
Manoir Mauvide-Genest ©2010
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Les fruits et les légumes
On cultivait de nombreuses variétés de légumes et de fruits sous le Régime
français. Les légumes racines tels que les carottes, les radis, les panais, les
oignons, les navets, les betteraves et les topinambours sont les plus populaires
car ils se conservent durant tout l’hiver dans des caveaux à légumes. Les
légumineuses telles que les pois, les haricots et les gourganes occupent une
place de choix. Les habitants les font séchés et les utilisent pour faire des
soupes durant la saison froide. Par contre, les habitants ne sèment pas de
pommes de terre car ils n’apprécient par son goût. Ils plantent également des
légumes de courte conservation comme le concombre, la laitue, la chicorée dont
ils font des salades. La tomate et le piment sont cependant inconnus en
Nouvelle-France.
Dans les vergers, les colons récoltaient de nombreux fruits
dont les pommes, des prunes et des cerises Certaines
communautés religieuses entretenaient avec soin des
poiriers car ces derniers poussaient difficilement au Québec.
Parfois elles vendaient les surplus au marché lorsque les
récoltes étaient suffisamment abondantes.
Fruits communs et fruits exotiques
Les habitants des villes et des campagnes récoltaient les petits fruits de saisons
dans les sous-bois et les champs : fraises, framboises, mûres, bleuets,
amélanchiers, groseilles et atocas (canneberges). Beaucoup de fruits exotiques
étaient alors inconnus comme le kiwi, la banane et la mangue. Les abricots, les
raisins et les figues étaient importés de France sous la forme de fruits séchés.
D’autres fruits exotiques, plus dispendieux, étaient importés des Antilles par
bateau, par exemple les citrons, les oranges et les ananas. Cependant, seuls
les bourgeois et les nobles pouvaient se payer des fruits aussi rares.
AUDET, Bernard. Se nourrir au quotidien en Nouvelle-France. Québec, Les éditions GID, 2001, p. 94 à
127.