TD Psychologie du développement Introduction générale.

UE8 : Méthodologie disciplinaire
TD Psychologie du développement
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TD Psychologie du développement
I) Introduction générale.
Nécessite l’utilisation de méthodes spécifiques. Le bébé a une ligne de capacité limité. Ses limites
sont le langage et ces activités motrices.
Mise en place d’études spécifiques et d’indices de réponses particuliers. Le but de l’expérimentateur
est de trouver des activités pour occuper le bébé tout en ayant un intérêt de mesure.
A la naissance, le répertoire du bébé est limité mais il a un répertoire sensoriel limité mais
fonctionnel. Il a également un répertoire moteur mais vraiment très limité. Comportementale : On
peut utiliser l’activité oculomotrice ou bien l’activité de succion.
Le bébé produit également des réactions physiologiques : cerveau (flux électrique), battements du
cœur.
II) Les indices de réponses
On exploite différents types de réponses :
- Activité oculomotrice
- Activité de succion : rythme de succion non nutritive :
- Rythme cardiaque :
- Les potentiels évoqués
1ère étape de l’expérience : On va tout d’abord mesurer la mesure de base, de référence, de l’indice
de réponse. Consiste à mesurer l’indice en l’absence de toute excitation. La mesure faite est appelé
la base-line.
2ème étape : introduction d’un stimulus et mesure de l’indice de réponse
3ème étape : comparaison des deux mesures faites.
1) Le rythme cardiaque
C’est le nombre de battement du cœur par unité de temps que l’on mesure grâce à un
électrocardiogramme.
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Expérience poly 1:
1ère étape : mesure de référence. On calcul la base-line. On mesure le rythme cardiaque par tranche
de 1min. la base-line correspond au rythme cardiaque moyen du bébé.
2ème étape : on introduit un stimulus auditif M(papa) et E(father). Tout en mesurant le rythme
cardiaque du bébé.
3ème étape : on compare les deux mesures effectuées.
RCM : 133 et RCM : 150
Les résultats : ils montrent que le rythme cardiaque RCM ne diffèrent pas du rythme cardiaque de
référence/ de la base line (133 batt/min vs 133 batt/min) tandis que le RCE est plus rapide que le
rythme cardiaque de référence.
Ces résultats témoignent d’une réaction pour la condition E et donc témoigne d’une discrimination
du bébé.
Expérience réalisée pas Campos, Canger, et Krowitz (1970) : le dispositif de la falaise visuelle
L’objectif des auteurs est de savoir si les bébés perçoivent la profondeur, qui est à la
base de la perception tridimensionnelle.
La perception du bébé est-elle en 2 ou 3 dimensions ?
Méthode : table dont la moitié est en plexiglas avec 1m de profondeur sous le plexiglas et
une autre moitié de table avec un damier a même la table.
On plaçait les bébés du côté peu profonds et les mères attendait de l’autre côté.
Les résultats mettent en évidence que les bébés avaient peur du coté profond. Donc qu’à partir de
6mois les bébés percevaient la profondeur.
Inconvénients : on ne pas le voir sur les plus jeunes car le bébé doit pouvoir ramper.
C’est pour cela que les auteurs précédemment cité vont utiliser le rythme cardiaque pour pouvoir
faire l’expérience sur des bébés beaucoup plus jeunes, qui ne savent pas ramper.
Méthode : on place dans un premier temps le bébé (gé de 2mois et demi a 9mois) du côté
peu profond, et on mesure le rythme cardiaque de base. Dans un deuxième temps on place
le bébé du côté vide et on relève le rythme cardiaque.
Résultats : on observe aux deux âges une variation du rythme cardiaque lorsque le bébé est
placé du côté vide par rapport au rythme cardiaque de référence, ce qui indique qu’au deux
âges, les bébés perçoivent la profondeur. Mais la réaction est différente, il y a un
ralentissement du rythme cardiaque du bébé de 2mois et demi qui s’accompagne d’une
orientation du regard dans le vide avec une immobilisation motrice de bébé. Il perçoit la
profondeur mais ne semble pas effrayé et semble plutôt attentif au changement de
situation. À 9mois on observe une accélération du rythme cardiaque qui s’accompagne
d’une agitation motrice. Cette réaction témoigne d’un sentiment de peur.
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2) Le rythme de succion non nutritive
Fait partie du répertoire de base du bébé. Au point de vu expérimentale on prend la succion d’un
point de vu nutritif. On peut déterminer une base-ligne et l’amplitude, et la fréquence de la succion.
Contrairement au rythme cardiaque, la fréquence de succion diminue avec la familiarité et augment
quand l’intérêt pour le stimulus s’accroit.
Expérience de Milewski (1979) :
Est-ce que les bébés de trois mois perçoivent comme les adultes des changements de forme, et
notamment de la « bonne » forme.
‘’Courant de la « Gestalt ». Selon les auteurs de la Gestalt, le tout est plus que la somme des parties.’’
L’auteur utilise donc l’indice de réponse qui est le rythme de succion non nutritive.
1ère étape : mesure la base-ligne en absence de toute stimulation.
1- Habituation
2- Introduction d’un stimulus visuel composé par exemple de trois points qui vont former une
ligne. On observe alors une augmentation du rythme de succion non nutritif qui témoigne
d’une réaction au stimulus
3- Diminution du rythme de succion non-nutritif qui témoigne d’une habituation au stimulus
2ème étape : deux stimuli différents : stimuli A (respecte la taille des points mais qui change la forme
général du stimulus) et un stimuli B (qui à l’inverse respecte la forme générale des trois points mais
avec changement au niveau de la taille des points). On mesure alors le rythme de succion non
nutritive.
3ème étape : augmentation du rythme de succion pour B mais bien inférieure mais bien inférieur à
celui observé pour A.
Les bébés de trois mois sont plus sensibles aux changements de la forme générale du paterne qu’a la
forme générale des éléments.
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3) Activité oculomotrice.
Activité sensorielle la plus développé chez l’adulte.
Mesure essentiellement des temps de fixation. Plus un objet suscite de l’intérêt pour le bébé plus les
temps de fixation seront longs. Ce qui suscite de l’intérêt pour le bébé c’est la nouveauté ou
l’étrangeté.
Un potentiel évoqué est un potentiel électrique qui est acheminé du corps cellulaire jusqu’à l’axone.
2ème cours :
III) Les paradigmes expérimentaux.
paradigme expérimental : organisation générale de la situation expérimentale.
1) La technique du temps de fixation relatif.
Introduit par Frantz en (1958) pour l’étude des capacités perceptives du nourrisson. (TF d’une cible
visuelle).
a) La préférence visuelle.
Procédure : le bébé est tranquillement assis dans une chaise ; le principe consiste a lui présenter
simultanément 2 cibles visuelles différentes et on mesure te temps de fixation relatifs à chaque
cible.
Présupposé : si le temps de fixation des cibles différent, alors on en conclu que le bébé les deux
cibles. La cible qui est le plus longtemps regardé est celle qui a le plus d’attention et donc celle
que le bébé préfère, on parle donc de préférence visuelle.
Illustration (doc4 : le paradigme de préférence visuelle)
Exemple fictif (poly)
Limites de cette technique : si pas de préférence visuelle, le temps de regard équitable entre les
deux cibles ?
Mise en évidence des capacités de discrimination à condition qu’il y ait préférence. Sinon, on
ne peut rien conclure.
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b) Familiarisation suivi d’un test de préférence à la nouveauté
Procédure : le bébé est assis sur la chaise. Il ya deux phase :
- Phase de familiarisation
- Phase de test : on présente deux cibles et on mesure TF relatif à chaque cible.
Deux cas de figure :
Cas n°1
Cas n°2
1. familiarisation
C
CC
C
2. test
C’
C’C
C’C’’
Prépose : s’il y a préférence pour la nouveauté (TFC’ > TF C), on en déduit une capacité de
discrimination sur la dimension.
Résultats : préférence pour la nouveauté !
On n’en conclut que le bébé à une capacité de discrimination sur la dimension de forme.
Exemple : stimuli testant l’effet d’externalité :
Dans la phase de familiarisation on les présente un rond dans un carré ( C ) et lors de la phase test on
lui présente un triangle dans un carré (C’) tout en gardant la première cible.
Résultats : il observe autant le rond que le triangle donc pas de préférence pour la
nouveauté C’ (le triangle / rond). Le bébé ne prend pas en compte le coté interne de la cible
mais le contour ; on parle donc d’effet d’externalité.
Exemple 2 : même procédure mais après la présentation de la cible C pour la familiarisation , on
présente pour la phase test deux cibles C’ et C’’ différentes de C. la question posé est « à laquelle des
deux dimensions le bébé est-il le plus sensible ? » « le bébé préfère t’il une nouvelle couleur ou uen
nouvelle forme ? »
Résultats : le bébé est d’avantage attiré par la modification de la dimension forme que la
modification de la dimension couleur. C’= 15s / C’’ = 30secondes.
Expérience de Vurpillot, Castrec et Ruel (1977)
Doc 6.
o Objectif : tester l’organisation perceptive des nourrissons.
o Question : à partir de quel âge et dans qu’elles condition un bébé peut-il différencier
des configurations d’éléments discrets en se basant uniquement sur la forme globale de
cette configuration ?
o Méthode : sujets : bébé de 2 à 4mois. Indice : TF /
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