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Arrêt cardiorespiratoire : Un arrêt cardiorespiratoire ou un décès soudain est survenu chez 2 % des 
208 patients présentant un épithélioma malpighien spinocellulaire de la tête et du cou traités par 
radiothérapie et ERBITUX. À la lumière de ces risques, il faut donc envisager avec circonspection 
l’utilisation d’ERBITUX en association avec la radiothérapie chez les patients présentant un cancer 
de la tête et du cou et ayant des antécédents de coronaropathie, d’insuffisance cardiaque ou 
d’arythmie. Surveiller étroitement les électrolytes sériques, notamment le magnésium, le potassium et 
le calcium sériques, pendant et après un traitement par ERBITUX. (Voir MISES EN GARDE ET 
PRÉCAUTIONS : Arrêt cardiorespiratoire.)  
 
Réactions à la perfusion 
 
Lors de l’administration d’ERBITUX (cétuximab), on a observé des réactions à la perfusion 
graves, menaçantes pour la vie, caractérisées par l’obstruction rapide des voies respiratoires 
(bronchospasme, stridor, enrouement), l’hypotension, le collapsus, la perte de connaissance, 
l’infarctus du myocarde et/ou l’arrêt cardiaque.  
 
Lors d’études cliniques, on a noté des réactions graves à la perfusion chez 2 à 5 % des patients 
dont une s’est soldée par un décès. (Voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION : Modifications 
des doses.) 
 
Environ 90 % des réactions graves à la perfusion ont été associées à une première perfusion 
d’ERBITUX malgré l’administration d’antihistaminiques en prophylaxie. Toutefois, il est 
important de prendre toutes les précautions nécessaires lors de chacune des perfusions 
d’ERBITUX, car, chez certains patients, la première réaction grave à la perfusion s’est 
manifestée au cours de perfusions ultérieures.  
 
Les réactions graves à la perfusion dictent l’arrêt immédiat de l’administration d’ERBITUX et 
l’abandon définitif de tout traitement ultérieur avec cet agent. Il faut assurer une surveillance 
médicale étroite et disposer des ressources de soutien appropriées pour traiter les réactions 
graves à la perfusion, l’anaphylaxie et l’arrêt cardiaque/l’infarctus du myocarde. Il faut assurer 
une surveillance des patients pendant une heure après chaque perfusion d’ERBITUX dans un 
établissement doté d’un équipement de réanimation et d’autres agents nécessaires au traitement 
de l’anaphylaxie (p. ex. épinéphrine, corticostéroïdes par voie parentérale, antihistaminiques par 
voie intraveineuse, bronchodilatateurs, vasopresseurs et oxygène). Chez les patients qui 
manifestent des réactions à la perfusion, une période d’observation plus longue peut être 
nécessaire pour confirmer la résolution de la réaction. Les patients devraient demeurer en 
observation jusqu’à la résolution complète de tous les signes et symptômes. (Voir POSOLOGIE 
ET ADMINISTRATION : Modifications des doses.) 
 
Les réactions à la perfusion de grades 1 et 2, notamment les frissons, la fièvre et la dyspnée, 
surviennent habituellement le premier jour du traitement initial. Dans les études cliniques, elles 
ont été observées chez 11 à 19 % des patients recevant ERBITUX. 
 
Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients qui présentent un indice de 
performance médiocre et une maladie cardiopulmonaire préexistante.