Les études sur l`acculturation sont elles universelles ou

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Les études sur l'acculturation sont elles universelles ou
contextualisées?
Perspective française
Colette Sabatier
Du fait des mouvements migratoires denses et rapides dans les différents pays du
monde, les études sur l'acculturation sont nombreuses, particulièrement en psychologie. Elles
ont traversé tous les champs de la psychologie, ainsi, autrefois circonscrites à la psychologie
sociale, la psychologie clinique ou la psychologie interculturelle, les questions relatives à
l'acculturation émergent en force en psychologie du développement y compris celles de la petite
enfance.
Etudes sur l'acculturation, approche émique ou étique .... ?
Les études sur l'acculturation s'organisent globalement selon deux directions. Les
premières plus locales que l'on pourrait qualifier d'émiques concernent un pays d'accueil précis
avec sa philosophie politique pour l'insertion des nouveaux immigrants et une population
immigrante bien ciblée avec son histoire d'immigration, sa provenance géographique et ses
valeurs et représentations. Ces études cherchent souvent à repérer les modifications
symboliques et comportementales uniques à ce groupe dans ce pays d'accueil (acquisition de
formes linguistiques nouvelles, création de nouveaux symboles, modifications culinaires,, etc).
Par exemple, Diana Kosztandinidisz étudiante hongroise qui est dans mon équipe de recherche
à Paris X, veut étudier l'acculturation des Grecs en Hongrie, elle-même enfant d'un Grec qui a
fui à l'âge de 10 ans avec le groupe des épouses et mères d'activistes communistes
persécutés par le Régime des Colonels. Elle est à la recherche des processus affectifs et
symboliques de transmission de la culture en terme comportementaux et surtout axiologiques
et de la transmission d'un attachement symbolique à un passé et à une culture. Les chercheurs
essaient alors de construire des grilles d'évaluation spécifique pour chaque culture portant sur
ce qui semble le plus saillant. On retrouve ainsi de très nombreuses monographies qui nous
apprennent beaucoup sur les cultures en contact mais peu sur les processus eux-mêmes.
Les secondes qu'on pourrait qualifier d'étiques seraient plus universelles, elles ont
l'ambition d'expliquer l'adaptation des groupes dans les différents pays à partir des principes
plus généraux en terme d'attitudes, autocatégorisation et identité en s'appuyant sur un schéma
unique à partir duquel on pourrait repérer et expliquer les variations. Je ne reviendrais pas sur le
schéma en quatre cases de Berry (Berry, 1997; Sabatier & Berry, 1994) schéma dominant en
psychologie interculturelle (Cross-cultural psychology), certains le qualifient de simpliste
d'autres de génial. Je me contente de souligner que cette abstraction est le fruit d'un travail
intense, pour lequel John Berry reçoit actuellement de nombreuses récompenses
internationales. Abstraction qui ne doit ni occulter ni faire oublier les démarches antérieures qui
y ont conduit. Intéressantes à retracer, ces démarches et élaborations successives constituent
sa substantifique moelle, et sont à la base de nouvelles réflexions sur les conditions et les
processus différentiels de l'acculturation (voir Berry, 1999) J'insisterai plutôt sur sa proposition
de plan de recherche publiée en (Berry, Kim, Minde, & Mok, 1987) mis en oeuvre actuellement
avec le groupe ICSEY (International comparative study of ethic and immigrant youth)
comprenant six pays européens dont ma participation, deux américains auxquels s'ajoutent
Israel, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Dans ce plan il affirme la nécessité pour comprendre
les processus d'acculturation d'étudier de nombreux pays de A à Z ayant différents groupes
éthniques de A à Z.
Ce schéma rationel abstrait aurait pu être plus concret en proposant des aires
culturelles ou des zones géographiques avec des populations en déplacement. Choisir cette
forme de représentation, c'est insiter sur la nécessité d'une abstraction pour en comprendre les
processus.
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.... ou étique contextualisée ?
Par contre mon expérience d'immigration (et non pas d'expatriation comme ma famille,
mes amis français voulaient absolument que cela soit) et de réimmigration (et non pas de
reintégration de la mère patrie) et mon expérience de recherche dans deux pays Canada ou
Québec et la France, de la Bretagne à l'Ile de France, le cotoiement des deux associations
scientifiques l'IACCP et l'ARIC m'a sensibilisé au fait que les chercheurs en sciences sociales
construisent leurs modèles de recherche en fonction de leur propres valeurs et a priori qui sont
partagées par les membres de leur pays, de leur société, leur groupe. Bref, ces modèles aussi
abstraits soient-ils sont colorés par les contextes sociaux. L'abstraction de Berry n'y echappe
pas, elle ne peut pas s'appliquer telle quelle dans tous les pays, même si de nombreux
chercheurs dans de nombreux pays ont pu en montrer le bien-fondé. Des accomodations de ce
schéma aux problématiques, valeurs et cultures locales semblent nécessaires. Non pas pour
rendre croyants en ce modèle d'éventuels mécréants, mais pour rendre compte aux mieux des
processus en comprenant de façon nuancée les différents enjeux, retracer les réels
déterminants et comprendre leurs effets et ainsi rendre compte avec exactitude des processus
psychologiques en jeu, tout en gardant un niveau de généralisation et d'abstraction essentiel à la
construction de connaissances scientifiques
Certains chercheurs s'élèvent contre cette vision plus "universalistes", et quelques
articles dans la litterature y font état. Certains pour statuer plus ou moins catégoriquement que
cette vision générale ne s'applique pas à tel ou tel cas spécifique, par exemple le cas de la
France, comme je l'ai souvent entendu dire par de nombreux Français, jaloux de la "spécificité
française". D'autres pour annoncer qu'il est inutile de s'intéresser aux processus
d'acculturation, la seule chose qui compte ce sont les processus de socialisation, c'est la
position de Santelli (2001) qui reprend à son compte une position de nombreux sociologues
français Ce à quoi on peut répondre que la socialisation et l'acculturation sont deux processus
différents. L'analyse de l'un ne dispense pas de l'étude de l'autre et ne s'y substitue pas si on
veut comprendre les adaptations.
D'autres encore insistent sur la nécessité de bien cerner le contexte de ce modèle
"universaliste" autrement dit la nécessité de prendre en compte les différents contextes
politiques tant sur le plan des attitudes des membres de la société d'accueil à l'égard de
l'adaptation des immigrants, les attitudes discriminatoires présentes dans la société qui
s'expriment différement selon les groupes visés que sur le plan de la politiques à l'égard de
l'immigration et je suis de ceux là.
Bourhis, Moïse, Perreault, et Senécal, (1997) ont présenté en 1996 au Congrès de
l'ARIC à Montréal pour la première fois un modèle qui prend en compte plus explicitement que
ne l'a fait Berry lui-même, ces différentes dimensions afin d'en expliquer les conséquences
psychologiques sur les individus. Toutefois si le modèle de Bourhis me semble une contribution
importante, il me semble comme celui de Berry emprunt des valeurs et a priori du segment de
la société canadienne auquel ce chercheur appartient.
En effet, Bourhis partage la même expérience canadienne et québécoise que Berry. Ils
ont été élevés à Montréal dans un milieu anglophone et ont cotoyé par leur famille et leur
environnement une diversité de cultures et appris à naviguer depuis leur positionnement social
entre les deux sociétés. En outre, l'un a cotoyé les réserves indiennes, l'autre est le petit-fils
d'immigrant breton ayant échoué dans l'Ouest canadien dont la famille est revenue à Montréal.
Partageant les mêmes expériences on retrouve les mêmes postulats de base. Celle d'une
vision du rapport de l'homme et de son groupe social.
Etudier l'acculturation revient souvent à étudier les rapports lorsque deux groupes sont
en présence le plus souvent l'un est la majorité et l'autre une minorité. Appartenir à une
communauté ne pose aucun problème de frontière avec l'absence de nécessité de maintenir
ferme les frontières entre un groupe et l'autre. On peut sans crainte excessive d'enfermement
appartenir à une catégorie sociale, ethnique ou culturelle, les frontières sont souples (voir Isajiw,
1974) Au Canada,se faire interpeller et interroger sur ses origines ne pose pas vraiment de
problèmes, même s'il faut parfois savoir composer avec la situation, c'est la plupart du temps
vécu comme une invitation au dialogue, à parler de soi, à faire plus ample connaissance ou
c'est un sujet banal comme celui de la pluie et du beau temps mais plus personnel. En France,
cette interpellation est vécue assez fréquemement comme une non-acceptation, un
enfermement, une substantialisation, du moins une très malsaine curiosité.
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Bourhis et Berry adhèrent tous les deux à la vision politique du multiculturalisme. Leurs
modèles reposent implicitement le plus souvent; explicitement à l'occasion sur la vision politique
du multiculturalisme comme étant une des meilleures conditions que l'on puisse trouver.
Visions alternatives venues d'ailleurs
Ces deux postulats de la catégorisation sociale en groupes culturels avec des frontières
souples et celles du multiculturalisme ne sont pas partagées par tous. Au Québec de nombreux
intellectuels y ont opposé quelques resistances. D'autres chercheurs également proviennent de
cultures pour qui cette situation ne va pas de soi et n'est pas prise pour acquis. Deux
chercheuses des minorités ou de la "majorité du monde" ne partagent pas cette vision, Cigdem
Kagitçibasi, une Turque très familère avec la culture américaine et Teresa Lafromboise, une
travailleuse sociale amérindienne. Elles font la même analyse des difficultés induites par le
multiculturalisme mais prônent des solutions contraires.
Ainsi, dans son commentaire critique de l'article de Berry, Kagitçibasi (1997) montre
avec l'exemple des Pays-Bas que le respect des cultures, tel qu'il s'exprime dans la vision
politique du multiculturalisme, est utile lorsque tous les groupes ont accès à toutes les
richesses et les pouvoirs, que les compétences et savoirs-faire sont acquis depuis plusieurs
générations et que leur transmission ne pose pas de problème majeur, tandis que lorsqu'il s'agit
de groupes nouvellement arrivés n'ayant pas les mêmes référents culturels ni les mêmes
compétences c'est à dire n'ayant pas les savoirs-faire qui leur permettrait d'avoir accès aux
mêmes biens et aux mêmes pouvoirs, la tolérance pour la diversité culturelle et religieuse
devient une source d'inégalité. En tant que Turque moderne de classe supérieure convaincue
du bien-fondé des choix de laïcité de la Turquie en 1923, elle est sensibilisée à la question des
Etats religieux et se demande si ce respect des pilliers religieux ne devient pas dans le cas des
groupes religieux islamiques un lieu de ségrégation qui fait l'affaire aussi des islamiques
politiques Iran Irak et Lybie et des extrémistes religieux.
Lafromboise, Coleman, et Gerton, 1(993) montrent que dans le cas des Amérindiens il
est impératif pour la survie du ou des groupes, l'identité des individus et leur bien-être
psychologique que les frontières entre le groupe dominant et la minorité dominée amérindienne
soient fermement maintenues. Pour ces auteurs, le multiculturalisme est la disparition
annoncée en deux ou trois générations des groupes minoritaires dominés. Au concept
d'acculturation qui s'inscrit dans son usage dans une politique assimilationiste ou
multiculturaliste, ils substituent le concept d'acquisition d'une seconde culture ou d'une double
culture dans le cas des minorités culturelles et développent l'idée de compétence biculturelle.
Ils repèrent six dimensions de la compétence biculturelle : la connaissance des croyances et
des valeurs, les attitudes positives à l'égard du groupe majoritaire et du groupe minoritaire, le
sentiment d'efficacité biculturelle (sentiment d'efficacité, confiance en soi au sens de Bandura),
les habiletés de communication, la possesion d'un repertoire de rôle sociaux, et sentiment
d'enracinement. Je dois dire que cette vision des choses a eu spontanément beaucoup de
succès auprès de mes étudiants, plus que le modèle d'acculturation. Bien que l'analyse n'a pas
été franchement faite, ce modèle leur semble plus positif et plus intégrateur.
Etudier l'acculturation revient souvent à étudier les rapports lorsque deux groupes sont
en présence le plus souvent l'un est la majorité et l'autre une minorité. Rudmin et Ahmadzadeh
(2001) remettent en question cette analyse. Pour eux c'est un non sens qui ne tient compte ni
de la pluralité des pays et ni des identités sociales multiples. La société est certainement plus
complexe, les individus appartiennent à plusieurs groupes en même temps: par exemple un juif
russe qui immigre au Québec est en présence de nombreuses identités pour lui et dans la
société d'accueil. Par ailleurs, le groupe dominant, souvent majoritaire en nombre, est lui-même
soumis à de multiples sources d'influences et loin d'être homogène du fait des histoires
multiples ne peut se réduire à une seule case. L'analyse de l'acculturation en terme d'attitudes
envers la société d'accueil et le groupe minoritaire lui semble terriblement réducteur, voir un
non-sens. On doit donc, selon lui, revoir les prémisses des modèles d'acculturation
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Un appel à la contextualisation venant de France
Ainsi, le lecteur peut le constater, le modèle de Berry et sa contextualisation proposée
par Bourhis sont bien ancrés dans la réalité canadienne. La centration de Bourhis sur l'analyse
des politiques de l'immigration correspond également à la réalité canadienne, tant il est vrai
qu'au Canada, l'absortion des nouveaux arrivés en terre canadienne est centrale et au
fondement même de ce pays. Mais que se passe-t-il dans d'autres pays qui ne reposent pas
sur l'immigration ? Il semble qu'on ne peut pas comprendre les politiques à l'égard de
l'immigration sans examiner les philosophies politiques à la base du pays, les constitutions, les
mythes fondateurs des pays et l'histoire de sa démographie (Hollifield, 1990). Par exemple, il
me semble si on ne considère pas la constitution française et les mythes fondateurs de la
France en tant que nation et de l'école française, la fameuse "Ecole de la République" voulue
par Jules Ferry sous l'influence de Condorcet, on ne peut comprendre ni les politiques
françaises à l'égard de l'immigration ni ses pratiques, ni l'articulation de l'une à l'autre. Prise par
les sociologues et les politicologues américains comme l'exemple type de l'assimilationisme
(Hollifield, 1990), la France est pourtant dans sa constitution même terre d'asile pour les
réfugiés politiques et garante des libertés individuelles.
Les mythes fondateurs de la République française et de l'École française reposent sur
l'idée que l'égalité entre tous doit se faire "sans disctinction d'origine, de race et de religion"
(Acte premier de la Constitution du 4 Octobre 1958) et que l'école "gratuite, laique et obligatoire".
L'école est conçue comme un levier à la promotion sociale et un soutien à l'affirmation de
l'esprit républicain,sa mission est de fomer non des virtusoses mais des hommes et des
citoyens, comme l'a affirmé Condorcet en 1792. Jules Ferry y a placé en 1882 au premier rang
l'instruction civique et morale. Pourtant, malgré cette affirmation de l'égalité et de la laîcité, on
reconnait aux individus les libertés d'expression, d'association et de religion. Cette philosophie
explique les crispations bien françaises lorsqu'on identifie des jeunes selon l'appartenance
nationale de leur pays. Dans l'esprit des français l'identification par origine serait un signe d'une
exclusion possible, l'analyse qu'en matière de justice sociale le principe de l'égalité n'est pas
forcément supérieur à celui de l'équité est très rarement pris en compte.
Pourtant trois exemples récents, montrent comment la France, tout en étant fortement
ancrée dans un souci d'égalité et d'indivisibilité, donc de la non reconnaissance des droits des
communautés en tant que communauté, sait être pragmatique et reconnait l'hétérogénéité des
besoins et valeurs des différents groupes et communautés. La parité des femmes au niveau
des instances politiques: la commune, le département, la région, l'assemblée nationale été
difficile à mettre en place sur le plan législatif, sous prétexte que cela signifiait d'accepter la
division de la France en deux catégories de citoyens. Il a fallu attendre 1999 pour qu'on puisse
trouver la façon de modifier la constitution sans renier l'article premier de l'indivisiblité de la
République. Avec le même argument, la Chartre des langues minoritaires de l'union européenne
a été jugée contraire à la constitution puisqu'elle introduirait des divisions irrécevables en
France. Ce qui n'a pas empâché Jack Lang Ministre de l'éducation nationale de proposer un
programme de scolarisation dans les langues minoritaires annonçant qu'il n'avait pas besoin
que soit ratifiée cette Chartre pour mettre en oeuvre ce programme.
Le troisième exemple montre que les contraintes de la réalité ont su l'emporter, et que
comme dans tout système idéologique qui impose ses valeurs et pratiques parfois de façon
absolue le Gouvernement français sait être pragmatique. La crise de la fièvre aphteuse en
pleine période de préparation du Ramadan a obligé tout le monde à se concerter afin que cette
période source de bien des intolérances qui cette fois-ci ne relèvent pas de la constitution
française puisque chacun a le droit de liberté d'opinion et religieuse, se déroule pour le mieux.
On ne reconnait pas les groupes communautaires, mais le pragmatisme a voulu que les
principaux leaders musulmans ont été convoqués chez le premier ministre pour une table de
concertation et trouver des aménagements acceptés par tous afin de composer avec la
situation.
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De nouvelles propositions pour cette contextualisation
En conclusion, deux présentations au VIII Congrès de l'ARIC, me semblent aller dans le
sens d'une contextualisation française des modèles étiques d'acculturation et d'une analyse non
pas des politiques reliées à l'immigration mais des philosophies politiques des Etats.
Personnaz, Bourhis, Barrette, et Personnaz (2001) ont tenu compte de la vision individualisante
de la France et son refus de de la reconnaissance à toute catégorisation sociale comme
donnant plus de droit qu'à d'autres, et de son acceptation par les Français du quotidien. Ils ont
introduit au modèle de Berry, une cinquième dimension aui est celle de l'emphase sur l'individu
comme un être libre de ses choix plutôt que celui de l'appartenance à une catégorie sociale,
dimension dénommée individualisme. De Vreede (2001) quant à lui présente un schéma
d'étude des programmes d'éducation interculturelle où il croise deux tableaux croisés à double
entrée, l'un portant sur les philosophies des Etats, lesEtats étant situés sur les deux axes du
respect de la diversité et de l'équite pour tous, l'autre portant sur les programmes interculturels
les programmes étant situés sur le groupe cible (la société entière ou un groupe spécifiquement
identifié) et l'obectif du programme (la remédiation ou la facilitation).
Je vois dans ces deux présentations le signe d'une évolution des idées en regard des
modèles étiques de recherche en général et en particulier en ce qui concerne l'acculturation et
la confirmation, s'il en est besoin, du dynamisme de l'ARIC en tant qu'association de recherche.
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