LE CHIEN AGRESSIF MOTIF Le chien grogne, menace, aboie, mord (ou « pince »), attaque un individu (homme, congénère, autre animal). ANAMNESE Date d »apparition, fréquence et durée du trouble Age et sexe de l’animal, antécédents médicaux CARACTERISER LE SYMTOME Préciser le contexte Définir avec précision le type d’agression Evaluer le caractère prévisible ou normal de l’agression Evaluer le degré de ritualisation et d’instrumentalisation OBSEVATION DIRECTE ET EXAMEN CLINIQUE Evaluation des autocontrôles Existence de manifestations de crainte ou de peur (nature) Prise d’initiatives et réponse des propriétaires ENTRETIEN Existence de prérogatives de dominant (faire dessiner un plan de l’habitation) Réaction des propriétaires quand le chien est agresse Conditions de développement, âge d’acquisition Autre troubles du comportement DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Agression par irritation (très fréquente) Etat pathologique : phobie, anxiété intermittente, (anxiété permanente), dépression chronique, dysthymie, état algique, dysendocrinie, déficit de perception sensorielle (cécité, surdité). Diagnostic nosologique : sociopathe, syndrome de privation sensorielle, syndrome hsha, trouble de l’homéostasie sensorielle, dyssocialisation primaire (ou secondaire), phobie postraumatique. Agression hiérarchique Diagnostic nosologique : sociopathie Agression territoriale Diagnostic nosologique : sociopathie Agression par peur Etat pathologique : phobie, anxiété intermittent, (anxiété permanente), dépression chronique, dysthymie, état algique, dysendocrinie, déficit de perception sensorielle (cécité, surdité). Diagnostic nosologique : syndrome de privation sensorielle, trouble de l’homéostasie sensorielle, dyssocialisation primaire (ou secondaire), phobie postraumatique. Agression prédatrice Diagnostic nosologique : syndrome de privation sensorielle (prédation sur une espèce à laquelle le chien n’est pas socialisé), trouble de l’homéostasie sensorielle, syndrome hs-ha, dyssocialisation primaire (prédation sur les congénères). PRONOSTIC Très sombre si agression prédatrice sur humain Sombre si chien de grande taille, déficit d’autocontrôles, déficit de la perception sensorielle, présence d’enfants Favorable si très bonne acquisition des autocontrôles, bonne socialisation intra spécifique et à l’homme, propriétaires responsables. DEMARCHE THERAPEUTIQUE Agression prédatrice sur humain : euthanasie Diminuer le risque et la violence de l’agression *diminuer l’impulsivité (médicament sérotoninergique, thérapie par le jeu contrôlé) *diminuer les contextes favorables aux agressions (régression sociale dirigée, réprimande adaptée), éviter les contraintes inutiles *diminuer l’irritation (soigner l’anxiété, la douleur, la dysendocrinie) Assurer des relations hiérarchiques cohérentes Eliminer les facteurs anxiogènes, notamment vérifier la qualité de la communication propriétaire chien.