinesendirect.net/fsc.html?sct=1&pag=1-3-2-12 (26/01/07) • Baleine bleue - Wikipédia, http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/Cetacea_range_map_Blu e_Whale.PNG (27/01/07) • Colibri, http://www.cssh.qc.ca/projets/rescol/animaux/edith/colibri.htm (25/01/07) • Colibri à gorge rouge, http://nature.ca/notebooks/francais/colibri.htm (25/01/06) • Colibri : Réponses au Courrier du J@rdin des jeunes branchés , http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/jeunes/courrier/colibri.htm (26/01/07) • Colibri Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Colibri_d'H%C3%A9l%C3%A8ne (21/12/06) • Coloriage colibri, http://fauneetflore.haplosciences.com/coloring158.html (25/01/07) • Créatures Abyssales : Baudroie Abyssale - Grandgousier ..., http://creaturesabyssales.free.fr/creatures_abyssales.html (29/01/07) • Document sans nom, http://animauxinsolites.ifrance.com/pagesanimaux/Animauxaquatiques/especes abyssales/especesabyssales.htm (27/01/07) • Document sans titre, http://www.cjn.cam.org/nouveau/articles_revues/article19.htm (27/01/07) • Faucon pèlerin - Falco peregrinus, http://mrw.wallonie.be/dgrne/ong/refuges/falper.html (27/01/07) • Grenouille d or de poison, http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/ wiki/Phyllobates_terribilis&sa=X&oi=translate&resnum=7&ct=result&prev=/sea rch%3Fq%3Dphyllobates%2Bterribilis%26hl%3Dfr (25/01/07) • Hummingbirds - Trochilidae Image gallery, Bird Watching ..., http://www.macro-photo.org/species-checklist-arthropods-insects-birdsavians/hummingbirds-trochilidae-wildlife-photo-image-gallery.htm (26/01/07) • La baleine, http://etoilesdumonde.wifeo.com/la-baleine.php (25/01/07) 50 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique • La baleine bleue, http://www.cscapitale.qc.ca/val-joli/20032004/daniele/baleines/balbleu.htm (26/01/07) • La faune/oiseau genre colibri, http://www.isenegal.net/faune/pages/Oiseau_colibri.htm (30/01/07) • autruche, http://www.dinosoria.com/autruche.htm (25/01/07) • autruche ?, http://perso.orange.fr/ajb.autruche/objet.htm (25/01/07) • Le colibri à gorge rubis, http://www.hww.ca/hww2p_f.asp?id=71 (21/12/06) • Le colibri, entre oiseau et insecte, http://www.citesciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/breves_pop.php?id _breve=2732&id_continent=&id_theme=&langue=fr (29/01/07) • Le monde animal, http://monde-animal.over-blog.com/article-568055.html (25/01/07) • Le monde fascinant des oiseaux-mouches, http://www.coq.qc.ca/info_oiseaux/colibri.htm (21/12/06) • Le plus petit oiseau au monde, http://www.naute.com/zunzun/ (21/12/06) • Les colibris, http://www.momes.net/dictionnaire/c/colibri.html (27/01/07) • Le vol du colibri à la loupe, http://www.sur-latoile.com/mod_News_article_688___.html (25/01/07) • oiseau-mouche, http://francois.muller.free.fr/contes/colibiri.htm (30/01/07) • Monde Marin. La Baudroie Abyssale, http://creaturesabyssales.free.fr/creatures_abyssales.html (27/01/07) • Paresseux : fiche technique, http://www.radiocanada.ca/jeunesse/betes/studio/258/fiche/ (27/01/07) • Paresseux • Photos d'oiseaux : Colibri, Colin, Coliou, Colombar, Colombe , http://www.oiseaux.net/photos/photo59.3.html (27/01/07) • Phyllobates terribilis, http://herpeto-terrario.forumpro.fr/sutra8766Phyllobates-terribilis.htm (27/01/07) • PHYLLOBATES terribilis, http://www.reptilis.org/phylo%20terribilis.htm (25/01/07) Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Paresseux (27/01/07) 51 Aquarium-Muséum Liège www.ulg.ac.be/aquarium – Haute Ecole HEMES de Huy www.hemes.be Printemps des Sciences 2007 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique • Présentation des candidats, http://www.sciencesnaturelles.be/museum/exhibitions/games/noflash/records (25/01/07) • Sauras-tu reconnaître ces oiseaux ? Le colibri est le plus petit ..., http://roland.kara.chez-alice.fr/do/pdf/thm/oiseaux.PDF (29/01/07) • Trochilidae • Un petit oiseau avec une mémoire d éléphant, http://www.scienceetviejunior.fr/svj.php?rubriqueSvj=index-gratuitarticle&id_article=1450 (30/01/07) • http://images.google.be/imgres?imgurl=http://passiondauphins.free.fr/photos/ baleinebleue.jpg&imgrefurl=http://passiondauphins.free.fr/photos/&h=387&w=500&s z=41&hl=fr&start=107&tbnid=X5TrCTv3gQgNQM:&tbnh=101&tbnw=130&prev= /images%3Fq%3D%2Bbaleine%2Bbleue%26start%3D90%26ndsp%3D18%26svn um%3D10%26hl%3Dfr%26rls%3DGFRD,GFRD:2007-01,GFRD:fr%26sa%3DN (25/01/07) Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Trochilidae (26/01/07) Les fiches. • Fiches : « L Univers des animaux » 52